Chasse en Roumanie et République tchèque 2018

Blaser93 a écrit:C'est pour cela qu'à peine rentré, il repart lui !!!

J'évite de rentrer 

makina88 a écrit:J'évite de rentrer 

C'est le meilleur remède

1 décembre 2éme jour de battue 

-17°C  Ce matin c'est bien sec, la nature est comme immortalisé. 
La végétation est  de cristal. 

Le petit déjeuner et le départ est reporté de 1heure pour moins souffrir au poste, mais c'est très supportable il y a pas de vent, le ressenti est pas accentué. 
L'organisation  annonce une seule grande traque, une majorité du groupe rétorque nous c'est 2 ou 3 traques par jour. 
Changement de programme, mais initialement il y a un gros potentiel ! .

Concertation et mise en place de la battue,les paysages sont magnifiques. Des consignes de laisser passer les petits animaux et les femelles sont données pour augmenter les chances de prélever des grands mâles. Comme la veille l'accès en voiture est très accidenté. 







La zone est immense il y a un grand périmètre. Des coups de feu se font entendre mais difficile d'imaginer le scénario 2 heures durant. 




Au final il y aura 3 sangliers de tués dont se joli mâle par un collègue. 
Ainsi que quelques compagnies de jeunes et de femelles épargnées 



Nous continuons de suite avec une seconde enceinte qui restera muette. 

Le 1er décembre est le jour de la fête nationale en Roumanie comme le 14 juillet chez nous. 

Le soir toute l'organisation, les chasseurs et les familles local nous prépare une fête que je vous laisse apprécier en images. 
J'ai pas la fin, les conditions ne permettant pas. ....












La potion magique 

-10° personne a gelé. ....

Il a bien changé Panoramix ...

Il a sensiblement augmenté la surface caressable.

Ce pays est idéal pour obelix les sangliers sont de bonne taille 

ben alors, je croyais que tu chassais et tu es sur le forum????

PierrotM a écrit:Il a bien changé Panoramix ...

Quoique ....

C'est vrai ainsi mais avant Noël on pourrait confondre.

Troisième et dernier jour de chasse en battue avec ce groupe. 

-4°C avec du vent c'est très désagréable. 
Le groupe de chasseurs est amère ce matin, les déboires de la veille ne passe pas. 

Nous serons placé sur le haut d'un grand versant de montagnes c'est une immense remise,  le gérant de ce territoire restera avec moi la matinée complète. 
Nous pourrons suivre le déplacement des traqueurs tout la matinée. Les chiens chassent mais très mal, Mircha me diras que c'est la présence de l'ours qui les perturbent. C'est vrai il y avait des traces partout. 
Cette parcelle très prometteuse sera vide, pas de sangliers. 

Une soupe et départ pour une seconde enceinte, le soleil nous réchauffe un peu le biotope est magnifique. 
Mais ça suffit pas. 
Point de sangliers ce jour. 

Les adieux s'échange, pour moi le lendemain changement de décors, toujours en Roumanie .

Il semble normal que même les meilleurs organisateurs ne puissent prévoir tous les aléas pouvant survenir dans ce genre de chasse.D'ailleurs,d'après ce que je crois comprendre,tu connais ce territoire et n'as pas eu les mêmes problèmes les autres fois..La solution sans risque ,c'est de chasser en parc....que ,perso ,j'exclus....

En territoire ouvert il est difficile d'être sûr  on peut seulement compter sur le fait qu'il y a un potentiel. 

Lors de ce séjour cette une première pour moi dans ce pays. Pendant mon périple j'ai découvert 4 territoires différents, la prochaine saison je sais avec qui je ferai chasser mes groupes 

Mais pour moi c'est toujours un plaisir de découvrir, le résultat import peu dès lors qu'il y a de la bonne volonté , après lorsque je chasse avec des groupes que je constitue je dois obtenir du résultat pour eux c'est différent.

je suis d'accord avec toi...mais ayant organisé quelques petites sorties de chasse(sans comparaison avec tes expéditions)je sais qu'entre devoir et pouvoir,il y a des fois une marge....et qui ne dépend pas de toi,quelque soit le mal que tu t'es donné pour la préparation.

3 décembre 

Il est prévu de chasser le cerf et le sanglier au forfait sans taxes d'abattage, à l'approche et affût 
Tu paye le forfait si l'animal est tué quelque soit le trophée.

Voici l'accueil 

13h 30 après le repas départ pour la chasse. Nous parcourons 50 km dans les carpates soit pratiquement 2h pour atteindre le terrain de chasse. 

