keiler à l'affut
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keiler à l'affut
Lun 2 Mai 2011 - 21:29
La nouvelle saison sanglier officielle a débutée ce 15 avril, sachant que chez nous il n’y a plus de fermeture à cause de la peste porcine entre autres mais aussi en raison des nombreux dégâts occasionnés par nos chères bêtes noires. Nous essayons néanmoins de respecter une trêve durant l’ancienne période de fermeture, mais là, les chasseurs a l’affût que nous sommes, ne tenons plus en place, à la pirsch, j’ai déjà prélevé une petite bête rousse d’une vingtaine de kilos ainsi qu’un jeune mâle de deux ans, mais depuis quelques temps un de mes arbres à houzures présente des signes évidents de pilosité aigue et ce à une hauteur, présageant un animal de taille respectable.
Je me focalise donc depuis quelques temps sur cette partie du territoire en essayant de capturer quelque indice, mais le temps sec sur notre terre sablonneuse ne donne guère de possibilités de lire une empreinte correcte, coups de râteau le soir, analyses le matin, c’est un gros ! Pour le sexe ? L’instinct et mon intime conviction me disent que c’est le mâle que nous connaissons depuis au moins deux ans, toujours surpris qu’ils arrivent à franchir le cap des battues, période oh combien critique pour les gros mâles, exposés en cette période de rut, car se rapprochant dangereusement des compagnies, … mais sachant quand même tirer parti de la vulnérabilité des petits «cagnous » comme les appelle mon beau frère dans la creuse. Vendredi en fin d’après midi un orage éclate, une pluie salvatrice arrose la nature qui en a grand besoin en cette période de renaissance, je vais affûter sur un pré ou j’ai relevé des indices de sangliers et la semaine dernière observé deux animaux dont une bête rousse, mais rien ne sortira. Le lendemain samedi, un nouvel orage vient rafraichir l’atmosphère et là je décide d’aller trainer mes guêtres dans « le trou » dans le but de voir ce qui se ballade par là, le trou qui depuis peu est devenu une énorme clairière de deux hectares, avec un amoncellement de branches, souches et autres résidus d’une coupe à blanc.
Pas la peine de sortir de trop bonne heure me dit je, et je prends le diner en famille, pour être sur les lieux vers vingt heures … Je me gare assez loin, du mirador ou je compte passer la soirée, et m’y rend en prenant le plus de précautions possible. Je m’installe, prends le vent qui me semble idéal, comme rarement il ne l’a été en cet endroit, j’arme ma carabine Mauser 66S et m’allume un cigare pour m’aider à passer encore plus agréablement ce début de soirée et surtout pour confirmer la direction et l’intensité de vent, qui est on ne peux plus, parfait en direction et juste agréable en intensité, avec l’humidité rafraichissante.
Je suis bien installé, et je m’abreuve des volutes havannesques, quand mon regard est attiré vers la gauche sur la crête en bordure de clairière, un mouvement, une ombre, un sanglier … je colle mes jumelles à mes yeux et cherche, rien, si là ça bouge et un sanglier isolé se déplace dans la haute futaie, disparaissant et réapparaissant au gré de l’implantation des arbres. Je regarde l’heure il n’est pas 20 Heures 45, je suis les déplacements et de secondes en secondes identifie l’animal comme étant un mâle, isolé …, et grand, très grand ! La divine Marie-France Pisier vient de nous quitter, je pense au film d’Yves Boisset « Le prix du danger » sorti en 1983, mais très vite je reviens dans ma clairière. Comme il est de coutume avec les sangliers expérimentés il va faire le tour de la clairière afin de prendre le vent pour ne sortir qu’une fois rassuré, il s’éloigne reviens un peu plus à droite et cela sur toute la longueur avant de revenir vers le milieu et sortir à découvert . Je peux voir ses défenses, il est bien armé. Sa stature et son allure me confirment son sexe et surtout sa classe d’âge. Sitôt sorti il s’affaire sur une souche pour y glaner quelque nourriture, m’offrant son poitrail puissant, je monte ma carabine prends ma visée et lâche ma balle. A l’impact, comme dans un film au ralenti je vois les pattes postérieures s’effacer sous la bête, suivies par toute la masse thoracique, quelques brefs soubresauts sur place et plus rien, la forêt est devenue silencieuse comme si quelqu’un avait coupé le son, les oiseaux se taisent, une nuée de particules formées par le souffle du canon dans l’humidité ambiante, montent vers le firmament portées par une légère brise, en scintillants à la façon des étoiles, comme pour accompagner l’âme de ce valeureux guerrier ! Timidement la forêt reprend son rythme, les oiseaux se remettent à gazouiller, annoncent-ils la mort du seigneur ? Probablement ! Je plie bagage et descend pour aller admirer ma victime, je m’agenouille à coté de lui, admire son armure et ses défenses, il est magnifique et comme à chaque fois j’ai ce pincement au cœur, ce regret d’avoir enlevé à la nature ce noble animal, je le caresse et lui remet sa dernière bouchée.
