Battues aux Grands Gibiers saison 2018/2019

Bon, c'est l'heure du bilan !

Pour moi c'est assez lamentable, ma 3ème pire saison :
-un sanglier tout petit
-un brocard en velours
-deux renards esquintés
-un faisan

-trois ragots enfumés entre 50 et 200m...
-un sanglier avec un acouphène à moins de 2 pas



Par contre l'équipe s'est plutôt bien démenée :

-Août : 4 battues - 26 participants - 15 sangliers vus - 0 tué
-Septembre : 5 battues - 30 participants - 5 sangliers vus - 0 tué
-Octobre : 5 battues - 30 participants - 13 sangliers vus - 1 tué
-Novembre : 5 battues - 32 participants - 17 sangliers vus - 5 tués _ 2 loups vus
-Décembre : 3 battues - 23 participants - 4 sangliers vus - 2 tués
-Janvier : 7 battues - 45 participants - 20 sangliers vus - 3 tués
-Février : 6 battues - 36 participants - 18 sangliers vus - 7 tués

Soit :
un total de 222 chasseurs sur 35 battues , soit un peu plus de 6 chasseurs par battue.
92 sangliers observés pour 18 tués
Répartis ainsi :
0/30kg : 1 mâle, 5 femelles
31/40kg : 1 mâle
41/50kg : 1 mâle
51/60kg : 2 mâles, 4 femelles
61/70kg : 1 mâle
71kg+ : 3 mâles

En battue on ne tire pas les chevreuils, normalement , ce qui fait qu'on ne les compte pas...on ne compte pas les renards non plus, bien qu'on y tire et cette année nous n'avons pas rencontré de cerf.

@arc04 : Très bien de prendre de telles notes sur une saison de chasse !!! Bravo

Pas un grand mérite, tout est consigné dans le carnet de battues fournit par la fédé, suffit juste de ventiler

Té, je retrouve les tableaux des années précédentes :
2017/2018 : 29 sangliers en 36 sorties
2016/2017 : 12 sangliers en 16 sorties

Un trou de "mémoire" j'ignore pourquoi ? Et :
2010/2011 : 11 sangliers en 21 sorties
2009/2010 : 7 sangliers en 21 sorties
2008/2009 : 14 sangliers en 21 sorties
2007/2008 : 6 sangliers en 25 sorties

Connaissance de la chasse, bilan 2017/2018:


EN UN COUP D’OEIL Tableaux de grand gibier: stabilité Comment se porte la chasse du grand gibier en France?En termes de quantité : fort bien. Depuis 44 ans, les tableaux de chasse des 6 espèces principales connaissent une tendance générale à la hausse. Toutefois, ces dernières saisons, 4 courbes des prélèvements paraissent atteindre des phases plateaux. Une est à la baisse. Et une autre est à la hausse : le roi sanglier. (suite et fin)

