Ca y est les loups sont là
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- vendéenCerf3000 Messages
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Re: Ca y est les loups sont là
Lun 12 Nov 2018 - 12:29
Pour le dahu, les pattes les plus courtes auraient un super goût, moi je dis ça , j'dis rien.
_________________
Guy, alias "vendéen"
Ce n'est pas parce que l'homme a soif d'amour qu'il doit se jeter sur la première gourde ...
- InvitéInvité
Re: Ca y est les loups sont là
Lun 12 Nov 2018 - 14:02
tu as raison, mais c'est comme la marmotten il faut bien dégraisser sinon, c'est pas mangeable
- vendéenCerf3000 Messages
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Re: Ca y est les loups sont là
Lun 12 Nov 2018 - 16:50
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Guy, alias "vendéen"
Ce n'est pas parce que l'homme a soif d'amour qu'il doit se jeter sur la première gourde ...
- gxa68Cerf10 000 Messages
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Re: Ca y est les loups sont là
Mer 14 Nov 2018 - 9:51
Lu ce matin dans le portail Orange sur Internet....
AFP, publié le mercredi 14 novembre 2018 à 08h45
Il dort tout habillé. Parce que le loup peut surgir à tout moment au milieu de ses brebis, parquées pour la nuit à côté de sa cabane. "Les angoisses de l'an dernier sont remontées", confie Gaétan Même, 24 ans, à la fin de sa troisième transhumance dans le même coin des Alpes françaises.
La montagne de velours vert zébrée de pierriers, terrain de jeux idyllique pour randonneurs entre massif de Belledonne et vallée de la Maurienne, est son royaume de juin à fin octobre. Un endroit somptueux qui peut rapidement virer au sombre quand on garde près de 1.300 bêtes vulnérables.
"Ma première brebis tuée, ce que j'ai ressenti immédiatement, c'est que j'avais échoué, j'avais manqué à mon devoir", dit le berger avec gravité. "J'ai trouvé tout de suite la carcasse, une grosse tache rouge. Des trous de crocs sur le cou, la cage thoracique arrachée... cœur, poumons et foie bouffés."
Dès sa première saison, il se retrouve "nez à nez" avec le loup. "Je l'ai eu au bout de mon bâton tous les soirs pendant une semaine. Les brebis, affolées, avaient fini par faire tomber leur clôture dans la panique". A force de veiller, Gaétan tombe de fatigue, se lève en pleine nuit, persuadé qu'une nouvelle bête a été croquée. Il ne sait plus si ce sont ses chiens qui l'ont réveillé ou un vilain cauchemar.
Le loup, il faut le dérouter. Déplacer régulièrement le périmètre de nuit du troupeau, faire du bruit, du feu, construire des épouvantails avec des pulls. "Celui-là, j'y ai ajouté des poils de la chienne, histoire de mettre de l'odeur", explique-t-il en s'éloignant un peu de sa petite cabane coquette, rideaux blancs aux fenêtres.
Le métier, qui se maintient en France avec un millier de bergers ovins, est solitaire et le choix de vie radical. Il attire beaucoup de jeunes gens en reconversion, qui ne tiennent souvent que quelques saisons. "Partout où on va, on est étranger. On attire la curiosité, souvent un mélange de peur et de fascination", dit Gaétan.
- Jimi Hendrix dans l'alpage -
Sa vocation est lointaine et tenace. "Je ne me souviens pas avoir voulu faire autre chose". Le gamin contemplatif, qui passait "des heures à regarder par la fenêtre", avait pourtant peur des animaux. Jusqu'à l'adoption d'un chat. "Aujourd'hui, j'ai plus de contacts avec des bestioles qu'avec des êtres humains".
A 6h30, c'est au son des riffs de Jimi Hendrix que Gaétan se réveille. Chevelure noire et regard vert vif, le jeune homme a longtemps porté dreadlocks et rangers avant d'épouser un look de berger, pantalon en velours côtelé, débardeur et chemise de bûcheron autour de la taille.
