Séjour chasse test en Biélorussie

Bonsoir à tous (ben oui, pour moi il est 18h40)
À l'heure qu'il est, ils sont tous en route pour regagner leur domicile. Pour ma part, après les avoir accompagnés ce matin pour aéroport Minsk, viens de rentrer aux chalets que nous avons occupé durant notre séjour.
En bref, berezina quasi totale. . .
Ils vous en diront plus par la suite, ne rentrant pas pour ma part avant le 26 : Quelques comptes à régler avec le directeur local . . . À bientôt

Désolé pour vous les gars

Bonjour à tous,

retour hier soir à la maison à 21h30.
Priorité ce matin au nettoyage de mes affaires et de mon arme.
Pour faire court avant de vous conter ces 4 jours de chasse, et de vous cadrer le sujet, 5 balles de tirer pour le groupe pour cibler les armes et 4 balles en action de chasse. Un territoire sur lequel nous n'avons pas pu constater la présence de sangliers, quelques traces anecdotiques, notre constat sur des biélorusses incapables d'organiser une chasse et le mot est faible ,et cela bien au delà de la présence du gibier convoité.
Merci de patienter pour la suite, je veux vous relater notre aventure Bielorusse avec le plus de justesse possible.

La déception est là coté chasse et c'est sans appel, je retiendrais que la passion dépasse la raison et que ces quelques jours ont mis à rude épreuve les hommes et je veux remercier avant toutes choses amis et famille qui dans la tourmente ont su rester eux-mêmes, parce que c'est dans la difficulté et face à l'adversité qu'on découvre réellement qui on est.
Au delà des efforts de tous, de la foi, la passion,rien ne nous prépare pas à affronter la déception, la tristesse...et la peur d'un sentiment inconnu.

La suite dans un moment.

De retour,


Vendredi 16 Novembre

Il est 10h30, Thierry arrive des Hautes-Alpes, à 11h30 mon frère et mon neveu nous rejoignent , un rapide repas et à 12h30 on charge le Picasso.
Les discussions vont bon train, et le courant passe tout de suite entre les deux Thierry. Ils sont de la même trempe ces deux là !!

Le véhicule est enfin chargé, non sans mal mais tout est rentré. Un dernier au revoir à ma femme et nous prenons la route pour Paris, c'est un peu plus de 600km qui nous attendent.



Le trajet est un bon moment de vie, une pause toutes les deux heures pour arrivée à destination, il fait froid ,mais bien loin du froid qui nous attend là-bas.



Il nous faudra pas moins de 7h00 de route pour rejoindre notre hôtel, les derniers kilomètres aux abords de Paris entre 18h et 20h sont un véritable parcours du combattant
A 20h nous arrivons afin à notre premier objectif, nous prenons nos quartiers à l'Hotel IBIS, qui dispose d'un parking privée pour mon véhicule, ainsi que d'une navette qui nous déposera à l'aéroport le lendemain.
Direction un petit restaurant dans la zone, puis Paul et Daniel nous rejoignent.
L'occasion de trinquer tous ensemble avant le repas.



A la fin du repas nous nous organisons pour le lendemain, avec l'opération "Gilets Jaunes", nous décidons de prendre la navette de 6h00 afin d'éviter les manifestations.
Il est 23h00, tous au lit pour le grand départ du lendemain.......

Samedi 17 Novembre

5h15 le réveil sonne, on est quand même tendu même si on pense avoir anticipé les manifestations.
A 6h00 on embarque dans la navette, 15 minutes plus tard on est au Terminal 2 , ouf !!!!
Il est tôt, l'enregistrement ne démarre qu'à 8h30, on s'installe à la terrasse d'un café pour patienter, on est bien et plein de rêves en tête.
A 8h30 le guichet ouvre enfin, cela se passera quasi sans encombre mise à part la vérification de la taxe pour le transport des armes.
Chose surréaliste , aucun d'entres nous n'ouvrira sa mallette d'arme et de munitions.



A 10h30, on embarque enfin dans l'avion de la compagnie Belavia qui nous amène à Minsk,auparavant un petit tour en boutique pour agrémenter nos avant repas du soir , et c'est parti pour 3h de vol.......



Avec le décalage horaire nous arrivons sur place à 15h30, non avoir pu profité d'un repas dans l'avion à base de quenelle de poulet, que je n'oserais présenter à ma chienne de peur qu'elle me morde !!!

