Approche et affût saison 2020/2021
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- DragoonCerf1000 Messages
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Re: Approche et affût saison 2020/2021
Mer 1 Juil 2020 - 8:29
Non non, merci à vous! Merci à vous de prendre le temps de me lire.
Il n'y aurait aucun intérêt à écrire ces lignes si vous n'étiez pas là pour les lire.
C'est une forme de partage et j'attends les vôtres avec impatience car comme l'année dernière j'ai l'impression de monopoliser ce post
Il n'y aurait aucun intérêt à écrire ces lignes si vous n'étiez pas là pour les lire.
C'est une forme de partage et j'attends les vôtres avec impatience car comme l'année dernière j'ai l'impression de monopoliser ce post
- Tonio79Palombe
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Localisation : Dans l'ouest
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Re: Approche et affût saison 2020/2021
Mer 1 Juil 2020 - 12:09
Bonjour a tous.
Je viens d effectuer mon debut de saison 20/21 après une sortie il y a deux semaines ou je n ai absolument rien vu.
J ai profité de ma dernière journée de validation pour aller sur une petite chasse gardée de 60 hectares dont j y dispose d un bracelet annuel.
J arrive sur les lieux vers 21h je prends connaissance des cultures en place puis je commence ma prospection en longeant un mais pour avoir une pature de 4 h a bon vent.
Ma prospection reste infructueuse mais prometteuse les pas sont nombreux les coulées aussi.
Je remonte sur un chemin je jumelle un champs de blé truffé de coulée RAS mais ça sent le renard...
Un peu plus loin j observe un brocard en mouvement il est loin et a mauvais vent j y renonce, puis continu mon chemin pour éviter un maïs.
A la sortie de cette engoulardement je décide de faire un affut la visibilité est correct et a bon vent.
J utilse mon buttelo pour la première fois et au bout de 6 ou 7 coups une chevre arrive pleine bille sur moi elle se bloque a 30 m elle doit voir que je suis la mais ne bougeant pas elle reste fix.
Quel autre coup de buttelo et je fais sortir un deuxième chevreuil indéterminé.
Au bout de quelques minutes je vois ma chèvre tourner la tête et fixer quelque chose sur ma droite, ça bouge UN BROCARD.!
Il est joli il porte 6 et foncé.
Il passe dernière un micro bosquet a 100 m il est touffu j en profite pour me rapprocher a 30 m sans qu il me voit.
J établi un nouvel arrêt plante mon pirsh ouvre les bonnettes.
Pose la carabine pour l attendre a la sortie mais rien c est pas possible il est ou !
J attends sans bouger je ne le vois pas après 2 minutes je me résilie il est parti mais dans le prolongement du bosquet il y a fossé qui donne sur un tas de branches couchées.
Et j y entends des craquements puis j y vois mon brocard me sortir a 20 m pour rejoindre la chèvre dans le blé.
J ai du mal a placer mon tir je suis en grossissement 8 et il est très proche.
Je siflote il ralenti je lache mon coup le brocard tombe au sol net.
Les autres chevreuils fuitent la zone au coup de feu, je pose mon bracelet et vais chercher mon véhicule.
Je retraverse la première prairie ou je tombe nez a nez avec un beau brocard.
Je charge l animal puis je rentre a la maison, je suis ravi.
A venir les photos.
Je viens d effectuer mon debut de saison 20/21 après une sortie il y a deux semaines ou je n ai absolument rien vu.
J ai profité de ma dernière journée de validation pour aller sur une petite chasse gardée de 60 hectares dont j y dispose d un bracelet annuel.
J arrive sur les lieux vers 21h je prends connaissance des cultures en place puis je commence ma prospection en longeant un mais pour avoir une pature de 4 h a bon vent.
Ma prospection reste infructueuse mais prometteuse les pas sont nombreux les coulées aussi.
Je remonte sur un chemin je jumelle un champs de blé truffé de coulée RAS mais ça sent le renard...
Un peu plus loin j observe un brocard en mouvement il est loin et a mauvais vent j y renonce, puis continu mon chemin pour éviter un maïs.
A la sortie de cette engoulardement je décide de faire un affut la visibilité est correct et a bon vent.
J utilse mon buttelo pour la première fois et au bout de 6 ou 7 coups une chevre arrive pleine bille sur moi elle se bloque a 30 m elle doit voir que je suis la mais ne bougeant pas elle reste fix.
Quel autre coup de buttelo et je fais sortir un deuxième chevreuil indéterminé.
Au bout de quelques minutes je vois ma chèvre tourner la tête et fixer quelque chose sur ma droite, ça bouge UN BROCARD.!
Il est joli il porte 6 et foncé.
Il passe dernière un micro bosquet a 100 m il est touffu j en profite pour me rapprocher a 30 m sans qu il me voit.
J établi un nouvel arrêt plante mon pirsh ouvre les bonnettes.
Pose la carabine pour l attendre a la sortie mais rien c est pas possible il est ou !
J attends sans bouger je ne le vois pas après 2 minutes je me résilie il est parti mais dans le prolongement du bosquet il y a fossé qui donne sur un tas de branches couchées.
Et j y entends des craquements puis j y vois mon brocard me sortir a 20 m pour rejoindre la chèvre dans le blé.
J ai du mal a placer mon tir je suis en grossissement 8 et il est très proche.
Je siflote il ralenti je lache mon coup le brocard tombe au sol net.
Les autres chevreuils fuitent la zone au coup de feu, je pose mon bracelet et vais chercher mon véhicule.
Je retraverse la première prairie ou je tombe nez a nez avec un beau brocard.
Je charge l animal puis je rentre a la maison, je suis ravi.
A venir les photos.
- Tonio79Palombe
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Localisation : Dans l'ouest
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Re: Approche et affût saison 2020/2021
Mer 1 Juil 2020 - 12:44
- arc04Sanglier
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Age : 49
Localisation : à la chasse ou à cheval
Date d'inscription : 13/04/2009
Re: Approche et affût saison 2020/2021
Mer 1 Juil 2020 - 12:57
Je ne voulais pas laisser finir juin sans être allé à la chasse, aussi hier soir aprés dîner je rejoins ma chaise haute en bord de blé.