Un matin sur deux, avant de libérer les brebis du parc, il dépose du sel sur les rochers, dont elles se régalent "comme nous les chips à l'apéro, ça leur donne soif et faim". Elles foncent dans un bruit sourd de cavalcade, égayé de cloches et de bêlements. Le berger leur répond dans une imitation parfaite.
Il repère celles dont la tête s'abaisse plus fort en marchant, les "boiteuses", attrape une patte arrière d'un geste précis, immobilise l'animal. Au couteau, il découpe les onglons abîmés, puis ajoute un coup de marqueur bleu sur le front de la bête, pour se souvenir qu'il l'a déjà soignée.
- "Nomade de l'immobilisme" -
Toute la journée, les brebis mangent. Ces productrices d'agneaux --soit elles sont pleines, soit elles ont mis bas récemment-- font "les trois huit". Broutent, ruminent et dorment pendant huit heures.
Sur ce versant à plus de 2.000 mètres, ce que le berger redoute le plus c'est le brouillard. "Les brebis s'y dispersent." La pluie c'est plus simple: elles n'aiment pas. Elles ont froid, leur laine se gorge d'eau. A défaut d'abri, elles s'arrêtent et "montent le cul face au vent en attendant que ça passe".
Les journées sont longues, les nuages défilent majestueusement au-dessus des crêtes. "Il ne faut pas avoir peur de ne rien faire pendant plusieurs heures", dit le jeune Angevin, qui écoute la radio en continu sur un petit transistor à piles.
Suivre le troupeau, là où il a décidé de paître. L'encadrer à l'aide des trois chiens, pour repêcher les rêveuses et éviter la formation de plusieurs groupes. Marcher tout le temps, en restant au même endroit. "Un nomade de l'immobilisme", sourit le jeune berger. "Je ne connais que mon alpage. Pas ce qu'il y a au-dessus, ni sur les côtés."
A 15 ans, au lycée agricole, il avait fait un stage chez un berger des Pyrénées. "Je ne voulais plus redescendre." Aujourd'hui ça lui prend un mois, dit-il, pour se réadapter à la vie citadine en octobre. Contre deux ou trois jours pour s'accoutumer à l'alpage quand il monte au printemps. "Se retrouver avec soi-même --ce que beaucoup de gens fuient" avec leurs portables toujours en main, "c'est précisément ce que je recherche".
- Le "ssss" qui excite -
Avec ses brebis, Gaétan use de sifflets différents pour la gauche et la droite. "Leica, oh passe derrière! A gauche je te dis, allez! Et rey...", crie le berger au petit border débutant qu'il dresse. "Je dit +rey+ pour dire +reste+. Il faut éviter le son +ssss+, ça excite les chiens", explique-t-il.
Prudence, gros patou tranquille, réclame sans cesse des caresses. Mais la chienne blanche est une redoutable. Elle ne travaille que la nuit, à l'instinct. C'est un capteur à prédateurs. Née au sein d'une bergerie, "elle se perçoit comme faisant partie du troupeau, elle le protège".
D'un coup, la barbichette du berger frémit. Une bête reste figée à l'approche du chien. Pas normal. Elle s'est coincée la patte entre deux rochers. Fracture ouverte. Cette nuit, elle va dormir seule dans la montagne, comme dans les contes cruels pour enfants. Incapable de rejoindre l'"infirmerie", un bout de parc que Gaétan a délimité. Affaiblie, elle sera dévorée dix jours plus tard par un loup de passage.
AFP, publié le mercredi 14 novembre 2018 à 08h45
Il dort tout habillé. Parce que le loup peut surgir à tout moment au milieu de ses brebis, parquées pour la nuit à côté de sa cabane. "Les angoisses de l'an dernier sont remontées", confie Gaétan Même, 24 ans, à la fin de sa troisième transhumance dans le même coin des Alpes françaises.
La montagne de velours vert zébrée de pierriers, terrain de jeux idyllique pour randonneurs entre massif de Belledonne et vallée de la Maurienne, est son royaume de juin à fin octobre. Un endroit somptueux qui peut rapidement virer au sombre quand on garde près de 1.300 bêtes vulnérables.
