Le loup, le patou et le berger
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Jean-Paul13
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Le loup, le patou et le berger
Mar 9 Jan 2018 - 17:41
Ils étaient venus, ils avaient constaté.
Il y avait des gradés, des gardes avec l’insigne, un de la DDTM, un de la fédé, un voisin éleveur, le vétérinaire et un autre qu’il ne connaissait pas, surement un des écolos, peut être un garde du Parc, en tous les cas il avait des jumelles, à quoi pouvaient-elles servir maintenant ?
Lui, il avait pleuré.
Puis il avait fait venir l’équarisseur, puis fait les papiers. Il avait ré inspecté sa clôture près de la bergerie, descendu le troupeau de la montagne, calmé les bêtes.
Puis il s’était couché, fatigué, éreinté.
Il avait dormi profondément une ou deux heures, pas plus.
Il avait rentré le chien, la garde était inutile ici bas. La nuit passée les loups n’avaient même pas eu peur, le chien était blessé à la cuisse, souffreteux, fiévreux, heureusement le vétérinaire l’avait dit hors de danger.
Habituellement les loups avaient peur des chiens, ce n’était plus le cas, ils n’avaient même plus peur des hommes, on disait qu’il y avait eu trop de croisements avec les chiens sauvages.
Le Patou grognait.
Il ne rêvait pas, il grognait, éveillé.
De la lucarne de la grange, un rayon de pleine lune se posait sur sa grosse truffe.
La petite lucarne était entrouverte, à l’étage il faisait chaud en cette nuit d’été.
Adrien s’était réveillé, il lui semblait avoir entendu une brebis, rêve ou réalité ? A moins qu’il ne s’agisse d’un chamois, il en descend parfois dans la vallée, ils cherchent le frais, l’humide, l’eau de la source en contrebas, celle qui fait lever les luzernes fraichement semées.
Le Patou gémissait.
- Calme, calme…
Il avait beau le caresser doucement entre les épaules, lui parler à mi voix, le chien ne se calmait pas, il tremblait.
De plus en plus fort.
Quand il a enlevé sa main, le poil s’est même hérissé.
Le doute n’était plus permis, Adrien a ouvert complètement et sans bruit la petite lucarne, toute la lumière de la lune s’est collée au mur de la petite pièce.
-Calme, calme…
Les mots étaient devenus inutiles, le Patou voit Adrien se saisir de la carabine, faire glisser la culasse, coller le bois contre sa poitrine.
Adrien ne voit pas grand-chose, ses yeux s’habituent graduellement à la douce lumière froide de la pleine lune. D’abord il devine le mamelon qui jouxte la forêt, puis le fossé d’irrigation, la grande prairie et enfin l’aire de repos clôturée.
C’est là que la lumière est la plus forte. Adrien devine presque le moindre détail, les pierres sèches empilées au bout de la parcelle, le chemin creusé par les bêtes, le muret qui entoure le puits et même la corde…
Il a tous ses sens en éveil, il ressent même de plus en plus fort la chaleur d’en bas, qui remonte, la chaleur des bêtes couchées.
Sans le regarder, il sent le regard vif du Patou qui ne le quitte pas des yeux, qui suit le moindre de ses gestes.
Celui aussi de la bête qu’il ne voit pas encore mais dont il sait qu’elle est là, quelque part, pas trop loin, dans le peu d’ombre qu’il reste, immobile, tout à coup effrayée, consciente du danger, alertée par son sixième sens, terrorisée.
Elle n’ose respirer.
Toute entière dans l’attente, collée au sol.
Elle a connu l’homme, les battues bruyantes, les trop faciles esquives en retour, les chemins de traverse connus d’elle seule, les chiens de promeneurs qu’elle a croisé et même le gros Patou qu’elle a griffé hier, l’odeur de son sang, l’odeur des brebis avec l’odeur de ce sang de chien, ces odeurs qu’elle a suivi jusque là…
Elle est collée à la bergerie, elle sent toute cette odeur de chairs tremblantes, toute cette chaleur animale, en deux bonds elle pourrait jouir de tout le sang qu’elle fera gicler, en aveugle, les mâchoires serrées ici, le plaisir de secouer le cou comme le font les chiens, de faire tomber la masse, de planter les crocs dans la gorge, de casser les os, de briser une vertèbre…
Mais la bête commence à s’esquiver, elle fait quelques pas, d’abord très doucement, à la manière d’un félin, elle s’éloigne de l’entrée, elle veut faire encore quelques mètres autour de la bergerie…
Adrien a compris, dans le noir il descend l’échelle de bois, puis il écarte une brebis de son passage, puis encore une autre au milieu, couchée, tétanisée de peur, les yeux comme révulsés qui ne veut pas bouger d’un pouce, qu’il finit par sauter.
