Surprenant

Bonsoir
En feuilletant un vieux catalogue de Manufrance de 1951,j'ai eu la surprise de voir ce qui ce disait à l'époque à propos de la cartouche 22 hornet , je cite " munition très puissante et très meurtrière, parfaite pour la destruction des grands animaux nuisibles et même de fauves puissants comme le sanglier" surprenant non !

Effectivement classer le sanglier parmi les fauves puissants est très surprenant

En 1951 le tir à balles de carabine du grand gibier n'était pas développé comme maintenant (voire quasi inexistant chez nous), mais quant à dire que le 22 Hornet était assez puissant pour ce faire c'est une toute autre histoire
On voit bien là l'inexpérience des fabricants de cette époque dans ce domaine.

C'est pas d'aujourd'hui que le papier ne refuse pas l'encre...

Merci papi13 pour ce partage Tout comme Jean-Luc, je suis surpris de voir qu'à cette époque là (année 1951) le sanglier était classé parmi les fauves puissants !!

Rien de surprenant à cela : Outre les grands félins (lion, tigre, panthère, etc...) le mot "fauve" fut jadis aussi utilisé pour définir un animal sauvage féroce et redoutable, ce qu'on peut estimer être le cas du sanglier dans certaines circonstances.
Ce qui est plus surprenant c'est de conseiller l'emploi du 22 Hornet pour leur chasse.

1951 , ca dit tout ,,,,,
lui il devait avoir du 51 dans la panse , pour ecrire ca .
ha c'etait une autre epoque ,,,,,
il n'y avait pas telephone , internet , television a toutes les maisons .
donc les infos devaient avoir du mal a circuler .
et les calibres de "guerre" était interdit a la chasse , ce qui etait bien dommage .
donc le 22 lr etait deja un top niveau .
heureusement que ca a bien bouger depuis ,,,,,,,,,,,,,,

1951, c'est quand même pas la préhistoire, ni le moyen-âge. A cette époque, il existait des grands fabricants d'armes et des très bons balisticiens, et il existait aussi, comme aujourd'hui, des gens qui écrivent n'importe quoi.

Bon , je vais encore passer pour un con.. ou plutôt un hurluberlu mais il faut ouvrir les yeux de certains .
Il ne faut pas confondre les années 50 voir avant et ce qu'il se passe de nos jours .
Changement du biotope , le maquis se referme par manque d'entretien .
Plus de chèvres , de moutons, plus de coupes de bois de chauffage , de châtaigniers pour faire des barriques , on ne ramasse plus les châtaignes pour manger et nourrir les cochons ni le liège pour faire des bouchons ...et la liste est longue rien que pour un biotope .
Les plaines ont changé et l'agriculture intensive est arrivé .
Vous avez tous des exemples autour de chez vous suivant les régions .
Dans la Mayenne , si mes souvenirs sont bon , je crois avoir lu un rapport de la FDC qui disait :{ dans les années 50 , 29 sangliers de tué sur le département et principalement dans le sud Mayenne . Aujourd'hui on en est à 3500.}
Donc , oui , à l’époque et suivant le vocabulaire employé je ne m’entonne pas du mot "fauve"