"Ma première brebis tuée, ce que j'ai ressenti immédiatement, c'est que j'avais échoué, j'avais manqué à mon devoir", dit le berger avec gravité. "J'ai trouvé tout de suite la carcasse, une grosse tache rouge. Des trous de crocs sur le cou, la cage thoracique arrachée... cœur, poumons et foie bouffés."
Dès sa première saison, il se retrouve "nez à nez" avec le loup. "Je l'ai eu au bout de mon bâton tous les soirs pendant une semaine. Les brebis, affolées, avaient fini par faire tomber leur clôture dans la panique". A force de veiller, Gaétan tombe de fatigue, se lève en pleine nuit, persuadé qu'une nouvelle bête a été croquée. Il ne sait plus si ce sont ses chiens qui l'ont réveillé ou un vilain cauchemar.
Le loup, il faut le dérouter. Déplacer régulièrement le périmètre de nuit du troupeau, faire du bruit, du feu, construire des épouvantails avec des pulls. "Celui-là, j'y ai ajouté des poils de la chienne, histoire de mettre de l'odeur", explique-t-il en s'éloignant un peu de sa petite cabane coquette, rideaux blancs aux fenêtres.
Le métier, qui se maintient en France avec un millier de bergers ovins, est solitaire et le choix de vie radical. Il attire beaucoup de jeunes gens en reconversion, qui ne tiennent souvent que quelques saisons. "Partout où on va, on est étranger. On attire la curiosité, souvent un mélange de peur et de fascination", dit Gaétan.
- Jimi Hendrix dans l'alpage -
Sa vocation est lointaine et tenace. "Je ne me souviens pas avoir voulu faire autre chose". Le gamin contemplatif, qui passait "des heures à regarder par la fenêtre", avait pourtant peur des animaux. Jusqu'à l'adoption d'un chat. "Aujourd'hui, j'ai plus de contacts avec des bestioles qu'avec des êtres humains".
A 6h30, c'est au son des riffs de Jimi Hendrix que Gaétan se réveille. Chevelure noire et regard vert vif, le jeune homme a longtemps porté dreadlocks et rangers avant d'épouser un look de berger, pantalon en velours côtelé, débardeur et chemise de bûcheron autour de la taille.
Un matin sur deux, avant de libérer les brebis du parc, il dépose du sel sur les rochers, dont elles se régalent "comme nous les chips à l'apéro, ça leur donne soif et faim". Elles foncent dans un bruit sourd de cavalcade, égayé de cloches et de bêlements. Le berger leur répond dans une imitation parfaite.
Il repère celles dont la tête s'abaisse plus fort en marchant, les "boiteuses", attrape une patte arrière d'un geste précis, immobilise l'animal. Au couteau, il découpe les onglons abîmés, puis ajoute un coup de marqueur bleu sur le front de la bête, pour se souvenir qu'il l'a déjà soignée.
- "Nomade de l'immobilisme" -
Toute la journée, les brebis mangent. Ces productrices d'agneaux --soit elles sont pleines, soit elles ont mis bas récemment-- font "les trois huit". Broutent, ruminent et dorment pendant huit heures.
Sur ce versant à plus de 2.000 mètres, ce que le berger redoute le plus c'est le brouillard. "Les brebis s'y dispersent." La pluie c'est plus simple: elles n'aiment pas. Elles ont froid, leur laine se gorge d'eau. A défaut d'abri, elles s'arrêtent et "montent le cul face au vent en attendant que ça passe".
Les journées sont longues, les nuages défilent majestueusement au-dessus des crêtes. "Il ne faut pas avoir peur de ne rien faire pendant plusieurs heures", dit le jeune Angevin, qui écoute la radio en continu sur un petit transistor à piles.