Ce sont de grandes plaines recouvertes d'une fine pellicule de neige que nous découvrons avant l'atterrissage.
A peine descendu de l'avion le froid est saisissant, on y est.......





On débarque, récupérons tous nos bagages, Didier arrive 10 minute plus tard, les retrouvailles sont émouvantes, mais pas le temps de s'étendre , direction le dédouanement  et là démarre notre premier contact avec Dimitri, directeur de la zone de chasse.
Marco et son fils arrivent 1h plus tard, quel moment unique de se retrouver enfin
Non sans mal et après avoir refait plusieurs fois les documents de dédouanement des armes, on prend la route dans la fourgonnette pour 360 kilomètres .
L'ambiance est à son comble, on chante , on rie, on boit un verre, c'est un p....n de bon moment !!!!!


Pour moi c'est quelques choses d'exceptionnelle de vivre ça avec les gens qui m'entourent.
5h plus tard on est enfin au chalet, on prend nos chambres, on s'endort plein de rêves..... loin d'imaginer la suite.

Dimanche 18 Novembre

Le jour se lève sur notre village de vacances  
Un déjeuner locale qui change de nos habitudes à tous, nous serons gratifiés d'une petite spécialité à base de fruits rouges enrobés d'une pâte à crêpe, un vrai délice.



A la fin du petit déjeuner je sors m'en griller une petite, le jour pointe son nez, c'est magnifique.



D'ici une demi-heure les hostilités vont démarrés, on attend organisateur local, traqueurs ........

Hâte de lire la suite, merci. Sans doute de la déception concernant le côté "chasse" c'est clair mais dans le récit il y aura aussi autre chose, l'ambiance , les copains, les anecdotes etc.

vendéen a écrit:Hâte de lire la suite, merci. Sans doute de la déception concernant le côté "chasse"  c'est clair mais dans le récit il y aura aussi autre chose, l'ambiance , les copains, les anecdotes etc.

Tu as tout compris et je t'en remercie.

Nous sommes tous prêt, et ça discute, ça imagine déjà des animaux qui courent dans la traque.....
Le garde Nicolaï arrive avec 2 traqueurs, ainsi que 2 chiens type Laïka, Dimitri le Directeur de chasse arrive dans la foulée.
Didier s'étonne de voir 3 personnes et deux chiens pour mener la traque, il en est de même pour nous.....
Dimitri nous dit que c'est suffisant, d'où notre étonnement, Didier lui fait part que ce n'est pas ce qui était prévu , mais nous n'avons pas le choix que de faire confiance aux locaux qui sont censés mener les traques.





Tout ça nous parait incompréhensible si peu de moyens dans la traque, mais allez on est tous à fond !!!!
Les premières consignes sont données par Dimitri, nous sommes tous à l'écoute et allez on y va !!!!
Nous demandons à notre interprète, Helena , de demander au garde de nous amener vérifier le réglage des armes avant la première chasse du jour.
Nous parcourons 3 kilomètres et nous nous arrêtons à ce qui ressemble à un stand de tir.
Ceux qui le souhaitent, vérifient leur réglage. Pas de mauvaises surprises , cette fois c'est parti......



En voiture Simone !!!!! direction une bande située à la frontière Ukrainienne .
Arrivée sur les lieux, on s'arrête à un poste frontalier montrer nos passeports aux autorités, puis deux kilomètres plus loin nous renseignons le carnet de battue local sur le capot du véhicule.



Par la même occasion nous apprenons tous une mauvaise nouvelle, il était initialement prévu de chasser dans une bande frontalière de l'UK, ou le sanglier serait bien présent, mais une tracasserie administrative est venue perturber tout ça, nous chasserons donc en limite de cette bande.
Nous sommes déposé tour à tour, mon frère en premier, puis nous suivrons, je serais l'avant dernier de la ligne , entre Didier et Marco.
A chaque dépose je souhaite bonne chance à mes acolytes et espérant que chacun d'entres eux fera parler la poudre.....







La chasse démarre, un chien lance mais pas en direction des lignes, il ne se passe rien de particulier durant une heure, puis ça s'anime enfin ça va sauter la ligne vers Marco ou Paul, finalement c'est à Paul que ça va sauter dans les bottes, la menée se rapproche , ça sort plein champ...... et merde !!! une chevrette et son chevrillard, même si l'action était belle.
Bien calme cette première traque, nos 3 traqueurs Biélorusses ne jouent pas trop de la voie pour animer tout ça.