Il doit être 9h moins le quart quand je pars, un peu à l'arrachée il est vrai, je n'étudie pas vraiment mon chemin d'accés, et gare le 4x4 à 50m en haut de la colline.
Equipement rapide sans claquer de portière, les cailloux roulent sous mes pas et les chardons craquent, y a mieux
Au pied de mon échelle coup d'oeil aux blés rouges et bio par dessus le marché ! Rien dans les "tranchées" que les suidés ont déjà pratiqué...
Je grimpe et BING !! bravo la discrétion...
Bref je m'assois, prends la cara sur mes genoux, jumelles...
C'est quoi ce truc ?
A 120m une tête grise dépasse les épis ! C'est long, petite oreille couchée, c'est un ragot de 80 ou 90kg probablement qui choisi ses épis avec soin.
Qu'il n'ait rien entendu est proprement incompréhensible !
Du coup tant pis pour lui il est mort !
Je charge, prends ma visée qui n'a rien de bien compliquée à cette distance, la croix est immobile sur son oreille....
PAN
Stupeur ! il s'enfuit au trot.
Il doit être 9h moins le quart quand je pars, un peu à l'arrachée il est vrai, je n'étudie pas vraiment mon chemin d'accés, et gare le 4x4 à 50m en haut de la colline.
Equipement rapide sans claquer de portière, les cailloux roulent sous mes pas et les chardons craquent, y a mieux
Au pied de mon échelle coup d'oeil aux blés rouges et bio par dessus le marché ! Rien dans les "tranchées" que les suidés ont déjà pratiqué...
Je grimpe et BING !! bravo la discrétion...
Bref je m'assois, prends la cara sur mes genoux, jumelles...
C'est quoi ce truc ?
A 120m une tête grise dépasse les épis ! C'est long, petite oreille couchée, c'est un ragot de 80 ou 90kg probablement qui choisi ses épis avec soin.
Qu'il n'ait rien entendu est proprement incompréhensible !
Du coup tant pis pour lui il est mort !
Je charge, prends ma visée qui n'a rien de bien compliquée à cette distance, la croix est immobile sur son oreille....
PAN
Stupeur ! il s'enfuit au trot.
- GERDEAUCerf1000 Messages
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Re: Approche et affût saison 2020/2021
Mer 1 Juil 2020 - 13:04
Joli brocard Tonio, merci pour le récit.Tu gardes le trophée ?
- GERDEAUCerf1000 Messages
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Re: Approche et affût saison 2020/2021
Mer 1 Juil 2020 - 13:08
Bonjour Arc04,le raté aurait-il un rapport avec le "bing".(Choc sur la lunette?)
- TJ61Cerf3000 Messages
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Re: Approche et affût saison 2020/2021
Mer 1 Juil 2020 - 15:35
Bravo Tonio pour ton brocard.
Arc04 dommage pour ton ragot après un tir à l'oreille n'est pas toujours évidant mais certes radicale.
Merci pour vos récits.
Moi je réattaque dès réception de mon permis qui tarde.
A+
Jérôme
Arc04 dommage pour ton ragot après un tir à l'oreille n'est pas toujours évidant mais certes radicale.
Merci pour vos récits.
Moi je réattaque dès réception de mon permis qui tarde.
A+
Jérôme
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Safran Les Terres Noires
- gxa68Cerf10 000 Messages
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Re: Approche et affût saison 2020/2021
Mer 1 Juil 2020 - 18:50
Un ami garde-chasse m'ayant conseillé un tir à l'oreille pour que le sanglier reste sur place,....J'ai voulu l'écouter ,mais manque de pot ,ma balle est passée quelques cms en arrière,a traversé sans toucher de partie vitale et il est reparti,comme celui d'arc04,
...Coup de chance,j'ai pu le retirer le lendemain à un autre poste(Il y en avait 7 avec agrainoir automatique sur un coin de montagne de 80 HA....) et c'est là que j'ai vu la blessure.....Donc...Attention.....
...Coup de chance,j'ai pu le retirer le lendemain à un autre poste(Il y en avait 7 avec agrainoir automatique sur un coin de montagne de 80 HA....) et c'est là que j'ai vu la blessure.....Donc...Attention.....
- arc04Sanglier
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Re: Approche et affût saison 2020/2021
Mer 1 Juil 2020 - 18:53
Je pends ma carabine avant de monter l'échelle pour éviter les bruits métalliques et BING le coup de pied dans le barreau
J'ai été surpris de la hauteur de ces blés (rouge de Bordeaux, je crois) par endroits les épis m'arrivent aux aisselles !
La détonation a levé un brocard jusque là invisible, à revoir...
Aprés ce loupé je vais jumeler une luzerne fauchée, qui sait une biche sera peut-être au gagnage ?
A 400m je repère une masse noire dans un orge où pourtant une bête rousse a été tuée cette semaine.
Demain soir...
J'ai été surpris de la hauteur de ces blés (rouge de Bordeaux, je crois) par endroits les épis m'arrivent aux aisselles !
La détonation a levé un brocard jusque là invisible, à revoir...
Aprés ce loupé je vais jumeler une luzerne fauchée, qui sait une biche sera peut-être au gagnage ?
A 400m je repère une masse noire dans un orge où pourtant une bête rousse a été tuée cette semaine.
Demain soir...
- DragoonCerf1000 Messages
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Re: Approche et affût saison 2020/2021
Jeu 2 Juil 2020 - 8:04
merci pour ces récits
- DragoonCerf1000 Messages
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Re: Approche et affût saison 2020/2021
Jeu 2 Juil 2020 - 8:59
Mardi 16 juin 11h30.
Didier et Daniel sont partis en fin de matinée au lieu de début d’après midi.
Pour Paul et moi c'est le moment de faire des courses pour la fin de semaine.
Cote de bœuf, magrets de canards, filet de mignon, saucisses, un gros pain, quelques tomates. Les voilà faites.
On range les courses dans la glaciaire et direction le restaurant.
Voilà 6 ans que je vais là bas et l'on commence à discuter avec les patrons du bar restaurant avant de nous installer.
C'est marrant, même habillé en chasseur, personne ne fais attention à vous au restaurant. Enfin, si, ils font attention à vous car ils vous demandent si ça a marché, si l'on a vu des animaux ou autre, mais aucun regard méchant, aucune réflexion à la con...
