sanglier malade
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patrice
YANNICK 08
gxa68
Le chasseur du 46
Adrien
brno03
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- brno03Palombe
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sanglier malade
Ven 13 Nov 2009 - 7:39
j'ai été inviter il y a 15 jours dans l'yonne et le patron de chasse nous a parlé d'une épidémie sur les sangliers touchant les poumons en les collants !( je ne me rapelle plus le nom de la maladie )
Apparement l'épidémie vient de cote d'or et se répend assez rapidement car il y a des notes de ONF et ONCFS de dijon disant qu'il va falloir procédé à des abbatages macifs de l'espèce !
Quelqu'un est il au courrant de cela ?
Apparement l'épidémie vient de cote d'or et se répend assez rapidement car il y a des notes de ONF et ONCFS de dijon disant qu'il va falloir procédé à des abbatages macifs de l'espèce !
Quelqu'un est il au courrant de cela ?
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A + Brno03
La chasse un art de vivre !
Re: sanglier malade
Ven 13 Nov 2009 - 9:53
Salut,
Ah non, je n'étais pas encore au courant... Si quelqu'un à des infos ?
@micalement,
Adrien
Ah non, je n'étais pas encore au courant... Si quelqu'un à des infos ?
@micalement,
Adrien
Re: sanglier malade
Ven 13 Nov 2009 - 14:23
Salut , c'étais arrivé par chez moi , un seul sanglier avait été tué avec cette maladie mais je suis comme toi , le mot ne revient pas et il y avait eu des infos aussi dans la presse etc...
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Amicalement Vincent
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Re: sanglier malade
Ven 13 Nov 2009 - 14:40
Maladie d'Aujeszky ????????
Re: sanglier malade
Ven 13 Nov 2009 - 14:49
Bonjour,si c'est de la maladie dont parle Gérard,je vous mets en garde! Essayez d'eviter que les chiens ne mordent dans les sangliers morts(vivants c'est deja moins simple).Nous avons eu l'an dernier quelques cas sur une ou deux chasses ou plusieurs chiens sont morts tres rapidement(quelques heures) apres avoir mordu ou reléché des sangliers atteints d'Aujeszki.Amicalement.
- patriceBécasse
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Re: sanglier malade
Ven 13 Nov 2009 - 15:48
aujeszki????????????????????
Re: sanglier malade
Ven 13 Nov 2009 - 16:03
punaise !!
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Passe un bon moment sur PLC Invité
Re: sanglier malade
Ven 13 Nov 2009 - 16:07
Vous pouvez nous mettres des infos sur la maladie d'Aujeszky ?
Merci !
Merci !
Re: sanglier malade
Ven 13 Nov 2009 - 16:13
Salut , voila ce que j'ai trouvé sur cette maladie , ce site est pas mal !
http://www.respig.fr/(fm3bmerq2odjc045qjttm345)/scripts/internet/pathogene/aujeszky.aspx?rub_id=_5_2
http://www.respig.fr/(fm3bmerq2odjc045qjttm345)/scripts/internet/pathogene/aujeszky.aspx?rub_id=_5_2
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Amicalement Vincent
Re: sanglier malade
Ven 13 Nov 2009 - 16:48
Bonjour a tous,
étant conducteur pour l'ABUCS, je me suis inquiété assez fort dernièrement par rapport a la maladie qui fais des carnages actuellement: la maladie d'AUJESZKY: c'est une maladie dont le virus est de la famille des herpesviridae, chez l'homme le virus ressort en bouton de fièvre...
chez le chien, les symptômes sont bcp plus alarmant: elle s'exprime par une encéphalomylite d'évolution rapide et mortelle (speudorage) à brève échéance, parfois associée a un prurit important (démangeaison et mutilation de la gueule).
le mort est très rapide , dans les 6 à 24H. automutilation de la gueule. , paralysie du Pharynx avec sécrétion importante de salive.
il existe maintenant un vaccin!!!!! le GESKYPUR , la dose est de 1ml par voie sous-cutanée, quels que soient l'âge, race, poids de votre chien.!!!!pour la primo vaccination, il faut deux doses à 14 et 21 jours d'intervalle., il est recommandé de faire le vaccin tout les 6 mois.
chose a éviter: !!! consommation de venaison sanglier, d'abat, et particulièrement de l'utérus de la laie...!!!, éviter même qu'il ne morde dans le sanglier.
nous avons obtenu ces sources de renseignement par le biais des professeurs Henroteaux et clercx de l'école nationales vétérinaire françaises maladies contagieuses.
salutations
jean Galoppin
étant conducteur pour l'ABUCS, je me suis inquiété assez fort dernièrement par rapport a la maladie qui fais des carnages actuellement: la maladie d'AUJESZKY: c'est une maladie dont le virus est de la famille des herpesviridae, chez l'homme le virus ressort en bouton de fièvre...
chez le chien, les symptômes sont bcp plus alarmant: elle s'exprime par une encéphalomylite d'évolution rapide et mortelle (speudorage) à brève échéance, parfois associée a un prurit important (démangeaison et mutilation de la gueule).
le mort est très rapide , dans les 6 à 24H. automutilation de la gueule. , paralysie du Pharynx avec sécrétion importante de salive.
il existe maintenant un vaccin!!!!! le GESKYPUR , la dose est de 1ml par voie sous-cutanée, quels que soient l'âge, race, poids de votre chien.!!!!pour la primo vaccination, il faut deux doses à 14 et 21 jours d'intervalle., il est recommandé de faire le vaccin tout les 6 mois.
chose a éviter: !!! consommation de venaison sanglier, d'abat, et particulièrement de l'utérus de la laie...!!!, éviter même qu'il ne morde dans le sanglier.
nous avons obtenu ces sources de renseignement par le biais des professeurs Henroteaux et clercx de l'école nationales vétérinaire françaises maladies contagieuses.
salutations
jean Galoppin
Re: sanglier malade
Ven 13 Nov 2009 - 16:50
Bien entendu ça ne vient pas de moi! trouvé sur internet,je recherche encore d'autres articles.Amicalement.
