Mes sorties, Pirsch Affût - Saison de chasse 2010/2011

Oui , j'ai remarqué , c'est sublime , j'espère que ça va faire des émules ...J'étais un peu absent ces deux derniers jours , il nous aurait pas oublié , des fois ?

Chers amis,je vous mets ci-dessous la citation de Monsieur Koba dans chasse en Pologne!!!

Evidemment, on peut mettre l'Alsace dans les destinations "exotiques"...Mais c'est surtout à cause des drôles de coutumes des bipèdes locaux qui y cavalent partout en hurlant "Waidmannsheil" dès que tu as mis un de leurs vilains Brocards par terre...

Alors,bien qu'étant très sensible à la dédicace de notre chasseur étranger et avant de le féliciter,j'aimerais savoir pourquoi,il a tiré un de nos vilains brocards et si ce n'est pas le cas,qu'il présente publiquement ses excuses sur ce forum pour cette vilaine calomnie dont il est ,hélas coutumier à mon encontre.
Après quoi,je me ferai un plaisir de lui dire" WAIDMANNSHEIL"

gxa68 a écrit:Chers amis,je vous mets ci-dessous la citation de Monsieur Koba dans chasse en Pologne!!!

Evidemment, on peut mettre l'Alsace dans les destinations "exotiques"...Mais c'est surtout à cause des drôles de coutumes des bipèdes locaux qui y cavalent partout en hurlant "Waidmannsheil" dès que tu as mis un de leurs vilains Brocards par terre...

Alors,bien qu'étant très sensible à la dédicace de notre chasseur étranger et avant de le féliciter,j'aimerais savoir pourquoi,il a tiré un de nos vilains brocards et si ce n'est pas le cas,qu'il présente publiquement ses excuses sur ce forum pour cette vilaine calomnie dont il est ,hélas coutumier à mon encontre.
Après quoi,je me ferai un plaisir de lui dire" WAIDMANNSHEIL"

Là sur ce coup, j'adhère complètement à la cause de Gégé .... Monsieur Koba n'a d'autre choix que de s'excuser auprés de toute l'Alsace et la Lorraine car ne l'oublions pas ... nous sommes réunifiés ...

Bravo pour ton brocard Koba

gxa68 a écrit:...j'aimerais savoir pourquoi,il a tiré un de nos vilains brocards...

Ardent défenseur des forêts de la France, et de ses territoires annexés, c'est avec une émotion non feinte, et le sentiment de servir mon Pays, que j'ai répondu à l'invitation, que dis-je, à l'appel au secours de nos bons gardes de l'Office en nos territoires haut-rhinois : la sylve locale était menacée, on cherchait quelques courageux Nemrods pour faire barrage, avec leur corps s'il le fallait, à la dent dévastatrice du Chevreuil... Ce vendredi 14 mai, ayant attelé dès potron-minet, j'arrivai fatigué mais plein d'allant au pied du mirador qui m'a été attribué par Herr M., l'agent dûment assermenté en charge du territoire infesté par l'ignoble Capreolus. Et là, catastrophe, on m'annonce que l'Ouverture du Brocard n'aura lieu que le lendemain matin ! Empêtré dans ce surréaliste problème d'agenda, je voyais déjà le sourire goguenard de quelques Chevreuils qui, sûrs de leur immunité, ne manqueraient pas de venir se goberger sous mon nez... En d'autres termes, je chassais en No Kill...

Heureusement, juste à la tombée de la nuit, des frémissements en bordure de prairie, suivis de l'apparition de ce que j'identifiai comme un groin, m'annoncèrent l'arrivée d'un Sanglier dodu à souhait, synonyme de bredouille évitée ! Boum, fit la Tikka...Couic, fit la bestiole, avant de rendre sa petite âme porcine à notre Créateur...La messe était dite, j'allais être à l'heure pour les Vêpres. 49 kg vidé, l'animal rentrait avec 1 kg de marge dans ce que l'Administration, avec sa délicatesse habituelle, nomme " le forfait"...

