Elevage de perdreaux et faisandeaux

Le hangar n'avait plus de fonction agricole, il était loué à une société de dératisation qui est partie sans payer ses loyers.
Ils ont bien nettoyé, ils ont même pensé à vider ma cuve à gaz-oil...
Cela me permet d'acquérir de l'expérience en diversification.

Suivant le proverbe..."A toute chose malheur est bon"...Tu n'aurais,sans doute pas, cet élevage modèle ,s'ils étaient restés.....

Un seul mot : Magnifique !

J +17 : un parc à perdreaux commence à se piquer légèrement. Je réduis la température et la luminosité ( j'ai un variateur ). J'ai également augmenté la ventilation. Une ampoule scintille de leur côté ( saloperie de lampes à led...), je vais la changer.
Je commence à avoir mes 1ers perdreaux avec la queue relevée, de vraies répliques miniature !
Pour les occuper, je leur ai mis un morceau de tronc découpé et étagé à escalader, une branche de noisetier à manger et un bloc de sel minéraux à pigeon.
Hier, je leur ai mis une petite auge ( moitié sciure fine, moitié cendre, le tout tamisé à fine maille ) pour se poudrer.
Idem pour les faisandeaux, en prévention, mais avec une auge de maçon plus grande..
Chez les faisandeaux, j'ai éteint une des 3 lampes ( kerbl, dôme de diamètre 35 cm, ampoule philips 250 W ).
A voir demain, avec les T° qui vont chuter.

Tu ne peux pas faire une vidéo????ca serait vraiment bien......

J'aurais vraiment bien aimé, c'est tout de même plus parlant, mais avec ma connectivité....
Déjà que je réduis mes photos à - de 500 Ko avant de les envoyer sur le forum !
Dire que je paie autant qu'un parisien c'est une honte !

En tout cas, je suis ton sujet depuis le début et je reste admiratif de ton travail !!! Vraiment chapeau.

,Bruno est vraiment le type même du vrai et bon chasseur,passionné,compétent et partageur.....par rapport à tous les flingueurs du dimanche....Encore bravo et merci.....

plus beaucoup de monde n'a cette mentaliter de préservateur maintenant les mec dise au réunion on tire que sa on paye aussi chers pour tire 2 malheureuse rouge ces honteux mais mec j'ai envie de dire bouge toi le cul la chasse ce n'est pas juste pointer son nez a l'ouverture sa ce passe aussi a l'inter saison moi madame ne veux pas que je face d’élevage chez moi car avec les chien sa serait insupportable et j'ai peur que le fait qu'il soi toujours au contact du gibier et que je leur interdise de toucher qui s'en de intéresse sur le territoire mais je passe beaucoup de temps a allez remplir les agrenoire les bac a eau l’été des abri pour l hiver allez planter et entretenir des épineux et cela a mes frais pour avoir peut être la chance et le plaisir de prélever 1 perdreau sauvage en tous cas félicitation a toi pour le travail et le temps que tu passe pour entretenir notre passion commune je te tire mon chapeau

Helice12/65, c'est toi qui est dans le vrai :
Car mon 1er plaisir est de voir le gibier vivre sur le terroir.
Je crée des bandes enherbées, des haies. Hélas, ici le cul-brun les détruit plus vite qu'elles ne poussent, il faut donc oublier les classiques épines pour les pyracanthas, argousiers et caraganas de Sibérie.
J'ai mis aussi des amélanchiers, des aronies noires et rouge, bourdaine, cerisiers noirs, cornouillers, cotonéaster ( résistent aux chevreuils ), conifères, fusains, genets, houx, lauriers, pruniers, symphorines ( le top pour les jeunes perdreaux est la S. de Chenault, avec des insectes jusqu'aux 1ères belles gelées, on l'appelle l'arbre à perdrix ici bien que cela ne ressemble pas un arbre ), la S. blanche est idéale en abri pour les adultes, car elle drageonne à la façon des framboisiers sans être trop dense, et leur permet de passer aisément d'un côté à l'autre, le tout avec du bois sécable au sécateur ), viornes ( lantane, obier, boule de neige), cytises, groseilliers, cassissiers, framboisiers, etc....
Les chevreuils sont un fléau pour eux, mais parfois il en reste tout de même....
Et aller porter à manger et à boire, c'est prolonger le plaisir, c'est observer, deviner, comprendre le terroir.
Mon grand-père se levait aux aurores et faisait son tour de plaine.
A son retour, il nous parlait des perdrix, des corneilles, des nids....
Je comprends aujourd'hui pourquoi. Il y a une magie à voir le soleil se lever, entendre le tendre et discret appel amoureux de la perdrix qui a trouvé un insecte pour sa femelle, là, juste à une dizaine de mètres, les invisibles oedicnèmes lancer leurs derniers cris, les coqs faisans prendre appui de leurs ailes et pavaner, les tadornes sortir de leur terrier, se dégourdir les jambes et les ailes avant de partir....