Je fais connaissance avec le guide sur un petit parking j embarque mes affaires nous traversons une rivière à gué. 

Nous voici dans des montagnes aux pentes et vallons  enherbées pour tenter de repérer un groupe d'animaux, le terrain est gelée c'est pas facile d'être discret .

17 h toujours rien vu mise à part des chervreuils et un renard nous  approchons un mirador dans lequel nous ferons un affût avec une place d'agrainage. 
Mirador tout confort moquette, lit, chauffage. 
Très rapidement nous sommes plongé dans le noir, le guide me montre des photos prises automatiquement ici, l'endroit est fréquenté par les cerfs sangliers mais aussi les ours. 
Il me fait comprendre de faire très attention toute les boules noir ne sont pas forcément des sangliers, l'ours est protégé. 
2h durant dans le noir et silence . Des bruits de craquements sur le sol gelé trahissent la présence d'animaux, le guide me fait attendre avant d'observer afin que le animaux soient moins craintif. Un quart d'heure après nous sommes près, la blaser monte à la fenêtre le guide claire avec une lampe très puissante, ils sont là . 
5 sangliers de grosses taille certainement des femelles d'après lui, les sangliers serein continu leurs festins , notre attente reprend d'après mon guide un mâle pourrais les rejoindre. 
30 min plus tard le silence le plus total reprend les lieux, nous attendons encore une heure dans le noir . 
Vers 21h un coup de lampe et rien, nous arrêtons cette affût pour reprendre la voiture et parcourir le chemins toute en clairant à gauche ,à droite pour repérer une harde ou autre mais toujours rien, il est tard il faut rentrer. 

Bredouille, mais c'est ainsi que l'on peut mesurer la grandeur de ces territoires sauvage et préservé qui sont épargné de la mécanisation, il ressemble en rien à nos chasse française . Ici c'est 220 000ha 

Le lendemain je chasserai sur une autre partie du  territoire avec le même gestionnaire .

14h le guide arrive du village à pied nous partageons un café arrosé et départ .
La température est légèrement positive, le ciel peu lumineux . Nous marchons 2 km sur une  crête principalement boisée en faisant des poses d'observation, nous aurons la chance d'apercevoir un grand coq. 
Mon guide prend le temps de décrire les nombreuses traces d'ours au sol, il me montre 2 couches côte à côte sur un épais tapis de feuilles, au milieu de rien avec des petites branches de hêtres. Là des ours ont dormis !!!  La population est très importante dans cette région. 

Nos approches continue lentement le long d'une grande remise, soudain nous serons surpris tout comme ces sangliers qui vermillaient. Trop tard ils sont à couvert un groupe de jeunes animaux visiblement. 
Le ciel devient menaçant l'heure avance nous nous rendons vers un mirador par un chemin argileux et glissant.

Nous y voici dans le creux d'un vallon. Une installation bien étrange comme on peut le voir sur les photos. 









Le  dispositif d'agrainage est protégé par des planches avec des clous contre les ours. 

A 50m de la un mirador tout confort comme la veille mais il a subit des attaques d'ours. 



L'affût commence juste avant la nuit, la pluie commence à tomber c'est le noir le plus total. Le guide restera plusieurs heures collé à la vitre en vain. Le vent la pluie redouble d'intensité il faut renoncer.
 Nous rentrons , en plus demain je chasse avec un groupe d'amis français à 400 km plus au sud je suis pas encore rendu.

J'ai découvert une région que je serai pas près d'oublier le niveau de développement et sensiblement le même quand Afrique. Pas toujours l'eau de la conduite dans les villages pas forcément l'électricité partout et des plastiques partout autour des villages dans les rivières et les forêts.  Un peuple très accueillant.

Toujours impressionnant de découvrir ces mondes si différents !!!

Blaser93 a écrit:Toujours impressionnant de découvrir ces mondes si différents !!!

Oui certe 
Mais peut pas si différents nous oublions peut être vite d'où l'on vient et la différence entre les civilisations qui ont connu divers régimes politiques 
 Chaque jour j'ai vu au moins  3 cochons pendu devant des maisons en traversant la campagne c'est normal pas de commerce pas de congélateur c'est la subsistance qui rythme la vie

Il en fût de même pour moi lors de mon travail à l'étranger: Un bovin ou un ovin lié devant la boucherie attendant assez de demande de la part de clients pour que sa mise à mort soit effective .....

Salut Makina ,
Encore une belle expérience que tu a vécu , bravo
effectivement on vit dans ces pays comme nous vivions dans nos campagne  il n'y a pas si longtemps (attention j' habite a la campagne en montagne .....)