Re: sanglier malade
Ven 13 Nov 2009 - 16:54
Etiologie | Espèces affectées | Epidémiologie | Symptômes
Lésions | Diagnostic | Suspicion | Enquête | Confirmation Imprimer
La maladie d’Aujeszky est une herpesvirose touchant habituellement les suidés et accidentellement les bovins, ovins et carnivores. Le virus présente un neurotropisme chez toutes les espèces affectées, auquel s’ajoute un tropisme pulmonaire et génital chez les suidés. Cette maladie réputée contagieuse est inscrite sur la liste B de l’OIE.
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ETIOLOGIE
Classification
L’agent de la maladie d’Aujeszky est un virus de la famille des Herpesviridae (virus à ADN, à symétrie cubique, enveloppé).
Son enveloppe contient au moins 10 glycoprotéines, notamment la glycoprotéine E qui n’intervient pas dans l’immunité et qui est utilisée comme marqueur.
Pouvoir pathogène
Dans les conditions naturelles, le virus de la maladie d’Aujeszky exerce son pouvoir pathogène essentiellement chez les suidés, domestiques et sauvages et accidentellement chez des carnivores et des ruminants.
Chez les suidés, le pouvoir pathogène est fonction de l’âge des animaux : chez les adultes, l’infection n’est jamais mortelle alors qu’elle l’est systématiquement chez les jeunes porcelets. Dans les autres espèces animales sensibles, l’infection est toujours rapidement fatale.
Le pouvoir pathogène du virus de la maladie d’Aujeszky est caractérisé par son neurotropisme chez les différentes espèces animales. Chez les suidés s’y ajoute un tropisme pulmonaire et génital.
Dans les conditions expérimentales, il est facile de reproduire la maladie chez les différentes espèces atteintes habituellement et chez diverses espèces d’animaux de laboratoire.
Pouvoir antigène et immunogène
Il n’existe qu’un seul type antigénique du virus de la maladie d’Aujeszky. Certaines glycoprotéines possèdent un pouvoir immunogène, comme les glycoprotéines gB, gC, gD ; d’autres n’en présentent pas, comme la glycoprotéine gE. Des souches de vaccins privées du fragment de génome codant pour la glycoprotéine gE permettent, associées à des coffrets ELISA pour la recherche des anticorps anti-gE, de distinguer les animaux vaccinés avec ces vaccins délétés (gE-) des animaux infectés ; ces derniers possèdent des anticorps anti-gE, tandis que les animaux simplement vaccinés n’en ont pas.
Après l’infection, les suidés produisent des anticorps décelables à partir du huitième jour environ et la réponse demeure positive ultérieurement.
L’immunité conférée à un suidé par un vaccin de la maladie d’Aujeszky entraîne une protection clinique vis-à-vis d’une épreuve virulente et une diminution de l’excrétion de la souche d’épreuve. Cependant, elle ne peut empêcher la multiplication et l’excrétion de la souche d’épreuve par le suidé vacciné, ni l’installation d’une infection latente pérenne.
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ESPÈCES AFFECTÉES
Les espèces habituellement atteintes sont les suidés, domestiques et sauvages.
Elles entraînent la contamination accidentelle de diverses espèces de mammifères domestiques ou sauvages : chiens, chats, bovins, ovins, renards, etc.
Malgré des descriptions très anciennes chez l’Homme, on peut considérer que la maladie d’Aujeszky n’est pas une zoonose.
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EPIDÉMIOLOGIE
Descriptive
Chez le porc, la maladie d’Aujeszky se présente habituellement comme une enzootie, parfois comme une épizootie. Il en va de même chez le sanglier.
Les taux de cheptels porcins infectés sont très variables en fonction des régions et, pour une même région, au cours du temps. Ainsi, en Europe occidentale, les zones à forte production porcine (Bretagne, Belgique, Pays-Bas…) ont connu des taux de cheptels infectés très élevés dans les années 1990. Grâce aux programmes de lutte appliqués, ces taux ont fortement baissé et l’éradication de la maladie chez le porc est en bonne voie. En revanche, les taux d’infection des sangliers demeurent élevés.
Au sein d’un élevage porcin infecté, le taux de prévalence peut être varié, depuis des pourcentages très faibles, notamment dans un cheptel vacciné, jusqu’à près de 100 %. La fréquence de l’expression clinique est également variable. L’infection peut demeurer cliniquement muette, notamment dans des élevages de petite taille. Le taux de létalité est élevé chez les porcelets, faible chez les porcs à l’engrais et nul chez les reproducteurs.
