Sertissage et longueur de douille

Il devient rare de trouver des douilles de 65mm, bien que pas mal de fusils encore en activité ou présents sur le marché de l'occasion, en parfait état, soient équipés de canons chambrés à 65.
Ces cartouches ont pratiquement toutes un sertissage demi-rond. Le passage au sertissage en étoile, plus exigeant en longueur de douille, les a fait passer à 67mm, cette longueur étant prétendument compatible avec une chambre de 65mm. Disons qu'elle est "tolérée", faute d'être vraiment compatible, aucun canon n'étant chambré à cette longueur.
Quels sont donc les avantages du sertissage en étoile ? J'ai lu qu'il contribuait à réduire la pression. J'ai aussi lu le contraire. Est-il plus facile ou moins cher à produire pour les encartoucheurs ? Il faut bien qu'il ait des atouts pour avoir fait pratiquement disparaître le sertissage demi-rond et les cartouches que beaucoup d'entre nous aimeraient encore trouver plus facilement pour leurs fusils anciens.

Je me permets de relancer le sujet .

Bonjour,
Le sertissage demi rond demande une opération de plus, l'ajout de la rondelle de fermeture. Industriellement parlant, je pense que cela doit faire partie des éléments de prix de revient.

Bonjour,
Question pertinente qui m'intéresse aussi.
J'ai en tendu dire (je sais pas si c'est confirmé) que la rondelle des fermetures rondes pouvait perturber la gerbe de plomb.
Mais ce ne doit pas être l'unique raison de la quasi disparition de ce genre de fermeture chez les encartoucheurs industriels.

Géry a écrit:Il devient rare de trouver des douilles de 65mm, bien que pas mal de fusils encore en activité ou présents sur le marché  de l'occasion, en parfait état, soient équipés de canons chambrés à 65.
Ces cartouches ont pratiquement toutes un sertissage demi-rond. Le passage au sertissage en étoile, plus exigeant en longueur de douille, les a fait passer à 67mm, cette longueur étant prétendument compatible avec une chambre de 65mm. Disons qu'elle est "tolérée", faute d'être vraiment compatible, aucun canon n'étant chambré à cette longueur.
Quels sont donc les avantages du sertissage en étoile ? J'ai lu qu'il contribuait à réduire la pression. J'ai aussi lu le contraire. Est-il plus facile ou moins cher à produire pour les encartoucheurs ? Il faut bien qu'il ait des atouts pour avoir fait pratiquement disparaître le sertissage demi-rond et les cartouches que beaucoup d'entre nous aimeraient encore trouver plus facilement pour leurs fusils anciens.

Si tu as le matériel pour sertir en rond , tu coupe les cartouches trop longues à la longueur voulu et tu resserti sans oublier le carton au bout !!!!
ça passe les longues soirée d'hiver
je l'ai souvent fait

Merci pour vos réponses.

Bonjour à tous,
Je vais d'abord essayer de répondre à la question posée par Géry au sujet des pressions développées par une cartouche sertie en rond ou en étoile.
Pour une même cartouche (amorce/douille/charge de poudre/bourre/charge de plomb) un sertissage rond donnera toujours des pressions plus basses que celles développées par une cartouche sertie en étoile (6 ou 8 plis). C'est d'ailleurs la raison pour laquelle, en rechargement, on peut utiliser une "recette" décrite pour sertissage étoile en y ajoutant 0,05g de poudre supplémentaire pour l'adapter à un sertissage rond (Attention, c'était la règle avec la poudre T et elle peut s'appliquer à la A1 mais je m'abstiendrais avec d'autres poudres!). J'essaierai de trouver des exemples concrets avec chiffres.
En ce qui concerne la disparition des sertissages ronds, je pense qu'il s'agit d'une combinaison de plusieurs facteurs mais il est beaucoup plus facile de recharger industriellement les cartouches munies de bourres à jupe et dotées d'un sertissage en étoile. Toutes les opérations se font par un mouvement de pression et on s'en rend compte lorsque l'on recharge avec une presse: laisser tomber la charge au fond de la douille, l'introduction de la bourre à jupe, l'ajout de la charge de plomb et les trois opérations suivantes requises pour le sertissage étoile se font en clin d'oeil. Par contre la fabrication de cartouches  à bourres grasses, est une autre histoire (introduction de l'obturateur+bourre et enfin de la rondelle de fermeture) même si le sertissage en lui-même est beaucoup moins exigeant sur la longueur de douille nécessaire à la confection du sertissage. Il est fort possible aussi qu'avec la popularisation du ball-trap dans les années 60, grande publicité fut faite autour du sertissage étoile, plus aisé à effectuer et plus efficace (pour le ball-trap) tant et si bien que le sertissage rond du grand-père avec son vieux sertisseur devint relégué aux choses du passé...
L'argument du "trou" dans la gerbe causé par la rondelle a souvent été entendu mais là encore: intox de la part des encartoucheurs? De toute façon, il existe une parade à la perturbation des gerbes par la rondelle: en adoptant des rondelles transparentes frangibles en rhodoïd on élimine cet inconvénient car la rondelle se pulvérise au coup de feu. Ce sont les rondelles de fermeture que j'utilise pour tous mes rechargements en 12.
Bon week-end à vous!

