canis lupus

Blaser93 a écrit:Antoine Nochy vit dans les Cévennes, il est éleveur, chasseur et surtout pisteur. Il raconte son expérience dans plusieurs pays d’Europe et aux Etats-Unis dans la Bête qui mangeait le monde . Et il propose des «pistes» pour une coexistence entre les deux prédateurs supérieurs que sont le loup et l’homme.

https://www.liberation.fr/france/2018/08/17/antoine-nochy-pour-le-loup-c-est-l-eleveur-qui-vit-sur-son-territoire-et-non-l-inverse_1673234

Cet éleveur italien a trouvé la bonne formule pour cohabiter avec le loup, il nous explique comment

https://www.nicematin.com/environnement/cet-eleveur-italien-a-trouve-la-bonne-formule-pour-cohabiter-avec-le-loup-il-nous-explique-comment-10263

http://www.eleveursetmontagnes.org/le-loup-la-predation/en-italie

culombu2A a écrit:

Blaser93 a écrit:Antoine Nochy vit dans les Cévennes, il est éleveur, chasseur et surtout pisteur. Il raconte son expérience dans plusieurs pays d’Europe et aux Etats-Unis dans la Bête qui mangeait le monde . Et il propose des «pistes» pour une coexistence entre les deux prédateurs supérieurs que sont le loup et l’homme.

https://www.liberation.fr/france/2018/08/17/antoine-nochy-pour-le-loup-c-est-l-eleveur-qui-vit-sur-son-territoire-et-non-l-inverse_1673234

Cet éleveur italien a trouvé la bonne formule pour cohabiter avec le loup, il nous explique comment

https://www.nicematin.com/environnement/cet-eleveur-italien-a-trouve-la-bonne-formule-pour-cohabiter-avec-le-loup-il-nous-explique-comment-10263

http://www.eleveursetmontagnes.org/le-loup-la-predation/en-italie

Et il est vrai que ce n'est pas cet extrait du lien qui rassure, effectivement ...

"Les loups tuent nos animaux, mais la faute n’est pas aux loups, elle est à ceux qui
ont choisi de protéger les loups en oubliant de protéger les bergers; la faute est à un choix
politique, qui se soucie de la seule facette écologiste, mais a tout à fait oublié ceux et
celles qui ont toujours vécu et continuent de vivre sur la montagne. La faute est aussi aux
associations de catégorie, qui nous ont quelque peu oubliés, dans notre rôle de bergers et
de gens de montagne, car nous comptons pour très peu point de vue numérique et
économique."

Ça c sur par contre , berger une espèce en voie de disparition, et la je parle pour la Corse , le reste , sais pas .

LA PROVENCE
LOCALE
Récemment les représentants de l'Union pour la sauvegarde des activités pastorales et rurales l'association des communes pastorales de la région Sud. Les deux associations partagent une ambition, des constats et des actions communes sur le pastoralisme et la prédation. Pour elles, malgré les mesures de protection mises en place, les attaques sur les troupeaux et le nombre de victimes ne cessent d'augmenter (11936 victimes en2017, 12515 en 2018-source Dreal). Toujours d'après elles, l'État reconnaît que le seuil de viabilité de l'espèce loup est
atteint et que ce prédateur poursuit sa croissance. Responsables de la sécurité et de la tranquillité publiques, les maires des communes impactées par la prédation ou menacées de l'être, demandent que les leçons soient tirées de cette situation dramatique.
Les deux associations demandent que les documents européens, régissant le statut du loup en tant qu'espèce strictement protégée, soit réexaminés afin de permettre plus de souplesse et de réactivité indispensables dans la défense des troupeaux.
Il faut pouvoir éloigner les loups des animaux domestiques, en apportant aux éleveurs et bergers l'aide psychologique et matérielle nécessaires. "Pour ce faire, dans toutes les zones prédatées, nous demandons des lieutenants de louveterie bien équipés et au statut renforcé, des brigadiers ONCFS, des chasseurs habilités aux tirs de prélèvement. Les collectivités doivent pouvoir bénéficier de plus d'aides au titre de la prédation pour l'amélioration des équipements pastoraux".

culombu2A a écrit:LA PROVENCE
LOCALE
Récemment les représentants de l'Union pour la sauvegarde des activités pastorales et rurales l'association des communes pastorales de la région Sud. Les deux associations partagent une ambition, des constats et des actions communes sur le pastoralisme et la prédation. Pour elles, malgré les mesures de protection mises en place, les attaques sur les troupeaux et le nombre de victimes ne cessent d'augmenter (11936 victimes en2017, 12515 en 2018-source Dreal). Toujours d'après elles, l'État reconnaît que le seuil de viabilité de l'espèce loup est
atteint et que ce prédateur poursuit sa croissance. Responsables de la sécurité et de la tranquillité publiques, les maires des communes impactées par la prédation ou menacées de l'être, demandent que les leçons soient tirées de cette situation dramatique.
Les deux associations demandent que les documents européens, régissant le statut du loup en tant qu'espèce strictement protégée, soit réexaminés afin de permettre plus de souplesse et de réactivité indispensables dans la défense des troupeaux.
Il faut pouvoir éloigner les loups des animaux domestiques, en apportant aux éleveurs et bergers l'aide psychologique et matérielle nécessaires. "Pour ce faire, dans toutes les zones prédatées, nous demandons des lieutenants de louveterie bien équipés et au statut renforcé, des brigadiers ONCFS, des chasseurs habilités aux tirs de prélèvement. Les collectivités doivent pouvoir bénéficier de plus d'aides au titre de la prédation pour l'amélioration des équipements pastoraux".