Chez les autres espèces animales, les cas sont habituellement sporadiques ; le chien (le chat et les bovins) joue(nt) le rôle de « sentinelle(s) » révélant la circulation silencieuse du virus chez les suidés.
Analytique
Le réservoir de la maladie d’Aujeszky est constitué par les porcs et les sangliers porteurs de virus. En effet, tout suidé infecté par le virus de la maladie d’Aujeszky et qui n’en meurt pas devient porteur latent de cet Herpesvirus pour le restant de sa vie. Sous l’effet de différents facteurs (physiologiques ou de stress), l’agent peut être réactivé et excrété par ces porteurs pérennes.
La source la plus importante de virus de la maladie d’Aujeszky est représentée par les porcs malades : sécrétions bucco-nasales, gouttelettes d’aérosol de l’air expiré, etc. D’autres matières virulentes existent : lait, sperme, organes de porcelets morts, appareil respiratoire de porcs charcutiers atteints, etc.
Les suidés infectés de façon latente hébergent le virus dans des ganglions nerveux : ganglion trijumeau pour le porc, ganglion sacré pour le sanglier. Différents facteurs de stress ou des circonstances physiologiques (mise-bas) entraînent une réactivation du virus chez ces animaux et son excrétion. Tout suidé infecté par le virus de la maladie d’Aujeszky demeure donc potentiellement dangereux pour le restant de sa vie.
La transmission du virus de la maladie d’Aujeszky s’effectue de différentes manières, résumées dans le tableau XI.
On peut considérer que les espèces animales autres que les suidés sont des culs-de-sac épidémiologiques lorsqu’elles sont atteintes.
Source :
Cible :
Porc
(Sécrétions bucco-nasales, génitales,
aérosols, organes, etc.) Sanglier
Porc Groin à groin, saillie, allaitement…
Courte distance : objets souillés, aliments, toux…
Entre porcheries : objets souillés, aérosols… Possible, notamment en cas de saillie d’une truie
Ruminants Contamination par voie aérienne lors de cohabitation avec des porcs à l’engrais atteints de forme pulmonaire -
Chien Consommation de viande et d’abats crus Chasse
Consommation de viande et d’abats crus
Chat Consommation de viande et d’abats crus -
Tableau XI
Principales modalités de transmission du virus de la maladie d’Aujeszky
aux espèces domestiques réceptives
Compte tenu de ces différentes informations, on peut représenter de façon schématique la circulation du virus de la maladie d’Aujeszky au sein du monde animal (voir figure 10).
Figure 10
Représentation schématique de la circulation du virus de la maladie d’Aujeszky.
On peut distinguer un cycle domestique et un cycle sauvage pratiquement indépendants
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SYMPTÔMES
Les symptômes apparaissent après une incubation courte, de l’ordre de deux à cinq jours.
Chez les porcs, ils varient en fonction de l’âge (voir tableau XII).
Chez les espèces animales autres que les suidés, ils ont en commun une évolution rapide vers la mort (en général en moins de 48 heures) et l’expression clinique d’une encéphalite. Fréquemment (mais pas toujours), un prurit automutilant localisé à la zone d’entrée du virus est présent.
Porcelets
de moins de 15 jours Méningo-encéphalite mortelle en quelques heures : fièvre, convulsions, tremblements, pédalage…
Porcelets
de 15 jours à 3 mois Symptômes généraux, symptômes nerveux chez certains, mortalité plus faible
Porcs
à l’engrais Syndrome grippal
Retard de croissance
Faible mortalité
Reproducteurs Inappétence transitoire, avortements
Bovins, chien, chat Encéphalomyélite rapidement mortelle
Prurit automutilant (souvent)
Tableau XII
Principaux tableaux cliniques de la maladie d’Aujeszky
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LÉSIONS
En dehors des lésions d’automutilation rencontrées chez les carnivores (voir photo 39) et les ruminants (voir photo 40), on n’observe guère de lésions macroscopiques.
Photo 39
Lésions dues au prurit démentiel sur la tête d’un chien mort de maladie d’Aujeszky
(cliché G. Bosquet)
Photo 40
Lésions dues au prurit démentiel céphalique sur un bovin atteint de maladie d’Aujeszky
(cliché H.Navetat)
Chez les porcelets morts de maladie d’Aujeszky, on constate parfois des foyers nécrotiques sur la rate et le foie.
Les lésions microscopiques révèlent une encéphalomyélite virale avec présence d’inclusions intranucléaires.
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DIAGNOSTIC
Le diagnostic repose sur des éléments cliniques et épidémiologiques. Il peut être confirmé par des examens de laboratoire. Le dépistage repose exclusivement sur des examens sérologiques.
Diagnostic différentiel
Chez le porc, en l’absence de symptôme pathognomonique, le diagnostic différentiel doit prendre en compte les autres maladies à dominante nerveuse (pestes porcines, intoxication par le chlorure de sodium, etc.), respiratoire (grippe porcine, etc.) et génitale (parvovirose, etc.). En fait, c’est le laboratoire qui tranche.
Chez les espèces animales autres que les suidés, le diagnostic différentiel porte avant tout sur la rage. En présence du symptôme pathognomonique qu’est le prurit automutilant (surtout céphalique), le diagnostic de maladie d’Aujeszky est quasi certain. En l’absence de prurit, les commémoratifs peuvent orienter : absence (ou non) d’exposition à la rage, consommation de viande ou d’abats crus de porc ou de sanglier, chasse au sanglier dans les jours précédents. Là aussi, en l’absence de prurit, c’est le laboratoire qui confirme ou infirme l’hypothèse de maladie d’Aujeszky.