Il faut maintenant s’occuper de la venaison, le vider faire l’analyse sanitaire, les prélèvements, je vais chercher de l’aide, mon fils et sa copine m’aiderons à le charger et à l’accrocher à la chambre froide. Je cherche la sortie de balle, il n’y en a pas, je retrouverais plus tard l’ogive ou ce qu’il en reste dans la carcasse, le projectile RWS - DK de 11,7 grammes en calibre 8 x 68 S à développé toute son énergie dans l’animal, le clouant sur place d’une excellente balle de cœur, dont il ne reste d’ailleurs plus que des morceaux. Tout ébouriffé qu'il est, je le brosse pour enlever, les feuilles et la terre mais aussi pour lui rendre son allure altière. Je regarde encore une fois les défenses, je les mesure elles sortent de presque huit centimètres avec des tables d’usure de 5,7 et 6,4 centimètres. Suspendu mon keiler mesure plus de deux mètres de long, mais ne pèse que 81 kilos vidé, normal pour nos contrées montagneuses ou les animaux sont très peu gras, moins encore après l’hiver et le rut.
Je me focalise donc depuis quelques temps sur cette partie du territoire en essayant de capturer quelque indice, mais le temps sec sur notre terre sablonneuse ne donne guère de possibilités de lire une empreinte correcte, coups de râteau le soir, analyses le matin, c’est un gros ! Pour le sexe ? L’instinct et mon intime conviction me disent que c’est le mâle que nous connaissons depuis au moins deux ans, toujours surpris qu’ils arrivent à franchir le cap des battues, période oh combien critique pour les gros mâles, exposés en cette période de rut, car se rapprochant dangereusement des compagnies, … mais sachant quand même tirer parti de la vulnérabilité des petits «cagnous » comme les appelle mon beau frère dans la creuse. Vendredi en fin d’après midi un orage éclate, une pluie salvatrice arrose la nature qui en a grand besoin en cette période de renaissance, je vais affûter sur un pré ou j’ai relevé des indices de sangliers et la semaine dernière observé deux animaux dont une bête rousse, mais rien ne sortira. Le lendemain samedi, un nouvel orage vient rafraichir l’atmosphère et là je décide d’aller trainer mes guêtres dans « le trou » dans le but de voir ce qui se ballade par là, le trou qui depuis peu est devenu une énorme clairière de deux hectares, avec un amoncellement de branches, souches et autres résidus d’une coupe à blanc.
Pas la peine de sortir de trop bonne heure me dit je, et je prends le diner en famille, pour être sur les lieux vers vingt heures … Je me gare assez loin, du mirador ou je compte passer la soirée, et m’y rend en prenant le plus de précautions possible. Je m’installe, prends le vent qui me semble idéal, comme rarement il ne l’a été en cet endroit, j’arme ma carabine Mauser 66S et m’allume un cigare pour m’aider à passer encore plus agréablement ce début de soirée et surtout pour confirmer la direction et l’intensité de vent, qui est on ne peux plus, parfait en direction et juste agréable en intensité, avec l’humidité rafraichissante.
