Premier gibier

Deuxième jour de chasse, premier tir, premier gibier, un perdreau...

Vraiment trop content

En deux jours de chasse, je me rend compte qu'il faut avoir beaucoup de chance, de la patience mais aussi de l'expérience pour identifier le gibier rapidement, pour la patience j'en ai pas trop mais je lâche rien, pour la chance on verra bien et pour l'identification du gibier, j'ai vraiment du mal pour l'instant.

Le matin:
j'ai a peine le temps de voir une silhouette bouger qu'elle disparaît dans la forêt, pas de doute vu la taille c'était un lapin.
Peu de temps après je vois un ramier sur un fil électrique, je suis a une soixantaine de mètre de lui, il est de dos, j'en profite pour me rapprocher doucement, j'arrive a environ 25m de lui, a ce moment la je me dis quoi qu'il arrive je vais faire mon premier tir dés qu'il s'envole.
L'approche ma bien pris 5mn, le ramier étant légèrement tourné sur sa droite face a un gros arbre, je décide alors de faire le tour de cet arbre pour ne pas le perdre de vu au décollage.
Au bout de 10mn, je suis enfin bien positionné, je suis a 20m du ramier,il est face a un grand champ et ne m'a toujours pas vu, il fait ses besoins et commence un peu a bouger, je vais enfin faire mon premier tir, il ne peu en être autrement.
Et la, il fait un demis tour et décolle derrière l'arbre que j'avais contourné  



Après midi, la chance tourne.
Alors que je marche sur un petit chemin qui borde des champs de vignes, je vois au loin une impressionnante envolé de corbeaux, de cette envolée sort deux perdreaux sans doute effrayés qui ce dirige vers moi et se posent face a moi a une trentaine de mètre, j'en met un en joue mais je malheureusement je ne peux pas tirer, je suis face a une départementale.
Les deux perdreaux me voient directement et courent dans un champ de vigne, commence alors le jeu du chat et de la souris, ils passent de rangé en rangé, j'en fait autant, j'en suis un mais il s'éloigne, de plus je ne peux toujours pas tirer a cause de la route, quand il décolle c'est trop tard il est a 80m environ.
Sachant qu'il y en a encore un dans les vignes je fais vite le tour pour ne plus être face a la route, je le vois enfin, il me fait le même manège que son petit copain, je l'imagine a une cinquantaine de mètre, je prend la décision de tirer avant qu'il ne soit trop tard et la bingo, je vois des plumes voler dans tous les sens.
Je fais 5m et le voyant encore bouger, j'épaule une nouvelle fois pour y mettre un deuxième coup mais finalement je vois bien qu'il ne pourra plus repartir, je décide alors de courir( bien que c'est pas conseillé) pour abréger sa souffrance.
Quand j'arrive sur place je vois qu'il a pris un plomb dans le cou un autre dans l'oeil et certainement d'autre ailleurs, j'ai pas le temps de me demander comment j'allais l'achever qu'il a rendu son dernier souffle.      

Une fois le gibier ramassé, j'ai fais 63 grand pas pour retourner a ma position de tir, ce qui fait a peu prés 50m et la je me suis dis, avoir un choke extra full ça a quand même un bon coté

enfin voila, une bonne journée, vivement demain...

Félicitation pour ce perdreau. Attention quand même à ne pas surestimer la portée de ton fusil. 50m c'est déjà une belle distance pour un coup de fusil. Au delà le risque de blesser et de perdre augmente considérablement. Surtout pour le perdreau qui même privé de ses ailes reste un coureur très rapide que sans chien, il te sera impossible de rattraper.

Bien tiré content pour toi pour ton premier prélèvement mais aussi d accord avec bluy45

bravo pour ton premier gibier prelever. comme ce qui a ete dit attention 50m ..

Bonsoir,

Félicitations @timal , je n'en remet pas une couche pour la distance, ça a déjà été dit. Par contre, j'ai mal compris ton récit ou tu as tiré ce perdreau au sol ?

Bravo, pour ton 1er gibier

AFONDEBALLE36 a écrit:Bonsoir,

Félicitations @timal , je n'en remet pas une couche pour la distance, ça a déjà été dit. Par contre, j'ai mal compris ton récit ou tu as tiré ce perdreau au sol ?

Moi je me suis bien compris mais maintenant que tu en parle, en me relisant je me rend compte que j'ai peut être fait une abréviation pas très claire.
Quand je dis:  "il me fait le même manège que son petit copain", je voulais évité de redire,  "commence alors le jeu du chat et de la souris, il passe de rangé en rangé, j'en fais autant, je le suis mais il s'éloigne, quand il décolle..."  