Encore un bond et il est dehors, sur le pas de la bergerie, aveuglé par la lumière de la pleine lune, il épaule au hasard l’ombre fuyante de la bête qui a déjà passé l’aire de repos, franchis la grande prairie et qui traverse déjà le fossé.
Une lumière orangée, un coup de tonnerre, un seul.
Toute la détermination de l’homme, sans plus aucune rancœur, sans rage, sans haine, avec la seule et unique pensée d’atteindre la cible, de lier le geste à la vue, comme le faisaient les indiens et le font les archers…
Toute l’énergie du désespoir de la bête, seules comptent encore les quelques secondes qui la mèneront au-delà du mamelon, à l’orée de la forêt, en lieu sur, seuls comptent encore les foulées, le sang qui tape fort la poitrine, cette sorte d’étouffement soudain par manque d’oxygène…
Adrien est resté un long moment sur le pas de la porte, là haut le Patou s’est mis à aboyer.
Pour la première fois de sa vie, il a aboyé comme le font et les chiens et les loups.
Il a aboyé à la mort.
La meute avait suivi la trace, de jour, de nuit, inexorablement.
La louve était descendue, sans détour, portée par l’effluve, portée par sa puissance, sa force de prédateur, l’émanation tenace de musc des bêtes en troupeau.
Elle avait démêlé les voies, séparé les odeurs, celle du troupeau, celle du chien et celle de l’homme.
La meute descend à son tour, les traces olfactives sont de plus en plus ténues.
En tête le jeune loup, fils de la louve, juste derrière son frère, sa jeune sœur ensuite, le reste de la meute, à proximité, sans hiérarchie apparente.
La louve manquait.
Les premières bagarres, au début comme un jeu, plus incisives, plus brutales ensuite, la meute était prête à se disloquer.
La louve manquait.
Le plateau… la meute venait de quitter la forêt, à la lisière les loups se sont arrêtés.
Pour la plupart c’est un monde différent et peu s’y aventurerait car ils viennent du sombre, de l’obscur, de l’humide, des forêts épaisses, la lumière les aveugle.
Mais l’espace les ravive, les excite.
Ils ont une envie irrésistible de plonger vers la prairie, vers la lumière, de gonfler leurs poumons d’oxygène, de courir, de bondir…
Mais il y a cette nouvelle odeur mêlée aux effluves d’herbes, cette odeur tenace.
Cette odeur isolée de celles que la meute avait appris à pister, de celle du troupeau, du chien et de l’homme.
Ce relent inconnu bloque la meute en lisière.
Le jeune loup ne sait, il attend, hume encore une fois cet air vicié de puanteur.
Il hurle à la mort. Alors, la meute toute entière hurle à la mort.
L’un après l’autre.
Chaque loup.
Au loin le chien leur répond.
Adrien avait rassemblé les bêtes au petit jour. Isolé avec son troupeau et le Patou, la première attaque de la louve en montagne puis cette nouvelle attaque avortée au pied de la bergerie même l’avait conduit à envisager sérieusement de quitter définitivement l’estive.
La louve est morte, le fidèle Patou semble se remettre de ses blessures, mais Adrien a un mauvais pressentiment.
Les hurlements des loups en lisière de la forêt ne présagent rien de bon.
Maintenant c’est toute la meute qui hurle, chacun à son tour, avec de plus en plus de puissance vocale, chaque loup se répondant, ou répondant au chien.
Cette plainte commune, au début comme une supplique, puis une sorte de questionnement devient agressive, brutale, bestiale, elle donne toujours un peu plus de force à chacun, fustige le timide, enflamme toujours plus les dominants.
A la fin c’est devenu un cri de guerre.
Le jeune loup qui conduit la meute doit sauter le fossé pour atteindre la grande prairie et plus loin l’aire de repos où sont encore toutes les bêtes.
Le jeune loup n’a pas peur, il est porté par la clameur, ils sont à ses cotés, ils veulent la chasse, ils veulent la viande, cela fait deux jours entiers qu’ils sont partis sur les traces, maintenant ils ont faim.
Adrien n’a plus le temps, il remonte à l’étage de la bergerie, il aura peut être du réseau, en principe ça passe… il se saisit de sa carabine, redescend comme un fou furieux et tire en l’air, une fois, deux fois.
Il faut tenir, tenir coûte que coûte.
Les loups avancent toujours, il en voit trois bien ensemble devant, d’autres un peu plus loin, encore trois ou quatre collés et un autre groupe sur le coté, plus hésitants …
Le Patou fonce tête baissée jusqu’à la clôture, il fait front aux trois premiers loups, ils se font face, peu de temps.