Le réseau Ongulés sauvages vient de livrer les chiffres de la saison 2017-2018. Bons dans l’ensemble. Le principe du plan de chasse est apparu dans une loi de 1963. Au fil du temps, des départements et des espèces, sa mise en place s’est faite de façon aléatoire. Les plans de chasse nationaux obligatoires chevreuil, cerf, mouflon (et daim) datent de 1978. Ceux de l’isard et du chamois de 1989.
Possédant des données depuis 1973, pour les plus anciennes, le réseau Ongulés sauvages – animé par l’Oncfs avec la Fnc et les Fdc – peut nous livrer un suivi précis de la saison 1973-1974 jusqu’à 2017-2018.
Le sanglier
C’est au tout début des années 1990 que les prélèvements de sangliers amorcent une nette tendance à la hausse, malgré quelques saisons à la baisse. L’espèce met 15 ans avant d’atteindre le niveau des 100 000 (1988), 5 ans pour atteindre les 200 000 (1993), 3 ans pour atteindre les 300000. Et poursuit une hausse quasi régulière jusqu’en 2003 pour tutoyer la barre des 500 000. Depuis 2014-2015, les prélèvements multiplient les records, dépassant largement ceux de chevreuil, jusqu'alors grand gibier n°1 incontesté.
Avec un tableau augmenté de 9 points, le sanglier connaît un record inouï de ses prélèvements en 2017-2018. Soit 756 149 animaux.
Beaucoup plus régulière que celle du sanglier, la courbe des prélèvements – réalisations – du chevreuil connaît une hausse permanente depuis 1973, ne connaissant qu’une courte période de baisse en 2007 et 2008.Puis la légère hausse a repris, avec un à coup en 2014. L’espèce dépassera-telle la barre des 600 000 animaux ?
Plutôt régulière est également la courbedesprélèvementsdechamois. Aprèsunelenteaugmentation,celleci présente une hausse continue d’une quinzaine d’années, du début des années 1990 au milieu des années
2000. Après plusieurs saisons de baisse, les prélèvements paraissent avoir atteint une phase plateau, autour de 12 000 animaux.
Courbe irrégulière pour l’isard , à rapprocher de celle du sanglier. Les prélèvements oscillent entre 2500 et 3 000 depuis 1994. La tendance est à la baisse depuis 2012 avec une forte chute de 10,9 % en 2017-2018. Identifiée en 2002 en France, la pestivirose a de nouveau frappé l’isard au début des années 2010.
Dans le même esprit que celle du chevreuil, la courbe des prélèvements du cerf connaît une tendance générale à la hausse, régulière. Aux phases quasi plateaux des années 1980, succède une embellie à partir de 1996 qui se poursuit jusqu’en 2017-2018. Avec une saison à la baisse en 2014. La chute du taux de réalisation de 71 à 64 % peut laisser penser que 60 000 animaux constituent le tableau national maximal.
La courbe des prélèvements du mouflon connaît trois périodes de hausse : jusqu’au milieu des années 1980 ; jusqu’au début des années 2000; jusqu'à la fin des années 2000. Depuis, la courbe a baissé, pour se stabiliser au cours des 5 dernières saisons, au dessus de 3 000 animaux. Doit-on évoquer l’effet loup dans le massif alpin ?■

Absolument, le mouflon est la 1ère proie du loup (et pourtant il a subi les chiens errants par le passé ), le 04 avait la première population de France !
Cette saison sur 220 attributions, seulement 100 tués, soit 45% (pire réalisation du département depuis qu'on chasse le mouflon !), non loin de chez moi ils se cantonnent dans des "secteurs à chamois" qui leurs étaient réputés inaccessibles, sinon l'espèce serait éteinte.
Sans doute moins de 100 attributions à la prochaine saison
L'effet loup se ressent également sur les cerfs qui apparaissent là où ils étaient inconnus, sur les chevreuils qui semblent doubler ou diviser d'une saison à l'autre et les chamois qui marquent le pas sur les territoires moins escarpés comme le mien...
Sur le sanglier c'est plus compliqué à voir, d'abords parce que la saison  17/18 constituait un record dans le 04, donc, ce qui a été mangé n'a manqué à personne, et cette année logiquement c'est "retombé" à un niveau plus raisonnable mais toujours trés abondant (quoi qu'en disent les esprits chagrins).
On a par contre observé des attroupements de 25/30 sangliers en zone à loup, quand la commune voisine semble vide...
Quid de l'impact des loups sur renards, blaireaux et lièvres ? On retrouve parfois les restes des 2 puants, mais pour le lièvre ????

Un petit récapitulatif de ma saison en battue

Félicitations

Un petit recit, je reviens sur une journée de chasse, le Jeudi 01 Novembre, Mélanie travail le matin, donc j'en profite pour aller voir si je trouve la compagnie qu'elle avait fait partir la veille. Chose faite… Voilà Lucie sur le pied :




Compagnie que je trouve dans tous les sens, un coup ils rentrent, un coup ils sortent, là ils doublent, bref, un vrai casse tête, ils ont passé la nuit entière à tourner en rond. Je sais qu'ils ne sont pas loin, mais dur dur… Je fini en fin de matinée par trouver le défilé. Je m'arrête là, on lachera la meute ici au rapprocher cet après midi !





Et c'est enfin le moment de lancer la compagnie, néanmoins n'étant pas nombreux, ils passeront tous à travers. Une grosse menée s'engage sur un beau mâle de 80 Kg qui décide de sauter l'Allier pour essayer de se détacher de la meute, mais c'est sans compter sur le courage des chiens qui se jettent à l'eau également… Même avec l'Allier en crue avec des arbres qui dévalent le courant !



Nous arrêterons la meute deux communes plus loin !

Passionné magnifique