Le sanglier banane
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François48
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- François48Perdreau
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Le sanglier banane
Ven 20 Jan 2017 - 10:35
Voici, humblement, une de mes premières histoires de chasse, elle se déroule il y a bien longtemps, en Lozère, dans le sud de la France, en un endroit magique où l'occitan participe à ajouter un piment particulier à l'émotion. C'était ma deuxième année de chasse en compagnie de mon collègue Sylvain aussi jeune chasseur que moi, au sein d'une équipe haute en couleur avec essentiellement des anciens, raillant notre jeunesse et notre manque d'expérience...
Ce jour la, Sylvain avait pisté des sangliers qui "rentraient" dans le "bos pradès".
Arrivés au poste de François, un ancien, nous le trouvons mi hilare mi déçu "je tire le premier qui fait "quinne quanelle" (carreau en bon fr) "je prend le deuxième et le manque comme un gamin...juste le temps de voir le premier se relever et partir cahin caha, il ne doit pas être loin"
ceci tout en mimant le sanglier à moitié estourbi...
Il est gros ?
Non il fait 30 ou 40 kgs maxi...
Au coup de fusil, nous sommes impressionnés par le "sanquette" (la quantité de sang) et de morceaux d'os, "c'est sùr, il n'est pas loin...".
Sur ces entre-faits arrive Christian avec Banco, le fameux chien de son père Maurice, le chef, nous décidons donc de suivre ce sanglier au sang, avec Banco en laisse.
Christian ayant son express, Sylvain et moi ne jugeons pas nécessaire de prendre nos armes.
Nous suivons le sang sans difficultés sur quelques dizaines de mètres, puis les précieuses tâches rouges se font rares...
Heureusement Banco, tire tant qu'il peut, hurle de temps en temps et colle au pied...
Tout en avançant, notre certitude de le retrouver facilement s'estompe, nous échangeons sur le type de blessure et finissons par nous ranger à l'avis de Christian, grand habitué et bien plus âgé que nous :
"Ce doit être une balle de patte" dit il "cela saigne beaucoup au début, puis de moins en moins"
Nous arrivons dans une petite clairière, bordée par une épaisse "rase" de buis...le chien se fige, hume l'air, puis hurle comme un beau diable !
Ouf, il est là, enfin...
Christian libère le chien, qui saute littéralement dans ce fourré...pour se mettre au ferme illico...
"Vas y !" crions nous à Christian... Ce qu'il fait en épaulant son express...prudemment, il approche, écarte les premiers buis...se baisse...puis brusquement se redresse, au même moment le sanglier saute, en pleine forme, dans la clairière, en plein soleil ! Christian l'ajuste...c'est un bon tireur, cela ne va pas faire pas un pli...Pan ! manqué... Pan! manqué...!
Banco, saute également "poussant" joyeusement ce sanglier bizarrement refait à neuf...
"C'est pas vrai" clame Christian, "il est revenu à la remise ! c'est plein de jasses (gîtes ou bauges en bon français) la dedans et ça pue le cochon !"
Les regards que nous échangeons avec Sylvain à ce moment là sont un mélange d'envie de fou rire, de gêne d'avoir assisté à un manqué immanquable pour un tireur de cette trempe, et, de regrets de laisser courir un sanglier somme toute blessé...quelques petites tâches rouges dans la clairière confirmèrent ceci.
Ce à quoi, nous décidons avec Sylvain de suivre Banco.
"Vous êtes fada !" nous dit Christian "sans armes et avec un sanglier qui court comme un lapin ! dans l'immense bos pradès ! il va bientôt faire nuit, c'est foutu, moi je rentre...vous êtes vraiment fada !
La jeunesse a cet avantage de laisser penser que tout est possible, et que rien ne résiste à l'acharnement ni aux cœurs vaillant...
Combien de temps sommes nous restés à courir derrière Banco ? Nous arrêtant fréquemment, haletant, essayant de calmer notre respiration pour mieux entendre Banco ? 1 heure, 2 heures ? je ne sais pas. Par contre, au fur et à mesure, nous entendions que Banco hurlait de moins en moins, tournait de plus en plus dans la partie la plus sale, la plus touffue du bos pradès...
Sylvain me dit, "Il en tient, c'est le moment ou jamais, j'en peux plus, je vais me mettre en haut de ce fourré, cela fait 2 fois qu'il y passe, toi, tiens toi en bas, on verra bien..."