Pour ce qui est du tir a 50m, je sais qu'il vaut mieux que je fasse mon premier tir autour de 25-30m, c'est d’ailleurs ce que j'ai essayé de faire avec le ramier ou je me suis avancé entre 20-25m mais la j'avoue après deux jours de chasse sans faire un tir j'ai craqué , de plus le premier tir étant en BG je m'attendais pas a le toucher, je pensais plus avoir une chance de l'avoir sur le deuxième ou troisième en BJ.

Salut Timal,  
Le tir au sol sur le gibier à plumes, c'est une pratique que l'on ne veut pas voir, notre éthique de chasseur nous le "défend" mais de mémoire, lors des formations aux épreuves théoriques ou pratiques du permis de chasse, on ne nous le dit pas (je dis peut-être une bêtise mais en tout cas je n'ai pas le souvenir qu'on me l'ai dit), ça se transmet entre chasseurs. Comme tu débutes, que tu chasses seul et vu que ton récit ne précisait pas l'envol du perdreau, je me suis dit que tu l'avais peut-être tiré au sol sans savoir que ça ne se faisait pas. Mais ce n'est pas le cas, tant mieux
Pour la distance, on ne va pas te blâmer, ça peut se comprendre, la fougue des débuts, l'évaluation des distances aussi qui n'est pas toujours évidente les premiers temps, mais c'est vrai que par la suite, c'est le genre de tirs qu'il faut éviter pour le commun des mortels, après y'a des tireurs d'élite...  Il faut quand même te reconnaître que c'est un joli coup de fusil un perdreau à 50 mètres pour ton premier gibier. Alors félicitations pour ce premier prélèvement, en te souhaitant qu'il soit le premier d'une longue et belle série. J’espère que tu as passé un bon moment

Oui j'ai passé un bon moment merci, je suis pas prêt d'oublier mon premier gibier, par contre j'y suis retourné dimanche de 7h30 a 12h, aujourd'hui de 7h30 a 11h30 et j'ai rien vu.
Ne pas ramener un gibier tous les jours je m'y attendais, mais ne pas tirer et encore pire ne rien voir , c'est assez dur, surtout après une première journée ou j'ai vu pas mal de gibiers même si je n'ai pas pu les tirer.
Enfin... je perd pas espoir, je vais changé de coin

T’inquiète pas de mon coté ça m'arrive de ne pas tirer encore plus longtemps que 2 matinées

AFONDEBALLE36 a écrit:Salut Timal,  
Le tir au sol sur le gibier à plumes, c'est une pratique que l'on ne veut pas voir, notre éthique de chasseur nous le "défend"

Tout à fait d'accord avec AFONDEBALLE36 .
Pourtant, au risque de faire bondir les puristes, je dirais quand même que dans le cas d'un oiseau désailé au premier coup (perdreau ou faisan), il vaut mieux, quand c'est possible, redoubler au sol plutôt que de risquer de le perdre

bluy45 a écrit:

AFONDEBALLE36 a écrit:Salut Timal,  
Le tir au sol sur le gibier à plumes, c'est une pratique que l'on ne veut pas voir, notre éthique de chasseur nous le "défend"

Tout à fait d'accord avec AFONDEBALLE36 .
Pourtant, au risque de faire bondir les puristes, je dirais quand même que dans le cas d'un oiseau désailé au premier coup (perdreau ou faisan), il vaut mieux, quand c'est possible, redoubler au sol plutôt que de risquer de le perdre

Entièrement de ton avis Bluy45, quand le gibier est blessé, afin de ne pas le perdre et aussi afin d'abréger ses souffrances, le tir au sol, pour ma part, n'est pas exclu, quand cela est possible, évidemment sans prendre de risque pour les hommes et les chiens

Deuxième tir ce matin, deuxième gibier, un ramier a une trentaine de mètre, trop content.

Par contre troisième tir (même distance) loupé encore sur un ramier, j'ai trop pris confiance, je me suis rendu compte après le tir que j'avais pas pris la peine de bien ajusté le guidon sur la bande de visé, c'est pas grave ça me servira de leçon.
J'ai pas doublé le tir vu que j'avais déjà eu du mal a retrouver le premier, j'ai fais l'erreur de vouloir ramasser la cartouche avant de chercher le ramier, du coup dans ce court instant j'ai perdu mon point de repère, de plus j'ai cherché par terre alors qu'il était perché sur le haut d'un buisson.
La aussi ça me servira de leçon.

