Saison bécasses 2008/2009

Pour ma première bécasse... ce ne fût pas dimanche...Et oui j'ai râté la première de la saison dans le 95...Mais pas ma première de ma vie de chasseur !

Bonjour à tous,je suis nouveau sur le site.Je chasse la bécasse depuis 15 ans ,avec 4 races de chiens différents(braque,épagneul français,springer,setters anglais).J'ai essayé différents territoires(Ain,Allier,Isère,Drôme,Saone et Loire).J'ai chassé en plaine et en montagne.Depuis la saison dernière je chasse en Saone et Loire sur un territoire de 1800 ha dont 1400 de bois dédié uniquement à la chasse.Le terrain est accidenté et très dense et difficile .L'année dernière j'ai fait 22 levées en 10 séances ,j'en ai vu 15 ,j'en ai prélevé 8;cette année j'ai fait 7 levées en 4 séances ,j'en ai vu 4 en ai prélevé 3.La dernière est celle qui s'est fait le plus désirée.Le 29/11 j'ai attaqué la journée à 8H.Une matinée complète à tirer sur les fougères et les ronces,sans un seul coup de nez de mes setters(3 et 8 ans) A midi déjeuner sympa au restau du village pour 11 euros tout compris.L'après midi je repars sur un coin où j'en avais tiré l'an dernier.C'est une zône très difficile avec un sol hyperspongieux,des entrmêlements d'arbrisseaux et des ronces au milieu des fougères,bref quand le bip retentit,on arrive pas toujours à approcher pour servir les chiens et quand la belle s'envole ,le fusil est souvent bloqué par la végétation.Sans compter qu'on se retrouve les 4 fers en l'air à chaque visite au moins une fois.Après toute une après midi à tourner et retourner dans ce coin,les setters ne me montraient que 3 places chaudes.Harassé,éreinté,vers 17 h je décidais de rentrer,je remontais à travers les fougères,quand soudain les 2 setters commencent à tortiller en parallèle à 1m l'un de l'autre,comme 2 skieurs en parallele,avec une synchronisation étonnante.Ils remontent ainsi à ras terre comme des félins sur une centaine de mètres,et soudain patron de bronze sur un énorme buisson de fougères de ronces et arbrisseaux.Les bips résonnent,je tente d'aller me placer en face d'eux dans une zône plus claire,mais les branches craquent et les ronces me retiennent et soudain claquement d'aile derrière le buisson,j'épaule comme je peux instinctivement,sans la voir je peste pendant une brève seconde,quand subitement dans la toute petite lucarne que m'offrait ce biotope une ombre noire se défile à environ 40 metres.Je reçois dans l'épaule 2 claquements secs.Plus rien silence! touchée,blessée ,tuée,,ratée ,je ne sais pas .La réponse m'arrive 3 minutes plus tard dans la gueule de mon jeune setter lemon.Embrassades pour toute l'équipe,révérence à la belle et nous rentrons!!A bientôt

Le Berrichon a écrit:Pour ma première bécasse... ce ne fût pas dimanche...Et oui j'ai râté la première de la saison dans le 95...Mais pas ma première de ma vie de chasseur !

Comme ont dit chez ça va viendre

A+

Adrien a écrit:Salut,

Ma première de ma vie hier !

Merci encore Juju !



310 gr !

@micalement,
Adrien

super félicitation la première d'une long série

A+ pascalou

Bonjour et bienvenue à toi Guadent,

Beau récit, on est avec toi, dans le feu de l'action

Bravo

bonjour a tous. c ce qu'il y a d'incroyable a la becasse, c'est quand on y croit plus quelle arrive.

Félicitation pour vos chasse
Très beau récit Guarent !
La première d'une longue lignée Adrien


Amicalement,

Elviejo

Salut,

Merci les gars !

Finalement je la fais naturaliser !

@micalement,
Adrien

Oui, félicitations à toi Adrien, et pleins d'autres à venir !

salut a tous! Hier sortie de 3 h 2 bécasses levées 1 de prélever (380g et très maline)!
félicitation Adrien!!!
amicalement,
asta

Une belle mèmère!! C'est pas de l'arrivage ça!!

