pourquoi il faut réguler

Pourquoi il faut “réguler” La bonne gestion des espèces passe par l'élimination d'un certain nombre d'animaux excédentaires. C'est ce que l'on observe deplus en plus un peu partout en Europe. Mais cette gestion rationnelle se heurte à des raisons qui le sont beaucoup moins.

CHASSE —ESPÈCES ANIMALES-Le betteravier français.
Le 4 septembre dernier, Gratiela Gavrilescu, ministre roumaine de l'Environnement, a autorisé l'abattage ou le déplacement de 140 ours et de 97 loups. Motif : la recrudescence de problèmes que causent ces animaux dans les campagnes mais aussi en ville. La ministre a su résister au lobby animaliste. Celle qui l'avait précédé à ce poste avait dû renoncer à son projet d'éliminer 552 ours, 657 loups et 482 lynx. Certes, elle avait sans doute eu la main lourde mais cette fois la ministre en poste est allée jusqu'au bout. Il est vrai qu'elle a des arguments. Depuis le début de l'année une dizaine de personnes ont été attaquées par des ours dont deux bergers qui ont été sévèrement blessés pendant l'été. Un ours a même dû être abattu en pleine ville à Sibiu. Les plantigrades abondent partout et rôdent notamment aux abords de la forteresse de Dracula à Poenari, un lieu hautement touristique. Or quelques touristes pourtant conditionnés comme il se doit à la gentillesse des nounours ont eu la peur de leur vie en se voyant confrontés à une femelle agressive et à ses trois petits. Du coup l'opinion publique, assez versatile comme on sait, n'a pas moufté lorsque cette décision a été prise. D'autant qu'une commission scientifique consultée a estimé que cette décision ne mettait pas en cause la conservation des deux espèces. Mieux : elle serait au contraire de nature à stimuler la reproduction des sujets les plus vigoureux. La Roumanie n'est pas le seul
pays d'Europe à autoriser le tir sélectif d'ours et de loups. On chasse l'ours en Estonie, en Croatie, en Russie, en Laponie, en Slovénie. Et le loup en Russie, Biélorussie, Bulgarie et Estonie.
C'est dans la logique des choses de maintenir une population de loups et d'ours compatible avec le développement des activités humaines,agriculture et tourisme notamment.
La régulation du ragondin, assimilé par l'opinion à une variété de rat, pose moins de problèmes que celle … du renard jugé « gentil » et « mignon ». 
En France, le principe de la régulation est admis pour les grands animaux : cerfs, chevreuils, sangliers,
daims. C'est même grace à l'instauration d'un plan de chasse que ces populations d'animaux se sont développées. Les sangliers, chevreuils et cerfs sont, selon une enquête menée par Que Choisir, responsables chaque année d'environ 60 000 collisions avec des automobilistes. Cela signifie que ces populations sont en très bonne santé. On voit aujourd'hui des sangliers partout y compris sur les terrains de golf ou les espaces de loisirs.
Certes tout le monde n'est pas d'accord. Les lobbies écologiques trouvent évidemment que l'on tue trop. Et les forestiers pas assez. Le forestier attache beaucoup de prix à ses arbres. Leur développement est sa vocation. Et voir des animaux les ébourgeonner ou les détruire quand ils sont jeunes lui hérisse le poil. De leur côté, les associations animalistes refusent que l'on touche à un animal quel qu'il soit. Pour elles, l'animal est au minimum l'égal de l'homme et lui serait même supérieur. En outre, l'animal est naturellement bon alors que l'homme est mauvais. C'est la raison pour laquelle à la télévision on encourage les enfants à caresser les «bébés» animaux et à aller faire des papouilles à leurs géniteurs fussent-ils des éléphants ou de grands carnassiers. On a pu voir récemment à la télévision, lors d'une émission animalière à laquelle elle participait, Muriel Robin sourire benoîtement à l'approche d'un grand éléphant, visiblement mécontent.

Son guide, armé, n'en menait pas large. En novembre dernier, dans un parc de Zambie, deux touristes, un Belge et un Néerlandais, ont eu la mauvaise idée de s'approcher d'un « gentil » éléphant pour le photographier de très près. Tous les deux sont morts piétinés.
La montée en puissance de ces idées a un impact sur les politiques qui sont conduites. Par exemple, notre ministre de l'Environnement sait qu'accorder un quota de destruction de loups entache sa cote de popularité. Après avoir été l'ennemi public n° 1 pendant des siècles, le loup est aujourd'hui devenu un symbole de fraternité. Même chose pour l'ours. On se souvient qu'un chasseur ayant dû abattre uneourse qui l'attaquait dans les Pyrénées a été voué aux gémonies par une grande partie de la presse.