Le lendemain matin, le clairon de notre hôte résonna avant l'aube, pour une montée au mirador à 4h45 précises. Ayant réussi à éviter de consommer les alcools frelatés locaux, pâles copies des nectars marnais et aubois, c'est avec l'esprit vif et l'oeil acéré que je scrutai les alentours de mon Hochsitz. 5h30, un éclair roux traverse un sentier. Etant en phase d'intervention, je ne pouvais décemment refuser le tir de ce Renard, qui eût la courtoisie de succomber. Certes, les frondaisons résonnèrent longtemps de l'écho de cet adroit coup de carabine, dérangeant apparemment un vieux Brocard acariâtre, chauve, de petite taille et au trophée mou...
Pensant la partie de chasse compromise, j'avoue m'être laisser aller à quelques absences momentanées...7h00. Un Brocard, surgi de nulle part me fait face, visiblement étonné par la présence du Renard ! L'animal m'a vu, semble prêt à décamper. Seul le cou du Chevreuil constitue une atteinte honorable, dans ces étranges contrées où la venaison semble avoir encore de la valeur : effets de la Crise sur nos gens, ou réelle passion pour la viande sauvage ? Bref, satisfaisant aux consignes gastronomiques du gestionnaire, j'estourbis proprement l'animal, qui se couche à quelques mètres du Renard...

Je vous laisse imaginer la joie des populations locales lorsque j'annonçai en place publique faire don de la carcasse aux déshérités ! Je vous passe les vivats, les Waidmannsheil et les tutti quanti !
Ce troisième et dernier coup de carabine en terre alsacienne sonna également l'heure du départ : il était temps de rejoindre la civilisation !

Jolis tirs Koba !

Félicitations !

Il a sauvé la Nalsace, bravo Koba pour ces trois cartouches libératrices, mon pére serait fier de toi, lui qui l'a déjà sauvé une fois il y a 65 ans.

Chevreuils, Sangliers, Renards, vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine !

Félicitation Koba !

félicitation Koba,tu n'as jamais pensé à écrir des bouquins...?

Très joli récit,comme à ton habitude,mais je n'ai vu,à ma connaissance ,nulle part trace des excuses que tu dois à notre belle province,à sa faune et à ses chasseurs qui ont la gentillesse,je pourrais dire la grandeur d'âme, de t'accueillir.

Koba a écrit:

gxa68 a écrit:...j'aimerais savoir pourquoi,il a tiré un de nos vilains brocards...

Ardent défenseur des forêts de la France, et de ses territoires annexés, c'est avec une émotion non feinte, et le sentiment de servir mon Pays, que j'ai répondu à l'invitation, que dis-je, à l'appel au secours de nos bons gardes de l'Office en nos territoires haut-rhinois : la sylve locale était menacée, on cherchait quelques courageux Nemrods pour faire barrage, avec leur corps s'il le fallait, à la dent dévastatrice du Chevreuil... Ce vendredi 14 mai, ayant attelé dès potron-minet, j'arrivai fatigué mais plein d'allant au pied du mirador qui m'a été attribué par Herr M., l'agent dûment assermenté en charge du territoire infesté par l'ignoble Capreolus. Et là, catastrophe, on m'annonce que l'Ouverture du Brocard n'aura lieu que le lendemain matin ! Empêtré dans ce surréaliste problème d'agenda, je voyais déjà le sourire goguenard de quelques Chevreuils qui, sûrs de leur immunité, ne manqueraient pas de venir se goberger sous mon nez... En d'autres termes, je chassais en No Kill...

Heureusement, juste à la tombée de la nuit, des frémissements en bordure de prairie, suivis de l'apparition de ce que j'identifiai comme un groin, m'annoncèrent l'arrivée d'un Sanglier dodu à souhait, synonyme de bredouille évitée ! Boum, fit la Tikka...Couic, fit la bestiole, avant de rendre sa petite âme porcine à notre Créateur...La messe était dite, j'allais être à l'heure pour les Vêpres. 49 kg vidé, l'animal rentrait avec 1 kg de marge dans ce que l'Administration, avec sa délicatesse habituelle, nomme " le forfait"...