Diagnostic de laboratoire
Prélèvements
• Mise en évidence du virus ou de ses composants
Il faut prélever :
- chez le porc : selon les cas, l’avorton, le porcelet ou l’encéphale et les amygdales, des écouvillons nasaux chez les porcs à l’engrais atteints d’une forme respiratoire ;
- chez les carnivores : la tête, ou l’encéphale et les amygdales ;
- chez les ruminants : l’encéphale, les amygdales (la moelle épinière de la région du prurit si ce dernier n’est pas localisé à la tête).
Ces prélèvements sont adressés au laboratoire sous le régime du froid.
• Mise en évidence des anticorps
Ceci n’est possible que chez les suidés, par des prises de sang (une seule série si les symptômes existent depuis quelques jours, sinon deux séries à huit jours d’intervalle). Voir monographie « Peste porcine classique » paragraphe « Diagnostic » pour les techniques de prélèvements.
Laboratoires compétents
L’établissement de référence (national et OIE) est situé à l’Ecole Vétérinaire d’Alfort.
Centre national de référence de la maladie d’Aujeszky
Ecole vétérinaire d’Alfort
94700 Maisons-Alfort
Tél : 01 43 96 71 32
Fax : 01 43 96 71 31
Pour la mise en évidence du virus ou de ses composants : le laboratoire de référence ou un laboratoire de virologie.
Pour la mise en évidence des anticorps : l’un des soixante laboratoires agréés. Leur liste actualisée en fonction de l’essai interlaboratoires annuel est fournie, chaque année, par une note de service de la DGAl.
Analyses
• La détection du génome viral peut se faire par amplification en chaîne par polymérase (PCR) mais peu de laboratoires disposent de cette technique pour la maladie d’Aujeszky.
La méthode classique demeure l’isolement du virus en culture cellulaire, avec recherche de l’effet cytopathogène et identification par immunofluorescence. Un résultat positif peut être obtenu en quelques jours. En cas de résultat négatif lors du premier passage, on effectue un ou deux passages supplémentaires en culture cellulaire. Une réponse négative est donc fournie en une quinzaine de jours.
• La recherche des anticorps chez les suidés se fait à l’aide de la méthode ELISA. Si les animaux ne sont pas vaccinés contre la maladie d’Aujeszky, on utilise un coffret « anticorps totaux » ou « anticorps gB ». Si les animaux sont vaccinés, on utilise un coffret « anticorps gE ».
Signification des résultats
La mise en évidence du virus ou de son génome confirme la suspicion.
La mise en évidence d’anticorps totaux (ou gB) chez des porcs non vaccinés, ou d’anticorps gE chez des porcs vaccinés avec un vaccin délété en gE, confirme l’infection par le virus de la maladie d’Aujeszky.
L’obtention de réponses sérologiques toutes négatives sur des prélèvements effectués au moins dix jours après le début des symptômes permet d’exclure le rôle du virus de la maladie d’Aujeszky dans la maladie observée.
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QUE FAIRE EN CAS DE SUSPICION CLINIQUE ?
En cas de suspicion de maladie d’Aujeszky, il convient tout d’abord de récolter les informations cliniques et épidémiologiques nécessaires pour l’étayer. Il faut ensuite procéder à l’enquête épidémiologique initiale.
Par ailleurs, au cours de la visite d’élevage, le praticien doit contacter la DDSV afin de :
• déclarer la suspicion,
• valider la nature des prélèvements et leurs modalités d’envoi,
• préciser les mesures conservatoires à prendre sur l’élevage afin de limiter les risques de propagation de la maladie en prescrivant à l’éleveur :
- de recenser les animaux de l’exploitation ;
- de séquestrer les porcs, dans l’attente des résultats de laboratoire ;
- si des bovins sont présents dans l’exploitation, de les éloigner des porcs ;
- d’éviter la divagation des chiens de l’exploitation et leur accès à des cadavres de porcelets ;
- d’interdire dans l’immédiat toute sortie ou toute entrée d’animaux et, autant que possible, de matériels ou de produits.
Ces mesures seront confirmées et précisées par un arrêté préfectoral de mise sous surveillance (APMS).
En quittant l’élevage, le praticien doit veiller à appliquer soigneusement les mesures d’hygiène habituelles : désinfection des bottes, des matériels…
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ENQUÊTE ÉPIDÉMIOLOGIQUE INITIALE
Une enquête exhaustive, réalisée par la DDSV, complètera cette enquête initiale. Toutefois, pour identifier au plus tôt les principaux facteurs de risque, le praticien doit procéder avec l’éleveur :
• à une estimation de la fourchette des dates probables d’introduction de l’agent (voir figure 2) : prendre en compte un délai d’incubation de l’ordre d’une semaine ; ne pas oublier toutefois l’existence possible de porcs infectés latents ;
• à une enquête « amont », première réflexion sur l’origine possible de la contamination du foyer (la période à explorer correspond à la fourchette de dates calculée ci-dessus) : recenser les introductions d’animaux ;
• à une enquête « aval », premier recensement des exploitations qui pourraient avoir été infectées par le foyer (la période à explorer couvre la fourchette de dates ci-dessus et court jusqu’au jour de l’enquête) : recenser les sorties d’animaux.