Salut @timal,

Félicitation pour ton deuxième gibier ! j'espère que la saison sera belle pour toi !

Félicitations

Merci, la saison sera belle, je me régale même si j'ai pas fais de gros prélèvement.

Cet aprem j'ai souffert^^
Quelques instants après qu'une voiture me fait fuir des ramiers alors que j'avais pratiquement fini mon approche, je vois 5 perdreaux décollés et atterrir dans un champ de vigne pas très loin.
Je vais donc rapidement sur place et je commence a remonter les rangés le plus silencieusement possible, la ou elles ont atterrie, j'en vois enfin une, puis une deuxième, problème ça fait longtemps qu'elles ont du me voir, elle sont déjà de l'autre coté de la rangée.
Mesure pris sur google heart, longueur d'une rangée entre 130 et 140m, (j'arrive quand même a les voir au bout malgré la distance), tour du champ 568m.
Sacrément intelligente ces bestioles, elles m'ont fait tourner en bourrique pendant 30mn jusqu’à ce que je les perde de vu et j'ai encore tourné autour du champs pendants 30 mn en vain, sachant qu'elles ne devaient pas être loin.

Enfin c'est le jeu, faut voir le bon coté des choses, j'entretien la forme  

Une fois avec 2 copains, on a passé une matinée complète après une compagnie d'une vingtaine de perdreaux. On essayait de les encercler, on approchait en rampant, on a tout essayé, à chaque fois, dès qu'on était à 100 mètres bbbbrrrrou (désolé j'écris mal le bruit du perdreau qui décolle) ça s'envolait, et toujours dans la direction où aucun de nous n'était, même en se cachant bien, faut dire que c'est beaucoup de plaine chez nous. On les a levées le premier coup vers 8h30 et ça s'est arrêté quand l'église du village a sonné midi. On a pas tiré un coup de fusil mais qu'est-ce qu'on a rigolé, ça reste un très bon souvenir. Oui, les perdrix sont rusées

timal a écrit:Deuxième tir ce matin, deuxième gibier, un ramier a une trentaine de mètre, trop content.

Par contre troisième tir (même distance) loupé encore sur un ramier, j'ai trop pris confiance, je me suis rendu compte après le tir que j'avais pas pris la peine de bien ajusté le guidon sur la bande de visé, c'est pas grave ça me servira de leçon.
J'ai pas doublé le tir vu que j'avais déjà eu du mal a retrouver le premier, j'ai fais l'erreur de vouloir ramasser la cartouche avant de chercher le ramier, du coup dans ce court instant j'ai perdu mon point de repère, de plus j'ai cherché par terre alors qu'il était perché sur le haut d'un buisson.
La aussi ça me servira de leçon.  

Profite à fond de ces moments tant qu'ils te procurent du plaisir et que tu as la sensation d'apprendre.
En lisant ces posts, je réalise qu'abondance ne rime pas forcément avec plaisir, et aussi combien, avec les années de pratique qui vous confèrent une expérience et donc en général, la réussite qui va avec, vous détachent du plaisir de la chasse. Surtout pour ce qui est du petit gibier.
Je m'explique: Je pratique sur une chasse communale ou le tableau maximum autorisé est de 6 perdreaux et 1 faisan par chasseur et par journée de chasse. Le jour de l'ouverture, par exemple, j'ai arrêté de chasser à 16h ayant bouclé mon quota. J'avoue aussi ne pas y avoir pris un plaisir intense.
Le lièvre a ouvert récemment. D'un commun accord nous nous en autorisons un par chasseur pour la saison. Dimanche dernier j'ai eu par quatre fois l'occasion d'effectuer mon prélevement.......Même pas envie de tirer.
Des gens comme Timal sont à un bout de la chaîne et je suis à l'autre. J'en suis navré mais je ne m'extasie plus.
Je me demande si dans mon cas, après 45 permis, il ne serait pas temps de raccrocher et de me consacrer au battues, principalement aux sangliers qui eux, me provoquent toujours de belles montées d'adrénaline.

Whaouuu , ça doit être impressionnant de voir une compagnie d'une vingtaine de perdreaux.

Moins impressionnant qu'une vingtaine de sangliers

bluy45 a écrit:

timal a écrit:Deuxième tir ce matin, deuxième gibier, un ramier a une trentaine de mètre, trop content.

