Traditions !!!

Voilà , j'aimerai savoir s'il existe chez-vous des traditions de chasse et techniques particulières qui ne peuvent être pratiqués que dans votre département et régies par une législation spéciale !

Moi , chez-moi ? Pas à ma connaissance !

Salut,

Ben chez moi non plus.... mais je vais me renseigner...
Si j'apprends quelque chose de plus, j'en ferait part de suite...

@micalement
Adrien

Mais je regarderai aussi plus tard !!! ...

Chez moi dans ma région oui.
L'Alsace et la Moselle ont une loi de chasse particulière.
La loi locale de chasse de 1881.
Elle permet la chase à l'affût et à l'approche des:
sangliers du 15 avril au 01 février.
brocard du 15 mai au 01 février.
cerf mâle du 1er aout au 01 février.
femelles et jeunes des chevreuils et biches et faons de cerf du 23 aout au 01 février.
Nos battues commencent le 15 octobre.
Le tir de nuit du sanglier est autorisé dans les zones à fort dégats.
IAS

Ah oui , merci l'ami !

Et vive les Mosellans/Alsaciens (dans ce sens ! ) !

J'avais presque oublié !

Amicalement !

++

Bonjour,

Oui, en Lozère et en Aveyron, il existe la chasse dite 'à la tendelle" qui permet d'attraper les grives avec un piège millénaire, composé d'une pierre plate maintenue en équilibre par des petites bûches de genévrier. Des baies de genièvre sont déposées sous le pierre plate, lorsque la grive vient elle se pose sur une des buches, ce qui déclenche la chute de la pierre plate, et la grive reste dessous. Sur le pays des grands causses cette chasse traditionnelle était très ancrée, au 19 eme siècle certains baux de ferme étaient exprimés en nombre de tendelles disséminés sur la propriété. Malheureusement, nos amis écologistes ont porté plainte, ce piège n'étant pas sélectif... au début des années 2000, toute une machine à gaz fut montée, pour au final amener une formation à ceux qui voulaient faire perdurer cette tradition. Formation lors de laquelle on leur apprends à mettre des cales en bois pour éviter de prendre des oiseaux plus petits que la grive....Enfin, la formation n'existe plus, et seuls ceux qui ont suivis cette formation peuvent la pratiquer, donc, ces derniers mourront avec cette chasse....

François48 a écrit:Bonjour,

Oui, en Lozère et en Aveyron, il existe la chasse dite 'à la tendelle" qui permet d'attraper les grives avec un piège millénaire, composé d'une pierre plate maintenue en équilibre par des petites bûches de genévrier. Des baies de genièvre sont déposées sous le pierre plate, lorsque la grive vient elle se pose sur une des buches, ce qui déclenche la chute de la pierre plate, et la grive reste dessous. Sur le pays des grands causses cette chasse traditionnelle était très ancrée, au 19 eme siècle certains baux de ferme étaient exprimés en nombre de tendelles disséminés sur la propriété. Malheureusement, nos amis écologistes ont porté plainte, ce piège n'étant pas sélectif... au début des années 2000, toute une machine à gaz fut montée, pour au final amener une formation à ceux qui voulaient faire perdurer cette tradition. Formation lors de laquelle on leur apprends à mettre des cales en bois pour éviter de prendre des oiseaux plus petits que la grive....Enfin, la formation n'existe plus, et seuls ceux qui ont suivis cette formation peuvent la pratiquer, donc, ces derniers mourront avec cette chasse....

Bien dommage que les traditions se perdent

Bon je relance la machine . C'est pas de la chasse mais presque et plus personne ne pratique de cette façon à ma connaissance .

Originaire de Collioure j'avais alors 12/13 ans je faisais , avec 3 de mes camarades "le trottoir"
Non nous n'étions pas de jeunes "Jules" ou" Maquereaux" mais ....

En culotes courte et espadrilles nous allions dés les premiers jours du printemps à l'arrivée des canots pour voir si dans les nasses un pêcheur avait une seiche . Une femelle bien sur . Nous n'étions pas regardant sur la taille , petite ou grande tout était bon .