Il est à peine midi nous décidons de manger rapidement, avant la traque suivante.





L'après-midi qui suivie, resta bien calme, mon frère aura la chance d'apercevoir à 200 mètres deux sangliers qui étaient chassés dans la zone initialement prévue, avec des chiens errant au fesses !!!
Didier vu le peu d'animation, quitta son poste et entra dans la traque, pour tenter quelques choses mais sans réussite à la clef, seul un animal se leva dans ses bottes, Daniel a aperçu une masse sombre à ce moment là mais rien de croustillant.

La journée s'achève, et au retour je suis dans le Lada du directeur de chasse avec Didier et notre interprète.
Didier remonta les bretelles de Dimitri, et demanda des traqueurs et des chiens  supplémentaires pour le lendemain comme c'était prévu depuis sa dernière visite.
L'apéro du soir laissa place au premier débat et au mécontentement générale, peu de moyen, organisation des traques hasardeuses.
De plus,les indices de présences du sanglier sont quasi inexistant, c'est complètement surréaliste !!!
Le repas du soir autour du verre de l'amitié, sera un moment de franche rigolade, malgré cette première journée blanche et ce fût là l'essentiel.
Didier décida de partir le lendemain matin des 6h pour aller vérifier les enceintes que nous irons chasser.

Je prends connaissance de vos premiers retours. Très déçu pour vous.
Je me console avec les récits à suivre, toujours aussi bien écrits et agrémentés en photos.

Oups "je me console avec les tiroirs"

Lundi 19 novembre

Didier de retour nous annonce quelques pieds, au menu l'élan en Bonus sans taxe pour cette journée.
Un élan sera lancé le matin et j'entendrais son passage avec un fracas monstre, mais une journée qui va s'achever sans qu'un sanglier ne soit vue, et dans les enceintes suivante , pas de traces de notre Sus Scrofa local.
Concernant les moyens mis en œuvre pour la traque rien de mieux que la veille, c'est dans l'incompréhension totale que la journée s'achève non sans échanges entre nous pour trouver des solutions.
A la fin de cette seconde journée nous sommes obligés de nous rendre à l'évidence ,le sangliers est absent sur les zones que nous avons chassées, et le directeur de chasse locale est un incompétent , bien au delà de ce que je peux en écrire. De plus il est dans l'incapacité de nous fournir des moyens suffisant pour traquer. Le constat est rude et fait mal à tous, mais il faut se rendre à l'évidence.
Cela ne nous empêchera pas d'attaquer la deuxième bouteille de Ricard, pour ma part ce sera soft ce soir car mon frère,Marco et moi allons quand même tenter une chasse de nuit, l'occasion de vivre une expérience unique et de se rendre compte des choses la nuit tombée.
Le garde nous récupère à 20h30, 6 personnes de un Lada avec nos deux accompagnant, je vous laisse imaginer la franche partie de rigolade durant le trajet.

A 21h nous sommes déposés à 2 km d'intervalle, le garde nous récupèrera à 23h normalement...
Ce fût quelque chose d'unique à vivre, deux heures durant à battre la lisière du bois sur plusieurs kilomètres, au milieu de nul part en terre inconnue, j'ai vécu ce soir là ce truc que tu gardes pour toi, entre la "peur" et l'adrénaline permanente qui te sert le bide.
23h30 le garde nous récupère , aucun de nous n'a vu ou entendu le moindre animal.
Sur le trajet du retour, nous éclairons quelques champs à perte de vue, nous verrons 5 lièvres et deux renards, mais pas une seule trace de sangliers.
A minuit au lit, Didier ne dort pas et attend mon retour, il est autant dépité que moi, mais je lui dit qu'il reste deux jours, même si le constat est unanime et que ça parait déjà plié au bout de deux jours, gardons tous le cap et prenons ce qu'il y'a à prendre .......