Le jeune loup se souvient de l’odeur pugnace, putride près du fossé, il voit sa mère, il veut les brebis, les pupilles se dilatent, c’est de toute sa rage qu’il saute la clôture, puis en un bond il est sur le Patou, lui lacère le flanc, essaie de prendre la gorge…Ce n’est qu’un cri, les mâchoires se referment, les dents claquent…le Patou s’esquive, pour un instant.
Les deux autres loups ont sauté la barrière à leur tour, les trois loups font face, le Patou est perdu.
Adrien ne peut contenir le troupeau, les brebis partent dans tous les sens, par paquets serrés, les loups sautent la barrière les uns après les autres.
Il doit bien y en avoir une vingtaine.
Adrien ne peut rien faire, maintenant c’est la curée, les loups sont comme fous…
Adrien vit un cauchemar, il est debout, sans réaction. Etrangement les loups ne semblent pas lui prêter beaucoup d’attention.
Seul le jeune loup s’est arrêté à quelques pas de lui, les yeux jaunes fixés sur ses yeux d’homme à lui, longtemps.
Ils sont venus, une nouvelle fois, beaucoup plus nombreux.
Ils ont fait un constat. Ils ont retrouvé la louve dans le fossé.
Le Patou près de la clôture.
Tout comme la première fois il y avait un gradé, un grand gaillard avec l’insigne.
Les loups étaient partis, Adrien était resté avec ses brebis.
Il gisait au milieu d’une mare de sang.
Il y avait des gradés, des gardes avec l’insigne, un de la DDTM, un de la fédé, un voisin éleveur, le vétérinaire et un autre qu’il ne connaissait pas, surement un des écolos, peut être un garde du Parc, en tous les cas il avait des jumelles, à quoi pouvaient-elles servir maintenant ?
Lui, il avait pleuré.
Puis il avait fait venir l’équarisseur, puis fait les papiers. Il avait ré inspecté sa clôture près de la bergerie, descendu le troupeau de la montagne, calmé les bêtes.
Puis il s’était couché, fatigué, éreinté.
Il avait dormi profondément une ou deux heures, pas plus.
Il avait rentré le chien, la garde était inutile ici bas. La nuit passée les loups n’avaient même pas eu peur, le chien était blessé à la cuisse, souffreteux, fiévreux, heureusement le vétérinaire l’avait dit hors de danger.
Habituellement les loups avaient peur des chiens, ce n’était plus le cas, ils n’avaient même plus peur des hommes, on disait qu’il y avait eu trop de croisements avec les chiens sauvages.
Le Patou grognait.
Il ne rêvait pas, il grognait, éveillé.
De la lucarne de la grange, un rayon de pleine lune se posait sur sa grosse truffe.
La petite lucarne était entrouverte, à l’étage il faisait chaud en cette nuit d’été.
Adrien s’était réveillé, il lui semblait avoir entendu une brebis, rêve ou réalité ? A moins qu’il ne s’agisse d’un chamois, il en descend parfois dans la vallée, ils cherchent le frais, l’humide, l’eau de la source en contrebas, celle qui fait lever les luzernes fraichement semées.
Le Patou gémissait.
- Calme, calme…
Il avait beau le caresser doucement entre les épaules, lui parler à mi voix, le chien ne se calmait pas, il tremblait.
De plus en plus fort.
Quand il a enlevé sa main, le poil s’est même hérissé.
Le doute n’était plus permis, Adrien a ouvert complètement et sans bruit la petite lucarne, toute la lumière de la lune s’est collée au mur de la petite pièce.
-Calme, calme…
Les mots étaient devenus inutiles, le Patou voit Adrien se saisir de la carabine, faire glisser la culasse, coller le bois contre sa poitrine.
Adrien ne voit pas grand-chose, ses yeux s’habituent graduellement à la douce lumière froide de la pleine lune. D’abord il devine le mamelon qui jouxte la forêt, puis le fossé d’irrigation, la grande prairie et enfin l’aire de repos clôturée.
C’est là que la lumière est la plus forte. Adrien devine presque le moindre détail, les pierres sèches empilées au bout de la parcelle, le chemin creusé par les bêtes, le muret qui entoure le puits et même la corde…
Il a tous ses sens en éveil, il ressent même de plus en plus fort la chaleur d’en bas, qui remonte, la chaleur des bêtes couchées.
Sans le regarder, il sent le regard vif du Patou qui ne le quitte pas des yeux, qui suit le moindre de ses gestes.
Celui aussi de la bête qu’il ne voit pas encore mais dont il sait qu’elle est là, quelque part, pas trop loin, dans le peu d’ombre qu’il reste, immobile, tout à coup effrayée, consciente du danger, alertée par son sixième sens, terrorisée.
Elle n’ose respirer.