Suivre le troupeau, là où il a décidé de paître. L'encadrer à l'aide des trois chiens, pour repêcher les rêveuses et éviter la formation de plusieurs groupes. Marcher tout le temps, en restant au même endroit. "Un nomade de l'immobilisme", sourit le jeune berger. "Je ne connais que mon alpage. Pas ce qu'il y a au-dessus, ni sur les côtés."
A 15 ans, au lycée agricole, il avait fait un stage chez un berger des Pyrénées. "Je ne voulais plus redescendre." Aujourd'hui ça lui prend un mois, dit-il, pour se réadapter à la vie citadine en octobre. Contre deux ou trois jours pour s'accoutumer à l'alpage quand il monte au printemps. "Se retrouver avec soi-même --ce que beaucoup de gens fuient" avec leurs portables toujours en main, "c'est précisément ce que je recherche".
- Le "ssss" qui excite -
Avec ses brebis, Gaétan use de sifflets différents pour la gauche et la droite. "Leica, oh passe derrière! A gauche je te dis, allez! Et rey...", crie le berger au petit border débutant qu'il dresse. "Je dit +rey+ pour dire +reste+. Il faut éviter le son +ssss+, ça excite les chiens", explique-t-il.
Prudence, gros patou tranquille, réclame sans cesse des caresses. Mais la chienne blanche est une redoutable. Elle ne travaille que la nuit, à l'instinct. C'est un capteur à prédateurs. Née au sein d'une bergerie, "elle se perçoit comme faisant partie du troupeau, elle le protège".
D'un coup, la barbichette du berger frémit. Une bête reste figée à l'approche du chien. Pas normal. Elle s'est coincée la patte entre deux rochers. Fracture ouverte. Cette nuit, elle va dormir seule dans la montagne, comme dans les contes cruels pour enfants. Incapable de rejoindre l'"infirmerie", un bout de parc que Gaétan a délimité. Affaiblie, elle sera dévorée dix jours plus tard par un loup de passage.
- InvitéInvité
Re: Ca y est les loups sont là
Jeu 15 Nov 2018 - 6:47
ÉTOILE-SAINT-CYRICE UN TIR DE DÉFENSE A ÉTÉ DÉLIVRÉ POUR PROTÉGER LE TROUPEAU DU GAEC L’ETOILE DU BERGER
Treize brebis et un bélier tués dans une attaque
mercredi 14 novembre 2018
quatre attaques depuis que ses
bêtes sont redescendues des alpages,
le 12 octobre. La quatrième fut la
plus meurtrière.
Au réveil lundi matin, l’éleveur
Franck Laurans a comptabilisé les
carcasses de 13 brebis et d’un bélier
disséminées le long des 400 mètres
de parc électrifié. Cette nuit-là, le
troupeau de 200 ovins se trouvait à
900 mètres des premières maisons
d’Étoile-Saint-Cyrice, sous la vigilance
de deux bergers du Portugal.
« Des chiens peut-être un peu trop
jeunes », estime Franck Laurans qui
revient sur la violence de la découverte
: « C’était un peu raide. Il ne
restait du bélier de 80 kilos que 10 kilos
de viande, ils ont tout bouffé. »
Cette attaque imputée au loup devait
être confirmée par les agents de
l’ONCFS (office national de la chasse
et de la faune sauvage), venus effectuer
les autopsies sur place. Un tir de
défense a été depuis délivré par les
services de l’État (lire par ailleurs).
« Mon fils en était
malade »
Si l’éleveur, installé depuis 20 ans, se
veut pragmatique, il dit que ses deux
enfants, nouveaux dans le Gaec, ont
davantage été touchés. « Mon fils en
était malade hier [Lundi, NDLR]. Ils
se demandent tous les deux quel avenir
leur est réservé. Ou va-t-on ? »
« Va-t-on devoir faire de
l’élevage hors-sol ? »
Le chemin choisi par le Gaëc, celui du
bio, pourrait à terme être mis en péril.
« On élève une race rustique, sans
antibiotique. On y croit et on a envie
de ça. On a tout fait pour aller
dans ce sens-là ». Mais les attaques à
répétition pourraient pousser le professionnel
va devoir rentrer les bêtes
avant l’heure. Et changer les habitudes.