Sitôt en place, Banco fit le ferme à une centaine de mètre de nous, puis repartit de plus belle vers nous...je me souviens de cette attente, les battements du cœur à tout rompre, la sueur perlant au front, l'espace intégralement remplit de la voix forte de Banco.
"il arrive vers ici, "escarabille" toi mon gars" pensais-je "il a 2 solutions, soit il monte soit il descend..." me dis je...
Soudain, J'entendis le bruissement si particulier des buis devant moi, de plus en plus proche, il arrive... j'ai l'air fin avec
mon poignard...et puis "Raouuuuuf", il m'a "pipé" (senti), effectivement banco arrive à 10 mètres et tourne puis retourne pour finalement repartir...vers le haut.
Soudain, un énorme cri strident d'un sanglier résonne, doublé d'un hurlement "Viiiiiiiiite, arriiiiiiiive, il va m'échapper...!
Je me lance à toute pompe, les branches me cinglent le visage, j'arrive sur une scène dantesque : Sylvain allongé sur le devant du sanglier, lui tenant les oreilles, l'arrière train debout, essayant furieusement de se dégager de toutes ses forces et de ses cris !
Je me jette dessus et lui assène autant de coup de poignard que je peux jusqu'à ce qu'il ne bouge plus.
Cette fois ci ce sont nos hurlements de joie qui déchirent l'air, je me rappelle la lueur de nos yeux, mêlée de joie et de rage d'avoir été jusqu'au bout.
Et voici deux gamins, barbouillés de sang et de sueur, se congratulant joyeusement, heureux comme pas deux,
perdus dans l'immense bos pradès, à la tombée de la nuit, sans portable puisque cela n'existait pas à l'époque !
Et là ho stupeur ! la balle de François avait explosé l'extrémité de la hure du sanglier, sur le dessus et le dessous de la mâchoire deux longues déchirures faisaient avec les lèvres naturelles exactement l'effet d'une peau de banane ouverte en quatre et pendante.
Il n'aurait pu s'alimenter et serait mort dans d'atroces souffrances
Hâler ce sanglier dans ce fourré relevait de l'impossible. Nous profitâmes des dernières lueurs du jour et de mon poignard pour tailler une perche de pin, attachâmes le sanglier avec nos ceintures et lacets de chaussures.
Le Causse Méjean étant l'endroit le moins peuplé de France, aucune lumière à l'horizon, aucun bruit de route pour se repérer, rien, juste la nuit noire et silencieuse.
Sylvain dit "nous allons descendre, nous finirons bien par croiser un chemin, trouver un repère".
Après une longue marche, exténué par nos courses et le poids su sanglier, nous nous heurtons à une grille à mouton. "Ouf" s'exclame Sylvain "je crois que nous sommes à la traverse du Bédos, si nous suivons c'te grille on doit arriver à "la rapadou du Bédos"".
Soudain, un léger bruit de moteur se fit entendre au loin..."Une voiture, elle vient de vers La Parade, vite! courons ! on peut y arriver !"
Hors d'haleine, nous arrivons enfin à la route du rapadou, nous jetons le sanglier dans le fossé et nous mettons au milieu de la route...
Sur cette route sinueuse, les phares découpent les silhouettes élancées des pins sylvestres, et se rapprochent, nous reconnaissons le son caractéristique d'une 4L.
"ce doit être Maurice" me dit Sylvain. Effectivement, la fameuse 4L fourgonnette s'arrête, s'extirpe de l'habitacle ce petit diable de Maurice, gesticulant et Hurlant "Miladiou ! Vous êtes pas fada ! tout le monde vous cherche ! Fan de put' hé vous croyiez quoi ? Attraper un sanglier à peine blessé sans armes ? Vous êtes "caluc" ! Allez montez et attendez vous à vous faire "escaguasser" !
Ce à quoi Sylvain répondit "Oui, mais nous sommes quatre !"
"Dé qué ? quatre ?" répondit Maurice.
Lentement, fièrement, nous sortîmes enfin le sanglier, qui dans la lumière vive des phares mettait en évidence sa banane pendante !
Nous appelâmes Banco, qui, passant sous la grille, vint immédiatement se faire caresser par son maître.