Toute entière dans l’attente, collée au sol.
Elle a connu l’homme, les battues bruyantes, les trop faciles esquives en retour, les chemins de traverse connus d’elle seule, les chiens de promeneurs qu’elle a croisé et même le gros Patou qu’elle a griffé hier, l’odeur de son sang, l’odeur des brebis avec l’odeur de ce sang de chien, ces odeurs qu’elle a suivi jusque là…
Elle est collée à la bergerie, elle sent toute cette odeur de chairs tremblantes, toute cette chaleur animale, en deux bonds elle pourrait jouir de tout le sang qu’elle fera gicler, en aveugle, les mâchoires serrées ici, le plaisir de secouer le cou comme le font les chiens, de faire tomber la masse, de planter les crocs dans la gorge, de casser les os, de briser une vertèbre…
Mais la bête commence à s’esquiver, elle fait quelques pas, d’abord très doucement, à la manière d’un félin, elle s’éloigne de l’entrée, elle veut faire encore quelques mètres autour de la bergerie…
Adrien a compris, dans le noir il descend l’échelle de bois, puis il écarte une brebis de son passage, puis encore une autre au milieu, couchée, tétanisée de peur, les yeux comme révulsés qui ne veut pas bouger d’un pouce, qu’il finit par sauter.
Encore un bond et il est dehors, sur le pas de la bergerie, aveuglé par la lumière de la pleine lune, il épaule au hasard l’ombre fuyante de la bête qui a déjà passé l’aire de repos, franchis la grande prairie et qui traverse déjà le fossé.
Une lumière orangée, un coup de tonnerre, un seul.
Toute la détermination de l’homme, sans plus aucune rancœur, sans rage, sans haine, avec la seule et unique pensée d’atteindre la cible, de lier le geste à la vue, comme le faisaient les indiens et le font les archers…
Toute l’énergie du désespoir de la bête, seules comptent encore les quelques secondes qui la mèneront au-delà du mamelon, à l’orée de la forêt, en lieu sur, seuls comptent encore les foulées, le sang qui tape fort la poitrine, cette sorte d’étouffement soudain par manque d’oxygène…
Adrien est resté un long moment sur le pas de la porte, là haut le Patou s’est mis à aboyer.
Pour la première fois de sa vie, il a aboyé comme le font et les chiens et les loups.
Il a aboyé à la mort.
La meute avait suivi la trace, de jour, de nuit, inexorablement.
La louve était descendue, sans détour, portée par l’effluve, portée par sa puissance, sa force de prédateur, l’émanation tenace de musc des bêtes en troupeau.
Elle avait démêlé les voies, séparé les odeurs, celle du troupeau, celle du chien et celle de l’homme.
La meute descend à son tour, les traces olfactives sont de plus en plus ténues.
En tête le jeune loup, fils de la louve, juste derrière son frère, sa jeune sœur ensuite, le reste de la meute, à proximité, sans hiérarchie apparente.
La louve manquait.
Les premières bagarres, au début comme un jeu, plus incisives, plus brutales ensuite, la meute était prête à se disloquer.
La louve manquait.
Le plateau… la meute venait de quitter la forêt, à la lisière les loups se sont arrêtés.
Pour la plupart c’est un monde différent et peu s’y aventurerait car ils viennent du sombre, de l’obscur, de l’humide, des forêts épaisses, la lumière les aveugle.
Mais l’espace les ravive, les excite.
Ils ont une envie irrésistible de plonger vers la prairie, vers la lumière, de gonfler leurs poumons d’oxygène, de courir, de bondir…
Mais il y a cette nouvelle odeur mêlée aux effluves d’herbes, cette odeur tenace.
Cette odeur isolée de celles que la meute avait appris à pister, de celle du troupeau, du chien et de l’homme.
Ce relent inconnu bloque la meute en lisière.
Le jeune loup ne sait, il attend, hume encore une fois cet air vicié de puanteur.
Il hurle à la mort. Alors, la meute toute entière hurle à la mort.
L’un après l’autre.
Chaque loup.
Au loin le chien leur répond.
Adrien avait rassemblé les bêtes au petit jour. Isolé avec son troupeau et le Patou, la première attaque de la louve en montagne puis cette nouvelle attaque avortée au pied de la bergerie même l’avait conduit à envisager sérieusement de quitter définitivement l’estive.
La louve est morte, le fidèle Patou semble se remettre de ses blessures, mais Adrien a un mauvais pressentiment.
Les hurlements des loups en lisière de la forêt ne présagent rien de bon.
Maintenant c’est toute la meute qui hurle, chacun à son tour, avec de plus en plus de puissance vocale, chaque loup se répondant, ou répondant au chien.
