Bain forcé

Certains reconnaitrons l'histoire ..... bien réelle.
Cela se passe en hiver, au début des années 60 dans les marais de Gallician.  (30)
     Francis et Pierrot sont debout dans un barquet pour tirer le canard.
Il fait un froid de canard ...(également).  Un faux mouvement, ou une
vague, le barquet se retourne !  Les deux hommes sont dans l'eau.  Mais
pas complètement on pourrait dire : jusqu'au cou avec les orteils qui touchent
un peu le fond.   Avec la canadienne , les bottes et tout l'équipement, impossible
de remonter sur l'embarquation.
      Reste plus qu'appeler  " au secours ".
Le Scamandre  ce n'est pas un boulevard mais il y a heureusement quelquefois des
lascards qui coupent la sagne par là.

Et c'est Ruiz - dit "schourle" - qui vient à la rescousse.

Je ne connais pas les détails du sauvetage.   Mais ils sont tirés d'affaire.

Et les fusils, vous allez dire ?   Et bien au printemps, en maillot de bain, ils sont
venus les récupérer.   INTACTS.

    Les trois protagonistes sont morts.    Un peu prématurément, mais pas dans l'eau !

Quelle histoire bon dieu, ça faire rire et frémir, des histoires comme ça c'est bon à entendre, entre roman et réalité

bonjour,je vous raconte une histoire vraie qui aurait pu nous couter la vie.
c'était en 1974,à l'époque on allait dans la baie de Régnéville sur mer à la sauvagine acharnés qu'on était,on dormait à Montmartin sur mer pour la semaine.
on se levait à l'aube avec fusils canards appelant,  formes de courlis,plus le chien (labrador)ect. ça faisait un sacré bordel pour aller dans la baie de Régnéville sur mer,la combine était de traverser la rivière à marée basse sur une butte et de partir vite quand la marée commençait à monter ce qui faisait lever toutes les bestioles dans la baie,c'était un festival d'oiseaux à chaque fois.
sauf que cette fois là je trouvais suspect d'avoir déjà de l'eau jusqu'en haut des cuissardes en traversant la marée montait on c'était trompé d'une heure ,françois tout guilleret me dit qu'il avait pas mal plu.....le temps de dire et c'était plus possible de traverser,fallait bien y aller, j'avais déjà de l'eau jusqu'à la taille,plus le sac à canard le fusil ...et 800m à faire pour revenir,François (40 kg) partit comme une bombe dans le courant,je portais sur le bout des pieds en rebondissant mais une fois sur la vase fallait taper moins fort,je me suis accroché à mon chien pour avancer et j'ai fini par toucher le "sec",c'était pas fini car c'était un 22 décembre! j'étais gelé et je sais pas comment je m'en suis sorti.
pour moi François était foutu,pas de portable à l'époque! en fait c'est le courant du mont st Michel qui l'a transporté sur au moins 3 km,il a fini devant des gens médusés.
j'attendais  à la voiture, François s'est fait ramener à l'hotel,je ne savais pas! c'est la gendarmerie qui m'a prévenu,il voulaient m'emmener à l'hosto.
je devais pas en avoir assez car j'ai recommencé devant chez moi planter dans la vase,et un seul bateau est passé...