ET DE QUATRE !!!!! claironna Sylvain
Maurice bredouilla "miladiou ! est ce pas possiplé ! que las put ! Me la fatch ! (Mille dieu, c'est pas possible, quelles p....s,
il me l'ont fait)
ce soir là, on festoya au rascladou de "Marioun" (vieille maison caussenarde qui faisait office de rascladou et de salle à manger),
un autre sanglier avait été prélevé, on mangea les foies, il fallut maintes et maintes fois raconter l'épopée.
Le feu crépitait dans la cheminé de "Marioun", et, les reflets qu'il faisait naître dans les yeux des anciens me fit comprendre
qu'enfin, nous étions des leurs...
Cette histoire m'est d'autant plus précieuse que 3 ans plus tard, Sylvain nous quittait accidentellement...après une brève mais fulgurante carrière de traqueur émérite.
Si il existe un paradis pour les chasseurs, c'est sûr il s'y trouve en bonne place, bien attablé : Tu reprendras bien un peu de foi(e) ?
Ce jour la, Sylvain avait pisté des sangliers qui "rentraient" dans le "bos pradès".
Arrivés au poste de François, un ancien, nous le trouvons mi hilare mi déçu "je tire le premier qui fait "quinne quanelle" (carreau en bon fr) "je prend le deuxième et le manque comme un gamin...juste le temps de voir le premier se relever et partir cahin caha, il ne doit pas être loin"
ceci tout en mimant le sanglier à moitié estourbi...
Il est gros ?
Non il fait 30 ou 40 kgs maxi...
Au coup de fusil, nous sommes impressionnés par le "sanquette" (la quantité de sang) et de morceaux d'os, "c'est sùr, il n'est pas loin...".
Sur ces entre-faits arrive Christian avec Banco, le fameux chien de son père Maurice, le chef, nous décidons donc de suivre ce sanglier au sang, avec Banco en laisse.
Christian ayant son express, Sylvain et moi ne jugeons pas nécessaire de prendre nos armes.
Nous suivons le sang sans difficultés sur quelques dizaines de mètres, puis les précieuses tâches rouges se font rares...
Heureusement Banco, tire tant qu'il peut, hurle de temps en temps et colle au pied...
Tout en avançant, notre certitude de le retrouver facilement s'estompe, nous échangeons sur le type de blessure et finissons par nous ranger à l'avis de Christian, grand habitué et bien plus âgé que nous :
"Ce doit être une balle de patte" dit il "cela saigne beaucoup au début, puis de moins en moins"
Nous arrivons dans une petite clairière, bordée par une épaisse "rase" de buis...le chien se fige, hume l'air, puis hurle comme un beau diable !
Ouf, il est là, enfin...
Christian libère le chien, qui saute littéralement dans ce fourré...pour se mettre au ferme illico...
"Vas y !" crions nous à Christian... Ce qu'il fait en épaulant son express...prudemment, il approche, écarte les premiers buis...se baisse...puis brusquement se redresse, au même moment le sanglier saute, en pleine forme, dans la clairière, en plein soleil ! Christian l'ajuste...c'est un bon tireur, cela ne va pas faire pas un pli...Pan ! manqué... Pan! manqué...!
Banco, saute également "poussant" joyeusement ce sanglier bizarrement refait à neuf...
"C'est pas vrai" clame Christian, "il est revenu à la remise ! c'est plein de jasses (gîtes ou bauges en bon français) la dedans et ça pue le cochon !"
Les regards que nous échangeons avec Sylvain à ce moment là sont un mélange d'envie de fou rire, de gêne d'avoir assisté à un manqué immanquable pour un tireur de cette trempe, et, de regrets de laisser courir un sanglier somme toute blessé...quelques petites tâches rouges dans la clairière confirmèrent ceci.
Ce à quoi, nous décidons avec Sylvain de suivre Banco.
"Vous êtes fada !" nous dit Christian "sans armes et avec un sanglier qui court comme un lapin ! dans l'immense bos pradès ! il va bientôt faire nuit, c'est foutu, moi je rentre...vous êtes vraiment fada !
La jeunesse a cet avantage de laisser penser que tout est possible, et que rien ne résiste à l'acharnement ni aux cœurs vaillant...
Combien de temps sommes nous restés à courir derrière Banco ? Nous arrêtant fréquemment, haletant, essayant de calmer notre respiration pour mieux entendre Banco ? 1 heure, 2 heures ? je ne sais pas. Par contre, au fur et à mesure, nous entendions que Banco hurlait de moins en moins, tournait de plus en plus dans la partie la plus sale, la plus touffue du bos pradès...
