Renseignements sur mon Darne
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BabeluteNouveau membre
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Renseignements sur mon Darne
Mer 26 Avr 2023 - 18:30
Je possède un fusil Darne acheté à Millau,dans le sud Aveyron,et 2004. C'était un fusil déjà ancien,mais que j'ai trouvé trés beau...c'est perso,mais plutôt qu'une arme "moderne",j'ai flashé sur lui. J'aimerai savoir si il est possible d'établir approximativement sa période de fabrication. Il y a F. Darne sur les "oreilles",ou plutôt sur la clé,et aprés démontage (il m'avait été vendu pour un 12/70) j'ai trouvé sous chaque canon le chiffre 70,le chambrage,je pense et 18.4 sur chaque canon. Il y a aussi chrom,puis c'est moins visible,mais c'est simplement que les canons sont chromés,je pense,car miroir. Il y a deux poinçons,je crois que c'est le modèle R 12.A la bouche des canons,j'ai mesuré au pied à coulisse 18 m/m pour le canon droit,et 17,2 m/m pour le canon gauche. C'est demi et full ?Ah! il y a aussi des chiffres et lettres : 8 C G 521,si ça peut aider. Voilà,je n'ai pas plus d'infos à donner,mais j'aimerai connaître ses chokes et sa période de production si possible.
Merci d'avance!
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bessatSanglier
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Re: Renseignements sur mon Darne
Mer 26 Avr 2023 - 20:07
Des photos seraient un plus
Si c'est un F Darne, ce n'est pas le "vrai" Darne (Régis) marqué comme cela sur les oreilles de la clé
Un nom mythique dans l'arquebuserie et plus précisément dans l'arme de chasse. Dans un précédent ouvrage, l'auteur a fait l'étude détaillée de ces armes de renom issues de l'esprit génial de Régis Darne. Mais, moins connues sont les armes de chasse créées par son fils aîné, Francisque, car, le plus souvent, dans l'esprit du public, elles ne sont pas différenciées mais englobées dans les « productions Darne ». Pourtant, sous un aspect parfois identique, il s'agit de créations absolument inédites, relevant même de la perfection. À l'exemple de l'extraordinaire modèle « Platines » relevant l'incroyable défi d'être monté sans axes ni vis. Une prouesse technique doublée d'un vrai chef-d'oeuvre d'arquebuserie. Pièce qui, à son époque, était plus cotée que le célèbre « Idéal d'Art » de la Manufacture d'Armes de Chasse et de Tir de Saint-Étienne. À l'opposé de ces armes de prestige, Francisque Darne a estimé que tout chasseur, même le plus modeste, devait pouvoir se procurer un fusil de qualité d'un coût abordable. Il a donc créé un fusil à un coup absolument unique qui, présentement, est quasiment inconnu. Dans cet ouvrage, l'auteur s'est attaché à faire l'étude de chacune de ces pièces rares avec beaucoup de minutie. Mettant en exergue chaque particularité de tous les différents modèles. Un bonheur et une mine d'informations pour l'esthète et le collectionneur tout autant qu'une source de documentation appréciable pour l'armurier réparateur actuel.
Si c'est un F Darne, ce n'est pas le "vrai" Darne (Régis) marqué comme cela sur les oreilles de la clé
Un nom mythique dans l'arquebuserie et plus précisément dans l'arme de chasse. Dans un précédent ouvrage, l'auteur a fait l'étude détaillée de ces armes de renom issues de l'esprit génial de Régis Darne. Mais, moins connues sont les armes de chasse créées par son fils aîné, Francisque, car, le plus souvent, dans l'esprit du public, elles ne sont pas différenciées mais englobées dans les « productions Darne ». Pourtant, sous un aspect parfois identique, il s'agit de créations absolument inédites, relevant même de la perfection. À l'exemple de l'extraordinaire modèle « Platines » relevant l'incroyable défi d'être monté sans axes ni vis. Une prouesse technique doublée d'un vrai chef-d'oeuvre d'arquebuserie. Pièce qui, à son époque, était plus cotée que le célèbre « Idéal d'Art » de la Manufacture d'Armes de Chasse et de Tir de Saint-Étienne. À l'opposé de ces armes de prestige, Francisque Darne a estimé que tout chasseur, même le plus modeste, devait pouvoir se procurer un fusil de qualité d'un coût abordable. Il a donc créé un fusil à un coup absolument unique qui, présentement, est quasiment inconnu. Dans cet ouvrage, l'auteur s'est attaché à faire l'étude de chacune de ces pièces rares avec beaucoup de minutie. Mettant en exergue chaque particularité de tous les différents modèles. Un bonheur et une mine d'informations pour l'esthète et le collectionneur tout autant qu'une source de documentation appréciable pour l'armurier réparateur actuel.
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- BabeluteNouveau membre
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fusil Darne R 12
Mer 26 Avr 2023 - 20:24
Merci pour ces informations instructives,et aussi pour m'avoir accordé de votre temps. Bonne soirée !
- bessatSanglier1000 Messages
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Re: Renseignements sur mon Darne
Mer 26 Avr 2023 - 20:41
Créateur de talent, Francisque Darne, fils aîné, s’était fait un prénom dans le monde de l’armurerie en créant ses propres fusils. Avant que son destin ne soit brisé par la guerre en 1918.