Le lendemain matin, le clairon de notre hôte résonna avant l'aube, pour une montée au mirador à 4h45 précises. Ayant réussi à éviter de consommer les alcools frelatés locaux, pâles copies des nectars marnais et aubois, c'est avec l'esprit vif et l'oeil acéré que je scrutai les alentours de mon Hochsitz. 5h30, un éclair roux traverse un sentier. Etant en phase d'intervention, je ne pouvais décemment refuser le tir de ce Renard, qui eût la courtoisie de succomber. Certes, les frondaisons résonnèrent longtemps de l'écho de cet adroit coup de carabine, dérangeant apparemment un vieux Brocard acariâtre, chauve, de petite taille et au trophée mou...
Pensant la partie de chasse compromise, j'avoue m'être laisser aller à quelques absences momentanées...7h00. Un Brocard, surgi de nulle part me fait face, visiblement étonné par la présence du Renard ! L'animal m'a vu, semble prêt à décamper. Seul le cou du Chevreuil constitue une atteinte honorable, dans ces étranges contrées où la venaison semble avoir encore de la valeur : effets de la Crise sur nos gens, ou réelle passion pour la viande sauvage ? Bref, satisfaisant aux consignes gastronomiques du gestionnaire, j'estourbis proprement l'animal, qui se couche à quelques mètres du Renard...

Je vous laisse imaginer la joie des populations locales lorsque j'annonçai en place publique faire don de la carcasse aux déshérités ! Je vous passe les vivats, les Waidmannsheil et les tutti quanti !
Ce troisième et dernier coup de carabine en terre alsacienne sonna également l'heure du départ : il était temps de rejoindre la civilisation !

J’ignorais, jusque là que nous chasseurs de l’est de la France avions besoin de porte fusils salvateurs pour nous aider à sauver, voire à gérer nos bois et forêts. Ayant toujours pensé et constaté que c’était les « investisseurs cynégétiques » j’entends par là les chasseurs ou équipes de chasseurs qui viennent louer territoires et parts de chasses en nos contrées si hostiles, qui avaient besoin des services des indigènes, afin, d’une part de leur permettre d’avoir en ces lieux acquis temporairement le cheptel tant espéré et d’autre part pour ensuite aider à gérer ce dit cheptel tant vers le haut, que vers le bas lorsque les besoins se font ressentir… Ce n’est d’ailleurs que, grâce a une abnégation, acquise lors de nos multiples épreuves, guerrières et occupantes, que nous sommes prêt à accepter les basses œuvres pour certain, mais hautement valorisante à mes yeux consistant à pratiquer : Aménagements du territoire, affouragement du gibier, tir de sélection sur jeunes animaux ou femelles, tir de régulation sur nuisibles, piégeage …
N’est ce pas nous chasseurs de l’est, qui, une fois que les « invités » ont repris la route vers leur « Heimat civilisée » … restons là, pour faire ce qui doit être fait… traitement du gibier, analyses sanitaires, constats de tir …. Sans compter la remise en ordre du rendez-vous de chasse, afin qu’il soit la prochaine fois aussi accueillant que cette fois ci ?
N’est ce pas nous chasseurs de l’est, garde pour certains, qui encore une fois faisons preuve d’une grande abnégation, en allant sur le terrain quotidiennement, pour la gestion, mais aussi pour la reconnaissance … afin de permettre aux chasseurs, venus de si loin, de cette France protectrice mais aussi de la toute proche et autrefois hostile Allemagne ou de la Suisse, fortunée et pacifique voisine, … de venir poser leur bardât et sans avoir a se poser de question, s’installer sur le mirador désigné ou généralement un garde lui aura attaché, virtuellement, l’animal convoité, que le chasseur n’auras connu, que par les dires et explications du « local » et ne découvrira réellement que de façon post mortem.
Venons en, a nos hautes traditions cynégétiques, acquises au fil du temps et de nos nombreuses occupations « culturelles » … Il a fallut une grande lucidité a nos aïeux, pour, sous le joug de l’occupant, grâce a une grande maitrise, faire fit de toutes ces épreuves, et en profiter pour acquérir une expérience et un savoir que tous les « Nemrods venus d’ailleurs » nous envient jalousement !
Ne parlions nous pas également de venaison ? Il est vrai que chez nous la venaison, est respectée plus que de raison. Est-ce, parce que trop longtemps, survécu, grâce a quelques patates ou topinambours cuits dans un peu de lait dilué avec de l’eau. La viande ne pouvais représenter après de si rudes épreuves, que un don du ciel, qui longtemps resta le plat du dimanche et quand ce plat du dimanche pouvait venir d’ailleurs que de la ferme ou de la bassecour familiale, ce n’en était que mieux. Mais soyons lucide, toute médaille a un revers, le fait est que chez nous les chasses sont chères et pour renflouer ou équilibrer un tant soi peu les budgets chasse, contrairement a ce qui se pratique ailleurs en France, dans l’est nous vendons le gibier, eh oui … et pour vendre il faut qu’il soit propre et bien tiré… D’où un respect de la venaison plus que rigoureux, c’est pour cela que nous avons pris beaucoup d’avance par rapport a ces nouvelles dispositions européennes de traitement et de traçabilité.
Pour conclure, je dirais bêtement que, pourquoi décrier ce paradis cynégétique que sont l’Alsace et la Lorraine Mosellane ? Notre germanisation nous a donné cette rigueur nécessaire à l’obtention de tels résultats sur le terrain ! Rigueur mélangée a nos instincts chasseurs transmis par les adeptes de Gaston Phoebus… Non, a y bien réfléchir, je suis bien content de vivre ici en Alsace-Lorraine … On veut bien vous y accueillir … Mais, jamais vous ne l’aurez, l’Alsace et la Lorraine !