Quand nous avions une ou deux demoiselles nous nous dépêchions de leur passer un hameçon sur l'os du dos . Un galet comme lest , un morceau de sourou ( liège ) à l'autre bout , la bête à l'attache si l'on peu dire entre le fond et la surface sur un banc de sable prêt de la rive . A partir de là nous pouvions aller à l'école tranquille .
Le lendemain , réveil aux aurores et s'il ni avais pas de vent , un rapides casse croute et direction la plage .
Il y avais toujours une barque à l'eau , nous nous en emparions bien vite , nous avions peu de temps .
La seiche récupérée était alors accroché à l'arrière du canot et nous commencions à faire " le trottoir "
Il s'agit de donner un petit coup de rames pour faire avancer le bateau tout doucement . La seiche à 1m/1.5m derrière doit nager à son rythme , si tu vas trop vite , au bout de qq mètres tu la tue donc mollo . Le bateau doit passer sur des fonds rocheux de 1m à 3m guère plus .
Pendant que l'un rame , l'autre surveille la femelle pour régler la vitesse et surtout surveiller que les males montent du fond pour s'accoupler .
Quand le male est à porté d'arpon on le pique rapidement avent qu'il ne s'accouple .

Une petite femelle fait monter X males si elle est bien conduite et ce quelque soit leur taille .
Les premières prises étaient pour le propriétaire du canot que nous avions "piqué" ce jour là et bien souvent les jours suivant
Voila comment je faisait" le trottoir "

"Un maquereau au pays de l'anchois" ce pourrait être une peinture digne des plus grands peintres de Collioure !

Ou de Salvador Dali

En Tunisie, plusieurs traditions de chasse particulières :
-chasse au lièvres avec les slouguis (lévrier tunisien) principalement au sud tunisien (sahara) sans utiliser les fusils juste chaque chasseur doit payer une cotisation annuelle.
-la chasse aux cailles au fauconnerie principalement au CAP-BON et il y a une législation spéciale.
-la chasse aux hérissons avec le Brack tunisien ("chouk") cette chasse se pratique la nuit  le chien dépiste l' hérisson et quand il trouve un il aboie pour montrer son emplacement.

La chasse traditionnel de la grive à la glu, qui permet de capturer des appelants et ne concerne que très très peu de commune dont la mienne

OK alors , raconte nous

La tenderie.....Une méthode de capture des grives que les anciens dans le centre, utilisaient, et qui est maintenant interdite (considérée comme du braconnage) consistait à cintrer un petit morceau de noisetier comme un arc dont les extrémités étaient taillées en biseau et engagée dans une petite fente réalisée à l'aide d'un gros couteau dans un tronc d'arbre. Un collet réalisé primitivement avec du crin de cheval puis plus tard avec du fil de nylon pour la pêche était fixé à la partie supérieur de l'arc . Des graines de sureau ou d'autre baie,  rammasées à la belle saison, étaient suspendu dans une encoche ménagée à la partie inférieur de l'arc servaient d'apât.
Les grives venaient manger ces baies en se posant à l'intérieur de l'arc et se prenaient au collet quand elle s'envolait.
Voir le lien ce sera plus clair http://www.grives.net/chasse_grive_tenderie.html

Il ni a aucun pyrénéen pour nous expliquer la chasse de la palombe dans les cols , à la pantiére