Les armes ont bien changé , la poudre , les ogives , l'optique aussi ,les chaussures , les vêtements  mais tout cela vous le savez .
Les modes de chasse aussi ont changé et je ne parles pas de l'esprit des chasseurs .
Avent , dans les Pyrénées les chasseurs tuaient tout aussi bien les isards que de nos jours mais ...avec un calibre 16 voir 12 après la guerre .
Mon grand pére en a fait avec un fusil à broche quand il était jeune .
Partir chasser dans la montagne de nuit avec une vielle veste , des espadrilles aux pieds et deux ou trois cartouches dans la poche pas plus . Un morceau de pain pour le repas et qq fruits secs .
Arrivé sur zone , observer , repérer les bêtes choisir sont poste , attirer l'attention de l'isard et le faire venir à porté de fusil ( et oui , quoi que vous en pensiez l'isard est curieux et quand quelque chose l'intrigue il vas voir ce que c'est . Bien sur il n'accours pas , il prends sont temps , il faut être très patient et ca ne réussi pas à tous les coups ) mais c'est autre chose que de dire que l'on a fait une (belle) approche quand on tire un isard à plus de 100 m avec une carabine , une lunette , qu'on est bien au chaud dans sa moumoute et les pieds au chaud et au sec dans ses belles chaussures qui tiennent bien la cheville et qui nous protègent des rocs et de la végétation .
Alors , pourquoi pas tirer , à l’époque , une balle de 22 hornet sous l'oreille d'un sanglier à qq mètres seulement après une vrai belle approche ou un bon et bon affut .
Si l'on a faim , si l'on est adroit , si l'on connais bien le terrain , les remises , les coulées c'est possible .
Il faut ajouter à cela que les heures légales , le nombres de joules développés à X mètres du canon , le diamètre du calibre ect ect à l’époque " ils en tapaient . Ils chassaient pour manger , le reste c’était du blabla "
Ils respectaient surement plus le gibier que ces beaux messieurs aux chapeaux emplumé et chaussettes à ponpon qui rendent les honneurs  et qui font jouer du cor .
Par contre , quand ils allaient aux champs ou à la vigne ils passaient voir si les sources étaient propres et dégradées , ils aménageaient des trous d'eau , ils brulaient des petites parcelle pour que l'herbe repousse bien verte et bien d'autres choses que nous avons oublié .
Alors oui , je tire et j'ai tiré des sangliers à la 222 qui est bien plus puissante que la 22 hornet  . A chaque fois j’entends des cris de vierges effarouchées (qu'elle honte , il ose , c'est honteux ....)
Apprenez à faire des approches , des affuts et surtout apprenez à tirer avec des armes réglées et de temps en temps levez votre fusil .C'est aussi un acte de chasse .

@ titou 66



J'adore ce genre de récit  ...en fermant les yeux on s'y croirait  

Seth49 a écrit:@ titou 66



J'adore ce genre de récit  ...en fermant les yeux on s'y croirait  

+1 ... Moi aussi, je suis admiratif de ce récit et c'est toujours bon de se rappeler ce bon vieux temps avec des souvenirs plein la tête .... tous ces instants nostalgiques, que du bonheur !!

c'est d'un autre temps, j'ADORE ! Merci

Courtal66
Il s'en est passé des choses en cerdagne , entre Cerbère et le Perthus et sur le Canigou et il s'en passera encore ....mais d'une autre façon .

titou 66 a écrit:Courtal66
Il s'en est passé des choses en cerdagne , entre Cerbère et le Perthus et sur le Canigou et il s'en passera encore ....mais d'une autre façon .

Oui Titou, je confirme ... Il s'en est passé des choses dans notre petit coin de Catalogne !

Je n’étais pas né , c'est sur mais comme beaucoup j'ai eu un grand père .
Sauf qu'il est né en pleine montagne et comme tout bon Français de l’époque il a nourri sa famille , en partie avec la chasse et la pêche sous l'occupation en particulier . Il en a aussi profité pour passer en Espagne des militaires Anglais , Belges , Français bien sur qui désiraient rejoindre soit la France libre (Le général De Gaulle )  soit leur pays ou l’Angleterre .
Mais à chaque passage par les montagnes ou par la mer , à COLLIOURE précisément il revenait avec de quoi manger .
C’était pas la traversée de PARIS avec JOMBIER mais le passage de la frontière et retour avec de quoi becter si possible ...plus tabac de contrebande parfois .
 
Il a eu son premier et seul fusil , un 16 à broches vers ses 15 ans .Comment en échangeant une chèvre et son chevreau contre le fusil , mais pour ne pas se faire réprimandé il est rentré à la maison avec un sanglier , son premier .

Quand j’étais encore en culottes courtes il m'a montre comment siffler les merles dans les oliviers avec une patte de langouste mais j'ai perdu la main  , comment entretenir une source avec un bout de canisse , comment faire un point d'eau avec de l'argile porté dans un sac pour que les oiseaux puissent venir boire sans se noyer en période sèche .
Pour la pêche c'est plus bref , repérer les poissons et lancer l’épervier .
Alors oui , dans les années 50 je et tu n’étais pas né mais on peu apprendre des choses même si de nos jours elles ont disparu ou elles sont prohibées .

Bon , tout cela nous écarte du sujet .
J' avoue qu'il faudrait que j'ai faim pour me risquer à tirer un sanglier à la 22 hornet .Mais au bout de combien d'affuts et d'approches (manqué )

Bonjour@tous.

Le papa d'un ami a tiré des dizaines de sangliers et brocards à l'approche avec son 12. Il approchait ou attendait que l'animal se trouve à 50 m pour le tirer, car un de ses tubes tirait pile la Brenneke à cette distance.

Stéphane