Règles pour arriver au référemdum RIP

Bonjour,

la liste des interdictions est longue. A mon avis, les députés qui ont signé risquent d'avoir de l'opposition dans leurs circonscriptions, rurales en particulier. C'est flagrant : nous allons vers des débats idées de certains habitants des villes, en contradiction avec les idées de la plupart des habitants des champs (les vrais, pas les néo ruraux...).

Cordialement,

FF82

Concernant l'organisation technique du RIP, j'ai déjà posé la question mais n'ai pas eu de réponse satisfaisante (avec un texte de référence ce serait mieux)... De combien de temps disposent les parlementaires pour exprimer leur choix ? (On parle de 9 mois ensuite pour que les électeurs de prononcent ok, mais les élus ?). Merci d'avance.

Bon courage à toi mon ami, je m'y suis plongé pour répondre à ta question, je rends les armes faute de chercher en vain:

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000029885207&categorieLien=id

Eric, quand j'ai vu le pavé défiler sur mon écran, j'ai eu un mouvement de recul ... Je te remercie de m'avoir mis en garde et ma mémoire sélective n'a pas tout enregistré (un changement de disque dur n'est pas envisageable...). Bref, j'ai cru comprendre que le début des votes des citoyens faisait démarrer une période de 9 mois et 10 jours pendant lesquels nos chers élus (oui, ils nous coûtent un peu quand même !) pouvaient prendre position . Donc, on est en plein dedans..reste a retrouver la date d'ouverture des votes (procédure pas si simple que ça semble t il) .
Merci du partage de ce texte facile à lire. 🤭🤭🤭

vendéen a écrit:Eric, quand j'ai vu le pavé défiler sur mon écran, j'ai eu un mouvement de recul ... Je te remercie de m'avoir mis en garde et ma mémoire sélective n'a pas tout enregistré (un changement de disque dur n'est pas envisageable...). Bref, j'ai cru comprendre que le début des votes des citoyens faisait démarrer une période de 9 mois et 10 jours pendant lesquels nos chers élus (oui, ils nous coûtent un peu quand même !) pouvaient prendre position . Donc, on est en plein dedans..reste a retrouver la date d'ouverture des votes (procédure pas si simple que ça semble t il) .
Merci du partage de ce texte facile à lire. 🤭🤭🤭

En fait il faut au préalable 185 parlementaires minimum qui déposent une proposition de loi. A partir du dépôt de cette proposition le délai de 9 mois commence à courir. Il n'y a aucun délai pour réunir la signature des 185 parlementaires. Ça peut donc durer des années. Voilà pourquoi il ne faut rien lâcher et bien savoir pour qui nous allons voter aux futures élections.

patriceDT a écrit:

vendéen a écrit:Eric, quand j'ai vu le pavé défiler sur mon écran, j'ai eu un mouvement de recul ... Je te remercie de m'avoir mis en garde et ma mémoire sélective n'a pas tout enregistré (un changement de disque dur n'est pas envisageable...). Bref, j'ai cru comprendre que le début des votes des citoyens faisait démarrer une période de 9 mois et 10 jours pendant lesquels nos chers élus (oui, ils nous coûtent un peu quand même !) pouvaient prendre position . Donc, on est en plein dedans..reste a retrouver la date d'ouverture des votes (procédure pas si simple que ça semble t il) .
Merci du partage de ce texte facile à lire. 🤭🤭🤭

En fait il faut au préalable 185 parlementaires minimum qui déposent une proposition de loi. A partir du dépôt de cette proposition le délai de 9 mois commence à courir. Il n'y a aucun délai pour réunir la signature des 185 parlementaires. Ça peut donc durer des années. Voilà pourquoi il ne faut rien lâcher et bien savoir pour qui nous allons voter aux futures élections.

C'est bien ce que je pensais sans oser en faire part tellement la ficelle est énorme! Un véritable marché de dupes.

Alors j'ai une question con mais j'ai pas trouvé une réelle réponse.
Comme la durée d'obtention des 185 signataires est à "vitam aeternam", si un signataire n'est plus parlementaire sa signature disparaît ou pas? Car si elle n'est pas retirée c'est mort d'avance.

A+
Jérôme

Un lien intéressant :

https://www.conseil-constitutionnel.fr/referendum-d-initiative-partagee/referendum-d-initiative-partagee-rip-mode-d-emploi

Ca paraîtrait logique,mais dans ce milieu,est ce qu'on en trouve de la logique? Quand on voit le nombre d'élus issus des départements parisiens,qui ont voté pour,il est vrai que la ruralité,eux, ils la connaisse !!

Je pense que cela ne peut pas durer des années et des années. Prenons par exemple le RIP sur ADP, cela n'a pas duré ad vitam eternam.

Il faut bien reconnaître que c'est loin d'être clair.

Le lien de@Médocain parle de neuf mois pour recueillir les soutiens,mais rien sur la durée d'obtention des 185 élus...