Mais qui a décrié quoi ? L'humour aussi serait il si différent entre L'Alsace Lorraine et la France profonde ?

keiler57 a écrit:paradis cynégétique

C'est vite dit...
Abondance du gibier rendant sa chasse plus aisé, certes....

Dédé 13 a écrit:Mais qui a décrié quoi ? L'humour aussi serait il si différent entre L'Alsace Lorraine et la France profonde ?

Qui a dit que moi j'étais plus sérieux que ça, ce n'est pas parce que je m'exprime sans mettre de smileys que je n'ai pas d'humour,
sur ce coup là monsieur Dédé13, permettez moi d'être déçu de votre réaction ...

forus a écrit:

keiler57 a écrit:paradis cynégétique

C'est vite dit...
Abondance du gibier rendant sa chasse plus aisé, certes....

Abondance de gibier = rigueur et gestion ....!

Dédé 13 a écrit:Mais qui a décrié quoi ? L'humour aussi serait il si différent entre L'Alsace Lorraine et la France profonde ?

Absolument !

En tout cas Koba et Keiler m'ont bien fait marrer de leur mauvaise foi souriante!
Cette sympatique altercation me rappelle la situation vécue par une voisine équipe composée de "chassailloux" marseillais,pour la plupart et de quelques fiers nemrods locaux;
Lorsque ces joyeux drilles avaient (ou ont,d'ailleurs,personne n'est mort?) la malheureuse chance de trucider un gibier encore plus malheureux!Quand enfin,aprés quelques péripéties et bon conseils venus des plus inexpérimentés et moins volontaires,la pauvre bête se retrouve en gigots et rotis,voilà t'y pas que par la magie de quelque soudaine urgence néanmoins récurente et hebdomadaire,chaque doriphore muni de son précieux bout de bidoche,se voit contraint-par le mal du pays sans doute-de planter là l'assistance.Et de laisser aux locaux le soin de mettre un peu d'ordre,et de passer la serpillière!
Les locaux bien qu'arriérés n'en sont pas moins fiers,comme susdit dans l'énoncé,et donc regagnent eux aussi leurs pénates bas-alpines,laissant là tripes et viscères....
Ce n'est que le samedi suivant qu'il se trouve toujours un marseillais pour s'écrier et se plaindre de l'odeur et des asticots!