Mardi 20 novembre

Aujourd'hui, un peu plus de moyens, 1 chien de plus et deux traqueurs de plus, mais c'est bien maigre à coté des attentes et de se qui avait été décidé lors de la dernière visite de Didier et Paul.
Notre directeur de chasse nous prouva ce jour là une fois de plus  son incompétence, même si je le vous ai déjà dit.
La traque ne débutera qu'à 11h30 le matin.... nous en aurons les explications qu'en fin de journée, mais ce bon monsieur sollicite ses troupes supplémentaires au jour le jour et seulement 30 minutes avant notre arrivée.

Mais foutez moi ce mec au Goulag !!!!!

En attendant, on essaye de prendre ça avec philosophie, même si chacun d'entres nous se retient tant bien que mal de pas péter les plombs.
Cette photo est prise à 10h du matin en attendant l'arrivée des traqueurs , on garde tous le moral et je veux garder en mémoire le sourire de tous sur cette photo malgré la débâcle:



Enfin ils sont là !!!!
On se met en route, on nous poste, pour ma part entre Thierry et Didier qui ferme la ligne.

Pour la suite je vais attendre que Didier se connecte,il va être l'acteur principal de cette battue de fin de matinée, si pas de nouvelles de lui ce soir , je reprends le clavier vers 20h et vous raconte tout.

Saint Hubert nous a fait un petit signe ce jour là et je l'en remercie.

Faute de photos de chasse exceptionnelle, on pourrait pas avoir des photos des copines de didier entreaperçues lors de son séjour de repérage ?

Sinon j’aime beaucoup le sac a main de didier qui se trouve sur le capot du lada.

Bravo à vous pour avoir garder le sourire et une belle bande de copains qui fait plaisir à voir

Ah
Les tiroirs , mais je vois pas le fond.
20h  il est où?

Sacré virus la chasse à l'étranger.

Il y a quelques années j'ai chassé vers Brest le long de la frontière Ukrainienne, même constat. ....

Allez on va encore attendre que Didier fasse un signe pour la suite.........

Ha sa commence, on nous dit oui c'est pourri:grr: , y a rien:snif: et finalement y va se passer quelque chose:woo: mais sa sera demain...
C'est vraiment trop bête de pas pouvoir concrétiser une tel aventure. Bon c'était, heureusement, qu'un séjour test donc sa pouvait être tout l'un ou tout l'autre. Quand tu proposes sa a tes clients et qu'au final c'est la débandade sa peut être compliqué pour la suite de l'entreprise!
Courage à Didier pour surmonté cet déconvenue.
Desolé pour vous les gars, au moins l'ambiance entre vous restera un bon souvenir.
En vous souhaitant des sejours plus giboyeux!!!

la suite, la suite … Bon, on attendra demain alors

 



Il va prendre une taxe

       

La dernière fois que j'ai eu Didier, il allait rendre une dernière petite visite à Dimitri... Je crois que ce dernier a dû "manger chaud"...

Didier tu a disparue??

Insulaire a écrit:La dernière fois que j'ai eu Didier, il allait rendre une dernière petite visite à Dimitri... Je crois que ce dernier a dû "manger chaud"...

Je pense bien

Enfin l'équipe de traqueurs est réunie !!!!

Leur véhicule fera l'objet de multiples photos, un UAZ avec une enseigne Mercedes sur la porte arrière et un volant Audi



La pauvreté environnante nous laisse tous sans voie, un retour d'un siècle en arrière , qui nous remet un peu les idées en place en se disant qu'il faut savoir apprécier ce que l'on a.



Allez c'est parti !!!!!

Nous sommes déposé un à un, je me trouve entre Thierry sur ma droite  et Didier à ma gauche.
Pour ma part , les tirs seront courts, mais j'ai une visibilité sur une centaine de mètres dans la traque.








La traque démarre, et tout de suite les chiens mènent à pleine voie. Thierry annonce à la radio 1 mal élan ainsi qu’une femelle et deux veaux.
Ca casse du bois face à moi et j’aperçois à 80 mètres un élan, quel animal majestueux, et dans un vacarme sans non les autres animaux en retrait qui se dirigent en direction de Didier.

Une minute s'écoule et j'attends 3 coups de pétard........ c'est sur c'est Didier.......

Bon tant pis pour les photos si la pellicule n'a pas pris. Mais maintenant que les 3 coups ont étés frappés comme au théâtre , il faudrait peut-être voir la pièce ! Sinon on casse les sièges et on se fait rembourser.

NB : le 1er tiroir de la commode à PierrotM n'est même pas ouvert.





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