Les inratables... ratés !

Chacun a une histoire des inratables...ratés! Celle qui vous reste à tout jamais en mémoire.

Voici la mienne:

A l'époque j'étais le seul fada à courir le long de la Durance à la recherche des canards. Je venais d'acquérir le Robust Magnum, celui qui m'accompagne encore d'ailleurs.

Ce devait être en 1985, il faisait plus que froid en cette fin de campagne de chasse. Seul, très tôt le matin, je prospectais les berges de la Durance à la recherche d'une bécassine, voire d'une sarcelle isolée.
La veille j'avais placé un appelant en plastique en bord de Durance au cas où quelque colvert suicidaire veuille bien se poser...et m'attendre.

J'approchais avec précaution de la petite mare...qui avait gelé dans la nuit. Armé de deux magnums de 6, au cas où...il n'y a que la foie qui sauve, surtout quand on est jeune et complètement fada pour croire qu'un canard aurait pu se poser et rester ainsi à ...m'attendre!

Ce n'est pas un, mais au moins dix siffleurs qui entouraient mon pauvre canard en plastique en bordure de Durance... des siffleurs je n'en avais jamais vu la queue d'un seul jusqu'alors en ces lieux. Je reconnaissais leurs cris car j'en avais vu pas mal lorsque j'avais fait mes études en Normandie et que je les guettais pour le plaisir quand j'avais fini mes équations et autres études arithmétiques et que je filais presto à quelques encablures de l'Ecole.

Mais là, en Durance, c'était gibier rarissime, pour ne pas dire inconnu.

Inutile de vous dire que mon coeur battait le bati-bati.

J'approchais du coin avec les plus grandes précautions, replié sur moi même, à la façon des sioux.
Je me retrouve ainsi à une vingtaine de mètres du " paquet" de siffleurs, et d'un coup, plus un seul sifflement... il y a bien une bonne dizaine de cous tendus, là, à essayer de savoir d'où vient le soucis...car les siffleurs ont deviné ma présence.

En me relevant, dès que j'entrevois quelques têtes au dessus de l'eau, je vise rapidement un peu au dessus et...pan, tout le monde décolle d'un seul élan, je vise au mieux dans le gros du " tas " de canards en vol, et re-pan, rien ne tombe!

Je me précipite en bordure, sûr au moins d'avoir " séché" net au moins quatre ou cinq de ces précieux canards du premier coup, c'est la grand mère qui sera étonné à mon retour de voir ces canards là... sûr qu'au village il ne s'est jamais vu le moindre canard siffleur.

Et bien...voilà, j'ai longtemps regardé au plus loin que j'ai pu les siffleurs, ils ont filé loin, loin, loin de moi, ils sont même revenus un peu, à distance, ils ont décrit une courbe, puis ils ont filé droit au Nord, me laissant avec toute ma tristesse et mon incompréhension.

Et vous, vous avez surement vécu une histoire d'inratable...raté, celle qui vous laisse un goût un peu particulier, inoubliable...avant d'en rire !
A vous lire !!!

Pas aussi bien, mais bon ;
l'automne dernier je vais prendre le poste non loin de la maison pour un éventuel sanglier.
Mes deux chiens bergers en chômage technique m'accompagnent, et commencent une sieste au pied de mon sèti.
Au bout d'un moment ils dressent les oreilles et baillent en direction de la route, quelque chose les intrigue.
C'est mon voisin qui fait courir ses porcelaines aprés une lèbre...
Tout ça est encore loin, les chiens se rendorment, je me reconcentre sur notre battue.
Quand soudain à coup je me rends compte que mon kangal fixe quelque chose.
Je lève les yeux
Un lièvre est assis à 20m et jauge de son avance !
La Kipplauf monte doucement, à cette distance je ne peux tout simplement pas manquer...

Et bien si !

Mon kangal m'a bien regardé  et s'est rendormi....

Nous sommes un matin à la fin d'Avril ...

Un très gros pas de sanglier repéré la veille sur un semis de maïs a hanté toute ma nuit ...