Je suis bien installé, et je m’abreuve des volutes havannesques, quand mon regard est attiré vers la gauche sur la crête en bordure de clairière, un mouvement, une ombre, un sanglier … je colle mes jumelles à mes yeux et cherche, rien, si là ça bouge et un sanglier isolé se déplace dans la haute futaie, disparaissant et réapparaissant au gré de l’implantation des arbres. Je regarde l’heure il n’est pas 20 Heures 45, je suis les déplacements et de secondes en secondes identifie l’animal comme étant un mâle, isolé …, et grand, très grand ! La divine Marie-France Pisier vient de nous quitter, je pense au film d’Yves Boisset « Le prix du danger » sorti en 1983, mais très vite je reviens dans ma clairière. Comme il est de coutume avec les sangliers expérimentés il va faire le tour de la clairière afin de prendre le vent pour ne sortir qu’une fois rassuré, il s’éloigne reviens un peu plus à droite et cela sur toute la longueur avant de revenir vers le milieu et sortir à découvert . Je peux voir ses défenses, il est bien armé. Sa stature et son allure me confirment son sexe et surtout sa classe d’âge. Sitôt sorti il s’affaire sur une souche pour y glaner quelque nourriture, m’offrant son poitrail puissant, je monte ma carabine prends ma visée et lâche ma balle. A l’impact, comme dans un film au ralenti je vois les pattes postérieures s’effacer sous la bête, suivies par toute la masse thoracique, quelques brefs soubresauts sur place et plus rien, la forêt est devenue silencieuse comme si quelqu’un avait coupé le son, les oiseaux se taisent, une nuée de particules formées par le souffle du canon dans l’humidité ambiante, montent vers le firmament portées par une légère brise, en scintillants à la façon des étoiles, comme pour accompagner l’âme de ce valeureux guerrier ! Timidement la forêt reprend son rythme, les oiseaux se remettent à gazouiller, annoncent-ils la mort du seigneur ? Probablement ! Je plie bagage et descend pour aller admirer ma victime, je m’agenouille à coté de lui, admire son armure et ses défenses, il est magnifique et comme à chaque fois j’ai ce pincement au cœur, ce regret d’avoir enlevé à la nature ce noble animal, je le caresse et lui remet sa dernière bouchée.
Il faut maintenant s’occuper de la venaison, le vider faire l’analyse sanitaire, les prélèvements, je vais chercher de l’aide, mon fils et sa copine m’aiderons à le charger et à l’accrocher à la chambre froide. Je cherche la sortie de balle, il n’y en a pas, je retrouverais plus tard l’ogive ou ce qu’il en reste dans la carcasse, le projectile RWS - DK de 11,7 grammes en calibre 8 x 68 S à développé toute son énergie dans l’animal, le clouant sur place d’une excellente balle de cœur, dont il ne reste d’ailleurs plus que des morceaux. Tout ébouriffé qu'il est, je le brosse pour enlever, les feuilles et la terre mais aussi pour lui rendre son allure altière. Je regarde encore une fois les défenses, je les mesure elles sortent de presque huit centimètres avec des tables d’usure de 5,7 et 6,4 centimètres. Suspendu mon keiler mesure plus de deux mètres de long, mais ne pèse que 81 kilos vidé, normal pour nos contrées montagneuses ou les animaux sont très peu gras, moins encore après l’hiver et le rut.
- Florian27Nouveau membre
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Re: keiler à l'affut
Lun 2 Mai 2011 - 21:35
superbe recit ^^ 
Eric 42Cerf3000 Messages- Nombre de messages : 3579
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Re: keiler à l'affut
Lun 2 Mai 2011 - 21:37
super récit et très bel animal.
_________________
Eric
antonyCerf3000 Messages- Nombre de messages : 4644
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Re: keiler à l'affut
Lun 2 Mai 2011 - 21:47
super récit, je me croyait à côté de toi tellement c' était réaliste. 
Très jolis spécimene également.
alex33Cerf10 000 Messages- Nombre de messages : 25784
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Re: keiler à l'affut
Lun 2 Mai 2011 - 21:50
Bravo et encore bravo , d'une part pour ce magnifique récit et surtout pour ce belle animal ,
Je me vois complètement sur le mirador observer ce belle animal dans ton récit , alors que ce n'est pas ma chasse , merci , merci pour ce bon moment !!!!
Je me vois complètement sur le mirador observer ce belle animal dans ton récit , alors que ce n'est pas ma chasse , merci , merci pour ce bon moment !!!!
_________________
kiki 71Cerf10 000 Messages- Nombre de messages : 16623
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Re: keiler à l'affut
Lun 2 Mai 2011 - 21:50
super ton recit et joli sanglier
gxa68Cerf10 000 Messages- Nombre de messages : 18934
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Re: keiler à l'affut
Lun 2 Mai 2011 - 22:05
Le jour où tu écris un livre de tes récits ,je m'inscris pour un exemplaire dédicacé.........
forusCerf3000 Messages- Nombre de messages : 5443
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Localisation : Jura
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Re: keiler à l'affut
Lun 2 Mai 2011 - 22:26
+1!!!gxa68 a écrit:Le jour où tu écris un livre de tes récits ,je m'inscris pour un exemplaire dédicacé.........
Merci beaucoup pour ce récit captivant!!
Et félicitation pour ce keiler, Keiler!