De son père, fondateur de la célèbre armurerie, François Marie Régis Darne dit Francique, fils aîné d’une fratrie de six, a hérité de l’ingéniosité, de la dextérité et de l’amour du travail bien fait. Du caractère bien trempé aussi…
Lui qui est né en 1884 et a grandi dans les ateliers familiaux, où il a appris depuis son plus jeune âge le « métier », était appelé à reprendre la suite de son fondateur de père, grâce à son talent. L’amour et les considérations religieuses en ont voulu autrement. Francisque épouse contre l’avis de sa famille et notamment de Régis Darne, Julie Sophie Royer, le 5 mars 1910, à Saint-Étienne. Le patriarche, fervent catholique, n’accepte pas l’union de son fils avec une jeune fille de confession protestante. Ce mariage scelle le divorce de Francisque avec son propre père. L’affaire fait alors grand bruit dans le milieu stéphanois puisque le fils aîné décide de s’installer comme armurier, cours Fauriel, et de créer ses propres fusils en face ou presque des ateliers familiaux…
Contre l’avis de sa famille, il se marie
On imagine alors l’ambiance. Surtout que le fils déchu n’hésite pas à engager des ouvriers côtoyés dans l’usine de son père. Fort d’un solide bagage technique et commercial (il sillonnait l’Europe pour l’Armurerie Régis Darne), Francisque commence à produire des fusils de chasse créés par son père et tombés dans le domaine public, qu’il signe « F. Darne » ou « Darne fils aîné ». En parallèle, il travaille à des perfectionnements et dépose plusieurs brevets pour donner naissance à des fusils loués aujourd’hui encore par les grands spécialistes. « Le modèle “Platines” de type N° 8 est extraordinaire relevant l’incroyable défi d’être monté sans axes, ni vis », écrit Jean-Claude Mournetas, dans son livre Les fusils de chasse de Francique Darne (Éditions du Plateau). Sa présentation comme fusil d’art représentant la perfection n’a rien d’usurpé ».
Le jeune arquebusier, réputé pour son ingéniosité, réalise aussi des fusils pour le plus grand nombre, avec des modèles de qualité mais à des coûts abordables. Avec la Première Guerre mondiale, il est mobilisé et délaisse en 1917 son atelier stéphanois. Il ne reviendra jamais… Lieutenant au 38e RI, il est tué le 1er juin 1918 au bois de Rarrey, à Chatillon-sur-Marne. Il laisse une femme et deux enfants. Des repreneurs successifs poursuivront la marque jusqu’en 1966 mais il manquera le génie de Francisque Darne qui a lui aussi marqué l’histoire des armes à feu. « Certes il avait de qui tenir mais le fils a dépassé le père », conclut Jean-Claude Mournetas…
De son père, fondateur de la célèbre armurerie, François Marie Régis Darne dit Francique, fils aîné d’une fratrie de six, a hérité de l’ingéniosité, de la dextérité et de l’amour du travail bien fait. Du caractère bien trempé aussi…
Lui qui est né en 1884 et a grandi dans les ateliers familiaux, où il a appris depuis son plus jeune âge le « métier », était appelé à reprendre la suite de son fondateur de père, grâce à son talent. L’amour et les considérations religieuses en ont voulu autrement. Francisque épouse contre l’avis de sa famille et notamment de Régis Darne, Julie Sophie Royer, le 5 mars 1910, à Saint-Étienne. Le patriarche, fervent catholique, n’accepte pas l’union de son fils avec une jeune fille de confession protestante. Ce mariage scelle le divorce de Francisque avec son propre père. L’affaire fait alors grand bruit dans le milieu stéphanois puisque le fils aîné décide de s’installer comme armurier, cours Fauriel, et de créer ses propres fusils en face ou presque des ateliers familiaux…
Contre l’avis de sa famille, il se marie
On imagine alors l’ambiance. Surtout que le fils déchu n’hésite pas à engager des ouvriers côtoyés dans l’usine de son père. Fort d’un solide bagage technique et commercial (il sillonnait l’Europe pour l’Armurerie Régis Darne), Francisque commence à produire des fusils de chasse créés par son père et tombés dans le domaine public, qu’il signe « F. Darne » ou « Darne fils aîné ». En parallèle, il travaille à des perfectionnements et dépose plusieurs brevets pour donner naissance à des fusils loués aujourd’hui encore par les grands spécialistes. « Le modèle “Platines” de type N° 8 est extraordinaire relevant l’incroyable défi d’être monté sans axes, ni vis », écrit Jean-Claude Mournetas, dans son livre Les fusils de chasse de Francique Darne (Éditions du Plateau). Sa présentation comme fusil d’art représentant la perfection n’a rien d’usurpé ».
Le jeune arquebusier, réputé pour son ingéniosité, réalise aussi des fusils pour le plus grand nombre, avec des modèles de qualité mais à des coûts abordables. Avec la Première Guerre mondiale, il est mobilisé et délaisse en 1917 son atelier stéphanois. Il ne reviendra jamais… Lieutenant au 38e RI, il est tué le 1er juin 1918 au bois de Rarrey, à Chatillon-sur-Marne. Il laisse une femme et deux enfants. Des repreneurs successifs poursuivront la marque jusqu’en 1966 mais il manquera le génie de Francisque Darne qui a lui aussi marqué l’histoire des armes à feu. « Certes il avait de qui tenir mais le fils a dépassé le père », conclut Jean-Claude Mournetas…
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jeanluc36Cerf
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Re: Renseignements sur mon Darne
Ven 28 Avr 2023 - 16:25
Comme le dit bessat , des photos de l' arme seraient vraiment un plus 
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La chasse , c' est comme la guerre ... La seule différence , c' est qu' à la chasse il n' y a pas de prisonniers !
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