Cette plainte commune, au début comme une supplique, puis une sorte de questionnement devient agressive, brutale, bestiale, elle donne toujours un peu plus de force à chacun, fustige le timide, enflamme toujours plus les dominants.
A la fin c’est devenu un cri de guerre.
Le jeune loup qui conduit la meute doit sauter le fossé pour atteindre la grande prairie et plus loin l’aire de repos où sont encore toutes les bêtes.
Le jeune loup n’a pas peur, il est porté par la clameur, ils sont à ses cotés, ils veulent la chasse, ils veulent la viande, cela fait deux jours entiers qu’ils sont partis sur les traces, maintenant ils ont faim.
Adrien n’a plus le temps, il remonte à l’étage de la bergerie, il aura peut être du réseau, en principe ça passe… il se saisit de sa carabine, redescend comme un fou furieux et tire en l’air, une fois, deux fois.
Il faut tenir, tenir coûte que coûte.
Les loups avancent toujours, il en voit trois bien ensemble devant, d’autres un peu plus loin, encore trois ou quatre collés et un autre groupe sur le coté, plus hésitants …
Le Patou fonce tête baissée jusqu’à la clôture, il fait front aux trois premiers loups, ils se font face, peu de temps.
Le jeune loup se souvient de l’odeur pugnace, putride près du fossé, il voit sa mère, il veut les brebis, les pupilles se dilatent, c’est de toute sa rage qu’il saute la clôture, puis en un bond il est sur le Patou, lui lacère le flanc, essaie de prendre la gorge…Ce n’est qu’un cri, les mâchoires se referment, les dents claquent…le Patou s’esquive, pour un instant.
Les deux autres loups ont sauté la barrière à leur tour, les trois loups font face, le Patou est perdu.
Adrien ne peut contenir le troupeau, les brebis partent dans tous les sens, par paquets serrés, les loups sautent la barrière les uns après les autres.
Il doit bien y en avoir une vingtaine.
Adrien ne peut rien faire, maintenant c’est la curée, les loups sont comme fous…
Adrien vit un cauchemar, il est debout, sans réaction. Etrangement les loups ne semblent pas lui prêter beaucoup d’attention.
Seul le jeune loup s’est arrêté à quelques pas de lui, les yeux jaunes fixés sur ses yeux d’homme à lui, longtemps.
Ils sont venus, une nouvelle fois, beaucoup plus nombreux.
Ils ont fait un constat. Ils ont retrouvé la louve dans le fossé.
Le Patou près de la clôture.
Tout comme la première fois il y avait un gradé, un grand gaillard avec l’insigne.
Les loups étaient partis, Adrien était resté avec ses brebis.
Il gisait au milieu d’une mare de sang.
- LescuyerCerf1000 Messages
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Re: Le loup, le patou et le berger
Mar 9 Jan 2018 - 18:03
Histoire inventé j’espere ?
- bluy45Bécasse
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Re: Le loup, le patou et le berger
Mar 9 Jan 2018 - 18:35
C'est poignant! Une fiction pour l'instant, à n'en pas douter; Mais qui est sûrement en passe, malheureusement, de devenir bientôt une réalité.
Merci pour ce récit.
Merci pour ce récit.
- fabrice13Cerf1000 Messages
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Re: Le loup, le patou et le berger
Mar 9 Jan 2018 - 18:38
Oui c'est une fiction
- LescuyerCerf1000 Messages
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Re: Le loup, le patou et le berger
Mar 9 Jan 2018 - 18:43
Ça me fait penser au film : le territoire des loups
- Blaser93Cerf10 000 Messages
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Re: Le loup, le patou et le berger
Mar 9 Jan 2018 - 18:48
_________________
- vendéenCerf3000 Messages
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Re: Le loup, le patou et le berger
Mar 9 Jan 2018 - 19:14
En tous cas, c'est triste ... mais bien , très bien écrit. Merci @Jean-Paul13
_________________
Guy, alias "vendéen"
Ce n'est pas parce que l'homme a soif d'amour qu'il doit se jeter sur la première gourde ...
- InvitéInvité
Re: Le loup, le patou et le berger
Mar 9 Jan 2018 - 19:36
Cette fiction n'est hélas que le reflet de la réalité, souvenez du lien de L113 que j'ai inséré dans le post sur les loups, qui vous montrait les souffrances des brebis, des vaches et des chevaux attaqués, des drames humains qui s'en suivaient.
Merci Jean Paul, tu sais toi!
Merci Jean Paul, tu sais toi!