Mieux encore, on vous offre l'apéro et une planche de charcuterie pour aller avec. Les personnes du coin se joignent à la conversation, s’intéressent à d'où vous venez...
On rentre du restaurant 2h après. Non pas que le service est super lent ou que l'on a picolé, non non, mais simplement parce que l'on a discuté. C'est un autre monde...
15h on est au gite. Paul n'a pas sommeil, moi non plus, alors on nettoie nos armes, on échange sur où on va aller le soir, sur les brocards que l'on a repérés. On est mardi, il nous reste 3 bracelets à fermer. On n’est pas à la course. Quoi que si ça fait comme pendant le week-end où l'on en a pas vu un... ça peu vite devenir compliqué. Peu importe pour l'instant l'heure est à la détente. On blague, discute de tout et de rien avant de s'endormir sur les transats devant le gite.
Après un bon repos, on prend un café, casse un peu la croute et charge le barda. Pour ma part je vais retourner au Pouy. Paul veut aller aux dunes. Je lui déconseille d’aller sur place en 4x4 et l’invite à faire un peu de marche en partant de la route. Pas trop enchanté par l’idée, je lui explique qu’il vaut mieux se tenir loin du coin du grand 6 s’il veut avoir une chance de le voir. Son problème, il ne connait pas le terrain et ne sait pas comment y aller sans y aller en voiture par l’autre coté, là où il est venu me chercher pour mon brocard. On déplie la carte et je lui fais voir comment faire. Un sourire pointe sur son visage, « et ton gros brocard tu le vois bien là hein ? ». Quel petit malin ! En réalité s’il veut aller là-bas c’est qu’il veut tirer mon gros 6 ! Il a bien raison et je serais heureux qu’il puisse le faire. N’ayant jamais eu trop de chance, ce serait même mieux si c’était lui qui pouvait le tirer plutôt que moi.
Arrivé sur place, je traverse la route de Mont de Marsan, et prend la direction du Pouy. Je n’ai pas fait 600m que j’entends tirer. Cela ne peut être que Paul. Il a peut être coincé le brocard que j’avais repéré le dimanche et qui a été vu par le président et Daniel.
Ce brocard est un peu particulier car il a une tache blanche sur le coté gauche de son pelage. Voilà déjà 3 ans que je le connais sans jamais réussir à pouvoir le tirer. Il se tient en bord de route. Un joli 6, assez haut sur pattes avec un masque blanc. Les seules fois où j’ai eu la possibilité de m’en approcher et où j’aurais pu le tirer, je me suis retrouvé face à la route, rendant tout tir impossible. J’ai souvent essayé de le coincer, mais sans jamais vraiment vouloir le tirer. Je ne sais pas pourquoi, mais, celui-là, je n’ai pas envie de le tirer. Alors, même si je le dérange parfois, je ne cherche pas forcément à le prendre non plus.
Je m’arrête, regagne un chemin de sable et reprend la direction de la route avant de m’arrêter de nouveau. Pas de sms ni de coup de fil de Paul. L’aurait il loupé ? Le téléphone sonne. « Alors ? »
« Le brocard est mort mais avec une mauvaise balle. »
«Ok, je suis en train de redescendre, je vais m’en occuper rapidement».
Avec la chaleur, et le fait qu'on les laisse en chambre froide pendant plusieurs jours, il ne faut pas les laisser traîner.
Me voilà sur place, Paul est au côté d’un 4 pointes qu’il a surpris en allant voir « mon » 6. La balle lui a cassé les deux pattes avant, pleine épaules à 70/80m. Pour une mauvaise balle… Le travail commence, je le vide, l’essuie consciencieusement, le place dans le sac à dos et direction la voiture pour aller à la chambre froide. Il est à peine 20h et repartons. Paul se fera avoir par « mon » grand 6. Lui aussi avait la grange en arrière-plan. Quant à moi je ne verrais « que » des chevrettes.
Le mercredi et jeudi ce fut la catastrophe. Nous n’avons vu que des chevrettes, des jeunes mais aucun brocard. J’avais espoir que les différents passages pluvieux ou orageux les fassent sortir mais ce ne fut pas le cas. Il nous reste encore 2 bracelets à fermer pour 4 sorties. Au vu du nombre de brocards vu en 2 jours et demi, il va falloir être efficace.
Pour ce vendredi matin nous décidons donc de changer totalement de quartier. On part sur la réserve. Oui, vous avez bien lu, la chasse dans les réserves est bien autorisée pour l’approche du brocard, au moins dans les landes, ailleurs je ne sais pas. Arrivé sur place à 5h20, Paul prend une grande piste coupe-feu qui longe de grand bois. Moi je m’écarte de lui, longe la route et prend une piste à 700 ou 800m de lui parallèle à la sienne. On connait bien le quartier et il n’y aucun risque de se tirer dessus.
La marche est compliquée, les chemins d’accès pour les pompiers ne sont pas fait, du coup la végétation est haute même sur le chemin en lui-même. Cette végétation, cumulée au sol particulièrement humide à cause des pluies des jours précédents rend la progression très… désagréable. Au bout de 3h je n’ai pas vu un seul animal. Hormis quelques point hauts, c’est littéralement inondé avec parfois 10cm d’eau. Autant dire que les chevreuils n’étant pas des canards, je ne me fais aucune illusion sur la suite de ma matinée.
A 8h45 j’arrive enfin sur une grande piste coupe feu, perpendiculaire à celle de Paul. Je suis trempé jusqu’au torse et j’en ai plein les chaussures mais je suis enfin au sec. Un animal présent sur la piste me fait oublier ces déboires. C’est un chevreuil mais chevrette ou brocard ?