- alex33Cerf10 000 Messages
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Re: keiler à l'affut
Lun 2 Mai 2011 - 23:26
gxa68 a écrit:Le jour où tu écris un livre de tes récits ,je m'inscris pour un exemplaire dédicacé.........
+10000
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- loucassayrePalombe
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Re: keiler à l'affut
Lun 2 Mai 2011 - 23:35
merci,
quelle ecriture!!
un instant j'ai entendu le silence apres la detonation--si!!! j'y etais!!
loucassayre
quelle ecriture!!
un instant j'ai entendu le silence apres la detonation--si!!! j'y etais!!
loucassayre
titou 66Cerf3000 Messages- Nombre de messages : 6321
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Localisation : Mayenne
Date d'inscription : 10/05/2010
Re: keiler à l'affut
Mar 3 Mai 2011 - 0:56
Merci ppour tout
A+
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BOWHUNTER6784Nouveau membre- Nombre de messages : 9
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Re: keiler à l'affut
Mar 3 Mai 2011 - 5:17
Magnifique récit, digne de paraitre dans nos revues spécialisées. Bravo !!!
KeilerCerf10 000 Messages- Nombre de messages : 18714
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Re: keiler à l'affut
Mar 3 Mai 2011 - 6:24
Merci pour ton récit, et bravo pour ton tir, beau résultat.
_________________
Amicalement,
Keiler
" L'expérience est une lanterne que l'on porte sur le dos et qui n'éclaire jamais que le chemin parcouru. "
Confucius
polakCerf3000 Messages- Nombre de messages : 3387
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Re: keiler à l'affut
Mar 3 Mai 2011 - 6:38
merci pour ce partage tant au niveau récit qu'au niveau photo...
_________________
Le BerrichonCerf10 000 Messages- Nombre de messages : 16652
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Localisation : Berry (18) / Sologne (41) / Gironde (33)
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Re: keiler à l'affut
Mar 3 Mai 2011 - 9:26
Un grand bravo Franz ! Très bel animal et très beau récit !
Vivement le 1er juin !!!!!
Vivement le 1er juin !!!!!
_________________
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Le Berrichon
griffon33Cerf10 000 Messages- Nombre de messages : 11449
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Re: keiler à l'affut
Mar 3 Mai 2011 - 9:29
merci beaucoup à toi pour ce récit et bravo pour ton tir , vraiment un bel animal et trés bien mis en valeur sur la photo , j'admire toujours autant ton éthique !
tiens nous au courant des résultat des analyses !
tiens nous au courant des résultat des analyses !
- Le BerrichonCerf10 000 Messages
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Re: keiler à l'affut
Mar 3 Mai 2011 - 9:35
griffon33 a écrit:merci beaucoup à toi pour ce récit et bravo pour ton tir , vraiment un bel animal et trés bien mis en valeur sur la photo , j'admire toujours autant ton éthique !
tiens nous au courant des résultat des analyses !
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Le Berrichon
- TribouletCerf3000 Messages
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Re: keiler à l'affut
Mar 3 Mai 2011 - 11:59
Quelques détails sur l'animal, tout d'abord l'examen sanitaire initial est bon, aucune pathologie constatée, pour les prélèvements sang, rate, langue et diaphragme j'aurais les résultats en fin de semaine, pour ce qui concerne la peste porcine classique et les trichines.
Taille et poids, animal très grand mais pas très lourd 81 kilos vidé, chez nous ce ne sont pas des sangliers de plaine donc corpulence athlétique ....
Pour l'âge, en faisant un amalgame des différentes méthodes et théories, qu'elles soient de Brandt, Snethlage, Jaerish, Meinhardt ou encore Magnien, j'arrive à la conclusion qu'il s'agit d'un grand vieux sanglier, que j'estime à 6 ans ...
Les mensurations et la cotation qui en découle n'en font pas un trophée record, la théorie des 1/3 visible et 2/3 cachés pour les défenses s'avère ici inexacte, elles ne mesurent finalement que 18,3 et 18 centimètres et la cotation ne dépassera pas les 103 points, il se placera tout de même au huitième rang de mes trophées de sangliers ... à titre de comparaison une photo avec un "keilerle" de 2 ans ...
Petite page d'histoire ... Il lui manque la queue, ne lui reste qu'un moignon, sans doute une balle en battue !!! ??? et l'une de ses oreilles est bien entaillée, traces d'un de ses combats de titans ...