22h il est tard il faut partir,le gps indique l'arrivée vers 3h du matin. Je repart avec de quoi nourrir une tribu en échange de quelques bouteilles de vin et du fromage que j'ai laissé .

2h de route pour atteindre les premiers village éclairé la nuit direction Cluj puis Sibiu.
1h du matin une patrouille de police se lance à ma poursuite, Ah pour ça ils ont des moyens contrôle de vitesses 99km/h en agglomération, comme en France le contrôle alcoolémie, ici c'est 0.00 gr
J'ai pas consommé d'alcool qu'elle chance, papier, escorte et direction le commissariat un peu de zèle un papier écrit sur des pages carbone du temps perdu ........
Enfin une autoroute je rejoins l'hôtel pour la battue du jour. 

C'est un groupe de Français que je connais bien pour la majorité quel bonheur, enfin pour ce qui reste du groupe . Au départ le groupe est prévu à 12 chasseurs 3 d'entre eux ne peuvent pas venir pour des raisons de santé assez important. 

5h30 je les retrouvent au petit déjeuner, un peu difficile . 
Mais pour la chasse pas question de laisser les copains. 
Départ de l'hôtel 6h 30 pour un séjour préparé depuis 2 ans. 
3 jours de battue avec eux une température négative le premier matin.

Une heure de route pour atteindre le terrain de chasse. 
Nous chassons sur un territoire de l'administration avec son organisation. 
Tirage au sort des postes et c'est parti. 
Ça commence bien quelques centaines de mètres plus loin un keiller passe devant notre véhicule. 
Nous serons mise à des postes très bien matérialisé. 
Piquet , planche ,assise numérotés, les angles de tire repèré sur les arbres au alentour .



Quelques coups de feu se font entendre , les chiens donne au loin. 
Une dizaine de chevreuils et des renards. Fin de traque. 
Un de nos chasseurs aurait tiré. ......super. 

Immédiatement la seconde traque se met en place. 
Les chiens sont au ferme devant moi, ça roule et passe toute la  ligne en revue. Un gros mâle sort facilement sans inquiétudes aucun chasseur peu le tirer il a toujours jagd accroché à l'oreille .
Toujours autant de chevreuils et de renards à chaque poste. 

Retour au chalet de départ pour une collation .
Nous apprenons que Marc a fait une mâle dans la première et blessé un second qui est retrouvé après. 
C'est moyen il faut accélérer la nuit arrive vite il fait déjà sombre en forêt. 
Une troisième traque. 
Les chiens, les coups de feu s'enchaînent de part et d'autre . Il fait nuit je décharge c'est trop dangereux. L'organisation tard un peu les tirs continue je suis pas très rassuré. 
Rassemblement une compagnie et quelques animaux isolé de vu, un sanglier de tué et d'autre tir difficile à vérifier. 

Beaucoup d'espoir pour une petite journée 3 sangliers au tableau. 



Les dieux continuent de s'acharner sur nous un collègue sera hospitalisé pour une inflammation, c'est pas tout, moins grave certe un chasseur perd la culasse de sa carabine. Je le dépanne pour la suite. 

L'équipe repart à 8 le lendemain le moral est au plus bas .

Jeudi 6 décembre 2018. Jour de la Saint Nicolas en France. 

Après une bonne nuit, je suis en forme. 
6h30 départ de l'hôtel pour la chasse nous partons à l'opposé de la veille. Direction le nord ouest de Sibiu 1h15 de route. 

Le traditionnel tirage au sort auquel je tiens, les consignes et départ. 
Les indices de présence ne manque pas, pas comme la veille, mais ironie ou pas de nouveau un keiller coupe notre passage, décidément. 
J'ai le poste 4 nous sommes sur des chaises de battue, c'est bien calme durant 2h quelques chevreuils seulement. 

Le poste 2 et 3 père et fils sur ma droite tire plusieurs coups d'affiliés et silence. 
Un chacal un genre de petit loup se dérobe j'essaye de loin manqué j'insiste pas. 
Fin de traque et la je peux pas me retenir , j'exprime le manque animaux sur les lignes de tire. Nous sommes à la moitié du séjour, le résultat et faible. 
La réponse viens de suite " nous venons de sortir 25 sangliers entre 2 posté il y a un seul de tué ". Je rétorque à 700€ le poste par jour c'est léger comme réponse. 

Enfin nous sommes pas bredouille perdons pas espoir. 