Il fait encore nuit noire lorsque je gare mon 4*4 à environ 1 km du lieu repéré la veille ; 4 balles prennent place dans ma R93 ; casquette avec filet camo , bipied , jumelles ... Dernier contrôle du vent : C'est bon , je suis paré ! Je commence à arpenter lentement les différents champs de maïs fraîchement semés ... Au loin , je commence à deviner la silhouette de la lisière forestière ...

C'est l'instant magique où la nuit cède lentement sa place à la clarté naissante ...

A travers mes jumelles , je scrute les vastes plaines de champs travaillés devant moi ; soudain , une masse sombre énorme dans mes optiques : Il est là ... C'est bien lui , le responsable de mon insomnie de cette nuit ... Il me paraît énorme !
Tantôt le nez à terre , glanant quelques grains de maïs , tantôt faisant quelques pas en direction de la forêt ...
Il se délecte ; ces semis providentiels ont quelque peu entaché sa prudence qui lui a permis de devenir ce grand vieux sanglier !

Aucun obstacle entre lui et moi ; seule la terre nue ! Et environ 450 mètres me séparent de lui ! Chaque minute qui passe le rapproche un peu plus de la forêt salutaire ...

Il s'arrête pour manger , je m'arrête ... Il me tourne le dos et marche , je cours , le dos voûté afin de dissimuler au mieux cette silhouette humaine qui n'a pas sa place sur son lieu de ripaille en cette heure matinale ...  

250 m ... 200 ... 150 ... 120 bons mètres me séparent maintenant de lui ! Je n'en peux plus , je viens de faire plus de 100 m à quatre pattes dans cette terre meuble !

Je ne peux approcher plus , c'est maintenant ! Je m'assieds , déplie lentement le bipied , la Blaser prend encore plus lentement place sur ce dernier
L'animal ne se doute pas que son sort est scellé , et que dans les secondes qui viennent , sa vie de solitaire va tragiquement prendre fin , là , sur cette terre nue ...

Il me tourne le dos , reprend une ligne de maïs ... Il est maintenant plein travers , j'ai du mal à calmer ma respiration et mes pulsations cardiaques ! Dans ma lunette , j'estime son poids à 160/170 kg plein !
L'armeur de la R93 est monté ... Dans 1 seconde tout sera terminé ...

Blaaaaam ...

Dans la lunette , il me semble voir les projections de sortie derrière l'animal : mélange de poussière , de chairs et de sang !

Il démarre droit devant lui ; bon signe , il ne cherche pas à regagner la forêt , mais part vers les champs de foin et les nombreux bosquets qui couvrent la plaine ! Il disparaît de ma vue après environ 50 mètres ; je n'ai même pas cherché à retirer une balle , je suis sûr d'être plein coffre !!!

A l'Anschuss , pas de traces visibles de l'impact , mais je me dis que sur cette terre nue ... Je fais 100 bons m derrière lui , pas d'indices !

A 16 heures de l'après-midi , je commençais la deuxième recherche de la journée sur ce sanglier , avec un deuxième chien de sang ...........

A l'heure actuelle , ce solitaire hante toujours mes nuits !!!!!!!

Ce fût mon plus beau raté !

Bonjour voici ma petite participation,

C'était une fin de matinée de septembre, il fessait beau j'était partis faire un tour avec ma toute jeune épagneul dans un champ de maïs fraîchement ramassé dans l'espoir de tombé sur une compagnie de perdreau ou une faisane..

Je marchais sans réelle conviction, portant mon regard au loin à l'affût de tout mouvements qui pouvais trahir la présence d'un quelle-conque volatil !

Un moment je senti tapé contre ma botte ! Je baissa mon regard en même temps que je relâchais la pression exercé par ma botte en pensant écrasé la patte de ma chienne !

Soudain je vis une grosse boule compact partir à toute vitesse de sous mes bottes !

Sur le coup je suis resté figé sans réellement comprendre se qu'il venais de se passé !

C'est quand j'ai vu ces grandes oreilles se dressé à environ 25/30 mètres que je venais de comprendre que c'était un lièvre !
J'épaula hasardeusement à la hâte un puis deux coups avec mon plomb de 7.1/2  un magnifique loupé !

Cela était pour moi la seul occasion de l'année précédente de tirais un Lièvre !