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GESTION EN CAS DE CONFIRMATION
En France, la lutte contre la maladie d’Aujeszky sera assurée par des mesures sanitaires ou vaccinales, suivant l’évolution de la maladie.
Selon la réglementation en vigueur, les mesures suivantes peuvent être appliquées.
• Dans le foyer :
- abattage de tous les porcs de l’exploitation, puis destruction des cadavres OU mise en œuvre de la vaccination (selon l‘évolution de la maladie) ;
- destruction des produits animaux et d’origine animale ;
- repeuplement au plus tôt 21 jours après l’achèvement des opérations de désinfection en cas d’abattage.
• Dans les cheptels en lien épidémiologique avec le foyer :
- mesures conservatoires précisées dans l’APMS (séquestration des animaux, des produits, etc.) ;
- surveillance vétérinaire et sérologique.
• Mesures périphériques :
- surveillance vétérinaire et sérologique dans un rayon de 5 km.
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Lésions | Diagnostic | Suspicion | Enquête | Confirmation Imprimer
La maladie d’Aujeszky est une herpesvirose touchant habituellement les suidés et accidentellement les bovins, ovins et carnivores. Le virus présente un neurotropisme chez toutes les espèces affectées, auquel s’ajoute un tropisme pulmonaire et génital chez les suidés. Cette maladie réputée contagieuse est inscrite sur la liste B de l’OIE.
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ETIOLOGIE
Classification
L’agent de la maladie d’Aujeszky est un virus de la famille des Herpesviridae (virus à ADN, à symétrie cubique, enveloppé).
Son enveloppe contient au moins 10 glycoprotéines, notamment la glycoprotéine E qui n’intervient pas dans l’immunité et qui est utilisée comme marqueur.
Pouvoir pathogène
Dans les conditions naturelles, le virus de la maladie d’Aujeszky exerce son pouvoir pathogène essentiellement chez les suidés, domestiques et sauvages et accidentellement chez des carnivores et des ruminants.
Chez les suidés, le pouvoir pathogène est fonction de l’âge des animaux : chez les adultes, l’infection n’est jamais mortelle alors qu’elle l’est systématiquement chez les jeunes porcelets. Dans les autres espèces animales sensibles, l’infection est toujours rapidement fatale.
Le pouvoir pathogène du virus de la maladie d’Aujeszky est caractérisé par son neurotropisme chez les différentes espèces animales. Chez les suidés s’y ajoute un tropisme pulmonaire et génital.
Dans les conditions expérimentales, il est facile de reproduire la maladie chez les différentes espèces atteintes habituellement et chez diverses espèces d’animaux de laboratoire.
Pouvoir antigène et immunogène
Il n’existe qu’un seul type antigénique du virus de la maladie d’Aujeszky. Certaines glycoprotéines possèdent un pouvoir immunogène, comme les glycoprotéines gB, gC, gD ; d’autres n’en présentent pas, comme la glycoprotéine gE. Des souches de vaccins privées du fragment de génome codant pour la glycoprotéine gE permettent, associées à des coffrets ELISA pour la recherche des anticorps anti-gE, de distinguer les animaux vaccinés avec ces vaccins délétés (gE-) des animaux infectés ; ces derniers possèdent des anticorps anti-gE, tandis que les animaux simplement vaccinés n’en ont pas.
Après l’infection, les suidés produisent des anticorps décelables à partir du huitième jour environ et la réponse demeure positive ultérieurement.
L’immunité conférée à un suidé par un vaccin de la maladie d’Aujeszky entraîne une protection clinique vis-à-vis d’une épreuve virulente et une diminution de l’excrétion de la souche d’épreuve. Cependant, elle ne peut empêcher la multiplication et l’excrétion de la souche d’épreuve par le suidé vacciné, ni l’installation d’une infection latente pérenne.
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ESPÈCES AFFECTÉES
Les espèces habituellement atteintes sont les suidés, domestiques et sauvages.
Elles entraînent la contamination accidentelle de diverses espèces de mammifères domestiques ou sauvages : chiens, chats, bovins, ovins, renards, etc.
Malgré des descriptions très anciennes chez l’Homme, on peut considérer que la maladie d’Aujeszky n’est pas une zoonose.
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EPIDÉMIOLOGIE
Descriptive
Chez le porc, la maladie d’Aujeszky se présente habituellement comme une enzootie, parfois comme une épizootie. Il en va de même chez le sanglier.
Les taux de cheptels porcins infectés sont très variables en fonction des régions et, pour une même région, au cours du temps. Ainsi, en Europe occidentale, les zones à forte production porcine (Bretagne, Belgique, Pays-Bas…) ont connu des taux de cheptels infectés très élevés dans les années 1990. Grâce aux programmes de lutte appliqués, ces taux ont fortement baissé et l’éradication de la maladie chez le porc est en bonne voie. En revanche, les taux d’infection des sangliers demeurent élevés.
Au sein d’un élevage porcin infecté, le taux de prévalence peut être varié, depuis des pourcentages très faibles, notamment dans un cheptel vacciné, jusqu’à près de 100 %. La fréquence de l’expression clinique est également variable. L’infection peut demeurer cliniquement muette, notamment dans des élevages de petite taille. Le taux de létalité est élevé chez les porcelets, faible chez les porcs à l’engrais et nul chez les reproducteurs.