« On devra les bourrer d’antibiotiques,
elles deviendront antibiorésistantes…
» Bref, elles n’auraient
plus la même saveur, ce ne serait plus
le même métier. « Va-t-on devoir
faire de l’élevage hors-sol [lorsque la
nourriture ne provient pas de l’exploitation
elle-même, NDLR] ?, interroge
l’éleveur. Ce sont des brebis
faites pour rester à l’extérieur au
moins jusqu’en mars. Ce n’est pas
pour les remettre à l’intérieur. Elles
risquent de dégénérer. »
Treize brebis et un bélier tués dans une attaque
mercredi 14 novembre 2018
quatre attaques depuis que ses
bêtes sont redescendues des alpages,
le 12 octobre. La quatrième fut la
plus meurtrière.
Au réveil lundi matin, l’éleveur
Franck Laurans a comptabilisé les
carcasses de 13 brebis et d’un bélier
disséminées le long des 400 mètres
de parc électrifié. Cette nuit-là, le
troupeau de 200 ovins se trouvait à
900 mètres des premières maisons
d’Étoile-Saint-Cyrice, sous la vigilance
de deux bergers du Portugal.
« Des chiens peut-être un peu trop
jeunes », estime Franck Laurans qui
revient sur la violence de la découverte
: « C’était un peu raide. Il ne
restait du bélier de 80 kilos que 10 kilos
de viande, ils ont tout bouffé. »
Cette attaque imputée au loup devait
être confirmée par les agents de
l’ONCFS (office national de la chasse
et de la faune sauvage), venus effectuer
les autopsies sur place. Un tir de
défense a été depuis délivré par les
services de l’État (lire par ailleurs).
« Mon fils en était
malade »
Si l’éleveur, installé depuis 20 ans, se
veut pragmatique, il dit que ses deux
enfants, nouveaux dans le Gaec, ont
davantage été touchés. « Mon fils en
était malade hier [Lundi, NDLR]. Ils
se demandent tous les deux quel avenir
leur est réservé. Ou va-t-on ? »
« Va-t-on devoir faire de
l’élevage hors-sol ? »
Le chemin choisi par le Gaëc, celui du
bio, pourrait à terme être mis en péril.
« On élève une race rustique, sans
antibiotique. On y croit et on a envie
de ça. On a tout fait pour aller
dans ce sens-là ». Mais les attaques à
répétition pourraient pousser le professionnel
va devoir rentrer les bêtes
avant l’heure. Et changer les habitudes.
« On devra les bourrer d’antibiotiques,
elles deviendront antibiorésistantes…
» Bref, elles n’auraient
plus la même saveur, ce ne serait plus
le même métier. « Va-t-on devoir
faire de l’élevage hors-sol [lorsque la
nourriture ne provient pas de l’exploitation
elle-même, NDLR] ?, interroge
l’éleveur. Ce sont des brebis
faites pour rester à l’extérieur au
moins jusqu’en mars. Ce n’est pas
pour les remettre à l’intérieur. Elles
risquent de dégénérer. »
- RemingtonPerdreau
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Re: Ca y est les loups sont là
Dim 18 Nov 2018 - 14:41
Bonjour, le loup en Vendée le 5 novembre ( Un veau a été dévoré dans le secteur de Venansault en Vendée, et plusieurs indices permettraient d'accuser des loups selon l'Observatoire ))
- InvitéInvité
Re: Ca y est les loups sont là
Dim 18 Nov 2018 - 16:05
Attention aux conclusions de l'observatoire du loup, sans remettre en cause leurs compétences, leurs affirmations hâtives sont souvent remises en cause:
https://actu.fr/faits-divers/un-veau-devore-vendee-loup-est-retour_19555474.html
Ceci étant, compte tenu de l'explosion démographique et de l'extension géographique de l'espèce, c'est plausible mais, seules des analyses auraient pu corroborer cette hypothèse.
https://actu.fr/faits-divers/un-veau-devore-vendee-loup-est-retour_19555474.html
Ceci étant, compte tenu de l'explosion démographique et de l'extension géographique de l'espèce, c'est plausible mais, seules des analyses auraient pu corroborer cette hypothèse.