je ne dispose pas de beaucoup de moyens car je vien d'acheter une maison mais je bricole beaucoup donc j'arrive bien a faire quelle que petit truc pour faciliter la vie a nos perdrix car ici les agriculteur si il pourrait cultiver les pavée il le ferait tout disparaît les haie les arbre le moindre petit lapin qui ce promène il font une plainte pour dégât sur culture sa me révolte mais avec persévérance et patiente et beaucoup beaucoup de restriction et privation de tire on revoit du lièvre il y a 10 ans a mes début on avait 10 lièvre sur 360 hectare maintenant on en a au dernier comptage 96 c pas beaucoup mais Etant 25 fusil sur le territoire on peut en prélever 1 chacun et si le taux baisse on et tous d'accord pour ne pas le tirer le faisan on en lâche régulièrement et on en vois de plus en plus il y que pour la perdrix que nous avont du mal a la faire remonter car comme je les dit les agri détruise tous je serait maire lol j'obligerait les agri qui on plus de 5 hectare en un seul tenan de faire une petite haie pour la flore sauvage mais bon je le suis pas lol

Bruno02 a écrit:Helice12/65, c'est toi qui est dans le vrai :
Car mon 1er plaisir est de voir le gibier vivre sur le terroir.
Je crée des bandes enherbées, des haies. Hélas, ici le cul-brun les détruit plus vite qu'elles ne poussent, il faut donc oublier les classiques épines pour les pyracanthas, argousiers  et caraganas de Sibérie.
J'ai mis aussi des amélanchiers, des aronies noires et rouge, bourdaine, cerisiers noirs, cornouillers, cotonéaster ( résistent aux chevreuils ), conifères, fusains, genets, houx, lauriers, pruniers, symphorines ( le top pour les jeunes perdreaux est la S. de Chenault, avec des insectes jusqu'aux 1ères belles gelées, on l'appelle l'arbre à perdrix ici bien que cela ne ressemble pas un arbre ), la S.  blanche est idéale en abri pour les adultes, car elle drageonne à la façon des framboisiers sans être trop dense, et leur permet de passer aisément d'un côté à  l'autre, le tout avec du bois sécable au sécateur ), viornes ( lantane, obier, boule de neige), cytises, groseilliers, cassissiers, framboisiers, etc....
Les chevreuils sont un fléau pour eux, mais parfois il en reste tout de même....
Et aller porter à manger et à boire, c'est prolonger le plaisir, c'est observer, deviner, comprendre le terroir.
Mon grand-père se levait aux aurores et faisait son tour de plaine.
A son retour, il nous parlait des perdrix, des corneilles, des nids....
Je comprends aujourd'hui pourquoi. Il y a une magie à voir le soleil se lever, entendre le tendre et discret appel amoureux de la perdrix qui a trouvé un insecte pour sa femelle, là, juste à une dizaine de mètres, les invisibles oedicnèmes  lancer leurs derniers cris, les coqs faisans prendre appui de leurs ailes et pavaner, les tadornes sortir de leur terrier, se dégourdir les jambes et les ailes avant de partir....