Une tradition me revient à l'esprit , un peu tardivement c'est est vrai, et j'en profite pour y joindre une histoire pas banale qui m'est arrivé l'an passé à ce sujet.
   Le dernier repas de chasse de la saison, chez-nous, c’est la tradition des dedans. Au cours de la saison, nous préservons quelques abats sur les animaux tués, en général ce sont des abats de chevreuils : foies cœurs rognons. C’est aussi possible avec du sanglier ou du cerf.
Nous marinons les abats coupés en morceaux dans du vin rouge pendant quelques heures, puis après un rapide passage à la poêle, la viande est flambée, enfarinée et mise à mijoter avec la marinade. En fait c’est comme un civet.
A côté de cela chacun amène une bricole pour faire une entrée, un dessert, les bonnes bouteilles sont aussi les bienvenues.
L’an passé, je m’y suis collé, j’étais volontaire ! Ça signifie que j’ai zappé la dernière battue. Pour moi à cette saison, ça ne me prive pas ! Dès que je sens les beaux jours  arriver, la nature qui s’éveille, je n’ai plus trop envie de chasser. Le printemps inhibe chez moi l’instinct de prédation. C’est comme-cela !  Bon en clair, je suis resté au rendez-vous pour faire la tambouille pendant que mes copains faisaient la dernière traque de la saison. A noter aussi que sur décision de Robert, le président, ce jour-là nous ne chassons que le matin……Normal ! Le dernier repas, les bonnes bouteilles…..Notre cher président a donc décrété l’interdiction formelle de reprendre les armes l’après-midi.
J’avais prévu quelques bouteilles de côte du Rhône, pour la cuisine mais ce matin, Jeannot avait déposé trois bouteilles avec fierté sur la table, grand cru exclusif de sa vigne Berrichonne. Nous connaissons tous ce vin et l’éviter, sans vexer le viticulteur qui vit passionnément en notre ami, devient une véritable épreuve d’imagination.
Robert m’avait dit en douce : « Dès qu’on est parti, tu vides ça dans l’évier » Ce que je m’empressai de faire dès leur départ. Je vais encore devoir chercher une explication plausible pour expliquer cette disparition
Les dedans avaient mijoté tout doucement une bonne partie de la matinée. J’avais utilisé pour cela, le plus grand récipient que nous ayons dans la batterie de notre rendez-vous de chasse, une bassine genre confiturier pour laquelle d’ailleurs il n’y avait pas de couvercle assez grand,  J’avais ensuite  déposé la gamelle au sol dans un coin de la pièce, pour éviter de la renverser en manipulant la vaisselle, pendant le dressage de la table. Juste un petit réchauffage avant de servir et ça sera parfait.
Midi approchait et je me doutais que la traque était terminée, car plusieurs chiens avaient anticipé le retour et tournaient déjà dans la cours du rendez-vous
Sans que je ne le voie venir, Vito, le patriarche de notre petite meute attiré par les odeurs de cuisine, était entré dans le rendez-vous. L’instant de le dire et…. Mon shoot dans le c.. arriva trop tard! Ce bougre de saligaud avait levé la patte et envoyé une bonne giclette dans la gamelle.
Comment  faire?  Dans cinq minutes tout le monde sera là. Trop tard pour cuisiner autre chose. Je me tâte….Si je dis la vérité le repas est foutu…..Et si tout simplement je ne disais rien ? La pisse de chien, ça ne doit pas être toxique !
Au retour Jeannot s’étonne de ne pas voir son vin sur la table….Je lui explique que je m’en suis servi pour la marinade. Les trois bouteilles y sont passées. A ces paroles je vois l’inquiétude gagner certains visages.  Quel dommage de démarier les vins !…S’il avait su, il en aurait amené deux ou trois de plus pour accompagner le plat….. Bon ! Eh Bien, nous l’avons encore échappé belle !
 Je parviens à le convaincre qu’à défaut de son vin, notre ami Pascal nous amené trois
bouteilles d’Aloxe-Corton qui pourront faire l’affaire pour accompagner la viande. On ne va pas non plus faire les difficiles !
Pour le fromage j’ai vu dans notre réserve qu’il restait quelques bons bordeaux et j’ai moi-même amené du pouilly fumé pour les entrées. On va s’en tirer….Tout en admettant bien sûr que  le vin de Jeannot va nous manquer.
Les entrées sont au choix ou au cumul c’est comme on veut: terrine de lièvre – œufs mimosa -  roulés de saumon fumé au roquefort- diverses salade de crudités
Après les entrées, je m’affère au service. Et au réchauffage des dedans…avec inquiétude. Au bout d’un moment, j’en déduis qu’ils sont à température, au léger glouglou qui chante dans la gamelle. Pour bien faire il me faudrait gouter mais……….
Je procède donc au service.  L’odeur est plutôt agréable et peu de temps après les premiers avis commencent à fuser
- C’est bon….C’est quoi le p’tit gout acidulé ? t’as mis quoi la d’dans ?
- Boff ! Rien de spécial. J’ai fait comme d’habitude.
- Viens  t’assoir Nanar, tu vas ben quand même prend’ l’temps d’ manger un peu.
- Boff ! Moi, vous savez quand que j’ cuisine comme ça, tout le matin,  ça m’ barbouille… Ça m’casse un peu l’appétit. Mais allez-y ! j’v’ous rejoins au fromage.
Je les regardais se délecter. Chacun se resservit généreusement jusqu’à ce que la gamelle soit vide
A la fin du repas, Robert, en douce, vint me trouver dans la cuisine.
Nanar, t’es une tête de mule ! j’t’avais dit de le balancer dans l’évier ce tord-boyaux…. Bon ! Y faut reconnaître quand même qu’ t’as eu de la chance. Pour une fois, son vin, dans la cuisine, y donne un p’tit gout d’acidité qu’est pas désagréable.
Oufffffffff ! Le vin de Jeannot avait endossé la responsabilité du gout….disons spécial que j’aurais eu tant de mal à expliquer aux convives.
Personne ne fut malade.
Cette année j’aurai du mal à réussir la même recette…..Il va me manquer un ingrédient. A moins que Vito…… Boff! Est-ce bien utile  de la dévoiler, cette recette ? Personne ne me croira. !

Bonsoir Bluy,
Tu t'es trompé de rubrique! C'est dans la section "Recettes de cuisine" que tu aurais dû poster! Encore que tout le monde ne possède pas un Vito dans sa cuisine pour relever le plat de ce petit fumet bien particulier!
J'ai bien rigolé une fois de plus à la lecture de ton histoire! Merci de l'avoir partagée avec nous!