Oups ...! Pour le RIP sur ADP, le quota des parlementaires avait été atteint et 9 mois plus tard, le quota côté citoyens n'avait pas reçu suffisamment de votes... Le RIP avait donc vécu... Là, dans le cas qui nous préoccupe... Le nombre de parlementaires avait fait un bond (133 sur 185 requis?) mais semble stagner pour l'instant. Les antis ont prévu de relancer les actions auprès des élus dès la rentrée... C'est demain ...le jour d'après.

TJ61 a écrit:Alors j'ai une question con mais j'ai pas trouvé une réelle réponse.
Comme la durée d'obtention des 185 signataires est à "vitam aeternam", si un signataire n'est plus parlementaire sa signature disparaît ou pas? Car si elle n'est pas retirée c'est mort d'avance.

A+
Jérôme

Pertinente interrogation! Tentons le coup de faire disparaitre quelques signataires, histoire de voir si la roulette des chiffres fait machine arrière! Quelques uns, pas tous ce serait tricher.

Certains députés sont entrain de faire machine arrière et retirent leur signature. Un bon point qui va sérieusement agacer certains. pour eux.....

patriceDT a écrit:Certains députés sont entrain de faire machine arrière et retirent leur signature. Un bon point qui va sérieusement agacer certains. pour eux.....

Ils affichent pourtant toujours 133 signataires sur leur site.

Chill a écrit:

patriceDT a écrit:Certains députés sont entrain de faire machine arrière et retirent leur signature. Un bon point qui va sérieusement agacer certains. pour eux.....

Ils affichent pourtant toujours 133 signataires sur leur site.

Ce serait se désavouer de dire que certains politiques se sont retirés.

culombu2A a écrit:

TJ61 a écrit:Alors j'ai une question con mais j'ai pas trouvé une réelle réponse.
Comme la durée d'obtention des 185 signataires est à "vitam aeternam", si un signataire n'est plus parlementaire sa signature disparaît ou pas? Car si elle n'est pas retirée c'est mort d'avance.

A+
Jérôme

Pertinente interrogation! Tentons le coup de faire disparaitre quelques signataires, histoire de voir si la roulette des chiffres fait machine arrière! Quelques uns, pas tous ce serait tricher.

Chill a écrit:

patriceDT a écrit:Certains députés sont entrain de faire machine arrière et retirent leur signature. Un bon point qui va sérieusement agacer certains. pour eux.....

Ils affichent pourtant toujours 133 signataires sur leur site.

Les salauds! Ils font voter les morts! Les contrats que j'avais mis sur la tête de certains ont bien été honorés pourtant, Ange et Toussaint sont des hommes d'honneur... Et pas des manches avec le 1911!!

J'ai lu par ci par là des chiffres différents sur les signataires du RIP... Compte tenu du fait des derniers désistements de quelques parlementaires, avez vous les derniers chiffres actualisés?

vendéen a écrit:J'ai lu par ci par là des chiffres différents sur les signataires du RIP... Compte tenu du fait des derniers désistements de quelques parlementaires, avez vous les derniers chiffres actualisés?

A priori 140, mais il y a encore sur la liste des noms qui ne doivent plus y figurer.

Merci @patriceDT... Tu as dû voir comme moi les chiffres fantaisistes du FB.... Donc, on serait toujours sous les 140.

Allez un peu de lecture


Voici l'histoire de trois millionnaires qui courent après la démocratie pour les animaux, mais pas pour les humains

Publié le 10/09/2020

On attend la riposte des défenseurs de la chasse et des éleveurs, pasteurs, bergers. Ca mérite un droit de réponse. J'attends avec impatience les commentaires de FNC, de la FNSEA et aitres.


L'édito de Natacha Polony : "Sur le plateau de 'Quotidien', ils blaguent, ils se marrent, ils sont trois potes qui ont voulu agir comme n'importe quel citoyen, pour améliorer le monde. 'Il faut donner la parole au peuple, dit Xavier Niel, avant de se reprendre. Non, je n'aime pas le mot 'peuple', mais il faut donner la parole aux Français.'"

Quelle est la cause qui réunit sur un plateau de télévision trois des plus riches patrons français ? Lundi 7 septembre, à « Quotidien » (TMC), Xavier Niel, Jacques-Antoine Granjon et Marc Simoncini venaient défendre le référendum d'initiative partagée qu'ils ont lancé avec le journaliste des causes progressistes Hugo Clément. Un référendum d'initiative partagée pour lutter contre la souffrance animale à travers six propositions : l'interdiction de la chasse à courre et d'autres chasses traditionnelles, l'interdiction des élevages d'animaux à fourrure, celle des spectacles d'animaux sauvages, celle des expérimentations sur les animaux quand il existe une autre solution, et celle de l'élevage en cage et de l'élevage intensif à horizon 2040.

"JE N'AIME PAS LE MOT 'PEUPLE'"

Évidemment, la cause est noble. Et ses ambassadeurs sont cool. Sur le plateau de « Quotidien », ils blaguent, ils se marrent, ils sont trois potes qui ont voulu agir comme n'importe quel citoyen, pour améliorer le monde. « Il faut donner la parole au peuple, dit Xavier Niel, avant de se reprendre. Non, je n'aime pas le mot “peuple”, mais il faut donner la parole aux Français. » Le peuple, c'est politique. Le demos assemblé qui décide de son destin.