Qui a dit que moi j'étais plus sérieux que ça, ce n'est pas parce que je m'exprime sans mettre de smileys que je n'ai pas d'humour,
sur ce coup là monsieur Dédé13, permettez moi d'être déçu de votre réaction ...

Pardon je n'ai pas dû mettre le bon smiley.

keiler57 a écrit:J’ignorais, jusque là que nous chasseurs de l’est de la France avions besoin de porte fusils salvateurs pour nous aider à sauver, voire à gérer nos bois et forêts. Ayant toujours pensé et constaté que c’était les « investisseurs cynégétiques » j’entends par là les chasseurs ou équipes de chasseurs qui viennent louer territoires et parts de chasses en nos contrées si hostiles, qui avaient besoin des services des indigènes, afin, d’une part de leur permettre d’avoir en ces lieux acquis temporairement le cheptel tant espéré et d’autre part pour ensuite aider à gérer ce dit cheptel tant vers le haut, que vers le bas lorsque les besoins se font ressentir… Ce n’est d’ailleurs que, grâce a une abnégation, acquise lors de nos multiples épreuves, guerrières et occupantes, que nous sommes prêt à accepter les basses œuvres pour certain, mais hautement valorisante à mes yeux consistant à pratiquer : Aménagements du territoire, affouragement du gibier, tir de sélection sur jeunes animaux ou femelles, tir de régulation sur nuisibles, piégeage …
N’est ce pas nous chasseurs de l’est, qui, une fois que les « invités » ont repris la route vers leur « Heimat civilisée » … restons là, pour faire ce qui doit être fait… traitement du gibier, analyses sanitaires, constats de tir …. Sans compter la remise en ordre du rendez-vous de chasse, afin qu’il soit la prochaine fois aussi accueillant que cette fois ci ?
N’est ce pas nous chasseurs de l’est, garde pour certains, qui encore une fois faisons preuve d’une grande abnégation, en allant sur le terrain quotidiennement, pour la gestion, mais aussi pour la reconnaissance … afin de permettre aux chasseurs, venus de si loin, de cette France protectrice mais aussi de la toute proche et autrefois hostile Allemagne ou de la Suisse, fortunée et pacifique voisine, … de venir poser leur bardât et sans avoir a se poser de question, s’installer sur le mirador désigné ou généralement un garde lui aura attaché, virtuellement, l’animal convoité, que le chasseur n’auras connu, que par les dires et explications du « local » et ne découvrira réellement que de façon post mortem.
Venons en, a nos hautes traditions cynégétiques, acquises au fil du temps et de nos nombreuses occupations « culturelles » … Il a fallut une grande lucidité a nos aïeux, pour, sous le joug de l’occupant, grâce a une grande maitrise, faire fit de toutes ces épreuves, et en profiter pour acquérir une expérience et un savoir que tous les « Nemrods venus d’ailleurs » nous envient jalousement !
Ne parlions nous pas également de venaison ? Il est vrai que chez nous la venaison, est respectée plus que de raison. Est-ce, parce que trop longtemps, survécu, grâce a quelques patates ou topinambours cuits dans un peu de lait dilué avec de l’eau. La viande ne pouvais représenter après de si rudes épreuves, que un don du ciel, qui longtemps resta le plat du dimanche et quand ce plat du dimanche pouvait venir d’ailleurs que de la ferme ou de la bassecour familiale, ce n’en était que mieux. Mais soyons lucide, toute médaille a un revers, le fait est que chez nous les chasses sont chères et pour renflouer ou équilibrer un tant soi peu les budgets chasse, contrairement a ce qui se pratique ailleurs en France, dans l’est nous vendons le gibier, eh oui … et pour vendre il faut qu’il soit propre et bien tiré… D’où un respect de la venaison plus que rigoureux, c’est pour cela que nous avons pris beaucoup d’avance par rapport a ces nouvelles dispositions européennes de traitement et de traçabilité.
Pour conclure, je dirais bêtement que, pourquoi décrier ce paradis cynégétique que sont l’Alsace et la Lorraine Mosellane ? Notre germanisation nous a donné cette rigueur nécessaire à l’obtention de tels résultats sur le terrain ! Rigueur mélangée a nos instincts chasseurs transmis par les adeptes de Gaston Phoebus… Non, a y bien réfléchir, je suis bien content de vivre ici en Alsace-Lorraine … On veut bien vous y accueillir … Mais, jamais vous ne l’aurez, l’Alsace et la Lorraine !