Par contre troisième tir (même distance) loupé encore sur un ramier, j'ai trop pris confiance, je me suis rendu compte après le tir que j'avais pas pris la peine de bien ajusté le guidon sur la bande de visé, c'est pas grave ça me servira de leçon.
J'ai pas doublé le tir vu que j'avais déjà eu du mal a retrouver le premier, j'ai fais l'erreur de vouloir ramasser la cartouche avant de chercher le ramier, du coup dans ce court instant j'ai perdu mon point de repère, de plus j'ai cherché par terre alors qu'il était perché sur le haut d'un buisson.
La aussi ça me servira de leçon.  

Profite à fond de ces moments tant qu'ils te procurent du plaisir et que tu as la sensation d'apprendre.
En lisant ces posts, je réalise qu'abondance ne rime pas forcément avec plaisir, et aussi combien, avec les années de pratique qui vous confèrent une expérience et donc en général, la réussite qui va avec, vous détachent du plaisir de la chasse. Surtout pour ce qui est du petit gibier.
Je m'explique: Je pratique sur une chasse communale ou le tableau maximum autorisé est de 6 perdreaux et 1 faisan par chasseur et par journée de chasse. Le jour de l'ouverture, par exemple, j'ai arrêté de chasser à 16h ayant bouclé mon quota. J'avoue aussi ne pas y avoir pris un plaisir intense.
Le lièvre a ouvert récemment. D'un commun accord nous nous en autorisons un par chasseur pour la saison. Dimanche dernier j'ai eu par quatre fois l'occasion d'effectuer mon prélevement.......Même pas envie de tirer.
Des gens comme Timal sont à un bout de la chaîne et je suis à l'autre. J'en suis navré mais je ne m'extasie plus.
Je me demande si dans mon cas, après 45 permis, il ne serait pas temps de raccrocher et de me consacrer au battues, principalement aux sangliers qui eux, me provoquent toujours de belles montées d'adrénaline.

Imagine toi que nous on est limité a deux gibiers dans ma commune, ça ne m'est pas encore arrivé mais si ça m'arrivait de faire deux prélèvements a 10h du mat, ça me ferais vraiment ch... de rentrer a la maison.

Avec 45 ans de permis on peut comprendre que tu te lasse, tu t'éclate en battu c'est déjà bien

AFONDEBALLE36 a écrit:Moins impressionnant qu'une vingtaine de sangliers

Whouai, ça dépend, moi j'avais déjà vu des groupes de plus de 5 sangliers mais jamais de 5 perdreaux

Après c'est sur que si tu te retrouve face une vingtaine de sangliers ça doit être vraiment impressionant, a la limite je sais même pas si j'oserais en tirer un

S'ils te chargent, tu t'arraches de là, tu n'auras ni le temps ni les balles pour mettre tout le monde par terre
Si ça passe à bonne portée, le plus dur c'est de choisir
Pour les perdreaux, ils sont généralement rassemblés en début de saison, tu fais 1,2,3 cultures...Rien ! Et dans la 4ème, tout le monde est là
Une fois que ça fait plusieurs week-ends qu'ils sont chassés, le groupe éclate, certains finissent à la casserole, du coup, tu les retrouves par-ci par-là en petits groupes, du moins c'est souvent comme ça que ça se passe chez moi

timal a écrit:Whaouuu , ça doit être impressionnant de voir une compagnie d'une vingtaine de perdreaux.

Une vingtaine, c'est assez rare! Mais les années ou la reproduction à bien marché, des compagnies de "grises" de douze à quinze c'est assez courant.
Pour les rouges c'est plutôt sept ou huit

La compagnie dont je parle, ce sont des rouges (pas des lâchées des sauvages), il y en avait peut-être que 17 ou 18 pas pu compter au poil près mais plus de 15, c'est certain. Cette compagnie est toujours sur le territoire, depuis plusieurs années, et elle pérennise, rares sont ceux d'entre nous qui ont réussi à en prélever 1. En fin de saison, elles sont un peu plus éparpillées, mais sont toujours rassemblées pour l'ouverture. On pensait qu'elles seraient même plus nombreuses cette année, mais la reproduction n'a pas été bonne . On les surnomme "les intouchables", plus personne ne passe des heures à les chasser comme on a pu faire auparavant, on sait que c'est peine perdue, il faut un heureux hasard pour les surprendre, sinon aucune chance, et puis, on s'y est attachés à force...