J'espère que la futur saison 2016/2017 me permettra la joie de prélevé mon premier Lièvre !

Nous sommes au mois d'octobre une bellle matinée ensoleillé et bien froide comme je les aimes.
J'ai laché mes chiens qui ont vite pris la voix du sanglier, un petit ferme et c'est parti.
Je marche le long d'une coupe de bois en direction de mes chiens en espérant arrivé à les recoupé.
Soudain dans mon dos deux autres voix se font entendre, se sont les chiens de mon ami Antoine qui viennent de prendre quelque chose.
Je m'arrète et j'écoute la musique, cette musique qui se rapproche de plus en plus de moi et qui me viens droit dessus.
J' arme ma carabine à vérrou et soudain le bruit de l'animal poursuivit commence à ce faire entendre.
Je cherche à travers les branches et d'un coup j'apperçois le dos de l'animal au dessus des chène vert; un dos marron et trés haut; Au vu de la hauteur et de la couleur c'est un beau chevreuil mais celui-ci commence à tourné légèrement.
Je m'avance doucement et pointe la draille qui sort au chemin à environ 20M.
Les branche se mettent à bougé et la je vois apparraitre devant moi non pas un beau chevreuil mais un énorme sanglier.
Je regarde ce sanglier et me dit que ce n'est pas possible qu'un tel animal existe et les bras me tombe.
Au lieu d'ajusté mon tir je reste droit comme un idiot à regardé passé l'animal.
Soudain je reprend mes espris et remonte ma carabine à l'épaule pour tiré l'animal et le coup part.
Le coup part mais il est déja trop tard l'animal est déja entrain de rentré dans le sous bois et le coup part n'importe ou; Je pense ètre cour de au moins 2 Mètres.
Soudain je reviens à la réalité et me rend compte que je viens de raté l'occasion de ma vie.
J'estime cet animal à bien plus de 150Kg et mème aujourd'hui alors que cela c'est passé il y a environ 4 ans je revois cette scène dans ma tète trés souvent et je me demande encore comment j'ai pu loupé une t'elle occasion.
Et je pense que je ne suis pas prés de l'oublié.

Un dimanche de 2011, je traquais dans la traque la plus dure de mon ancienne chasse. La traque de montagne, raide, caillouteuse, rocheuse, casse-gueule à souhait, où mon voisin de traque est à au moins 200 m de moi, car on passe là où on peut... j'entends un animal descendre dans les cailloux d'une draille au dessus de moi.
Un chamois, c'est sûr, il y en a plein ici ! Je vois une ombre noire qui arrive, "putain de chamois" me dis-je, ils nous pourrissent notre traque, car toujours en mouvement, ils dérangent les autres animaux. Entre les quelques sapineaux ça et là, le terrain accidenté et les rochers, je vois furtivement cet animal qui va me passer devant, somme toute assez tranquillement.
Au dernier moment, "Merde" ! c'est un énorme keiler !! 90 -100 kg environ ! Ma carabine fait le tour de l'épaule, je tourne le drapeau de la Frankonia, il est où bordel ??? Derrière un rocher, il réapparaît à 20m à peine, j'ai un mètre pour tirer... ma 7x64 passe au dessus, peut-être même dans les poils de sa crinière ! Je le sais, quand j'ai appuyé, je n'étais pas dedans Impossible de doubler, je ne le vois plus, je ne l'entends plus que débouler vers le bas... Dégoûté !
30 secondes après, un chamois cette fois, me passe à 5 m !
En y repensant plus tard, heureusement que je l'ai loupé, je pense qu'on y serait encore, à le débarder de ce merdier sans nom

J'en ai déjà tellement raté que je pourrais en faire une série de roman en plusieurs volumes

Mais celui auquel je pense le plus c'est ce Keiler de l'an dernier qui est passé à 6-8m de mon mirador. Un coup, sur de moi je descend pour aller le trouver coincé, mort dans le grillage à mouton, mais la réalité est autre, un beau trou dans le grillage et le sanglier est tué 300m plus loin par les voisins.

Y-a-t-il une balle qui m'appartient parmi les trois l'ayant touchée, je ne le saurais jamais

Bon, encore une petite...car je ne suis pas le dernier en la matière !!!