Sylvain me dit, "Il en tient, c'est le moment ou jamais, j'en peux plus, je vais me mettre en haut de ce fourré, cela fait 2 fois qu'il y passe, toi, tiens toi en bas, on verra bien..."
Sitôt en place, Banco fit le ferme à une centaine de mètre de nous, puis repartit de plus belle vers nous...je me souviens de cette attente, les battements du cœur à tout rompre, la sueur perlant au front, l'espace intégralement remplit de la voix forte de Banco.
"il arrive vers ici, "escarabille" toi mon gars" pensais-je "il a 2 solutions, soit il monte soit il descend..." me dis je...
Soudain, J'entendis le bruissement si particulier des buis devant moi, de plus en plus proche, il arrive... j'ai l'air fin avec
mon poignard...et puis "Raouuuuuf", il m'a "pipé" (senti), effectivement banco arrive à 10 mètres et tourne puis retourne pour finalement repartir...vers le haut.
Soudain, un énorme cri strident d'un sanglier résonne, doublé d'un hurlement "Viiiiiiiiite, arriiiiiiiive, il va m'échapper...!
Je me lance à toute pompe, les branches me cinglent le visage, j'arrive sur une scène dantesque : Sylvain allongé sur le devant du sanglier, lui tenant les oreilles, l'arrière train debout, essayant furieusement de se dégager de toutes ses forces et de ses cris !
Je me jette dessus et lui assène autant de coup de poignard que je peux jusqu'à ce qu'il ne bouge plus.
Cette fois ci ce sont nos hurlements de joie qui déchirent l'air, je me rappelle la lueur de nos yeux, mêlée de joie et de rage d'avoir été jusqu'au bout.
Et voici deux gamins, barbouillés de sang et de sueur, se congratulant joyeusement, heureux comme pas deux,
perdus dans l'immense bos pradès, à la tombée de la nuit, sans portable puisque cela n'existait pas à l'époque !
Et là ho stupeur ! la balle de François avait explosé l'extrémité de la hure du sanglier, sur le dessus et le dessous de la mâchoire deux longues déchirures faisaient avec les lèvres naturelles exactement l'effet d'une peau de banane ouverte en quatre et pendante.
Il n'aurait pu s'alimenter et serait mort dans d'atroces souffrances
Hâler ce sanglier dans ce fourré relevait de l'impossible. Nous profitâmes des dernières lueurs du jour et de mon poignard pour tailler une perche de pin, attachâmes le sanglier avec nos ceintures et lacets de chaussures.
Le Causse Méjean étant l'endroit le moins peuplé de France, aucune lumière à l'horizon, aucun bruit de route pour se repérer, rien, juste la nuit noire et silencieuse.
Sylvain dit "nous allons descendre, nous finirons bien par croiser un chemin, trouver un repère".
Après une longue marche, exténué par nos courses et le poids su sanglier, nous nous heurtons à une grille à mouton. "Ouf" s'exclame Sylvain "je crois que nous sommes à la traverse du Bédos, si nous suivons c'te grille on doit arriver à "la rapadou du Bédos"".
Soudain, un léger bruit de moteur se fit entendre au loin..."Une voiture, elle vient de vers La Parade, vite! courons ! on peut y arriver !"
Hors d'haleine, nous arrivons enfin à la route du rapadou, nous jetons le sanglier dans le fossé et nous mettons au milieu de la route...
Sur cette route sinueuse, les phares découpent les silhouettes élancées des pins sylvestres, et se rapprochent, nous reconnaissons le son caractéristique d'une 4L.
"ce doit être Maurice" me dit Sylvain. Effectivement, la fameuse 4L fourgonnette s'arrête, s'extirpe de l'habitacle ce petit diable de Maurice, gesticulant et Hurlant "Miladiou ! Vous êtes pas fada ! tout le monde vous cherche ! Fan de put' hé vous croyiez quoi ? Attraper un sanglier à peine blessé sans armes ? Vous êtes "caluc" ! Allez montez et attendez vous à vous faire "escaguasser" !
Ce à quoi Sylvain répondit "Oui, mais nous sommes quatre !"
"Dé qué ? quatre ?" répondit Maurice.
