y en avait trop!!!!

je vous parle d'un temps.....où je courais presque aussi vite que mes chiens qui, depuis ont regagné le paradis des chiens...
ce samedi de fin octobre un soleil, une chaleur écrasante, comme celle que nous aurions dû avoir au mois d'août plutôt que de nous couvrir au barbecue du soir, enfin, trop chaud pour la saison et surtout, trop sec, pas moyen de voir un pied de sanglier marquer sur le sol craquelé, à se demander comment les chiens de pied font pour prendre une odeur, celles des buis et thym sauvage, surchauffées semblent masquer toutes effluves animal, avec mon pote D... et maître d'apprentissage "es sanglier" nous avons une petite touche sur le flanc d'une grosse "bosse" de quelques 400 hectares, mais rien de sûr...J... à quelque chose sur l'autre flanc, mais, rien de sûr...alors, chacun va lâcher sur ses rentrées.
14h00, tout le monde en place, de notre coté, rapproché timide, çà lance un peu, çà démarre et çà grimpe la montagne, nous aussi, la menée tourne au sommet, nous, nous suons et arrivons au sommet et là, nous entendons que sur l'autre flanc çà mène fort, et les deux menées se rejoignent, puis remontent vers nous, D. me fait signe de m'éloigner un peu, nous sommes dans des buis bas au milieu de teppes (herbes sèches et thym sauvage), D. me fait signe, çà monte, nous sommes à une trentaine de mètres l'un de l'autre, oreilles tendues, fusils chargés (on pouvait encore tirer dans la traque en ce temps là), les chiens hurlent comme pas possible et puis, d'un coup, un roulement dans les grands buis plus haut, comme un train qui arrive, ces grands buis se mettent à vibrer et d'un coup, des sanglier de partout qui arrivent sur nous, comme les bisons dans les westerns de notre enfance, une boule dans le ventre, un instant, presque de panique et puis, pan! pan!, je n'entends pas les tirs de D. mais il a fait de même.
l'ouragan est passé, nous nous regardons avec mon pote "p....n" ce paquet!!...
ce paquet mais pas un d'étendu... ah! si, un plus loin, sous les buis, une soixantaine de kilos, avec une balle de chaque coté, con!!! une quarantaine de sangliers et nous avons tiré le même et cette bande n'est jamais passée vers les postés, heureusement, nous étions deux pour voir çà et...avant l'apéro!!!! y en avait trop!!!!

Tu as entièrement raison Chris : Un train qui t'arrive dessus !!!!!!

Un beau souvenir !
Un, c'est déja bien !
Un jour je te raconterais l'histoire d'un ouragan... sans sanglier...mais qu'elle trouille !!!

y'a toujours cette satanée boule au ventre au moment ou on les entend arriver.....

J'aime !! merci