Là va être le gros souci !!! Avant que l'Europe ne se mette en accord sur des mesures indispensables et urgentes à prendre, les dégâts vont sans doute être inimaginables, étant déjà impressionnants ....

Petite illustration,à coup sûr des caniches nains égarés,là ou chasse mon ami.









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Tina06 a écrit:Petite illustration,à coup sûr des caniches nains égarés,là ou chasse mon ami.









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Caniche nain pour festin royal. 

Scénario macabre.

Il n a qu'a les surveiller
Dixit les biens pensants !!!!!
Ça devient très difficile pour les éleveurs
Il n'y a pas a s' étaler en explications quand on voit ces résultats

Un ami qui chasse en Isére me disais qu'il avait dut enlever les sonnailles à ses chiens de sanglier car si par malheur, il n'arrivait pas à les récupérer le soir, avec une sonnaille, le matin venu les chasseurs ne retrouvaient que le collier et le chien dévoré...

Tout à fait .
 Idem le chat et le renard sont victimes du loup .

Pour cela, je vais mettre une sonnaille à la belle mère.

makina88 a écrit:Tout au long fait. Idem le chat et le renard sont victimes du loup .
Pour cela, je vais mettre une sonnaille à la belle mère.

Et puis certains devraient aussi éviter de secouer la tête

Et certains porter un slip...

Désolé de vous décevoir mais je mets des slips uniquement pour aller à la piscine. J'ai du mal avec ces trucs qui serrent les grelots. Rien ne vaut d'être à poil au milieu des ronces à la chasse pour mieux apprécier le travail du chien.

C'est pas dans la piscine que tu risques de rencontrer le loup. 
Désolé si tu disparaît, enchanté de t'avoir connu .
     

Voilà ce que l on voit avec les pièges photos chez nous
C'est il pas joli tout çà , sur la première photo a doite ce ne sont pas moins de 4

Le plus beau métier du monde » DRÔME Les éleveurs sont plus que jamais mobilisé contre les menaces qui pèsent sur le pastoralisme. L'un d'eux, Patrice Marie nous livre sa vision.

L'ACTU EN PROVENCE
En juin dernier, des bergers et des éleveurs de tous les départements ont décidé de se grouper pour créer une structure indépendante afin de défendre le pastoralisme. À peine née, la Fédération nationale de défense du pastoralisme (Fndp) fait déjà beaucoup parler d'elle.
Éleveurs et bergers pratiquent la montagne depuis des siècles. Mais les temps changent avec la réintroduction d'espèces autrefois disparues. Le loup dans nos régions concentre bien des questionnements. Patrice Marie, berger drômois et viceprésident de la Fndp s'investit pour défendre son métier qu'il estime désormais en danger. « Le pastoralisme et les élevages de plein air sont de plus en plus menacés par la politique de réensauvagement de la nature qui favorise le retour des grands prédateurs, chez nous les loups, les ours dans les Pyrénées. Ce réensauvagement est une stratégie bien gardée. Or, ce fléau a un impact considérable pour le pastoralisme. Nous pensons qu'il doit devenir un vrai débat de société, et non pas imposé par une minorité», explique Patrice Marie.
Vers la financiarisation ?
Le vice président de la Fndp a beaucoup travaillé sur la question du loup et du réensauvagement de la nature: «Certains cherchent à fi
nanciariser la nature. Nous, les bergers, les éleveurs,qui estivons avec les troupeaux, sur les alpages, avec notre activité qui est pour moi le plus beau métier dumonde, nous apportons des produits de qualité, du lait, des fromages, de la viande. La pratique de l'estive permet aussi le débroussaillage naturel, réduit les risques d'incendie, par exemple. Mais pour les banquiers, les financiers, ce n'est pas intéressant. C'est pourquoi, on cherche à nous faire partir des espaces ruraux de montagne, de réduire voire supprimer le pastoralisme, afin de les laisser dans un état 100% sauvage, sans aucune occupation humaine.» La raison évoquée. «Il s'agit démonétiser les territoires ruraux en mettant en œuvre un système de compensation écologique, établi sur le même principe que les systèmes d'échanges de crédits “ carbone”. C'est ainsi la possibilité donnée à des associations ou autres, de créer ou gérer des sites naturels de conservations, capables de produire des crédits de compensation écologique auprès d'opérateurs dont l'activité nécessite le rachat de “droits à dénaturer”». Ces questions ont fait l'objet d'un échange en février dernier entre le ministère de l'Écologie et une sénatrice de l'Isère, lors des questions au Sénat.
« La pratique de l'estive permet aussi le débroussaillage naturel, réduit les risques d'incendie, par exemple », confie Patrice Marie.
« Il existe un risque majeur de monétarisation des territoires ruraux dans un système de compensation écologique, établi sur le même principe que le système d'échanges de crédits carbone. Les élus des conseils départementaux de la Drôme et de l'Isère s'en inquiètent également. » Une marche de sensibilisation jusqu'au Parlement européen
Patrice Marie est inquiet. Il se vit comme un lanceur d'alerte, attentif aux soubresauts d'une paysannerie aux abois, et cherche à informer.
«Pour sensibiliser et informer les gens, nous projetons de réaliser une grande marche. On envisage une marche de sensibilisation jusqu'au parlement Européen.