- arc04Sanglier
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Re: Ca y est les loups sont là
Dim 18 Nov 2018 - 17:17
culombu2A a écrit:Attention aux conclusions de l'observatoire du loup, sans remettre en cause leurs compétences, leurs affirmations hâtives sont souvent remises en cause:
L'observatoire loup ce sont 3 zozos de première qui ont pondu un nom qui va bien, ça à l'air sérieux et trés officiel mais ça fait rire (jaune) voire hausser les épaules des éleveurs comme des férus.
Des clampins, quoi.
- InvitéInvité
Re: Ca y est les loups sont là
Dim 18 Nov 2018 - 17:29
arc04 a écrit:culombu2A a écrit:Attention aux conclusions de l'observatoire du loup, sans remettre en cause leurs compétences, leurs affirmations hâtives sont souvent remises en cause:
L'observatoire loup ce sont 3 zozos de première qui ont pondu un nom qui va bien, ça à l'air sérieux et trés officiel mais ça fait rire (jaune) voire hausser les épaules des éleveurs comme des férus.
Des clampins, quoi.
Effectivement, j'ignore leur mode de fonctionnement mais, toujours est il qu'ils se lancent parfois dans des affirmations pour le moins rocambolesques et ils se sont pris pas mal de retours de manivelle; peut être ont ils des correspondants en région qui ne tiennent pas la route.
- RemingtonPerdreau
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Re: Ca y est les loups sont là
Dim 18 Nov 2018 - 19:25
Si je comprend bien, loups ou chien-loups: Le plan loups est indifférent , les pro-loups sont heureux et l'état paye pour les deux ou que pour les loups pur? En faisant des analyses adn dans les ZOO et par animalier, nous trouverons peut-être ceux qui les lâchent.
- InvitéInvité
Re: Ca y est les loups sont là
Dim 18 Nov 2018 - 19:50
Remington a écrit:Si je comprend bien, loups ou chien-loups: Le plan loups est indifférent , les pro-loups sont heureux et l'état paye pour les deux ou que pour les loups pur? En faisant des analyses adn dans les ZOO et par animalier, nous trouverons peut-être ceux qui les lâchent.
Non pas tout à fait et heureusement! Lorsqu'il est avéré après analyses, que des dégâts sont commis par un hybride, le Préfet du département concerné promulgue un arrêté pour éliminer l'animal. Quant aux indemnisations, elles sont identiques pour les hybrides ou les purs loups.
- InvitéInvité
Re: Ca y est les loups sont là
Dim 18 Nov 2018 - 19:59
culombu2A a écrit:Remington a écrit:Si je comprend bien, loups ou chien-loups: Le plan loups est indifférent , les pro-loups sont heureux et l'état paye pour les deux ou que pour les loups pur? En faisant des analyses adn dans les ZOO et par animalier, nous trouverons peut-être ceux qui les lâchent.
Non pas tout à fait et heureusement! Lorsqu'il est avéré après analyses, que des dégâts sont commis par un hybride, le Préfet du département concerné promulgue un arrêté pour éliminer l'animal. Quant aux indemnisations, elles sont identiques pour les hybrides ou les purs loups.
Si c'est un chien qui a tué, pas d'indemnisation. Donc forcément, c'est toujours un loup, pur ou hybride, peu importe, du moment que les pesets rentrent.
- arc04Sanglier
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Re: Ca y est les loups sont là
Lun 19 Nov 2018 - 11:45
[quote="barbu13"]
Si c'est un chien qui a tué, pas d'indemnisation. Donc forcément, c'est toujours un loup, pur ou hybride, peu importe, du moment que les pesets rentrent. [/quote
Si c'est un chien c'est un risque assurable, donc pas d'indemnité loup, si c'est un hybride...