Sur ce genre de piste, très droite, où l’on voit parfois à plus de 500m, la pire bêtise à faire est de marcher au milieu, on se fait alors toujours repérer facilement. Je décide donc de diminuer l’angle au maximum en me mettant du même côté que le chevreuil et d’avancer masqué par le peu de végétation présente en bordure. Un coup de télémètre ne m’indique rien. Je suis donc au-delà des 500m de sa capacité. Le temps presse, ils ne restent jamais très longtemps sur la piste. Un arbuste en travers me permet d’avancer sur près de 100m à vive allure. Arrivé au niveau de l’arbuste un coup d télémètre ne me donnera toujours rien. Une grosse touffe de fougère me permet de gagner encore 100m mais après…
Sur mon côté gauche, une parcelle un peu en hauteur présente une bordure dégagée. Les forestiers ont besoin de cet espace pour manœuvrer, alors je grimpe et passe par le haut. En avançant à ras les pins, le chevreuil est masqué par le talus. Je gagne ainsi encore 200m et peu enfin mesurer la distance qu’il me reste à parcourir. Le chevreuil étant sous un grand pin qui se détache un peu des autres, je le prends comme point de repère : 160m. Le sol étant redescendu au niveau de la piste, je suis contraint d’y retourner. Je m’avance doucement, un pas après l’autre, prêt à faire marche arrière. Dans les jumelles, même si je ne peux pas voir ses bois, la forme du chevreuil avec la masse portée vers l‘avant ne laisse aucun doute, c’est un brocard.
M’étant rapproché de Paul, je prends mon téléphone et envoi un sms à Paul pour avoir où il se trouve. J’attends la réponse avec anxiété pendant que mon brocard viande en bord de piste, passant d’un coté à l’autre sans me remarquer. Inutile de regarder la carte, au bout de la piste, les grand bois en arrière-plan, c’est la piste qu’a emprunté Paul. Même s’ils sont très loin, impossible de tirer dans cette direction sans savoir où il se trouve. Impossible de m’avancer plus sans risquer d’être dans sa ligne de tir non plus. Pour peu qu’il ait vu le brocard et tente lui aussi une approche…
Calé derrière un gros tronc au cas où, je lui renvois un sms, puis un autre. Toujours pas de réponse. « Je suis sur la piste coupe feu à la parcelle qu’ils ont broyés l’année dernière. Des brocards aboient dans le bois, je me suis arrêté au cas où l’un d’eux sorte sur la piste». La parcelle broyée l’année dernière est bien à ma droite. Je peux donc avancer et tirer sans aucun problème ce brocard.
Je laisse mon sac contre le tronc, ne prenant que ma canne et la carabine. Je sors doucement sur la piste pour ouvrir mon angle, rien à droite, rien au centre rien à gauche. Où est passé ce brocard ? J’avance prudemment scrutant le moindre mouvement. Là ! A ma gauche, je vois juste le bas de sa patte arrière à 50m environ. Il s’est rapproché de moi pendant que j’attendais le sms de Paul. J’installe ma canne et mets ma carabine en place. Les plantes sont trop hautes pour que je le siffle alors j’attends. Le voilà qui bouge, je vois les deux tiers de son corps mais de face. J’attends encore un peu, il va finir par se tourner. Il se tourne, je siffle, il s’arrête lève la tête : un chevrette ! Une deuxième tête se lève de la touffe de plantes où j’avais repéré la patte arrière. C’est mon brocard, qui alerté par mon coup de sifflet vient de me repérer. Inutile d’essayer de le mettre dans la lunette, la chevrette et le brocard s’égayent dans la nature à toutes pattes et une fois à bonne distance, aboient de bon cœur.
Je reste con. On est mi juin et c’est déjà le 5éme brocards que nous voyons suivre une chevrette. Le rut est-il si avancé que cela cette année ? Sans compter que j’ai failli faire une connerie… Je retourne chercher mon sac en repensant à la scéne.
« Paul, je m’avance vers toi. Avant de sortir à la grande piste coupe feu où tu es, je t’enverrai un sms. »
« Vient tranquille, je suis tourné de l’autre coté à attendre ce brocard qui aboie. Je ne tirerai pas de ton coté. »
Je reprends la route. Arrivé au carrefour des pistes coupes feu je vois Paul à 150-200m, la carabine en place sur la canne, immobile le long de la piste. Ayant moi-même une petite piste et un bois assez dégagé devant moi, je m’installe également. Qui sait, ce brocard va peut être venir vers moi au lieu de sortir sur la piste…
Le temps passe, Paul se retourne. Son sixième sens lui a indiqué que quelque chose se passé derrière lui alors que je le regardais avec mes jumelles. Il me fait signe de venir, chose que je fais sans attendre. Je suis toujours trempé et je n’ai qu’une envie : rentrer me changer.
J’avance le long de la piste en direction de Paul. J’arrive à 50m de lui. Alors qu’il enlève sa carabine de la canne et la plie, il se tourne vers moi. C’est à ce moment-là qu’a choisi le brocard pour sortir pleine piste à une centaine de mètres de lui. Je lui fais signe et disparait dans un fourré. Je vois Paul épauler. Regardant le brocard dans les jumelles je ne sais pas ce qu’il fait ensuite. Blam. Surpris par le coup de carabine, le brocard disparait de ma vue quelques instants avant que je ne le retrouve sur la piste prêt à bondir hors de la piste. J’aboie. Le brocard se fige et fait demi-tour tranquillement pour re-rentrer là où il était sorti. Blam. Le brocard fait un bond fais demi tour. J’aboie à nouveau, il se fige à nouveau. Blam ! Le brocard bondis hors de la piste et cours. Cette fois je ne l’arrêterai pas en aboyant….
Je n’ai pas le temps d’arriver auprès de Paul que le brocard aboie un peu plus loin. Autant dire qu’il n’est pas blessé et se porte bien. Par acquis de conscience on cherche des indices de blessures mais après avoir retrouvé ses trois balles, il faut bien se rendre à l’évidence, l’animal est bel et bien loupé.
Dans la voiture on discute, il m’explique ne pas avoir eu le temps de déplier les 3 pieds de la canne. Il s’en est donc servi comme un monopode. Dans la précipitation sans trop de stabilité, il a bel et bien loupé ce brocard. Ce brocard aura au moins eu le mérite de lui faire voir de visu, que l’on peut les arrêter en les aboyant
Didier et Daniel sont partis en fin de matinée au lieu de début d’après midi.
Pour Paul et moi c'est le moment de faire des courses pour la fin de semaine.
Cote de bœuf, magrets de canards, filet de mignon, saucisses, un gros pain, quelques tomates. Les voilà faites.