- MICKEY 69/71Palombe
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Re: Le loup, le patou et le berger
Mar 9 Jan 2018 - 20:10
mais bien écris
- Jean-Paul13Cerf1000 Messages
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Re: Le loup, le patou et le berger
Mer 10 Jan 2018 - 7:42
Oui, bien sûr c'est une fiction, enfin, en partie ... car les attaques des loups sont bien réelles! Il faut espérer que nous ne vivrons pas la fin tragique du récit, pour cela il va falloir que les bergers demandent aux associations pro loups non seulement des sous sous pour l'achat et l'entretien des patous, mais aussi des gilets de protection pour eux mêmes! ... quant aux promeneurs et autres utilisateurs qui un jour ou l'autre se feront croquer...
j'ai écrit ce petit récit il y a 2 ans, on n'avait pas ou peu de loups dans le 13, et quelques uns au dessus de Sisteron, vallée de la Méouge, secteur que je connais bien aussi. Aujourd'hui, plusieurs meutes dans le Var et le 13, là haut c'est " quaffi" et les attaques se multiplient vitesse grand V.
j'ai écrit ce petit récit il y a 2 ans, on n'avait pas ou peu de loups dans le 13, et quelques uns au dessus de Sisteron, vallée de la Méouge, secteur que je connais bien aussi. Aujourd'hui, plusieurs meutes dans le Var et le 13, là haut c'est " quaffi" et les attaques se multiplient vitesse grand V.
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" Si le peuple n'est pas d'accord, il n'y a qu'à dissoudre le peuple... "
- Jean-Paul13Cerf1000 Messages
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Re: Le loup, le patou et le berger
Mer 10 Jan 2018 - 16:51
Ce récit est un extrait de mon roman " Toine des garrigues" qui sera édité au printemps.
Cela fait bientôt 2 ans que je me suis heurté au refus des principales maisons d'édition, non pas pour des raisons littéraires, ( "c'est vraiment très bien écrit, il y a beaucoup d'émotion dans vos textes, vous avez une écriture épurée et beaucoup d'humanité"...) mais parce que le roman a pour toile de fond la chasse, (" vous comprenez, ce n'est pas vendeur, ce n'est pas vraiment dans l'air du temps!"). Face à cette omerta, j'espère que le roman sera lu par nombre de chasseurs, ne nous laissons pas faire, là aussi!
La chasse est un sujet sensible et interdit pour la culture en haut lieu, c'est un non dit car ils n'ont pas osé l'écrire mais je peux vous dire que ça fait mal quand on vous assène ça au téléphone. L'escrologie ne sévit pas que dans le ministère du sieur hulot je peux vous l'affirmer !
Cela fait bientôt 2 ans que je me suis heurté au refus des principales maisons d'édition, non pas pour des raisons littéraires, ( "c'est vraiment très bien écrit, il y a beaucoup d'émotion dans vos textes, vous avez une écriture épurée et beaucoup d'humanité"...) mais parce que le roman a pour toile de fond la chasse, (" vous comprenez, ce n'est pas vendeur, ce n'est pas vraiment dans l'air du temps!"). Face à cette omerta, j'espère que le roman sera lu par nombre de chasseurs, ne nous laissons pas faire, là aussi!
La chasse est un sujet sensible et interdit pour la culture en haut lieu, c'est un non dit car ils n'ont pas osé l'écrire mais je peux vous dire que ça fait mal quand on vous assène ça au téléphone. L'escrologie ne sévit pas que dans le ministère du sieur hulot je peux vous l'affirmer !
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Re: Le loup, le patou et le berger
Mer 10 Jan 2018 - 17:16
Peut-être n'as tu pas frappé à la bonne porte ?
http://www.montbel.com/comment-publier-aux-dition,fr,8,19.cfm
Amicalement, JP2.
http://www.montbel.com/comment-publier-aux-dition,fr,8,19.cfm
Amicalement, JP2.
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"La nature est sauvage, et il faut chasser pour qu'elle le reste" (Pascal)
- Jean-Paul13Cerf1000 Messages
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Re: Le loup, le patou et le berger
Mer 10 Jan 2018 - 22:28
Merci beaucoup, mais j'ai déjà signé un contrat d'édition. Je vous tiens au courant quand le livre sera dispo ! J'espère que vous serez nombreux à me lire, ça prouvera aux " biens pensants" que notre culture est encore bien vivante et que nous ne sommes pas encore des indiens dans des enclos mais bien les acteurs incontournables de notre ruralité...
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Re: Le loup, le patou et le berger
Jeu 11 Jan 2018 - 6:36
Moi j'ai hâte de lire en papier tes fabuleuses histoires.
J'attends donc le printemps avec impatience.
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- Jean-Paul13Cerf1000 Messages
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Re: Le loup, le patou et le berger
Jeu 11 Jan 2018 - 7:01
Super sympa ! ça avance bien, je suis en train de corriger la première épreuve que l'éditeur m'a envoyé
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Re: Le loup, le patou et le berger
Jeu 11 Jan 2018 - 7:35
JP2 a écrit:Peut-être n'as tu pas frappé à la bonne porte ?
http://www.montbel.com/comment-publier-aux-dition,fr,8,19.cfm
Amicalement, JP2.