Chez les autres espèces animales, les cas sont habituellement sporadiques ; le chien (le chat et les bovins) joue(nt) le rôle de « sentinelle(s) » révélant la circulation silencieuse du virus chez les suidés.
Analytique
Le réservoir de la maladie d’Aujeszky est constitué par les porcs et les sangliers porteurs de virus. En effet, tout suidé infecté par le virus de la maladie d’Aujeszky et qui n’en meurt pas devient porteur latent de cet Herpesvirus pour le restant de sa vie. Sous l’effet de différents facteurs (physiologiques ou de stress), l’agent peut être réactivé et excrété par ces porteurs pérennes.
La source la plus importante de virus de la maladie d’Aujeszky est représentée par les porcs malades : sécrétions bucco-nasales, gouttelettes d’aérosol de l’air expiré, etc. D’autres matières virulentes existent : lait, sperme, organes de porcelets morts, appareil respiratoire de porcs charcutiers atteints, etc.
Les suidés infectés de façon latente hébergent le virus dans des ganglions nerveux : ganglion trijumeau pour le porc, ganglion sacré pour le sanglier. Différents facteurs de stress ou des circonstances physiologiques (mise-bas) entraînent une réactivation du virus chez ces animaux et son excrétion. Tout suidé infecté par le virus de la maladie d’Aujeszky demeure donc potentiellement dangereux pour le restant de sa vie.
La transmission du virus de la maladie d’Aujeszky s’effectue de différentes manières, résumées dans le tableau XI.
On peut considérer que les espèces animales autres que les suidés sont des culs-de-sac épidémiologiques lorsqu’elles sont atteintes.
Source :
Cible :
Porc
(Sécrétions bucco-nasales, génitales,
aérosols, organes, etc.) Sanglier
Porc Groin à groin, saillie, allaitement…
Courte distance : objets souillés, aliments, toux…
Entre porcheries : objets souillés, aérosols… Possible, notamment en cas de saillie d’une truie
Ruminants Contamination par voie aérienne lors de cohabitation avec des porcs à l’engrais atteints de forme pulmonaire -
Chien Consommation de viande et d’abats crus Chasse
Consommation de viande et d’abats crus
Chat Consommation de viande et d’abats crus -
Tableau XI
Principales modalités de transmission du virus de la maladie d’Aujeszky
aux espèces domestiques réceptives
Compte tenu de ces différentes informations, on peut représenter de façon schématique la circulation du virus de la maladie d’Aujeszky au sein du monde animal (voir figure 10).
Figure 10
Représentation schématique de la circulation du virus de la maladie d’Aujeszky.
On peut distinguer un cycle domestique et un cycle sauvage pratiquement indépendants
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SYMPTÔMES
Les symptômes apparaissent après une incubation courte, de l’ordre de deux à cinq jours.
Chez les porcs, ils varient en fonction de l’âge (voir tableau XII).
Chez les espèces animales autres que les suidés, ils ont en commun une évolution rapide vers la mort (en général en moins de 48 heures) et l’expression clinique d’une encéphalite. Fréquemment (mais pas toujours), un prurit automutilant localisé à la zone d’entrée du virus est présent.
Porcelets
de moins de 15 jours Méningo-encéphalite mortelle en quelques heures : fièvre, convulsions, tremblements, pédalage…
Porcelets
de 15 jours à 3 mois Symptômes généraux, symptômes nerveux chez certains, mortalité plus faible
Porcs
à l’engrais Syndrome grippal
Retard de croissance
Faible mortalité
Reproducteurs Inappétence transitoire, avortements
Bovins, chien, chat Encéphalomyélite rapidement mortelle
Prurit automutilant (souvent)
Tableau XII
Principaux tableaux cliniques de la maladie d’Aujeszky
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LÉSIONS
En dehors des lésions d’automutilation rencontrées chez les carnivores (voir photo 39) et les ruminants (voir photo 40), on n’observe guère de lésions macroscopiques.
Photo 39
Lésions dues au prurit démentiel sur la tête d’un chien mort de maladie d’Aujeszky
(cliché G. Bosquet)
Photo 40
Lésions dues au prurit démentiel céphalique sur un bovin atteint de maladie d’Aujeszky
(cliché H.Navetat)
Chez les porcelets morts de maladie d’Aujeszky, on constate parfois des foyers nécrotiques sur la rate et le foie.
Les lésions microscopiques révèlent une encéphalomyélite virale avec présence d’inclusions intranucléaires.
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DIAGNOSTIC
Le diagnostic repose sur des éléments cliniques et épidémiologiques. Il peut être confirmé par des examens de laboratoire. Le dépistage repose exclusivement sur des examens sérologiques.
Diagnostic différentiel
Chez le porc, en l’absence de symptôme pathognomonique, le diagnostic différentiel doit prendre en compte les autres maladies à dominante nerveuse (pestes porcines, intoxication par le chlorure de sodium, etc.), respiratoire (grippe porcine, etc.) et génitale (parvovirose, etc.). En fait, c’est le laboratoire qui tranche.