Cher Keiler 57, je sens que nous allons bien nous entendre, et que nos échanges épistolaires, teintés de cet humour Louis-Philippard bon-enfant que l'Europe nous envie, toutefois tempéré par cette rigueur toute Luthérienne propre aux gens de haute tenue, vont atteindre des sommets himalayesques !
Je suis enchanté par l'argumentaire, et après t'avoir lu, c'est simple, et je le dis rondement et sans ambages : je ne regrette pas d'avoir prêté main forte aux valeureux habitants des sombres forêts rhénanes !
Je m'explique mieux, ayant maintenant connaissance de vos misérables conditions d'existence, ( j'avoue avoir versé une larme à la lecture du passage sur les topinambours, certainement arrachés à la dent gloutonne des Sangliers pour survivre...), la constitution plutôt chétive de certains Alsaciens de mes amis, et je m'excuse auprès d'eux d'avoir si souvent ri de leurs petites pattes tordues, de la disparition anticipée de toute pilosité crânienne, et de ce goût si prononcé pour les boissons gazeuses corrosives bon marché. Je passe sur cette passion avouée pour les vêtements folkloriques des années trente, n'étant pas sûr qu'elle soit liée aux conditions de vie sus-citées...Me pardonneront-ils ? J'ignorais tout cela...

Note aux membre du forum...
Quand on lit les posts successifs de Monsieur Koba,où il nous parle de vilains brocards et que photo à l'appui,on voit ce que nos braves guides lui font tirer,on constate tout l'excès de ses paroles . Il ya lieu de modérer de façon significative toute l'éxagération qui perce dans ses propos que ce soit à propos des Alsaciens,de leurs spécialités,de leur faune ,de leur pragmatisme dans leur tenue de chasse etc....
Je vous demande donc,compte tenu de l'humour et de la qualité de son texte, de lui accorder toute l'indulgence dont vous etes capables.En tant qu'ami,je vous en saurai gré.

ENORME !

En tout cas super récit et félicitations Koba !

Sans compter que si son beau brocard passait en Moselle, il retrouvait le statut de kitz !

gxa68 a écrit:Note aux membre du forum...
Je vous demande donc,compte tenu de l'humour et de la qualité de son texte, de lui accorder toute l'indulgence dont vous etes capables.En tant qu'ami,je vous en saurai gré.

On va lui accorder la précision de ses balles , après avoir recours à une petite main pour trouver le bon emplacement , c'est plus du stand de foire que de l'affût ...

toftof.... mmmdrrr.

toftof a écrit:

gxa68 a écrit:Note aux membre du forum...
Je vous demande donc,compte tenu de l'humour et de la qualité de son texte, de lui accorder toute l'indulgence dont vous etes capables.En tant qu'ami,je vous en saurai gré.

On va lui accorder la précision de ses balles , après avoir recours à une petite main pour trouver le bon emplacement , c'est plus du stand de foire que de l'affût ...

Je me permet de rectifier ....

après avoir eut recours à un Oberrevierjäger local, qui le conduira au mirador choisi pour lui en lui donnant toutes les indications et consignes .. a 19 Hrs 35 sortira sur la gauche, un brocard malade, aveugle, sourd et boitant que vous n'aurez aucun mal à prélever vu son état de santé .....

traduction: Oberrevierjäger = garde-chasse principal, maitre garde chasse .... c'est du littéral ...

Affût ce soir avec le petit frère, on va vous montrer ce que c'est qu'un brocard Mosellan !

Il a décidé de faire son brocard d'"été", une bête !

J'ai eu la chance de le voir deux fois, s'il vient ce soir, mon frère pense le tirer; je vais au renard pour ma part, en bois.