On s'en fout , on est vacciné

Insulaire a écrit:Bonsoir Bluy,
Tu t'es trompé de rubrique! C'est dans la section "Recettes de cuisine" que tu aurais dû poster! Encore que tout le monde ne possède pas un Vito dans sa cuisine pour relever le plat de ce petit fumet bien particulier!
J'ai bien rigolé une fois de plus à la lecture de ton histoire! Merci de l'avoir partagée avec nous!

C'est vrai que j'aurais peut être mieux fait d'ouvrir un sujet spécifique pour cette histoire et ainsi éviter d'en polluer un autre avec une histoire qui est en fait bien loin des traditions.
Il est trop tard! A moins qu'un modérateur puisse rectifier.....

Bonjour Bluey,
La tradition du repas de fin de saison est aussi une tradition à part entière!  
Lorsque j'ai dit que tu t'étais trompé de rubrique, je plaisantais! 
Si seulement tous les posts pouvaient être "pollués" de la sorte, je ne pense pas que quiconque s'en plaindrait!
Continue à nous ravir avec ta prose qui sent bon la terre des sous-bois et le fumet de "dedans" mijotés au vin de Jeannot... ou autre ingrédient du terroir!

chez nous la tradition c'est le braconnage de certains toute l'année sur les sangliers et aussi les lièvres .
vu que personne ne dénonce ces faits .
ils ont très peu de chance de se faire contrôler .
avant les ouvertures générales  du 15 aout il arrive tous les ans quelques gardes chasse du continent ( des renforts ) pour une durée déterminée mais il n'est pas possible ici de faire correctement leur travail .
c'est comme ça depuis toujours .

François48 a écrit:Bonjour,

Oui, en Lozère et en Aveyron, il existe la chasse dite 'à la tendelle" qui permet d'attraper les grives avec un piège millénaire, composé d'une pierre plate maintenue en équilibre par des petites bûches de genévrier. Des baies de genièvre sont déposées sous le pierre plate, lorsque la grive vient elle se pose sur une des buches, ce qui déclenche la chute de la pierre plate, et la grive reste dessous. Sur le pays des grands causses cette chasse traditionnelle était très ancrée, au 19 eme siècle certains baux de ferme étaient exprimés en nombre de tendelles disséminés sur la propriété. Malheureusement, nos amis écologistes ont porté plainte, ce piège n'étant pas sélectif... au début des années 2000, toute une machine à gaz fut montée, pour au final amener une formation à ceux qui voulaient faire perdurer cette tradition. Formation lors de laquelle on leur apprends à mettre des cales en bois pour éviter de prendre des oiseaux plus petits que la grive....Enfin, la formation n'existe plus, et seuls ceux qui ont suivis cette formation peuvent la pratiquer, donc, ces derniers mourront avec cette chasse....

Chasse traditionnelle aussi en Provence et Sud Dauphiné, sous le nom de lecques, interdite lorsqu'il a fallut choisir une seule chasse traditionnelle à préserver (directive oiseaux).
Du coup nos départements ont conservé la glu, sauf le 05 qui ne la pratiquant pas a tout perdu...

Mais on prenait aussi des bécasses
Et ça un certain club n'aurait pas supporté, d'ailleurs avant les verdâtres....enfin y aurait des choses à dire et des gens qui le prendraient mal.....

Et puis avant les règlementations et la raréfaction du gibier, il y avait le tir du lièvre au gerbier (en été), le faux terrier à lapins (toute l'année), l'écureuil à la veste, la passée de bécasse....etc...

arc04
On te demandes pas de culpabiliser , on te demande juste de nous expliquer pour ne pas perdre le SAVOIR .
Si le club est pas content , c'est comme pour les verdâtres , ON S'EN FOUT
Si tu veux je peu te racompter la tradition de l'excision . Ce sont des paroles et non des actes . Et personne ne peu ne sanctionner pour avoir verbalement perpétué un savoir . On ne peu pas , de la même manière m'accuser d'en faire l'apologie ou d'inciter .
C'est tout SIMPLEMENT un témoignage du passé.
Si B DuB vas prendre ca gifle tous les ans ca le regarde et il vas la prendre pour des actes pas pour des paroles .
Apres on est ou pas d'accord et on a ou pas la loie avec ou contre nous dans ce dernier cas .

Moi, je suis peinard! Avec la pisse de chien personne ne sera fâché

Bonsoir

bluy45 a écrit:Moi, je suis peinard! Avec la pisse de chien personne ne sera fâché

Sauf si un de tes "clients" du jour lit ton témoignage
J'ai une fois de plus bien rigolé en lisant ton récit