On range les courses dans la glaciaire et direction le restaurant.
Voilà 6 ans que je vais là bas et l'on commence à discuter avec les patrons du bar restaurant avant de nous installer.
C'est marrant, même habillé en chasseur, personne ne fais attention à vous au restaurant. Enfin, si, ils font attention à vous car ils vous demandent si ça a marché, si l'on a vu des animaux ou autre, mais aucun regard méchant, aucune réflexion à la con...
Mieux encore, on vous offre l'apéro et une planche de charcuterie pour aller avec. Les personnes du coin se joignent à la conversation, s’intéressent à d'où vous venez...
On rentre du restaurant 2h après. Non pas que le service est super lent ou que l'on a picolé, non non, mais simplement parce que l'on a discuté. C'est un autre monde...
15h on est au gite. Paul n'a pas sommeil, moi non plus, alors on nettoie nos armes, on échange sur où on va aller le soir, sur les brocards que l'on a repérés. On est mardi, il nous reste 3 bracelets à fermer. On n’est pas à la course. Quoi que si ça fait comme pendant le week-end où l'on en a pas vu un... ça peu vite devenir compliqué. Peu importe pour l'instant l'heure est à la détente. On blague, discute de tout et de rien avant de s'endormir sur les transats devant le gite.
Après un bon repos, on prend un café, casse un peu la croute et charge le barda. Pour ma part je vais retourner au Pouy. Paul veut aller aux dunes. Je lui déconseille d’aller sur place en 4x4 et l’invite à faire un peu de marche en partant de la route. Pas trop enchanté par l’idée, je lui explique qu’il vaut mieux se tenir loin du coin du grand 6 s’il veut avoir une chance de le voir. Son problème, il ne connait pas le terrain et ne sait pas comment y aller sans y aller en voiture par l’autre coté, là où il est venu me chercher pour mon brocard. On déplie la carte et je lui fais voir comment faire. Un sourire pointe sur son visage, « et ton gros brocard tu le vois bien là hein ? ». Quel petit malin ! En réalité s’il veut aller là-bas c’est qu’il veut tirer mon gros 6 ! Il a bien raison et je serais heureux qu’il puisse le faire. N’ayant jamais eu trop de chance, ce serait même mieux si c’était lui qui pouvait le tirer plutôt que moi.
Arrivé sur place, je traverse la route de Mont de Marsan, et prend la direction du Pouy. Je n’ai pas fait 600m que j’entends tirer. Cela ne peut être que Paul. Il a peut être coincé le brocard que j’avais repéré le dimanche et qui a été vu par le président et Daniel.
Ce brocard est un peu particulier car il a une tache blanche sur le coté gauche de son pelage. Voilà déjà 3 ans que je le connais sans jamais réussir à pouvoir le tirer. Il se tient en bord de route. Un joli 6, assez haut sur pattes avec un masque blanc. Les seules fois où j’ai eu la possibilité de m’en approcher et où j’aurais pu le tirer, je me suis retrouvé face à la route, rendant tout tir impossible. J’ai souvent essayé de le coincer, mais sans jamais vraiment vouloir le tirer. Je ne sais pas pourquoi, mais, celui-là, je n’ai pas envie de le tirer. Alors, même si je le dérange parfois, je ne cherche pas forcément à le prendre non plus.
Je m’arrête, regagne un chemin de sable et reprend la direction de la route avant de m’arrêter de nouveau. Pas de sms ni de coup de fil de Paul. L’aurait il loupé ? Le téléphone sonne. « Alors ? »
« Le brocard est mort mais avec une mauvaise balle. »
«Ok, je suis en train de redescendre, je vais m’en occuper rapidement».
Avec la chaleur, et le fait qu'on les laisse en chambre froide pendant plusieurs jours, il ne faut pas les laisser traîner.
Me voilà sur place, Paul est au côté d’un 4 pointes qu’il a surpris en allant voir « mon » 6. La balle lui a cassé les deux pattes avant, pleine épaules à 70/80m. Pour une mauvaise balle… Le travail commence, je le vide, l’essuie consciencieusement, le place dans le sac à dos et direction la voiture pour aller à la chambre froide. Il est à peine 20h et repartons. Paul se fera avoir par « mon » grand 6. Lui aussi avait la grange en arrière-plan. Quant à moi je ne verrais « que » des chevrettes.
Le mercredi et jeudi ce fut la catastrophe. Nous n’avons vu que des chevrettes, des jeunes mais aucun brocard. J’avais espoir que les différents passages pluvieux ou orageux les fassent sortir mais ce ne fut pas le cas. Il nous reste encore 2 bracelets à fermer pour 4 sorties. Au vu du nombre de brocards vu en 2 jours et demi, il va falloir être efficace.
Pour ce vendredi matin nous décidons donc de changer totalement de quartier. On part sur la réserve. Oui, vous avez bien lu, la chasse dans les réserves est bien autorisée pour l’approche du brocard, au moins dans les landes, ailleurs je ne sais pas. Arrivé sur place à 5h20, Paul prend une grande piste coupe-feu qui longe de grand bois. Moi je m’écarte de lui, longe la route et prend une piste à 700 ou 800m de lui parallèle à la sienne. On connait bien le quartier et il n’y aucun risque de se tirer dessus.
La marche est compliquée, les chemins d’accès pour les pompiers ne sont pas fait, du coup la végétation est haute même sur le chemin en lui-même. Cette végétation, cumulée au sol particulièrement humide à cause des pluies des jours précédents rend la progression très… désagréable. Au bout de 3h je n’ai pas vu un seul animal. Hormis quelques point hauts, c’est littéralement inondé avec parfois 10cm d’eau. Autant dire que les chevreuils n’étant pas des canards, je ne me fais aucune illusion sur la suite de ma matinée.
A 8h45 j’arrive enfin sur une grande piste coupe feu, perpendiculaire à celle de Paul. Je suis trempé jusqu’au torse et j’en ai plein les chaussures mais je suis enfin au sec. Un animal présent sur la piste me fait oublier ces déboires. C’est un chevreuil mais chevrette ou brocard ?