Chez les espèces animales autres que les suidés, le diagnostic différentiel porte avant tout sur la rage. En présence du symptôme pathognomonique qu’est le prurit automutilant (surtout céphalique), le diagnostic de maladie d’Aujeszky est quasi certain. En l’absence de prurit, les commémoratifs peuvent orienter : absence (ou non) d’exposition à la rage, consommation de viande ou d’abats crus de porc ou de sanglier, chasse au sanglier dans les jours précédents. Là aussi, en l’absence de prurit, c’est le laboratoire qui confirme ou infirme l’hypothèse de maladie d’Aujeszky.
Diagnostic de laboratoire
Prélèvements
• Mise en évidence du virus ou de ses composants
Il faut prélever :
- chez le porc : selon les cas, l’avorton, le porcelet ou l’encéphale et les amygdales, des écouvillons nasaux chez les porcs à l’engrais atteints d’une forme respiratoire ;
- chez les carnivores : la tête, ou l’encéphale et les amygdales ;
- chez les ruminants : l’encéphale, les amygdales (la moelle épinière de la région du prurit si ce dernier n’est pas localisé à la tête).
Ces prélèvements sont adressés au laboratoire sous le régime du froid.
• Mise en évidence des anticorps
Ceci n’est possible que chez les suidés, par des prises de sang (une seule série si les symptômes existent depuis quelques jours, sinon deux séries à huit jours d’intervalle). Voir monographie « Peste porcine classique » paragraphe « Diagnostic » pour les techniques de prélèvements.
Laboratoires compétents
L’établissement de référence (national et OIE) est situé à l’Ecole Vétérinaire d’Alfort.
Centre national de référence de la maladie d’Aujeszky
Ecole vétérinaire d’Alfort
94700 Maisons-Alfort
Tél : 01 43 96 71 32
Fax : 01 43 96 71 31
Pour la mise en évidence du virus ou de ses composants : le laboratoire de référence ou un laboratoire de virologie.
Pour la mise en évidence des anticorps : l’un des soixante laboratoires agréés. Leur liste actualisée en fonction de l’essai interlaboratoires annuel est fournie, chaque année, par une note de service de la DGAl.
Analyses
• La détection du génome viral peut se faire par amplification en chaîne par polymérase (PCR) mais peu de laboratoires disposent de cette technique pour la maladie d’Aujeszky.
La méthode classique demeure l’isolement du virus en culture cellulaire, avec recherche de l’effet cytopathogène et identification par immunofluorescence. Un résultat positif peut être obtenu en quelques jours. En cas de résultat négatif lors du premier passage, on effectue un ou deux passages supplémentaires en culture cellulaire. Une réponse négative est donc fournie en une quinzaine de jours.
• La recherche des anticorps chez les suidés se fait à l’aide de la méthode ELISA. Si les animaux ne sont pas vaccinés contre la maladie d’Aujeszky, on utilise un coffret « anticorps totaux » ou « anticorps gB ». Si les animaux sont vaccinés, on utilise un coffret « anticorps gE ».
Signification des résultats
La mise en évidence du virus ou de son génome confirme la suspicion.
La mise en évidence d’anticorps totaux (ou gB) chez des porcs non vaccinés, ou d’anticorps gE chez des porcs vaccinés avec un vaccin délété en gE, confirme l’infection par le virus de la maladie d’Aujeszky.
L’obtention de réponses sérologiques toutes négatives sur des prélèvements effectués au moins dix jours après le début des symptômes permet d’exclure le rôle du virus de la maladie d’Aujeszky dans la maladie observée.
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QUE FAIRE EN CAS DE SUSPICION CLINIQUE ?
En cas de suspicion de maladie d’Aujeszky, il convient tout d’abord de récolter les informations cliniques et épidémiologiques nécessaires pour l’étayer. Il faut ensuite procéder à l’enquête épidémiologique initiale.
Par ailleurs, au cours de la visite d’élevage, le praticien doit contacter la DDSV afin de :
• déclarer la suspicion,
• valider la nature des prélèvements et leurs modalités d’envoi,
• préciser les mesures conservatoires à prendre sur l’élevage afin de limiter les risques de propagation de la maladie en prescrivant à l’éleveur :
- de recenser les animaux de l’exploitation ;
- de séquestrer les porcs, dans l’attente des résultats de laboratoire ;
- si des bovins sont présents dans l’exploitation, de les éloigner des porcs ;
- d’éviter la divagation des chiens de l’exploitation et leur accès à des cadavres de porcelets ;
- d’interdire dans l’immédiat toute sortie ou toute entrée d’animaux et, autant que possible, de matériels ou de produits.
Ces mesures seront confirmées et précisées par un arrêté préfectoral de mise sous surveillance (APMS).
En quittant l’élevage, le praticien doit veiller à appliquer soigneusement les mesures d’hygiène habituelles : désinfection des bottes, des matériels…
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ENQUÊTE ÉPIDÉMIOLOGIQUE INITIALE
Une enquête exhaustive, réalisée par la DDSV, complètera cette enquête initiale. Toutefois, pour identifier au plus tôt les principaux facteurs de risque, le praticien doit procéder avec l’éleveur :
• à une estimation de la fourchette des dates probables d’introduction de l’agent (voir figure 2) : prendre en compte un délai d’incubation de l’ordre d’une semaine ; ne pas oublier toutefois l’existence possible de porcs infectés latents ;
• à une enquête « amont », première réflexion sur l’origine possible de la contamination du foyer (la période à explorer correspond à la fourchette de dates calculée ci-dessus) : recenser les introductions d’animaux ;
• à une enquête « aval », premier recensement des exploitations qui pourraient avoir été infectées par le foyer (la période à explorer couvre la fourchette de dates ci-dessus et court jusqu’au jour de l’enquête) : recenser les sorties d’animaux.