Les Français, c'est plus sympa, ce sont des individus qui donnent leur avis sur une cause forcément juste. Il est assez surréaliste d'entendre les trois grandes âmes défendre la démocratie participative. Oui, la même qui relevait du fascisme quand elle était brandie par des citoyens exaspérés sur des ronds-points. D'ailleurs, ils évoquent un autre RIP, antérieur, qui a recueilli 1,5 million de signatures. Les téléspectateurs ne sauront pas qu'il s'agissait de s'opposer à la privatisation d'Aéroports de Paris (ADP). Nos trois compères n'étaient pas, à l'époque, aussi soucieux d'encourager la démocratie participative. Les animaux ont plus de chance que les actifs de l'État souverain.

C'est tout le problème de cette cause, la lutte contre la souffrance animale : elle mérite qu'on la défende, et ce n'est pas un hasard si l'initiative a reçu pour l'instant 650 000 signatures de citoyens, mais elle est portée par des gens qui trouvent visiblement moins dangereux pour leurs intérêts de supprimer l'élevage intensif que de lutter contre l'optimisation fiscale. La volonté des citoyens leur semble plus légitime quand elle réclame la fin des élevages en cage que quand elle conteste un traité européen ou le dumping social à l'intérieur de l'Union.

Pour autant, on aurait tort de réduire le débat à l'image qu'en donnent trois millionnaires pétris de bonne conscience, pour qui les « lobbys », ce sont ces éleveurs emprisonnés dans un système que leur ont imposé ces autres millionnaires de la grande distribution, mais pas du tout la grande distribution elle-même, qui a savamment détruit les « états généraux de l'alimentation ». À aucun moment, Xavier Niel, Jacques-Antoine Granjon ou Marc Simoncini ne font le lien entre la souffrance animale et ce capitalisme du low cost qu'ils défendent au nom de l'« ouverture ». Bien sûr, qui lit la pleine page de l'Opinion, signée Emmanuelle Ducros, nous expliquant que « les spécialistes » considèrent l'élevage en cage meilleur pour les animaux parce que « les vaches et les cochons attrapent des rhumes et des coups de soleil en extérieur » hésite entre le rire et la consternation. Et de citer une « spécialiste du bien-être animal » à l'Ifip, sans préciser qu'il s'agit d'un organisme interprofessionnel financé par les entreprises de la filière… C'est embêtant, ces animaux qui attrapent des maladies en extérieur ! Enfermons-les et transformons les fermes en usines, c'est tellement plus simple… Une fois encore, le débat est réduit à sa caricature. Alors qu'il serait urgent d'entrer dans la complexité.

ÉLEVAGE INTENSIF

Il nous semble désormais anachronique de maintenir en captivité des animaux pour des spectacles. Certaines pratiques de chasse nous paraissent cruelles. Il existe à présent nombre de solutions autres que les expérimentations sur les animaux. Quant à la fourrure, elle n'est plus justifiée par des frimas polaires… Pour autant, l'offensive de végétariens qui tentent de faire passer pour un assassin quiconque se nourrit de viande, niant notre appartenance au règne animal, a quelque chose d'effrayant. Et l'on devrait pouvoir entendre certains défenseurs de la chasse qui nous rappellent le sens qu'il y a à assumer que se nourrir n'est rien d'autre qu'absorber du vivant, même si notre époque hygiéniste préfère nous le masquer en nous faisant consommer viandes et légumes sous plastique.

Plus que tout, la question de l'élevage intensif ne se résume pas au fait que 80 % des Français y sont opposés et qu'il faudrait donc l'interdire. Ce modèle d'agriculture, pour l'élevage comme pour le reste, a conduit les paysans à la ruine et au malheur. Mais l'interdire sans contrer le libre-échange qui permet à la grande distribution ou aux fournisseurs de restauration collective d'importer toujours moins cher ne conduira qu'à faire disparaître définitivement l'agriculture française et à délocaliser la souffrance animale comme on a délocalisé la pollution vers les usines chinoises. C'est en ce sens que ce débat, comme tous les autres, est politique et doit dépasser l'appel à l'émotion de trois patrons « sympas ».

https://www.marianne.net/debattons/editos/voici-l-histoire-de-trois-millionnaires-qui-courent-apres-la-democratie-pour-les?utm_source=nl_quotidienne&utm_medium=email&utm_campaign=20200910&xtor=EPR-1&_ope=eyJndWlkIjoiNDBhYzhmMzAxYmVkMDYxM2FkZTY2NGRhYjM3YzdjOGYifQ%3D%3D

Et les ruraux, c'est quand qu'ils font le RIP défense de la ruralité ? Les thèmes ne seront pas difficiles à trouver non ?
Ce sera RIP contre RIP... et une belle occasion peut-être de réunir les représentants des chasseurs avec ceux de l'agriculture... et d'autres ruraux en colère !