D'abords si l'analyse ait été faite en Allemagne, la France refuse toujours d'en reconnaître les résultats, donc c'est un loup italien même s'il hurle en cyrillique...
Si l'analyse réalisée en France dit que c'est un hybride, bé on sait pas, ça n'a jamais dû arriver....
Si c'est un chien qui a tué, pas d'indemnisation. Donc forcément, c'est toujours un loup, pur ou hybride, peu importe, du moment que les pesets rentrent. [/quote
Si c'est un chien c'est un risque assurable, donc pas d'indemnité loup, si c'est un hybride...
D'abords si l'analyse ait été faite en Allemagne, la France refuse toujours d'en reconnaître les résultats, donc c'est un loup italien même s'il hurle en cyrillique...
Si l'analyse réalisée en France dit que c'est un hybride, bé on sait pas, ça n'a jamais dû arriver....
- arc04Sanglier
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Re: Ca y est les loups sont là
Sam 24 Nov 2018 - 18:53
Rats !
- arc04Sanglier
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Re: Ca y est les loups sont là
Lun 26 Nov 2018 - 17:53
Le dernier loup de la "rallonge" tué vers Selonnet, le blessé de l'autre semaine étant finalement également décompté.
- ptilouis44Bécasse
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Re: Ca y est les loups sont là
Mar 4 Déc 2018 - 7:28
Bonjour à tous,
Entre chiens et loup : https://youtu.be/M-cqOW1ThK0
Cordialement,
ptilouis44
Entre chiens et loup : https://youtu.be/M-cqOW1ThK0
Cordialement,
ptilouis44
- InvitéInvité
Re: Ca y est les loups sont là
Mar 4 Déc 2018 - 14:51
CONFEDERATION PAYSANNE
Plan Loups : le plafond de prélèvement à nouveau atteint
La Confédération paysanne (Conf') a annoncé, dans un communiqué du 3 décembre, que le plafond de prélèvement de loups autorisé pour l'année 2018 a été dépassé le 27 novembre, suite à l'abattage d'un animal par un éleveur, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Le 16 octobre, le gouvernement avait pourtant déjà relevé ce plafond, de 43 à 51
loups, suite à un dépassement. Pour mettre fin aux attaques, la Conf' appelle à «une refonte du décret d'indemnisation, un déplafonnement du nombre de loups à abattre en fonction des dommages, la prise en charge à 100% des moyens de protection et la non-conditionnalité des indemnisations aux moyens de protection». L'organisation doit rencontrer
le nouveau référent du Plan Loups le 10 décembre pour aborder ces revendications. Elle s'alarme d'un bilan de «3150 attaques et de 10803 victimes» pour l'année 2018, soit une augmentation de «10% d'attaques constatées et indemnisées de plus par rapport à 2017».
Plan Loups : le plafond de prélèvement à nouveau atteint
La Confédération paysanne (Conf') a annoncé, dans un communiqué du 3 décembre, que le plafond de prélèvement de loups autorisé pour l'année 2018 a été dépassé le 27 novembre, suite à l'abattage d'un animal par un éleveur, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Le 16 octobre, le gouvernement avait pourtant déjà relevé ce plafond, de 43 à 51
loups, suite à un dépassement. Pour mettre fin aux attaques, la Conf' appelle à «une refonte du décret d'indemnisation, un déplafonnement du nombre de loups à abattre en fonction des dommages, la prise en charge à 100% des moyens de protection et la non-conditionnalité des indemnisations aux moyens de protection». L'organisation doit rencontrer
le nouveau référent du Plan Loups le 10 décembre pour aborder ces revendications. Elle s'alarme d'un bilan de «3150 attaques et de 10803 victimes» pour l'année 2018, soit une augmentation de «10% d'attaques constatées et indemnisées de plus par rapport à 2017».