Il y a bien des années de cela...les faisans étaient rares et sauvages, on en lâchait pas.
Mon fidèle Oscar, têtu comme pas un, n'en finissait pas de chassouiller dans un immense verger de pommiers, à plus de 200 mètres de moi.
Je faisais semblant de ne pas y faire attention et je décidais de quitter le verger pour déambuler à proximité dans un champ moissonné de frais après avoir emjambé la rigole d'arrosage qui séparait le verger du champ. Je ne voyais même plus l'effronté...
Par contre j'ai bien entendu au loin le départ fracassant d'un faisan... ou plutôt d'une faisane qui maintenant fini son vol en planant pour se poser en pleine panique...à trois ou quatre mètres de mes bottes !
Je la vois encore, collée au sol, il n'y a que les yeux qui bougent, et encore!
Elle doit se calmer et se sentir en sécurité avec juste quelques pailles coupées qui la protège de mon regard...tu parles !!!
ça dure une éternité, moi comme un couillon je la fixe du regard, j'ai le coeur à 140. L'effronté de chien saute à son tour la rigole d'arrosage et pointe un arrêt magnifique la truffe pointée ...dans mes bottes.
Et là, ça dure un bail... Le chien Oscar lève doucement le nez, il me regarde !!!j'ai une envie folle de rigoler et c'est justement à ce moment là que la faisane décolle...pour presque m'enlever la casquette de la tête. Elle a du le faire exprès, elle n'a trouvé que ce stratagème pour tenter de se sauver.

Ce qui devait arrivé...arriva... Je l'ai bien laissé filer pour ne pas la "fracasser", j'ai bien pris mon temps, bien visé un peu au dessus...
Pour filer, elle fila droit et loin, me laissant tremblant d'émotion trop longtemps contenue.

Inutile de vous dire que le Oscar m'a bien fait comprendre sa désaprobation, il a été remarquablement très sage pendant toute la fin de cette après midi, il a gentiment trotiné dans mes bottes jusqu'au retour à la ferme sans jamais lever une seule fois la truffe, même pour sentir les alouettes, pourtant fort nombreuses à cette période de l'année...
Je ne me souviens plus bien de la suite de la soirée mais il me semble bien qu'il a peu touché à sa gamelle restée presque pleine, il était pourtant fort gourmand...

Ce n'est que quelques jours plus tard qu'il a arrêté de " faire la tête", on est repartis au verger, même lieu, même heure, même poule faisane qu'on a cueillie au bord de la rigole. Elle est pourtant passée à pleine vitesse et en plein travers à plus de 50 m, ce n'était pas son jour. Elle aurait surement mieux fait de me venir dessus et se poser à mes bottes!!!
Je ne sais pas pourquoi, je n'étais pas vraiment content de l'avoir prélevé, mais ça a renoué le lien avec Oscar. On a fait ensuite une bien belle chasse tous les deux, pas tellement au nombre de pièces, mais le chien s'est mis à bien chassé, pas trop loin de moi et avec beaucoup d'application.

Somme toute, un beau raté qui nous a bien profité à tous les deux.

Perso mon plus beau raté inratable est sur deux souchet j'étais sur la grève le long d'un marais en pleine après-midi quand je vis deux canards me foncer droit dessus a ras le sol quand il arrive sur ma tete a 15 m a tout casser, je voyais déjà le doubler. Mais non c'est bien un magnifique loupé sur mes deux premiers coup le troisième désaila un oiseau mais impossible a retrouver, tombé dans me milieu d'un champ de maïs.

Mon plus beau loupé, j'y pense encore souvent
c'était le 19 février 2013, dernier jour de chasse en Turquie.
La Battue bat son plein, j'entends les chiens qui se rapprochent de moi, je suis posté dans le fond d'une combe et pour une fois les tirs pourront s'effectuer à une cinquantaine de mètres maximum.
La menée se rapprochent , j'entends l'Attila soufflé , il traverse la combe, il doit bien peser 120-130 kilos.
Je l'ajuste et tire à 3 reprises et aucune de mes 3 balles ne l'atteindra,
comme on peut le voir sur la photo, je n'étais en rien dérangé par la végétation.

