charente nouvelle réglementation

La Fédération départementale de la chasse «Chasse grandeur nature» a réuni dernièrement les chasseurs du canton de Champagne-Mouton afin de faire le point sur l'état de la chasse en Charente, sur les nouveautés en terme de réglementation et de gestion cynégétique du petit et du gros gibier.

François Cabantous, directeur adjoint, a annoncé la formation de trois commissions chargées de régler les différents problèmes. La première, composée de professionnels et de chasseurs est chargée de la communication et «a pour but de retrouver la confiance perdue des chasseurs et d'éviter la désinformation».


La seconde, plus orientée sur le petit gibier vise à mettre en place un projet associatif afin d'améliorer les lâchers en fonction de l'emplacement des haies, des rivières et des cultures pratiquées dans la région. «Et non plus la veille de l'ouverture pour ce que les chasseurs appellent le gibier de tir, qui n'offre aucun intérêt. Les lâchers seront effectués au début de l'été pour que le gibier apprenne à se défendre». Un nouvel élevage de perdrix royales est par ailleurs à l'essai afin d'éviter les problèmes d'hybridation et pour améliorer l'habitat en accord avec les agriculteurs.

La troisième commission a fait part d'un nouveau document qui va gérer les plans de chasse et la gestion cynégétique du gros gibier. En ce qui concerne le sanglier, au vu de sa prolifération dans certains endroits et les dégâts qu'ils occasionnent, les bracelets seront plus accessibles.

De nombreuses discussions ont émaillé la réunion, notamment la difficulté et la durée du permis de chasser, les dégâts provoqués par le gibier lors d'accidents la nuit sur les véhicules et dans les cultures. Un des chasseurs déclarant enfin: «Que c'était l'homme qui prenait petit à petit le territoire de la faune sauvage, et qu'il ne fallait pas s'étonner lorsque la nature cherchait à reprendre ses droits».