Ça me donne envie d'essayer, bien que je ne dispose que de peu de temps pour écrire en ce moment
- Jean-Paul13Cerf1000 Messages
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Re: Le loup, le patou et le berger
Jeu 11 Jan 2018 - 12:56
Je pense que tu peux !
amicalement
jp
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Re: Le loup, le patou et le berger
Ven 12 Jan 2018 - 21:24
J'ai oublié de te dire : on ne sera pas trop de 2 pour essaimer notre culture rurale face à la non-culture qui sévit de nos jours: celle des biens pensants dans leurs fauteuils d'escrolos.
Je souhaite de tout cœur que tu puisses trouver le temps de t'y mettre et j'ai hâte de te lire ! ... mais avant c'est le parcours du combattant pour trouver un éditeur, les sinistres ne sévissent pas qu' à l'écologie, crois moi!!! Dès que le mot " chasse" est écrit, c'est à coup sûr la censure.
Par contre elle se réserve le gros prix de littérature pour sa propre maison d'édition, c'est plus facile quand on est sinistre, ça fait le business, personne ne trouve à redire, moi j'appelle cela la mafia. Le vert est dans le fruit, c'est un cancer, toutes les couches de notre épiderme sont vérolées, la culture comme le reste.
En tous les cas il nous reste le plaisir d'écrire et de transmettre, je suis encore un homme libre de chasser, de penser et d'écrire... pour l’instant.
a+
Je souhaite de tout cœur que tu puisses trouver le temps de t'y mettre et j'ai hâte de te lire ! ... mais avant c'est le parcours du combattant pour trouver un éditeur, les sinistres ne sévissent pas qu' à l'écologie, crois moi!!! Dès que le mot " chasse" est écrit, c'est à coup sûr la censure.
Par contre elle se réserve le gros prix de littérature pour sa propre maison d'édition, c'est plus facile quand on est sinistre, ça fait le business, personne ne trouve à redire, moi j'appelle cela la mafia. Le vert est dans le fruit, c'est un cancer, toutes les couches de notre épiderme sont vérolées, la culture comme le reste.
En tous les cas il nous reste le plaisir d'écrire et de transmettre, je suis encore un homme libre de chasser, de penser et d'écrire... pour l’instant.
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Re: Le loup, le patou et le berger
Dim 11 Fév 2018 - 7:23
Bonjour Jean Paul 13
Je viens ce matin de lire votre récit sur les loups , j'ai été très émus en lisant votre histoire et très fière en meme temps qu'une personne comme vous puisse me complimenter sur notre façon de vivre la chasse
Nous ne sommes pas concernés ici dans le Finistère par ce problème mais avec mon compagnon nous en parlons souvent de ses loups qui ont été implantés dans vos régions et nous ne partageons pas du tout cela , je vous soutiens entièrement dans vos démarches et dans vos opinions et un cela nous réconforte de savoir que dans notre pays il y a des personnes comme vous des vrais hommes de la nature et je serais ravis de savoir quand votre livre va sortir et ou nous pourrions nous le procurer
Félicitations à vous et bonne journée
Je viens ce matin de lire votre récit sur les loups , j'ai été très émus en lisant votre histoire et très fière en meme temps qu'une personne comme vous puisse me complimenter sur notre façon de vivre la chasse
Nous ne sommes pas concernés ici dans le Finistère par ce problème mais avec mon compagnon nous en parlons souvent de ses loups qui ont été implantés dans vos régions et nous ne partageons pas du tout cela , je vous soutiens entièrement dans vos démarches et dans vos opinions et un cela nous réconforte de savoir que dans notre pays il y a des personnes comme vous des vrais hommes de la nature et je serais ravis de savoir quand votre livre va sortir et ou nous pourrions nous le procurer
Félicitations à vous et bonne journée
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Re: Le loup, le patou et le berger
Dim 11 Fév 2018 - 8:02
Merci ! Pour le livre ça avance, je vais recevoir la deuxième épreuve dans la semaine, après il faut encore compter 2 mois pour la première édition.
Dès que ce sera fait, je mettrai les infos en ligne sur PLC.
Bonne journée et profitez bien des dernières chasses de la saison, pour nous c'est plié, on a arrêté les battues à la date de fermeture générale, population de sangliers très très faible alors que l'an passé la préfecture nous a obligé à chasser en mars pour la réduire, on a fait semblant ! et fort heureusement car avec les loups (croisés chien...), la sécheresse et les tirs d'été non contrôlés, aujourd'hui c'est presque le désert...
