Sorties d'affût.

Si tu le dis ... Moi j'écoute les consignes, c'est tout ! Et puis faut être dans le mirador pour voir ce qu'il y avait, p'tete que vous auriez compris !

Perso, en 3 sorties, vu : un beau brocard et entendu mon blaireau (Il rira moins bientôt), après un renard et hier avec la Copine : une chèvre et une trentaine de ramiers.

Sorti tard le soir à cause des grosses chaleurs du mois d’août, je me rendis avec mon oncle au mirador où il avait vu la veille un brocard intéressant, bien que de très loin. Nous avions tous deux une arme ; lui sa carabine 7x64, moi le drilling de mon père avec une balle d’un calibre 7x65 R. (Je tiens à préciser que c’est sur les conseils d’un de ses partenaires de chasse, Paul, qu’il avait jeté son dévolu sur cette place d’affût.)
Au bout de dix minutes de marche, nous nous installâmes silencieusement à notre poste situé à l’orée de la forêt, dans un vallon du Bitcherland. Un beau paysage s’offrait à notre vue. A quelque 300 mètres sur notre gauche, les premières maisons. Devant nous, touchant la forêt et notre mirador, un important champ de maïs d’une largeur de 100 à 120 mètres au fond du vallon. En face de nous, de l’autre coté du champ une prairie, un peu surélevée par rapport au maïs à la faveur d’un talus, d’une largeur de 30 à 50 mètres et bordée d’une sapinière.
Vers 8 heures, relativement près des maisons, un mouvement. C’était une chevrette suivie par notre brocard. Tout en viandant, le couple remontait le vallon se rapprochant doucement. Il s’agissait bien de l’animal escompté avec des bois asymétriques : à droite un magnifique « 3 pointes », à gauche une sorte de moignon moitié moins haut. (Paul avait signalé à mon parrain que l’an dernier, il avait vu un brocard dans ce secteur dont justement la perche gauche pendouillait et que pour diverses raisons il n’était pas parvenu à le mettre au tableau. Il avait revu ce brocard quelques temps plus tard, vers l’automne ayant complètement perdu son bois gauche.) Il s’agissait sans doute du même animal.
Mon oncle se préparait déjà dans l’attente du moment où les animaux se trouveraient à bonne portée, lorsque ceux-ci se couchèrent à notre gauche, à quelque 150 mètres. Il fallait attendre.
Au bout de trois quart d’heures, la chevrette se releva suivie par son galant. Après quelques pas, elle s’immobilisa et permit au brocard de la saillir. Puis le couple se dirigea doucettement vers la sapinière, comme s’il avait l’intention d’y disparaître de notre vue.
Mon oncle qui entre temps s’était agenouillé afin de trouver un appui sur le bord du mirador, une position inconfortable pour lui, estima néanmoins qu’il était urgent de tirer.
Au coup de feu, la chevrette, peut-être trompée par l’écho fit demi-tour en courant vers le maïs, mais après quelques pas s’immobilisa. Le brocard par contre, après avoir nettement accusé le coup rentra avec peine au bois, mais ressortit presqu’aussitôt. Il refit demi-tour, rentrant à nouveau dans la sapinière pour en ressortir derechef, mais péniblement, vers sa belle. On pouvait nettement se rendre compte que son antérieur droit ne lui servait plus d’appui. La balle avait touché de quelques centimètres trop devant.
La chevrette fit mine de vouloir rentrer au maïs, le brocard allait la rejoindre quand mon oncle me demanda de tirer, n’ayant pas eu le temps de recharger son arme alors que moi-même j’étais prête.
Sur l’animal en mouvement, juste avant qu’il ne disparaisse de notre vue, je lâchais ma T.I.G. qui, effleurant le gigot gauche, ressortit entre les deux côtes du côté droit. (Notre brocard se trouvait à ce moment là très en biais et seule l’urgence d’arrêter sa course avait motivé ce tir de trois quart arrière.)
Notre brocard s’affala.
Après l’attente de rigueur, nous nous rendîmes auprès de notre proie et pûmes constater sa réelle qualité, exceptionnelle pour un sol sablonneux.
A droite, une perche trois pointes de 23,5 centimètres avec une circonférence de 14 centimètres de meule et de 10 du merrain. Le poids du trophée, partie supérieure du crâne totalement évidée pèse encore, après quinze jours de séchage, 460 grammes, dont le poids du « moignon » qui accuse déjà 83 grammes.
Une magnifique expérience de plus pour moi.

Explication : Ce trophée en deux parties est bien le résultat d’une fracture du merrain gauche l’an passé. Ce qui est remarquable c’est que sans doute, la partie supérieure du pivot gauche brisée a dû rester rattachée à la peau du crâne, (alors que le bois gauche, lui tombait), permettant ainsi la repousse d’une sorte de moignon bifide, mais toujours désolidarisé de l’os crânien.





Désolée, image trouble:


La photo que j'attendais depuis le début des vacances (enfin !):

Voici les photos de la fracture:

Waidmannsheil à tous les deux !

Même si je te boude pour avoir oser annuler le balltrap Diana!!

bravo

Bravo a vous !!

The King a écrit:Waidmannsheil à tous les deux !

Même si je te boude pour avoir oser annuler le balltrap Diana!!

Waidmannsheil à tous !
Je suis sincèrement désolée, mais ma venue dépendait de mes parents...

Diana chasseresse a écrit:
A droite, une perche trois pointes de 23,5 centimètres avec une circonférence de 14 centimètres de meule et de 10 du merrain.

Certainement une erreur d'unité de mesure !


En tous cas félicitations!!!

Waidmannsheil !

bravo : beau prelevement

Salut,

Waidmannsheil !

@micalement,
Adrien

slt a tous

voila pour moi petite soiré d'observation en lisiere debois au mirador

au cervidés dans les vosges

voici le resultat en image



se soir la vu a peu pres 70 a 80 animaux que se soit cerfs , biches ou daguets il y avait de tout

et premier fois pour moi que je voyait autant d'animaux et surtout en cervidé je vous laisse decouvrir



amicalement jebat

(DSL pour la qualité de l'image mais l'appareil n'est aps tres performant)

En effet , il y a du monde !

Merci !

Ce week end j'ai vu 11 sangliers traverser devant ma voiture en Sologne... un superbe spectacle !

Salut , tu m etonne , des gros sangliers ??

Merci jebat !

Ce soir : vu : un putois, 3 ramiers, un gros gros renard, et les colverts.

bastoun73 a écrit:Salut , tu m etonne , des gros sangliers ??

Surtout le dernier qui n'avait pas traversé... Heureusement je m'en doutais donc je roulais aux pas !

Salut,

Oui vraiment du monde Jebat !

Merci pour les photos !

@micalement,
Adrien