Sur ce genre de piste, très droite, où l’on voit parfois à plus de 500m, la pire bêtise à faire est de marcher au milieu, on se fait alors toujours repérer facilement. Je décide donc de diminuer l’angle au maximum en me mettant du même côté que le chevreuil et d’avancer masqué par le peu de végétation présente en bordure. Un coup de télémètre ne m’indique rien. Je suis donc au-delà des 500m de sa capacité. Le temps presse, ils ne restent jamais très longtemps sur la piste. Un arbuste en travers me permet d’avancer sur près de 100m à vive allure. Arrivé au niveau de l’arbuste un coup d télémètre ne me donnera toujours rien. Une grosse touffe de fougère me permet de gagner encore 100m mais après…
Sur mon côté gauche, une parcelle un peu en hauteur présente une bordure dégagée. Les forestiers ont besoin de cet espace pour manœuvrer, alors je grimpe et passe par le haut. En avançant à ras les pins, le chevreuil est masqué par le talus. Je gagne ainsi encore 200m et peu enfin mesurer la distance qu’il me reste à parcourir. Le chevreuil étant sous un grand pin qui se détache un peu des autres, je le prends comme point de repère : 160m. Le sol étant redescendu au niveau de la piste, je suis contraint d’y retourner. Je m’avance doucement, un pas après l’autre, prêt à faire marche arrière. Dans les jumelles, même si je ne peux pas voir ses bois, la forme du chevreuil avec la masse portée vers l‘avant ne laisse aucun doute, c’est un brocard.
M’étant rapproché de Paul, je prends mon téléphone et envoi un sms à Paul pour avoir où il se trouve. J’attends la réponse avec anxiété pendant que mon brocard viande en bord de piste, passant d’un coté à l’autre sans me remarquer. Inutile de regarder la carte, au bout de la piste, les grand bois en arrière-plan, c’est la piste qu’a emprunté Paul. Même s’ils sont très loin, impossible de tirer dans cette direction sans savoir où il se trouve. Impossible de m’avancer plus sans risquer d’être dans sa ligne de tir non plus. Pour peu qu’il ait vu le brocard et tente lui aussi une approche…
Calé derrière un gros tronc au cas où, je lui renvois un sms, puis un autre. Toujours pas de réponse. « Je suis sur la piste coupe feu à la parcelle qu’ils ont broyés l’année dernière. Des brocards aboient dans le bois, je me suis arrêté au cas où l’un d’eux sorte sur la piste». La parcelle broyée l’année dernière est bien à ma droite. Je peux donc avancer et tirer sans aucun problème ce brocard.
Je laisse mon sac contre le tronc, ne prenant que ma canne et la carabine. Je sors doucement sur la piste pour ouvrir mon angle, rien à droite, rien au centre rien à gauche. Où est passé ce brocard ? J’avance prudemment scrutant le moindre mouvement. Là ! A ma gauche, je vois juste le bas de sa patte arrière à 50m environ. Il s’est rapproché de moi pendant que j’attendais le sms de Paul. J’installe ma canne et mets ma carabine en place. Les plantes sont trop hautes pour que je le siffle alors j’attends. Le voilà qui bouge, je vois les deux tiers de son corps mais de face. J’attends encore un peu, il va finir par se tourner. Il se tourne, je siffle, il s’arrête lève la tête : un chevrette ! Une deuxième tête se lève de la touffe de plantes où j’avais repéré la patte arrière. C’est mon brocard, qui alerté par mon coup de sifflet vient de me repérer. Inutile d’essayer de le mettre dans la lunette, la chevrette et le brocard s’égayent dans la nature à toutes pattes et une fois à bonne distance, aboient de bon cœur.
Je reste con. On est mi juin et c’est déjà le 5éme brocards que nous voyons suivre une chevrette. Le rut est-il si avancé que cela cette année ? Sans compter que j’ai failli faire une connerie… Je retourne chercher mon sac en repensant à la scéne.
« Paul, je m’avance vers toi. Avant de sortir à la grande piste coupe feu où tu es, je t’enverrai un sms. »
« Vient tranquille, je suis tourné de l’autre coté à attendre ce brocard qui aboie. Je ne tirerai pas de ton coté. »
Je reprends la route. Arrivé au carrefour des pistes coupes feu je vois Paul à 150-200m, la carabine en place sur la canne, immobile le long de la piste. Ayant moi-même une petite piste et un bois assez dégagé devant moi, je m’installe également. Qui sait, ce brocard va peut être venir vers moi au lieu de sortir sur la piste…
Le temps passe, Paul se retourne. Son sixième sens lui a indiqué que quelque chose se passé derrière lui alors que je le regardais avec mes jumelles. Il me fait signe de venir, chose que je fais sans attendre. Je suis toujours trempé et je n’ai qu’une envie : rentrer me changer.
J’avance le long de la piste en direction de Paul. J’arrive à 50m de lui. Alors qu’il enlève sa carabine de la canne et la plie, il se tourne vers moi. C’est à ce moment-là qu’a choisi le brocard pour sortir pleine piste à une centaine de mètres de lui. Je lui fais signe et disparait dans un fourré. Je vois Paul épauler. Regardant le brocard dans les jumelles je ne sais pas ce qu’il fait ensuite. Blam. Surpris par le coup de carabine, le brocard disparait de ma vue quelques instants avant que je ne le retrouve sur la piste prêt à bondir hors de la piste. J’aboie. Le brocard se fige et fait demi-tour tranquillement pour re-rentrer là où il était sorti. Blam. Le brocard fait un bond fais demi tour. J’aboie à nouveau, il se fige à nouveau. Blam ! Le brocard bondis hors de la piste et cours. Cette fois je ne l’arrêterai pas en aboyant….
Je n’ai pas le temps d’arriver auprès de Paul que le brocard aboie un peu plus loin. Autant dire qu’il n’est pas blessé et se porte bien. Par acquis de conscience on cherche des indices de blessures mais après avoir retrouvé ses trois balles, il faut bien se rendre à l’évidence, l’animal est bel et bien loupé.
Dans la voiture on discute, il m’explique ne pas avoir eu le temps de déplier les 3 pieds de la canne. Il s’en est donc servi comme un monopode. Dans la précipitation sans trop de stabilité, il a bel et bien loupé ce brocard. Ce brocard aura au moins eu le mérite de lui faire voir de visu, que l’on peut les arrêter en les aboyant
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Re: Approche et affût saison 2020/2021
Jeu 2 Juil 2020 - 9:03
Merci à tous pour ces récits et notamment à Dragoon pour cette odeur de pins que je n'aurais pas le bonheur de sentir cette année.