J'ai décidé de m'offrir 2 jours de plaisirs.Mercredi 3/12 il fait un temps épovantable dans l'Ain ,vent violent ,ciel de plomb et quelques flocons.La météo n'annonce pas mieux en 71;j'aime ces météos là,car les sorcières croient comme les gaulois que le ciel va leur tomber sur la tête.Donc elle se mettent à l'abri et ne bougent plus.En 2 heures je suis au coin du bois.Je prends un chemin forestier où à chaque pas mes bottes embrassent les feuilles sur la bouche dans un style ventouse;heureusement Açores et Roussane trouvent les allées de résineux et feuillus plus séduisantes.Je peux reposer mes mollets encore froids sur un tapis de mousse tellement épais que les branches tombées donnent l'impression de s'être glissées sous la moquette.Nous croisons de multiples bosquets de fougères ,qui ressemblent parfois à des murailles tellement ils sont hauts et denses.Les truffes divaguent de tiges en tiges pendant une bonne heure,sans marquer le moindre enthousiasme.Nous passons entre deux murailles de fougères ,au milieu de ces petits balais qui vous cinglent le visage,quelques bouleaux jouent les tours de Pise en travers du passage,des aulnes nous entravent les chevilles et les cuisses,quand je réalise que je n'entends plus le sonnaillon de Roussane.Son bip retentit à environ 100 mètres.Je parviens à 10 mètres d'elle,je la vois arrêtée couchée,tendue devant la muraille rouge.J'avance pour la servir ,lorsque j'entends le bip d'Açores 50 mètres derrière à droite.Je caresse la chienne ,me positionne le mieux possible et ne pouvant franchir le mur lui intime l'ordre de forcer l'animal,elle s'enfonce sous les fougères,j'entends un claquement d'ailes,un bruissement et puis la bise qui siffle dans les sapins!!!L e bip d'Açores retentit toujours,je fais marche arrière,vois le chien couché sous un tronc d'arbre,le nez planté dans ma direction.J'avance prudemment vers lui comme un sioux,et clac un bruit d'aile dans mon dos,j'épaule,je tire et décroche la sorcière de son balai;joie d'Açores qui me rapporte la belle,mine dépitée et chargée de reproche de la chienne qui n'a pas apprécié le silence qui a suivi sa levée. A suivre....

suite de l'épisode précédent....Je félicite mes 2 compères ,demande pardon à ma chienne et lui promet une meilleure intuition la prochaine fois.Nous quittons la" muraille de Chine"pour aborder une double ligne de sapins,ménageant une allée très encombrée de fagots divers.Les chiens reprennent leur quête entre 100 et 200mètres de moi.Je perçois parfois des taches blanche et rousse ou blanche et noire qui enfile les lacets entre les troncs,avec chacune un tintement que j'ai appris à reconnaître en aveugle.Au bout d'un quart d'heure de ce ballet fantôme,2 bips retentissent en alternance.Ils semblent provenir de la même direction.J'accélère le pas en tendant l'oreille,je contourne les obstacles et je parviens enfin à distinguer 2 queues mitoyennes bien tendues derrière un tas de souches.Devant ,un lopin de 4 metres de large et 10 mètres de long recouvert d'une espèce de graminées jaunies,quelques troncs en travers,des touffes de fougères ,un sapin à 1 m à droite des chiens.Je m'avance jusqu'à eux ,et soudain explosion derrière le sapin à ras terre,une ombre jaillit derrière la touffe de fougère la plus éloignée.Je tente un premier coup,puis la voyant se dégager dans une allée à 40M environ j'envoie le second.Bien joué ma belle!Nous partons vérifier qu'aucun plomb ne l'ait touché.Trois quart d'heure suffiront à nous convaincre,qu'elle ne s'était pas inscrite aux séances de plumage. A suivre....

Merci pour ces superbes récits l'ami!!