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GESTION EN CAS DE CONFIRMATION
En France, la lutte contre la maladie d’Aujeszky sera assurée par des mesures sanitaires ou vaccinales, suivant l’évolution de la maladie.
Selon la réglementation en vigueur, les mesures suivantes peuvent être appliquées.
• Dans le foyer :
- abattage de tous les porcs de l’exploitation, puis destruction des cadavres OU mise en œuvre de la vaccination (selon l‘évolution de la maladie) ;
- destruction des produits animaux et d’origine animale ;
- repeuplement au plus tôt 21 jours après l’achèvement des opérations de désinfection en cas d’abattage.
• Dans les cheptels en lien épidémiologique avec le foyer :
- mesures conservatoires précisées dans l’APMS (séquestration des animaux, des produits, etc.) ;
- surveillance vétérinaire et sérologique.
• Mesures périphériques :
- surveillance vétérinaire et sérologique dans un rayon de 5 km.
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Re: sanglier malade
Ven 13 Nov 2009 - 16:56
Voilà,desolé c'est un peu long,mais nos compagnons meritent bien cette attention.Si ça peut vous aider!!Amicalement.
Re: sanglier malade
Ven 13 Nov 2009 - 17:09
Maintenant,à savoir si c'est bien la maladie dont parlait BRNO,mais de toutes façons celle ci existe bel et bien.Un de mes amis a perdu 3 chiens l'an dernier en quelques heures et 2 autres de la meme societé le meme jour.Une autre de mes amis a perdu sa petite Jagd apres que celle ci, lors de sa promenade soit tombee sur le cadavre d'un sanglier (tiré la veille) et ait mordu dedans.Le lendemain la chienne mourrait.Prudence donc!
- brno03Palombe
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Re: sanglier malade
Ven 13 Nov 2009 - 18:01
apparament non , il serait plus la tuberculose porcine , de toute façon la venaison est dobé , les premiers signes sont des poumon en très mauvais état collé .
la maladie est la tuberculose à mycobacterium bovis .
aprés mettre renseigné .
Donc si vous tué un sanglier ou cervidés regardé ses poumons car cela touche tout les ongulés
la maladie est la tuberculose à mycobacterium bovis .
aprés mettre renseigné .
Donc si vous tué un sanglier ou cervidés regardé ses poumons car cela touche tout les ongulés
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La chasse un art de vivre !
- miss jagdCerf1000 Messages
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Re: sanglier malade
Ven 13 Nov 2009 - 18:26
bonjour
je pense que la fdé devrait tenir informée les société de chasse de leur région ce serait la moindre des choses , on ne peut plus rien manger on est envahi de saloperie ,bahh
merci du renseignement
mais ca fait peur quand meme ,pour les chiens c'est grave
je pense que la fdé devrait tenir informée les société de chasse de leur région ce serait la moindre des choses , on ne peut plus rien manger on est envahi de saloperie ,bahh
merci du renseignement
mais ca fait peur quand meme ,pour les chiens c'est grave
- brno03Palombe
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Re: sanglier malade
Ven 13 Nov 2009 - 19:33
apparament non puisque cela ne touche que les ongulets .
Pour les fédé ils sont juste bon à prendre nos sous pour les permis et les plans de chasse
Pour les fédé ils sont juste bon à prendre nos sous pour les permis et les plans de chasse
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A + Brno03
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Re: sanglier malade
Ven 13 Nov 2009 - 19:54
Salut,
En tout cas merci des infos !
C'est bien assez impressionnant !
@micalement,
Adrien
En tout cas merci des infos !
C'est bien assez impressionnant !
@micalement,
Adrien
- piedsdevignesCerf1000 Messages
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Re: sanglier malade
Ven 13 Nov 2009 - 20:41
attention il se peut que se soit une aspergilose!!
c'est une maladie peutr courante, en faite c'est un champignon exactement qui s'attaque aux poumons.
les temps météoroliques comme en ce momment ( chaud- froid + humiditée élevée) accélere le développement de ce champignon.
je connais cette maladie, car il m'arrive dans mon boulot de la rencontrer sur des oiseaux, et le cas peut s'avèrer sur des mammifères
c'est une maladie peutr courante, en faite c'est un champignon exactement qui s'attaque aux poumons.
les temps météoroliques comme en ce momment ( chaud- froid + humiditée élevée) accélere le développement de ce champignon.
je connais cette maladie, car il m'arrive dans mon boulot de la rencontrer sur des oiseaux, et le cas peut s'avèrer sur des mammifères
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le ferme!! ce mot si bref , a l'intensité si forte [img]
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- griffon33Cerf10 000 Messages
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Re: sanglier malade
Ven 13 Nov 2009 - 22:03
en fait il y a pas mal de saloperies qui peuvent trainer,on en entend trés peu parlé mais il faut etre conscient que cela existe et que c'est une belle m....!
en tous cas merci pour les renseignements,on en apprends tous les jours !
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