Une assemblée générale le 4 avril
L'association des éleveurs et bergers du Vercors Drôme-Isère tiendra son assemblée générale samedi 6 avril à partir de 14h à Combovin. L'étude réalisée par la Fédération départementale des chasseurs de la Drôme sur la présence des loups sera présentée à cette occasion, ainsi que « les conséquences de la présence de loups sur la faune sauvage. Un scénario catastrophe pour l'élevage de plein air et la vie de nos territoires ?» Et le communiqué d'ajouter : «En ces temps troublés, nous avons invité les élus. Le monde pastoral dont le fondement même de la vie professionnelle est remis en cause, revendique de leur part une pleine conscience de ce qui se joue et qu'ils les défendent.»
LA RÉGION SUD ÉGALEMENT MOBILISÉE
Le 16 mars, se sont réunis à Salon de Provence, les représentants de l'Union pour la Sauvegarde des Activités Pastorales et Rurales (USAPR) et l'Association des Communes Pastorales de la région SUD - Provence Alpes-Côte d'Azur (ACP PACA). « Les documents européens régissant le statut du loup, doivent être réexaminés, lancent-ils dans un communiqué. Il faut pouvoir éloigner les loups des animaux domestiques, en apportant aux éle-veurs et bergers l'aide psychologique et matérielle nécessaires. Pour ce faire, dans toutes les zones prédatées, nous demandons des lieutenants de louvèterie bien équipés et au statut renforcé, des brigadiers Oncfs, des chasseurs habilités aux tirs de prélèvement. Les collectivités locales doivent pouvoir bénéficier de plus d'aides, au titre de la prédation, pour l'amélioration des équipements pastoraux. La peur doit changer de camp ! »

Columbu, financiarisation, monétisation des espaces naturels, on en parle depuis pratiquement le retour du loup !
Il suffit de voir comment a été mené la protection de la panthère en Arménie (ça n'a certes rien de comparable) ; petit à petit exclusion des bergers et des troupeaux des espaces publics, et rachat à vil prix des rares propriétés privées par des ONG européennes et/ou américaines.
Sur le modèle des droits carbones, par ex. un pays trés industrialisé comme les Pays-Bas qui plante des forêts en Tchéquie qui dispose de surfaces en déprise agricole...

En France heureusement la plupart des espaces sont privés, mais s'ils perdent l'intérêt pour le pâturage, dans quelles mains finiront-ils ?

Il y a déjà des "farfelus", mais le sont-ils au vu du poids que leurs accordent les médias, qui comptent remplacer les troupeaux domestiques par des hardes d'ongulés "pléistocène" : bisons, élans*
que sais-je ?






*sur l'élan, une asso de chasseurs et propriétaires espèrent réaliser son retour dans le Massif Central, une bonne façon de couper l'herbe sous les tongues des escrolos !

Bonjour ,
voici la photo de Canis lupus qui m' observait hier après midi lors d'une ballade en montagne
(photo de mauvaise qualité a travers les branches et avec mon téléphone a 20m!!!!! bien au centre entre les deux mélèzes au dessus de la bande de neige )
j' ai eu tout loisir de pouvoir l' observer aux jumelles c'est un adulte et qui a l' air bien nourri

Merci pour l'affinage de la photo.

Bonjour à tous !
"Le loup a peur de l'homme !" assènent les lupo-adorateurs.
Mais pas trop quand même ! 20 m ça fait pas beaucoup...
Amicalement,
JR

Super aventure baladeuse quand même, JL05 !

gxa68 a écrit:

Merci d 'avoir su adapter la photo , je suis bien moins bon dans cette discipline que dans l' observation:content:

Médocain a écrit:Bonjour à tous !
"Le loup a peur de l'homme !" assènent les lupo-adorateurs.
Mais pas trop quand même ! 20 m ça fait pas beaucoup...
Amicalement,
JR

Non il n' a pas si peur que ça , il est très intelligent il observe et analyse la situation
chaque observation et contact visuel que j' ai pu avoir avec le loup a été pareil une observation de sa part également