Nous sortons des fourrés sur un chemin de terre,non de boue!Açores arrête puis poursuit un chevreuil dans un bois de feuillus très clair.Il n' a pas réussi à perdre cette habitude.Dès l'age de 6 mois jusqu'à 2ans environ,il coursait les chevreuils avec ses 3 frères.Deux revenaient au rappel sans problème,mais lui et Aston les 2 lemons de la portée,partaient parfois 2 jours en goguette.Lorsque cela se passait près de la maison,ils rentraient tous seuls,car malgré des heures de recherches en motos et 4X4 nous n'arrivions que rarement à les récupérer.Une fois nous les avons perdu en montagne,ils avaient 14 mois.Nous les avons retrouvé 2jours après grâce au collier électrique.Ils hurlaient à chaque décharge,ce qui nous a permis de les localiser.Nous les avons retrouvé épuisés,couchés sous un sapin,partagés entre la joie de nous revoir et la peur de la raclée.Lors de leur dressage,ils savaient que l'obéissance au rappel leur apportait une friandise,mais si nous les retrouvions après désobéissance la raclée suivait sur le champ.Nous étions tellement heureux de les retrouver que nous avons pardonné et oublié la sanction.Au fil du temps avec la complicité et la confiance que nous avons établi,Açores a compris que le seuil de tolérance était de 60 secondes pas plus.Donc il revient vérifier dans mon regard s'il n'est pas en infraction.Et puis il a saisi que ce gibier ne m'intéresse pas.
Pendant ce temps sa mère,quête le long du chemin.Il vient tester mon regard,puis repart quêter dans le bois.Depuis quelques minutes des émanations semblent chatouiller les naseaux de Roussane,qui tortille,tortille,revient vérifier,repart,rentre sous les ronces, ressort,s'éloigne .Le manège m'alerte,je la suis du regard ,le fusil cassé ,attendant impatiemment l'arrêt,et tandis que je me concentre sur son ballet,dans mon dos les ronces s'ébrouent,les brindilles crépitent,je me retourne brutalement pour découvrir à 30 mètres à la cime des sapins,une rousse demoiselle,qui s'empresse de changer de cap,dès le claquement de fermeture des canons.Je tente de la suivre des yeux,mais seule mon imagination a tracé sa trajectoire.Açores nous a rejoint,et nous essayons de relever le défi qu'elle nous a lancé.Nous avons tourné une heure,et une petite faim commence à se faire sentir.Un retour au refuge s'impose.A suivre...

J'espère que je ne vous ennuie pas trop avec tous ces détails,mais je vois que certains prennent plaisir à me lire.Moi même j'éprouve du plaisir à décrire toute cette aventure,que je vis en équipe avec la complicité de mes chiens,que j'ai dressé avec l'aide de ma femme qui m'accompagne autant qu'elle peut,car elle adore la nature et les chiens,sans toutefois être contaminée par mon virus.Nous vivons depuis 7 ans ensemble,et elle n'avait jamais vécu avec un chasseur.Petit à petit ,elle a fini par comprendre ma passion ,et à en partager les émotions.Elle a compris que la chasse était un sport,à force de marcher des journées entières,par tous les temps ,sur tous les terrains,soit derrière les perdreaux,soit derrière les bécasses.

Superbe récit , sa fait plaisir de lire des gens passionés comme toi

Quel palisir de lire tes narrations, on sent la passion dans tes mots. Continues, j'adore

@+

Super, n'hésite pas à nous raconter tes prochaines sorties!!

J'ai un oncle et une tante dans l'Ain, j'y allais souvent quand j'étais petit mais là sa fait un bail que je n'y suis pas allé mais je les voient quand même car ils viennent régulièrement dans l'Oise.

Salut

Aujourd'hui 6 heures de chasse 3 bécasses levées pas pu en tirée une seule .des becases trés légères qui sitôt que tu mes un pied dans le bois ce déplaces.
j'ai donc mi mes chiens en mode furtif (pas de cloche).
cela à marché sur le premier arrêt manque de pot la bécasse est piéteuse démarre à 25 m des chiens.relevée trois fois pour le même résultat. j'ai changé de secteur pour tomber sur des oiseaux identique.

Dur dur dommage pour les chiens.

pour moi demain pas de sortie.( mon épouse ma supprimé les clefs de la voiture) j'ai une crève épouvantable ce matin je suis partie avec 38.5°C

et les bécasses mon achevé 3 à 0 pour pour les belles des bois.
pardon 4 à 0 j'ai oublier mon épouse.

A+

Pascalou

Sortie de 1h45 cet après-mid dans le bois d'un pote, une bécasse levée 2 fois par ma petite chienne Daily, loupé à la première levée par le frère de mon pote, non tiré à la 2ème.

Merci pour ces récits guadent !

Samedi pas un coup de nez !
Dimanche un arrêt place chaude avec les fientes toutes fraiches, impossible de la retrouvée !

Sorti ce matin avec Uta, levée un oiseau et prélevé, une jeune de 347 grammes.
Cet après-midi avec Daily rien vu, les mèmères commencent à se faire rares...

Belle Bécasse , Félicitation