La déception passée ça met un bon coup de pied aux fesses

Après 45 saisons de chasse, émaillées de ratés incroyables, je serais bien en peine de vous dire de tous ces ratés lequel est le plus beau.
Ce qui me console, ce sont les réussites toutes aussi incroyables qu'il m'a été donné de réaliser. Ceci compense donc cela.
J'ai connu un ancien qui ne se lassait de répéter qu'en général, quand on voit le gibier mort avant d'avoir tiré, ce n'est jamais un bon présage

raté les sangliers
ce samedi nous sommes trois chasseurs 2 en poste et moi avec les chiens
je place les 2 poste dans les meilleurs endroits et cherche a rabattre les sangliers vers les postés , mais les chiens trouvent une bande de sangliers en dehors , je fais pas de voix et les sangliers arrivent vers moi 2 de 25 30 kilos j'en tire un qui reste sur place se débat au sol et je cherche a voir les autres qui arrivent avec les chiens plus haut une mere avec d'autres petits mais je les voit pas et ils vont vers les deux postes , mon pere tire et loupe
je vais voir ou j'ai tiré le sanglier n'y est plus , il y a du sang mais il est rentré dans le maquis et j'ai pas de chiens avec moi . ça fait rien je me dit qu'au retour je lâcherais un chien pour le retrouver
je vais voir les postés , il ont loupé il est de bonne heure , alors on fait une autre chasse un peu plus loin
en faite les postés restent au même endroit mais ils se retournent et je vais lâcher de l'autre coté
les chiens trouvent de suite d'autres sangliers ( 2 ) j'essaie de les rabattre vers les postés mais c'est trop grand et les sangliers vont dans le sens contraire . c'est fini j'essaie de rattraper les chiens qui courrent pour les arrêter avec le gps je sais a peu près ou vont passer les chiens pour leur couper la route
et j'arrive a un endroit c'est un poste mortel , je pense que les sangliers sont déjà passé et j'attends que les chiens arrivent , un gros sanglier me traverse la piste , j'ai la carabine a l'épaule je tire vite mais je rate , tant pis mais j'attrape les chiens
maintenant on va chercher le sanglier blessé du matin
arrivé sur place je lâche un seul chien sur le sang mais le chien prends la trace du deuxième sanglier , et file loin  , c'est fini pour aujourd'hui
deux sanglier raté dans la journée demain c'est dimanche on fera peut être mieux
le dimanche on est toujours 3 chasseurs on essaie a un endroit qu'on peut fermer mais les chiens ne trouvent pas dans la chasse mais derrière les postés le sanglier rentre dans un marécage traverse une route et va dans une autre chasse je prends la voiture et pars dans l'autre chasse avec le gps je vois ou le sanglier a traversé une piste a l'aller et j'attends car je sais qu' il est obliger de revenir dans l'autre sens , il n'y a qu'un seul chien derrière un bruno qui aboie sans discontinuer depuis 2 heures avec le gps je vois que ça revient j'attends je suis prêt je me dit qu'il va repasser au même endroit c'est une piste en terre de 3,50 mètres pour descendre a la mer tout pres je surveille vers le bas mais le sanglier passe vers le haut il traverse la piste d'un bond je lâche une balle mais comme je ne l'ai pas entendu arriver c'est trop tard et je le loupe , mais j'attrape mon chien et je suis content .
entre samedi et dimanche j'ai loupé 3 sangliers et 1 mon père
mon plus grand plaisir est de mener les chiens .