En fait, la régulation passe mieux dans l'opinion publique quand elle concerne des animaux jugés « peu
sympathiques» comme le ragondin par exemple. Dans ragondin il y a«ra » et même sans « t » l'animal ne séduit pas. La régulation du cormoran, oiseau funèbre, n'attire pas de protestations. Celle de l'étourneau non plus. Et celle du sanglier itou. Le sanglier est jugé, affreux, sale et méchant. Il fait peur. En revanche, la régulation du renard passe mal. C'est que le renard est «gentil » et le renardeau tout à fait mignon. Le combat mené pour la protection du renard marque donc des points. D'un côté strictement factuel, la régulation ne gêne en rien le développement des espèces. Bien qu'activement « régulé », le ragondin continue à pulluler. Les corvidés aussi.
Le dossier le plus sensible dans les années à venir va concerner la limitation des effectifs de loups. On touche là à un totem. Les vieilles histoires pourtant authentiques de petits pâtres dévorés et des dégâts considérables engendrés sur le cheptel ont été passées à la trappe. Le loup s'avance dans nos forêts précédé
d'une aura lumineuse. On est passé du conte le Petit Chaperon rouge, où l'animal n'avait pas le beau rôle, au livre Gentil petit loup qui explique aux enfants pourquoi il faut l'aimer.
Quand ce grand carnassier va arriver et se développer dans les forêts de l'Ile-de-France, ce qui va se produire assez rapidement, nos politiques ne seront pas à l'aise pour préconiser une régulation.
A moins, peut-être, que les hurlements des animaux les nuits de pleine lune ne réveillent de vieilles craintes chez lescitadins devenus ruraux le temps d'un week-end.
Des craintes infondées évidemment … ■
par Eric Joly

le drame,dans ce genre de situations,comme malheureusement dans beaucoup d'autres d'ailleurs,et je dirais encore plus grave pour l'avenir de nos enfants et de notre civilisation,c'est que nous représentons une majorité mais silencieuse,car quoi faire...J'ai bien des solutions,mais qui n'ont pas leur place pour être développées dans ce forum....

Eric Joly nous fait là le portrait, la photographie, de la bobo-pensée issue de notre actuelle non-culture issue de la vision étriquée et commune du parisianisme accroché comme un arapède à sa console wi-fii, son portable haut de gamme et tous ses appareils high-techs sur lesquels sont rivés ses yeux globuleux et qui, un matin, au miracle, se gargarise la gorge pour pondre une vérité sur Dame Nature sans avoir une seule seconde détourné le regard des écrans lumineux qui lui pompe le cerveau mieux encore qu'une tumeur cancéreuse.
Après, tout content qu'il est de cette nouvelle vision d'esprit, il ne lui reste qu'une chose à faire : il pète.
Soyons patients mes frères, c'est le signal d'une humanité retrouvée, ne le blâmons pas de son ignorance, au contraire, réjouissons nous !

gxa68 a écrit:le drame,dans ce genre de situations,comme malheureusement dans beaucoup d'autres d'ailleurs,et je dirais encore plus grave pour l'avenir de nos enfants et de notre civilisation,c'est que nous représentons une majorité mais silencieuse,car quoi faire...J'ai bien des solutions,mais qui n'ont pas leur place pour être développées dans ce forum....

Ferait tu allusion à l'antispécisme? Sujet à risque mais ô combien d'actualité.

gxa68 a écrit:le drame,dans ce genre de situations,comme malheureusement dans beaucoup d'autres d'ailleurs,et je dirais encore plus grave pour l'avenir de nos enfants et de notre civilisation,c'est que nous représentons une majorité mais silencieuse,car quoi faire...J'ai bien des solutions,mais qui n'ont pas leur place pour être développées dans ce forum....

Gérard, je suis curieux de connaître ses solutions, en mp par exemple.

@PierrotM commence nous une dissertation sur l'antispécisme, on va rigoler!

Je viens juste d'apprendre le mot ne brûlons pas les étapes. Et puis j'étais trop jeune à l'époque de la création de ce mouvement

Alors oublie le vite ce mot, ou combat ses adeptes!

Tiens regarde ça Pierrot, quand je te dis qu'il faut oublier ou combattre:

http://www.vegan-france.fr/le-specisme.php

Absolument pas de spécisme ni d'anti...
simplement,je dis que chaque espèce ,humaine ou animale doit être gérée suivant sa nature,sa mentalité, ses critères de jugement ,etc..ceci n'étant pas du tout un classement en espèce et sous espèce...
je vais prendre un exemple animal ,pour ne choquer personne....
On ne fait pas le dressage d'un setter anglais comme celui d'un rotweiler,et l'un n'est pas une sous-espèce par rapport à l'autre ,mais simplement différent....  
Comprenne qui veut.....

Tout a fait d'accord il faut gérer, mais commençons par employer les bons termes a la chasse on tue on ne prélève pas, nous devons être fier de notre passion tant décrier.