Dès que ce sera fait, je mettrai les infos en ligne sur PLC.
Bonne journée et profitez bien des dernières chasses de la saison, pour nous c'est plié, on a arrêté les battues à la date de fermeture générale, population de sangliers très très faible alors que l'an passé la préfecture nous a obligé à chasser en mars pour la réduire, on a fait semblant ! et fort heureusement car avec les loups (croisés chien...), la sécheresse et les tirs d'été non contrôlés, aujourd'hui c'est presque le désert...
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Re: Le loup, le patou et le berger
Dim 11 Fév 2018 - 12:54
effie a écrit:Bonjour Jean Paul 13
Je viens ce matin de lire votre récit sur les loups , j'ai été très émus en lisant votre histoire et très fière en meme temps qu'une personne comme vous puisse me complimenter sur notre façon de vivre la chasse
Nous ne sommes pas concernés ici dans le Finistère par ce problème mais avec mon compagnon nous en parlons souvent de ses loups qui ont été implantés dans vos régions et nous ne partageons pas du tout cela , je vous soutiens entièrement dans vos démarches et dans vos opinions et un cela nous réconforte de savoir que dans notre pays il y a des personnes comme vous des vrais hommes de la nature et je serais ravis de savoir quand votre livre va sortir et ou nous pourrions nous le procurer
Félicitations à vous et bonne journée
Bonjour Effie,
si tu jettes un oeil sur le site de l'observatoire du loup, tenu par des adorateurs (cinglés !) du loup, et qui n'ont donc aucun intérêt à augmenter la vérité en termes de présence ou non du canidé, tu verras que le Morbihan et les Côtes d'Armor ne sont peut-être pas vides de loups...
Amicalement,
JR
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Re: Le loup, le patou et le berger
Dim 11 Fév 2018 - 14:36
Médocain a écrit:
Bonjour Effie,
si tu jettes un oeil sur le site de l'observatoire du loup, tenu par des adorateurs (cinglés !) du loup, et qui n'ont donc aucun intérêt à augmenter la vérité en termes de présence ou non du canidé, tu verras que le Morbihan et les Côtes d'Armor ne sont peut-être pas vides de loups...
Amicalement,
JR
2020, la Bretagne toute entière sera conquise par la bête vénérée des écolos du macadam! En faisant alliance avec les Anglais, vous sortiriez de l'UE et ne seriez plus soumis à respecter la convention de Berne; alors haro la bête et vive la Bretagne libre!
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Re: Le loup, le patou et le berger
Dim 11 Fév 2018 - 17:30
Bonsoir à vous
Je viens de jeter un œil sur le site de l'observatoire du loup , effectivement les loups approchent de chez nous , mais ils ne seront pas acceptés ni par les éleveurs ni par les chasseurs , les écolos du macadam comme vous le dites si bien veulent favoriser l'élevage en pleine air , déjà la Bretagne est une terre d'élevage alors comment concilier le monde agricole avec la présence du loup cela est impossible , les loups ne vont quand meme pas arriver seuls comme par enchantement d'un jour à l'autre dans notre régions , ils seront aussi lachés , si cela n'est pas déjà fait:grrr:
La convention de Berne ne sera pas respectées ici en Bretagne
Bonne soirée à vous
Je viens de jeter un œil sur le site de l'observatoire du loup , effectivement les loups approchent de chez nous , mais ils ne seront pas acceptés ni par les éleveurs ni par les chasseurs , les écolos du macadam comme vous le dites si bien veulent favoriser l'élevage en pleine air , déjà la Bretagne est une terre d'élevage alors comment concilier le monde agricole avec la présence du loup cela est impossible , les loups ne vont quand meme pas arriver seuls comme par enchantement d'un jour à l'autre dans notre régions , ils seront aussi lachés , si cela n'est pas déjà fait:grrr:
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Bonne soirée à vous
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- effiePerdreau
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Re: Le loup, le patou et le berger
Dim 11 Fév 2018 - 17:33
Bonsoir Culombu2A
Je n'avais pas vu que tu étais Corse , mon conjoint est Corse ( ZONZA) mon fils Basque (SAINT JEAN DE LUZ ) ma fille est moi meme Bretonne
Je n'avais pas vu que tu étais Corse , mon conjoint est Corse ( ZONZA) mon fils Basque (SAINT JEAN DE LUZ ) ma fille est moi meme Bretonne
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- mich13Sanglier1000 Messages
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Re: Le loup, le patou et le berger
Lun 12 Fév 2018 - 6:16
Bravo Jean Paul ! très bel et très bien écrit , connaissant très bien la région , j'y suis né et y ai grandit , d'ou mon peusdo , je suis preneur dés que tu sors ce livre et surtout continu .
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