Bonsoir à tous,

Pour moi, ça remonte à l'an dernier.
Invité à une chasse au sanglier par un copain le dimanche matin. Une belle java le samedi soir me fait manquer le réveil. Je saute du lit à 8h30 pour être sur place à 9h, je ne suis pas prêt et j'ai 45 min de route. Je saute au pas de course dans les habits, pose la carabine contre le mur de la cuisine, donne à manger au chien, saute en voiture et c'est parti, les bottes et le reste du matos sont restés dans la voiture, j'étais au petit gibier la veille. J'arrive à la bourre avec les yeux qui transpirent l'amour comme on dit. J'ouvre le coffre, purée, la carabine n'est pas là, je l'ai oubliée à la maison. Heureusement mon superposé à passé la nuit dans la voiture (je sais c'est pas bien), il fera l'affaire, on est au saut d'allée, les distances de tir n'excèdent pas 30 mètres. Un café et c'est parti. On tire les postes au sort, d'après mon pote, j'ai un super poste, s'il le dit...
La traque démarre, je suis effectivement bien placé, une grosse coulée proche de moi, je prends soin de m'en écarter de quelques mètres. Au bout d'une heure, une symphonie se fait entendre, les anglos donnent de la voix, et ça vient vers moi, ça se rapproche même très vite. D'un coup, je l'entends arriver, les branches craquent, puis je l'aperçois, un joli p'tit mâle d'une soixantaine de kilos bien armé, il est bien en avance sur les chiens. A quelques mètres de moi, il se fige, je ne bouge pas d'un poil, ma respiration est coupée, j'attends qu'il se décide à sauter la ligne. Il n'en sera rien, du moins pas tout de suite, il m'a senti, demi-tour puis disparaît. La chasse s'éloigne, ça tourne, mais il ne saute toujours pas la ligne, puis ça revient vers moi, ça repart, bon sang, il sait ce qui l'attend, c'est pas possible autrement. Tout à coup, le revoilà, il revient sur la même coulée que tout à l'heure, je me suis décalé de quelques mètres supplémentaires, il s'arrête, évente, je suis complètement immobile...Il se décide, se lance et saute la ligne, il est à 20 mètres de moi, j'ai fait un doublé de bêtes rousses la semaine précédente à 60 et 70 mètres, alors, pensez-vous, ce n'est qu'une formalité ici   . Il dépasse mon angle, je lui pose gentiment le point de mire sur l'oeil et BAOUM ! Je le tire dans les ronces donc je ne vois pas où tape ma balle exactement mais il s'écroule instantanément. Le temps de décharger le fusil et saisir ma trompe, je sonne la mort. A peine cette étape passée, que voilà mon sanglier qui se relève, groggy mais bien vivant, le fusil est vide, sur mon épaule. Je n'ai pas le temps de faire grand chose, il file, en 1 seconde il a disparu. Les chiens arrivent, suivis des piqueux.
"-Bah alors, il est où ?
- Parti, je comprends rien, il était étalé par terre, il s'est réveillé et a filé"
Les mecs me regardent d'un drôle d'oeil, je suis mort de honte.
Les chiens reprennent le pied mais on ne le reverra jamais. Je vais voir au lieu d'impact, pas de chaire, pas de sang, mais une petite touffe de poil. Je comprends que ma balle n'a fait que lui effleurer la tête, l'assommant momentanément, rien de plus.
Non seulement j'ai manqué l'immanquable, mais en plus, je me suis ridiculisé à sonner mort un animal qui ne l'était pas , ce qui m'a valu de me faire convenablement chambrer

Mon premier incontournable s'est passé à ma deuxième année de chasse. A la suite de l'achat de ma première carabine, invité sur une chasse au GG. Posté à un poste assez fermé, caché derrière un pin ayant succombé à la tempête je suis confiant. Une grosse menée m'arrive droit dessus. Persuadé de voir arriver un sanglier le coeur bas à la chamade et mes mains tremblent ... Pas de bruit, toujours rien, gauche droite..... droite gauche.... Quand d'un coup maitre goupil me passe à 1 mètres des bottes. Aussi surpris que lui, un pas en arrière et la carabine monte très rapidement à l'épaule... 3 coups partent avec le petit malin. Je ressens encore cette émotion en vous l'écrivant. Une belle action que je n'arrêterai jamais de raconter. Il doit à ce jour être bien dodu, ce ne sont pas mes prunes qui lui ont fait du mal.