Seconde traque nous partons à 5 sur un versant le reste sur l autre. 
J'ai le 4 ème en descendant le guide me place au sol, indique le sens de la traque et les angles de tire, je charge immédiatement .
Il parcourt 40m fait un rond dans les feuilles et me fait signe de me déplacer Là, et continue pour mettre en place le dernier. 
12h45 je regarde mon téléphone, bougre j'ai laissé des messages sans réponse le matin , je peux y répondre j'ai une vue à 200m nickel , le temps que les traqueurs commencent. 



Je fais mes sms en gardant un oeil autour de moi, tranquillement ! !!!!

Oups d'où il vient, il est là, une commode, un poney, un attila. Il bien là il avance doucement sur ma gauche à 60m en contrebas .

La R93 ne fait qu'un tour pour attendre sous l'épaule. 

L'animal s'arrête derrière un gros hêtre impossible de tirer  
zut j'ai peut être manqué gros. Je me concentre sur la situation en pensant à mon collègue le premier jour qui avait perdu ces moyens face à la taille de la bête, il faut vraiment assurer cette fois .

Le sanglier repart à la vitesse d'un cheval au galop, la R93 monte, claque 2 fois rapidement la première à l'épaule je vois dans l'optique qu'il ouvre la gueule la seconde derrière l'oreille sa course s'arrête net .

Ouf un grand soupir, qu'est ce que je viens de faire ? quelques secondes pour réaliser!!!!!!

Il est là étendue devant moi impossible d'y croire je  recharge je me déplace téléphone à la main , il est énorme j'approche pour faire une photo du trophée il a eu un soubresaut encore une drôle d'impression. 

La chasse reprend son cour quelques coups de feu retentissent. Les chevreuils reprennent leurs balades autour de moi j'en profite pour les filmer. 



Fin de traque. 
Le guide et le collègue passe me reprendre, ils imaginaient pas que c'était moi qui avait tiré. 
Je peux pas retenir mes émotions ils comprennent vite qu'il c'est passé quelques chose .
Les accolades, les remerciements, les photos .
Le guide me demande si j'étais confiant lorsqu'il me place puis me déplace, je lui dit qu'à la chasse rien est jamais gagné il faut toujours y croire surtout si c'est un homme de terrain qui conseil .







D'après moi cette animal sortait de nul part, il était tout simplement baugé devant moi, il se dérobe lorsque mon voisin va au poste. 

2 balles de 9.3x62 geco TM 255gr  acheter sur PLC il y a quelques mois, le vendeur à été dans les premiers à avoir les photos   


Retour vers le groupe qui a déjà mangé Jean marc mon ami a stopé un keiller également je le félicite .
En faisant de même Jean marc me confie je savais que c'est toi qui avait tiré, dans le groupe il y a pas d'expresse ni de semi auto, je connais personne d'autre qui  manoeuvre  une R93 aussi rapidement .

Une excellente goulache à table et une bouteille de Bordeaux pour ma ration. Pour moi ma chasse est faite. 
Mais il faut repartir c'est pas fini, l'euphorie ne suffit pas à contenter tout le monde. 

En piste pour une dernière traque. Avec des paysages à couper le souffle. 







Le poste m'offre des paysages tout aussi grandioses. 






 c'est une vu panoramique

Je serai au poste sur une bosse au milieu d'un versant de montagne, mon ami Alain face à moi sur l'autre bosse .
Un quart d'heure et une compagnie se pointe par dessus l'arrêt et commence à dévaller la pente. J'attends qu'ils arrivent à bonne porté ils sont 8.

À 7 reprise la R93 retenti, pas fière j'ai pas bien jugé la vitesse et la distance des animaux . Alain aura tenté sa chance mais les conditions sont difficile pour lui.
J'ai 2 animaux qui sont blessés dont un mâle à 250m. 



La saga s'arrête pas là quand c'est le jour décidément. 
10min après c'est 40 qui prennent la même direction, la c'est trop j'attends pas la bonne porté je fais claquer .
Gagné la bande éclate ça donne l'impression que la montagne bouge il y a des sangliers partout .
200m plus bas le festival commence 3 posté auront le privilège de tirer. 

Moi 6 fois un sanglier de 100 kg de tué il a ramassé 3 balles sur 4. Alain quitte le poste en panne de munitions mais pas bredouille. 






Tout de même la journée s'arrête ainsi .

6 sangliers pour le groupe au tableau ce jour. 

Une journée inoubliable dans une vie de chasseur. Je souhaite à chacun de vivre un jour de pareil émotions.


Nota en même temps il y a un groupe en partie de PLC qui est en Bulgarie pas loin j'avais des nouvelles en direct.