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Re: Approche et affût saison 2020/2021
Jeu 2 Juil 2020 - 11:34
Merci pour tes récits,Dragoon,et surtout ne t'arrête pas..;
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Re: Approche et affût saison 2020/2021
Jeu 2 Juil 2020 - 13:16
merci .
Je compte bien chasser en juillet et si Saint Hubert le veux il y aura encore des récits
Je compte bien chasser en juillet et si Saint Hubert le veux il y aura encore des récits
Re: Approche et affût saison 2020/2021
Ven 3 Juil 2020 - 7:51
gxa68 a écrit:Un ami garde-chasse m'ayant conseillé un tir à l'oreille pour que le sanglier reste sur place,....J'ai voulu l'écouter ,mais manque de pot ,ma balle est passée quelques cms en arrière,a traversé sans toucher de partie vitale et il est reparti,comme celui d'arc04,
...Coup de chance,j'ai pu le retirer le lendemain à un autre poste(Il y en avait 7 avec agrainoir automatique sur un coin de montagne de 80 HA....) et c'est là que j'ai vu la blessure.....Donc...Attention.....
Personnellement, je ne prends pas ce risque... Toujours le coffre, quoi qu'il arrive !
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Re: Approche et affût saison 2020/2021
Ven 3 Juil 2020 - 8:37
Bonjour à tous, et bravo à @Dragoon et @Tonio79 pour vos brocards et les récits !
Petit retour sur une de mes sorties aux renards. En ce moment, je ne m'affole pas pour partir le soir, jamais avant 21h. Ce soir là, je décide d'aller à un coin qui vient d'être moissonné, mais pas de bol mon collègue est déjà là. Un peu déçu de ne pas, une fois plus, pouvoir profiter des moissons fraîchement faîtes, je me rabats sur un champs moissonné depuis une semaine. Aujourd'hui, je me cale et je bouge pas, la motivation n'y est pas. Enfin, je bouge un peu quand même car le champs étant vallonné, je vais voir de temps en temps ce qui se passe sur l'autre versant. Mon champs est à coté d'un champs de blé et il y a le bois 300m en dessous. Rien ne se passe, les cailles chantent, cette année il y en a pas mal, et même 2 perdrix commencent à rappeler à la tombé de la nuit. Quelques lièvres que j'ai l'habitude de voir ici, toujours les mêmes, grignotent les herbes qui ont réussi à pousser dans le l'orge.
Il commence à faire nuit, je commence à redescendre quand du bruit de paille attire mon attention. Une tâche se dessine sur le clair du champs, pas de doute c'est un goupil. Il décide de partir au pas de course, je ne sais toujours pas s'il m'a repéré ou si c'était pour contourner la perdrix qui chantait, toujours est il qu'il est à au moins 250m de moi et que le tir m'est impossible. 22h30, je tente le cri de souris, et bingo ça marche. J'insiste, la configuration des lieux fait que je ne peux pas me lever sans être vu, et le tir allongé doit être proche. Il continu de venir, décidément cette saison j'arrive bien à les appeler, d'autant plus qu'il s'agit encore d'un adulte. Il est à environ 80m, le tir me semble sans danger, mais j'hésite. A force d'avoir l'oeil dans la lunette et l'autre fermé, un petite larme se forme et au contact de ma peau ou de mes cils, un picotement insoutenable viens me perturber. J'essaye de gérer cette situation tant bien que mal, car c'est mon oeil fermé qui me gêne, et refait un cri de souris pour le faire approcher un peu plus et assurer le coup. Sauf que voilà, mon cri de souris et complètement loupé, et mon renard n'a pas mis 107 ans pour comprendre qu'il n'avait pas intérêt à rester là longtemps. Du coup, il se sauve définitivement. Il est 22h35, et il commence à faire vraiment sombre. Un affût se loupe pour pas grand chose, un détail, et j'en ai encore fait l'amère expérience la semaine dernière.
Petit retour sur une de mes sorties aux renards. En ce moment, je ne m'affole pas pour partir le soir, jamais avant 21h. Ce soir là, je décide d'aller à un coin qui vient d'être moissonné, mais pas de bol mon collègue est déjà là. Un peu déçu de ne pas, une fois plus, pouvoir profiter des moissons fraîchement faîtes, je me rabats sur un champs moissonné depuis une semaine. Aujourd'hui, je me cale et je bouge pas, la motivation n'y est pas. Enfin, je bouge un peu quand même car le champs étant vallonné, je vais voir de temps en temps ce qui se passe sur l'autre versant. Mon champs est à coté d'un champs de blé et il y a le bois 300m en dessous. Rien ne se passe, les cailles chantent, cette année il y en a pas mal, et même 2 perdrix commencent à rappeler à la tombé de la nuit. Quelques lièvres que j'ai l'habitude de voir ici, toujours les mêmes, grignotent les herbes qui ont réussi à pousser dans le l'orge.
Il commence à faire nuit, je commence à redescendre quand du bruit de paille attire mon attention. Une tâche se dessine sur le clair du champs, pas de doute c'est un goupil. Il décide de partir au pas de course, je ne sais toujours pas s'il m'a repéré ou si c'était pour contourner la perdrix qui chantait, toujours est il qu'il est à au moins 250m de moi et que le tir m'est impossible. 22h30, je tente le cri de souris, et bingo ça marche. J'insiste, la configuration des lieux fait que je ne peux pas me lever sans être vu, et le tir allongé doit être proche. Il continu de venir, décidément cette saison j'arrive bien à les appeler, d'autant plus qu'il s'agit encore d'un adulte. Il est à environ 80m, le tir me semble sans danger, mais j'hésite. A force d'avoir l'oeil dans la lunette et l'autre fermé, un petite larme se forme et au contact de ma peau ou de mes cils, un picotement insoutenable viens me perturber. J'essaye de gérer cette situation tant bien que mal, car c'est mon oeil fermé qui me gêne, et refait un cri de souris pour le faire approcher un peu plus et assurer le coup. Sauf que voilà, mon cri de souris et complètement loupé, et mon renard n'a pas mis 107 ans pour comprendre qu'il n'avait pas intérêt à rester là longtemps. Du coup, il se sauve définitivement. Il est 22h35, et il commence à faire vraiment sombre. Un affût se loupe pour pas grand chose, un détail, et j'en ai encore fait l'amère expérience la semaine dernière.