- InvitéInvité
Re: Ca y est les loups sont là
Jeu 6 Déc 2018 - 18:52
Ce soir c'est la fête à la bergerie et dans la ruralité. La grande nouvelle tant attendue est arrivée; remisez vos gilets jaunes dans la boite à gants, canis lupus à lui seul, va sauver la biodiversité et la planète et vous dispenser de la taxe carbone. Un premier seuil de viabilité de la population est en passe d'être atteint au sortir de l'hiver 2018/2019 avec un effectif de 500 individus selon les autorités. En ces temps de croissance exponentielle, les contribuables pourront se réjouir que leurs efforts à hauteur de 35 millions d'euros annuel n'étaient pas vains; les éleveurs tiennent à les remercier de leur contribution à indemniser les 11000 brebis tuées, du financement des clôtures électriques et des chiens de défense.
L'intégralité du communiqué à télécharger en PDF en bas à gauche, de la page du lien ci-dessous.
http://www.oncfs.gouv.fr/Espace-Presse-Actualites-ru16/Croissance-de-la-population-de-loup-un-premier-amp-nbsp-news2095
L'intégralité du communiqué à télécharger en PDF en bas à gauche, de la page du lien ci-dessous.
http://www.oncfs.gouv.fr/Espace-Presse-Actualites-ru16/Croissance-de-la-population-de-loup-un-premier-amp-nbsp-news2095
- arc04Sanglier
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Re: Ca y est les loups sont là
Ven 7 Déc 2018 - 8:20
Pardon, mais 11000 (un peu plus d'ailleurs, presque 12000), c'est brebis, chèvres, chevaux, ânes, chiens et bovins.
- InvitéInvité
Re: Ca y est les loups sont là
Ven 7 Déc 2018 - 9:23
C'est une vergogne, mon beau frère a 400 brebis , attaqué sans arrêt, il se demande s'il va arrêter ou continuer .
C'est une question que se posent beaucoup d'éleveurs chez nous, ce n'est plus possible.
Mais les connards ne se rendent pas compte qu'avec la fin du pastoralisme, c'est une catastrophe humaine, écologique et économique.
Dans nos montagnes les brebis tondent les pentes qui constituent les pistes de skis et sans elles nous auront des avalanches ou nous serons obligés d'envoyer des faucheurs manuels pour couper l'herbe afin qu'elle ne se couche pas et génère ainsi un toboggan pour les avalanches.
Petite question: chez nous le loup est en train d'arriver au bout du cheptel chevreuil et sanglier et ensuite de novembre à avril, il va manger quoi? les pousses de mélèzes????? on va peut être faire des lâchers de brebis pour nourrir ces pauvres animaux????
C'est une question que se posent beaucoup d'éleveurs chez nous, ce n'est plus possible.
Mais les connards ne se rendent pas compte qu'avec la fin du pastoralisme, c'est une catastrophe humaine, écologique et économique.
Dans nos montagnes les brebis tondent les pentes qui constituent les pistes de skis et sans elles nous auront des avalanches ou nous serons obligés d'envoyer des faucheurs manuels pour couper l'herbe afin qu'elle ne se couche pas et génère ainsi un toboggan pour les avalanches.
Petite question: chez nous le loup est en train d'arriver au bout du cheptel chevreuil et sanglier et ensuite de novembre à avril, il va manger quoi? les pousses de mélèzes????? on va peut être faire des lâchers de brebis pour nourrir ces pauvres animaux????
- InvitéInvité
Re: Ca y est les loups sont là
Sam 8 Déc 2018 - 10:17
Une honte:
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=590192231413413&set=a.108789229553718&type=3&theater
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=590192231413413&set=a.108789229553718&type=3&theater
- InvitéInvité
Re: Ca y est les loups sont là
Sam 8 Déc 2018 - 10:49
Merci d'avoir mis le lien , finalement il n'y a pas qu'en rechargement que tu es bon.
- ptilouis44Bécasse
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Re: Ca y est les loups sont là
Lun 10 Déc 2018 - 7:27
Bonjour à tous,
Entre chiens et loups épisode 2:
https://youtu.be/ScQ8Euzj9-Y
ptilouis44
Entre chiens et loups épisode 2:
https://youtu.be/ScQ8Euzj9-Y
ptilouis44
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