Sinon pas plus tard qu'il y a 15 jours, le brocard de la saison me sort en travers à 20 mètres.... mes préférés, au galop régulier. Je suis sure de moi, trop!!!!! je me concentre sur le départ de ma balle. TIC... sécurité, je reprend la visée; 50 mètres, c'est bon il va tomber... BLAM ; loupé. Vexé, je ne retirerai même pas Un merveilleux brocard, j'espère le revoir cette saison.

antony et afondeballe 36 ce sont tout ces moments qui nous restent a l'esprit
c'est ça la chasse si a chaque fois qu'on tirait on tuait il n'y aurai plus de plaisir .
en tout cas moi je m'en fout complètement de tuer le sanglier ou de le louper , c'est sur quand on porte des jeunes chiens ce serait bien de tuer pour qu'ils acquièrent une experience , mais on a le temps .
mon seul plaisir a la chasse est celui de mener les chiens .

Je suis bien d'accord avec toi @argo , ça ne me rend pas malade quand je loupe, ça fait partie de la chasse, l'animal a sa chance et tant mieux, le jour où je ferais mouche à tous les coups (je ne pense d'ailleurs pas que ce jour arrive), il est clair que je prendrais certainement beaucoup moins de plaisir à chasser

Allez, plutôt qu'une longue histoire, je vous mets une capture d’écran d'une vidéo prise il y a quelques semaines a la chasse aux oies...
Et je vous pose la question: combien d'oies de prélevées sur ce vol avec le Benelli?  (Distance de tir, 30m environ)

Salut Antoine,
Vu que tu n'es pas le genre de gars à faire du HS, je dirais 0 !!!

Bien vu Alex! Même pas une plume!
J'ai même pas pu dire que c’était les cartouches qui valaient pas un coup de cidre...

argo a écrit:antony et afondeballe 36 ce sont tout ces moments qui nous restent a l'esprit
c'est ça la chasse si a chaque fois qu'on tirait on tuait il n'y aurai plus de plaisir .
en tout cas moi je m'en fout complètement de tuer le sanglier ou de le louper , c'est sur quand on porte des jeunes chiens ce serait bien de tuer pour qu'ils acquièrent une experience , mais on a le temps .
mon seul plaisir a la chasse est celui de mener les chiens .

Je suis bien d'accords avec toi Argo. J'exagère un peu en disant que j'étais vexé . Ca arrive et arrivera effectivement toujours et à tout le monde. J'aime beaucoup taquiner les copains à la chasse quand ils loupent,... c'est bonne enfant et j'apprécie également recevoir ce genre de taquinerie.  
Après j'envoie rarement les trois coups à la suite car ça ne me dérange pas de voir courir non plus.   C'est le côté "pour le plaisir des yeux".  

Insulaire a écrit:Allez, plutôt qu'une longue histoire, je vous mets une capture d’écran d'une vidéo prise il y a quelques semaines a la chasse aux oies...
Et je vous pose la question: combien d'oies de prélevées sur ce vol avec le Benelli?  (Distance de tir, 30m environ)

les oies sont très résistantes il faudrait des plombs assez gros pour les faire tomber

Bonsoir Argo,
Pas de problème pour faire tomber les oies en général! Une bonne 36g en n°3 ou 4 jusqu’à 40m est largement suffisante et j’ai développé des chargements qui conviennent impeccable! J’avais seulement pas les yeux en face des trous ce matin-là! A 30m, une oie bien tirée devant, tombe comme une pierre avec du 6. Le gros problème avec le tir des oies c’est qu’on a tendance à sous-estimer leur vitesse et on tire derrière.

ok insulaire
tu es pourtant habitué a tirer les oies aux iles orcades , il doit y en avoir beaucoup la bas

bluy45 a écrit:
J'ai connu un ancien qui ne se lassait de répéter qu'en général, quand on voit le gibier mort avant d'avoir tiré, ce n'est jamais un bon présage

C'est ce qui m'est arrivé l'année dernière

La traque touchait à sa fin et j'étais poste assez loin donc ça faisait un moment que j'entendais plus grand chose. Soudain un bruit de pas me sort de mes pensées et je vois arriver un sanglier d'une trentaine de kilo, je m'entends encore me dire "toi t'es propre" il me sort a un petit 10 mètres, l'express monte et boom loupé j'ai été tellement surpris de ne pas le voir tomber que je n'ai même pas lâché la deuxième balle.

Je vous parle de mes manques il y aurait pas assez de page mdr