Lentement, fièrement, nous sortîmes enfin le sanglier, qui dans la lumière vive des phares mettait en évidence sa banane pendante !
Nous appelâmes Banco, qui, passant sous la grille, vint immédiatement se faire caresser par son maître.
ET DE QUATRE !!!!! claironna Sylvain
Maurice bredouilla "miladiou ! est ce pas possiplé ! que las put ! Me la fatch ! (Mille dieu, c'est pas possible, quelles p....s,
il me l'ont fait)
ce soir là, on festoya au rascladou de "Marioun" (vieille maison caussenarde qui faisait office de rascladou et de salle à manger),
un autre sanglier avait été prélevé, on mangea les foies, il fallut maintes et maintes fois raconter l'épopée.
Le feu crépitait dans la cheminé de "Marioun", et, les reflets qu'il faisait naître dans les yeux des anciens me fit comprendre
qu'enfin, nous étions des leurs...
Cette histoire m'est d'autant plus précieuse que 3 ans plus tard, Sylvain nous quittait accidentellement...après une brève mais fulgurante carrière de traqueur émérite.
Si il existe un paradis pour les chasseurs, c'est sûr il s'y trouve en bonne place, bien attablé : Tu reprendras bien un peu de foi(e) ?
- pascalouCerf1000 Messages
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Re: Le sanglier banane
Ven 20 Jan 2017 - 11:36
Belle histoire
Merci du partage de tes souvenirs et émotions encore intacts
Adishatz (au revoir Landais)
Merci du partage de tes souvenirs et émotions encore intacts
Adishatz (au revoir Landais)
_________________
A + Pascalou
- bluy45Bécasse
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Re: Le sanglier banane
Ven 20 Jan 2017 - 11:58
Magnifique! Avec ces mots qui sentent le soleil!
Ah la chasse! Quelle que soit la région, on y retrouve des particularités qui font qu'une même menée, du sud au nord ou de l'est à l'ouest, sera différente suivant le lieu et surtout jamais racontée de la même manière.
Ah la chasse! Quelle que soit la région, on y retrouve des particularités qui font qu'une même menée, du sud au nord ou de l'est à l'ouest, sera différente suivant le lieu et surtout jamais racontée de la même manière.
- BASILE03Perdreau
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Re: Le sanglier banane
Ven 20 Jan 2017 - 12:12
Trés beau récit bravo et merci du partage
- fabrice13Cerf1000 Messages
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Re: Le sanglier banane
Ven 20 Jan 2017 - 12:28
Magnifique
- Blaser93Cerf10 000 Messages
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Re: Le sanglier banane
Ven 20 Jan 2017 - 13:21
Belle histoire , superbement racontée ... Et bel hommage à Sylvain !
_________________
- braque vendéenCerf1000 Messages
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Localisation : Vendée
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Re: Le sanglier banane
Ven 20 Jan 2017 - 14:36
Magnifique, je me suis imaginé le texte avec l’accent!!!
_________________
STEVE
- François48Perdreau
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Date d'inscription : 03/01/2017
Re: Le sanglier banane
Ven 20 Jan 2017 - 19:00
Merci de ces retours, les accents sont différents au grès de nos contrées, la passion reste la même partout...
- EutropePerdreau
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Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Le sanglier banane
Sam 21 Jan 2017 - 17:12
Très belle histoire, on en redemande.
C'est jeune et ça ne sait pas... c'est vieux et... ça ne peut plus
C'est jeune et ça ne sait pas... c'est vieux et... ça ne peut plus
- AFONDEBALLE36Cerf1000 Messages
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Age : 37
Localisation : indre
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Re: Le sanglier banane
Sam 21 Jan 2017 - 19:44
Merci pour ce superbe récit, et comme le dit @Blaser93 , un très bel hommage à ton ami Sylvain
_________________
ALEX
Celui qui ne veut rien faire trouve une excuse, celui qui veut faire trouve une solution !
- Eric68Cerf1000 Messages
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Localisation : 68
Date d'inscription : 16/05/2016
Re: Le sanglier banane
Sam 21 Jan 2017 - 22:52
J'ai enfin pris le temps de lire ce récit. Génial tout simplement. On s'y croirait.
Merci de ce partage et de ce bel hommage à ton copain !
Merci de ce partage et de ce bel hommage à ton copain !
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