- DragoonCerf1000 Messages
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Re: Approche et affût saison 2020/2021
Ven 3 Juil 2020 - 8:48
Adrien aime ce message
- Serge64Cerf1000 Messages
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Re: Approche et affût saison 2020/2021
Ven 3 Juil 2020 - 12:54
Bravo pour vos récits, c'est plus compliqué de les faire que d'aller à l’affût
Bon sang, ça fais deux saisons que je me fais narguer par un renard, et il me baise toujours
Voilà que la semaine dernière, l'orge et le colza sont ramassés le même jour. J'y vais le soir même, et voici que mon goupil arrive, en plus de bonne heure, vers 21h30.
Il se met à muloter dans le chaume de colza, je mesure 130 m, je le met dans la lunette, mais je ne vois pas bien dans les jambes de colza, je vois une tache marron, mais je ne sais pas ou est la tête ou la queue. Il reste un grand moment sans bouger, puis enfin il bouge vers une zone plus propre, mais il ne s'arrête pas, et disparaît dans la bordure.
J'y suis revenu deux soirs sans rien voir.
Puis mercredi soir, je reviens sur le lieu, et je change d'endroit pour avoir une autre vue. ça commence bien, je vois un lièvre, un jeune brocard, et puis je tourne la tête sur le coté, et.............mon goupil me regardait à 20m, il était arrivé de l'autre coté du secteur et décampe
Voilà, à part lui, je n'ai rien revus de spécial.
Bon sang, ça fais deux saisons que je me fais narguer par un renard, et il me baise toujours
Voilà que la semaine dernière, l'orge et le colza sont ramassés le même jour. J'y vais le soir même, et voici que mon goupil arrive, en plus de bonne heure, vers 21h30.
Il se met à muloter dans le chaume de colza, je mesure 130 m, je le met dans la lunette, mais je ne vois pas bien dans les jambes de colza, je vois une tache marron, mais je ne sais pas ou est la tête ou la queue. Il reste un grand moment sans bouger, puis enfin il bouge vers une zone plus propre, mais il ne s'arrête pas, et disparaît dans la bordure.
J'y suis revenu deux soirs sans rien voir.
Puis mercredi soir, je reviens sur le lieu, et je change d'endroit pour avoir une autre vue. ça commence bien, je vois un lièvre, un jeune brocard, et puis je tourne la tête sur le coté, et.............mon goupil me regardait à 20m, il était arrivé de l'autre coté du secteur et décampe
Voilà, à part lui, je n'ai rien revus de spécial.
- DragoonCerf1000 Messages
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Re: Approche et affût saison 2020/2021
Ven 3 Juil 2020 - 13:36
- gxa68Cerf10 000 Messages
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Re: Approche et affût saison 2020/2021
Ven 3 Juil 2020 - 17:53
C'est la seule fois où j'ai voulu suivre ce conseil,mais ça m'a suffi....Adrien a écrit:gxa68 a écrit:Un ami garde-chasse m'ayant conseillé un tir à l'oreille pour que le sanglier reste sur place,....J'ai voulu l'écouter ,mais manque de pot ,ma balle est passée quelques cms en arrière,a traversé sans toucher de partie vitale et il est reparti,comme celui d'arc04,
...Coup de chance,j'ai pu le retirer le lendemain à un autre poste(Il y en avait 7 avec agrainoir automatique sur un coin de montagne de 80 HA....) et c'est là que j'ai vu la blessure.....Donc...Attention.....
Personnellement, je ne prends pas ce risque... Toujours le coffre, quoi qu'il arrive !
- alex57Cerf1000 Messages
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Re: Approche et affût saison 2020/2021
Ven 3 Juil 2020 - 19:00
Tu n'avais pas tout compris Gérard, le tir dans l'oreille se fait avec une arme de faible puissance en tir de près (mise à mort, parfois braconnage).
- gxa68Cerf10 000 Messages
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Re: Approche et affût saison 2020/2021
Ven 3 Juil 2020 - 19:15
Merci Alex de ton explication...Je savais que je pouvais toujours compter sur toi....
SI CA CONTINUE,JE VAIS REJOINDRE LE CAMP DE CULOMBU....
SI CA CONTINUE,JE VAIS REJOINDRE LE CAMP DE CULOMBU....
- juracorseSanglier1000 Messages
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Re: Approche et affût saison 2020/2021
Ven 3 Juil 2020 - 20:28
De mon côté, j'ai déjà tué un sanglier de 70 kg a l'affut à 60/80 mètres. J'étais parti pour tirer un chevreuil et j'avais ma 243... Un compagnie m'est passée devant... et tous les sangliers s'arrêtaient un moment pour passer un petit ruisseau.... J'ai choisi le plus petit... mais je n'étais pas sûr de l'efficacité du 243 sur une balle de coffre... Alors j'ai visé entre l'oeil et l'oreille.... Il est tombé dans ses pattes...La balle n'est pas ressortie...
Bon les conditions étaient idéales. L'animal arrêté, distance raisonnable, bonne lumière.... Si c'était a refaire je le referais mais seulement dans ces conditions...
Bon les conditions étaient idéales. L'animal arrêté, distance raisonnable, bonne lumière.... Si c'était a refaire je le referais mais seulement dans ces conditions...
- alex57Cerf1000 Messages
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Re: Approche et affût saison 2020/2021
Ven 3 Juil 2020 - 21:03
Tu vois Gérard, l'expatrié insulaire connait les techniques du maquis avoir les sens en éveil, oeil et l'oreille...tu prêtes l'oreille et tu as le sanglier à l'oeil
- gxa68Cerf10 000 Messages
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Re: Approche et affût saison 2020/2021
Ven 3 Juil 2020 - 21:16
L'humour lorrain a toujours été un ravissement pour moi..C'est ce qui m'a séduit chez mon épouse lorraine....
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