J'attendais ton intervention, Antoine. Merci.

Bonjour Géry,
J'espère que cela t'a apporté quelques réponses.

Insulaire a écrit:Bonjour Géry,
J'espère que cela t'a apporté quelques réponses.

Je partage aussi et suis bien d'accord avec ton judicieux et concevable exposé Antoine.

Bonsoir,
Comme promis, j'ai déniché quelques chiffres sur un site américain très crédible (Ballistic Products) qui mettent en évidence le différences de pression entre des cartouches serties en étoile et ces mêmes cartouches serties en rond. J'ai dû faire les conversions en g, bar et m/s pour qu'on y voit à peu près clair car même après un bon bout de temps chez les British, 7/8 d'once ou 1500 pieds/secondes, ça ne me parle pas trop... Voici donc tout ce beau monde, en mesures métriques s'il-vous plaît!

C'est clair. Merci Antoine.

Très intéressant tout çà, quand tu parles de rondelles en rodoïd, tu veux dire celles là?

Bonsoir Charlie,
Oui, ce sont exactement de ces rondelles frangibles dont je voulais parlais parler. C'est ce que j'utilise exclusivement pour mes cartouches serties en rond:

bonjours a tous ; moi j'ai pas remarquer qu'une rondelle en liege perturbé la gerbe sauf dans un canon rayer ou la part contre sur un tir a 12 metres il y a un trou de 15 a 20 cm au centre de la gerbe chose qui n'arrive pas avec un sertissage etoile !!!!!

j'ai pas essayer avec un disque plastique a voir !!!!!

Bonjour à tous, excusez ma question de novice : j’ai remarqué qu’il existait des cartouches avec des culots de différentes longueurs et je voulais savoir quel était l’intérêt de la taille du culot?

La longueur du culot n'est pas importante sauf pour certaines éjections automatiques ou utilisation dans certains SA.

Un long culot devrait avoir une meilleure prise par les extracteurs-éjecteurs, mais pas toujours.

Bonjour,

la question de la longueur du culot est de tous temps. Autrefois, avec des douilles en carton bon marché, les petits culots de 8mm étaient arrachés par les extracteurs après le tir et le carton de la douille restait coincé dans la chambre, d'où les extracteurs manuels que l'on trouve dans les brocantes ou sur Naturabuy. De nos jours ce problème n'arrive plus (ou peut-être extrêmement rarement). Les hauts culots flattent le regard, c'est leur seule qualité, mais çà marche, nous nous faisons plaisir, mais, après tout, pourquoi pas ?

Cordialement.

On a dit et écrit que les grands culots protégeaient les chambres Je me demande bien comment.
Comme le dit sgarababi, ils "flattent le regard" et contribuent surtout à donner une image de qualité aux cartouches haut de gamme ou prétendues telles.
A part ça, ils ne jouent aucun rôle.

Une munition avec un culot de 25 mm n'est pas meilleure en balistique qu'une munition avec un culot de 8 mm avec le même chargement.
Lors du tir le culot de 25 gonfle au diamètre de la chambre et donc n'apporte rien de plus.