Pour le travail de la balle, l'ogive RWS - DK de 11,7 grammes / 180 grains a bien traversé la première épaule puis la cage thoracique, pulvérisant au passage le coeur et une partie des poumons mais restera sous la peau du coté opposé légèrement en arrière de l'épaule pour un tir à un peu moins de 50 mètres l'animal a encaissé environ 4600 joules, toute l'énergie étant restée dans l'animal, pas étonnant qu'il soit resté sur place ... photos de la masse résiduelle de l'ogive, pour un poids de 11,7 grammes au départ il reste environ 5 grammes !
Taille et poids, animal très grand mais pas très lourd 81 kilos vidé, chez nous ce ne sont pas des sangliers de plaine donc corpulence athlétique ....
Pour l'âge, en faisant un amalgame des différentes méthodes et théories, qu'elles soient de Brandt, Snethlage, Jaerish, Meinhardt ou encore Magnien, j'arrive à la conclusion qu'il s'agit d'un grand vieux sanglier, que j'estime à 6 ans ...
Les mensurations et la cotation qui en découle n'en font pas un trophée record, la théorie des 1/3 visible et 2/3 cachés pour les défenses s'avère ici inexacte, elles ne mesurent finalement que 18,3 et 18 centimètres et la cotation ne dépassera pas les 103 points, il se placera tout de même au huitième rang de mes trophées de sangliers ... à titre de comparaison une photo avec un "keilerle" de 2 ans ...
Petite page d'histoire ... Il lui manque la queue, ne lui reste qu'un moignon, sans doute une balle en battue !!! ??? et l'une de ses oreilles est bien entaillée, traces d'un de ses combats de titans ...
Pour le travail de la balle, l'ogive RWS - DK de 11,7 grammes / 180 grains a bien traversé la première épaule puis la cage thoracique, pulvérisant au passage le coeur et une partie des poumons mais restera sous la peau du coté opposé légèrement en arrière de l'épaule pour un tir à un peu moins de 50 mètres l'animal a encaissé environ 4600 joules, toute l'énergie étant restée dans l'animal, pas étonnant qu'il soit resté sur place ... photos de la masse résiduelle de l'ogive, pour un poids de 11,7 grammes au départ il reste environ 5 grammes !
- alex33Cerf10 000 Messages
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Re: keiler à l'affut
Mar 3 Mai 2011 - 12:05
Encore une fois merci merci , pour tous ces renseignements détailles et le partages
Bravo encore pour ce belle animal !!!
Bravo encore pour ce belle animal !!!
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- Le BerrichonCerf10 000 Messages
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Re: keiler à l'affut
Mar 3 Mai 2011 - 12:07
Moi je suis épaté ! Bravo pour ces détails !
Va falloir que je vienne faire un stage !!!
Va falloir que je vienne faire un stage !!!
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Le goupilCerf3000 Messages- Nombre de messages : 8532
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Re: keiler à l'affut
Mar 3 Mai 2011 - 12:19
Merci beaucoup Franz pour ce très beau récit comme je les aime.
Comme mes confrères, si un jour tu sors un livre... j'suis le premier à te l'acheter !
Toutes mes félicitations, et, même si cette brisée est ta propriété, permets-moi tout de même de te la remettre
Comme mes confrères, si un jour tu sors un livre... j'suis le premier à te l'acheter !
Toutes mes félicitations, et, même si cette brisée est ta propriété, permets-moi tout de même de te la remettre
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- Eric 42Cerf3000 Messages
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Re: keiler à l'affut
Mar 3 Mai 2011 - 14:10
on sent la passion et le savoir .
merci
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Eric
pinpin73Cerf10 000 Messages- Nombre de messages : 13504
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Re: keiler à l'affut
Mar 3 Mai 2011 - 14:50
un grand bravo à toi pour ce très très beau keiler 
merci pour le récit c'est comme si j'étais avec toi dans le mirador 
encore une fois merci pour ce super récit ces superbe photos et ce superbe partage
merci pour le récit c'est comme si j'étais avec toi dans le mirador encore une fois merci pour ce super récit ces superbe photos et ce superbe partage _________________
- pinpin73Cerf10 000 Messages
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Re: keiler à l'affut
Mar 3 Mai 2011 - 14:56
gxa68 a écrit:Le jour où tu écris un livre de tes récits ,je m'inscris pour un exemplaire dédicacé.........
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- griffon33Cerf10 000 Messages
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Re: keiler à l'affut
Mar 3 Mai 2011 - 15:40
encore merci pour ces explications , et félicitations pour le tir , on peut dire que c'est une balle parfaite ! ? 
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