On croirait lire un passage de l'homme de chasse de Paul Vialar

J+18 : Les perdreaux se piquaient, j'ai donc laissé 11 et 12 perdreaux dans les poussinières, le reste ( 85/90 ) est parti hier matin en volière de 18m² en intérieur.
La T° intérieure est de 12°, donc un peu de stress, mais cela se passe bien.
Par contre, j'ai remarqué que les faisandeaux à leur contact sont devenus plus craintifs.
Hier, les faisandeaux m'ont mangé une salade entière jusqu'au trognons.
Ils mangent aussi les pimkies depuis hier.
Les perdreaux, eux, s'en désintéressent. Je leur ai mis une salade aussi, on verra ce soir.
Attention : ils mangent plus facilement une salade entière que des feuilles séparées.
Quelques perdreaux sont peu ou moins développés.
Quelques-un sont aussi bien en avance
Les copeaux étouffent les bruits de pattes lors des mouvements de masse, c'est bien mieux que de la paille !
A voir leur queue rouge bien développée, étalée et haute, on jurerais des coqs miniatures !

Voici donc mes oiseaux âgés d'un mois déjà.
J'ai séparé les faisandeaux en 2 groupes, 1m² par oiseau était devenu trop petit.
Ils ne se jettent plus sur les salades, mais sur les asticots.
Les perdreaux, eux, dévorent une salade en un temps record !
J'ai retiré un autre perdreau qui restait chétif, j'en ai perdu 5 au total à ce jour.
Aucune perte à déplorer chez les faisandeaux.

merci pour les photos.

Au risque de me répéter mais : Bravo , superbes installations , super boulot !!!

Très beau boulot, ou vois de suite le passionné !

Merci Chris, et.... bon anniversaire !

@Bruno02,tu devrais faire un dossier...Ca le mérite.....
http://www.chasseurdefrance.com/candidature-honneurs-chasse/
http://www.chasseurdefrance.com/wp-content/uploads/2015/06/Dossier-de-Candidature-Honneurs-2016v1.pdf
Si on peut t'aider......

très beau travail

Une belle installations ! Bravo

Merci à tous, cela montre qu'il y a de l'intérêt.... et peut-être quelques futures conversions !
Rien de particulièrement nouveau en ce moment, juste que les perdreaux se sont mis à manger des asticots depuis quelques jours....( un petit bac à maçon, sciure et asticots dedans ).
Je testais leur appétit en mettant un bac destiné aux faisans, et observais s'ils y allaient.
Sinon, je remettais le bac au faisandeaux le soir ( qui en sont dingue, eux, depuis le début )
Les perdreaux dévorent les salades à une vitesse impressionnante, quand les faisandeaux font du gâchis.
On peut leur mettre en branchage du noisetier, du saule, on m'a parlé d'orties fraiches, je vais essayer.
La météo est exécrable ( 12°, pluie, pluie et re-pluie...), c'est dommage : j'aurais volontiers mis des faisandeaux en volières extérieures.
Je vais voir pour installer y une lampe chauffante dans un petit local attenant à l'une, et tenter une acclimatation en douceur.
J'ai commencé à faire des trappes de passage d'une volière à l'autre à cet effet.
Dans les volières intérieures, il n'y a plus qu'une lampe par volière, que je remonte au fur et à mesure.
Les portes du hangar restent ouvertes maintenant.
C'est impressionnant, et cela justifie bien de les couvrir de filets !
Ce sont les perdreaux qui se montraient les plus curieux à apercevoir le monde extérieur.
Les faisans n'en n'ont rien à faire, eux !
Parfois, le matin, il y a comme une hystérie collective : quelques oiseaux se mettent à courir en zig-zag, se blotissent, sautent ou prennent un pseudo envol, puis cela gagne les autres jusqu'au moment où toutes les volières s'envolent d'un coup !
Pour les calmer, il suffit souvent de siffler un coup quand il commence à y avoir trop d'agitation.
Sinon, ben, on profite d'un étrange spectacle !

Bel élevage, continue ainsi !!!
Durant la croissance, surveille bien l'état de tes oiseaux, des maladies comme la coccidiose sont fréquentes, il faut réagir vite pour éviter des pertes !