Vos récits de chasse... différents...

Bonsoir à tous,

Comme certains d'entre vous le savent, quelques uns d'entre vous participent à la rédaction d'un dossier pour non-chasseurs. L'idée est partie de ce post: https://www.passionlachasse.com/t21008-peut-etre-que-je-commence-a-comprendre et commence à prendre forme.

Dans le cadre de ce dossier, j'aimerais insérer un lien vers des récits de chasse quelque peu différents.
En effet, je souhaiterais que vous me fassiez part des moments où au lieu de tuer le gibier, vous avez décidé de lui laisser la vie sauve.

Je ne souhaite pas faire passer les chasseurs pour des habitants du monde des bisounours, mais plutôt comme des personnes qui certes tuent (et heureusement), mais qui peuvent également décider de ne pas prélever le gibier et ce pour diverses raisons.

Je vous remercie d'avance pour vos récits.

Cordialement,
Isabelle

Bonjour,

Pour ma part j'étais en battue grand gibier, il n'y avait aucune consigne précise concernant le tir des chevreuils.
Alors la traque du matin commence, et j'entends les chiens lancer. Ils suivent un chevreuil, car je l'ai aperçu au loin. Ce dernier trompe les chiens et fait tout le tour de l'enceinte, pour s'arrêter à 15m de moi en plein travers... J'identifie une belle chevrette... Comme elle a été maline et que c'est une femelle, je la laisse sauter l'enceinte a quelques mètres de moi sous le regard perplexe des voisins, qui attendaient sûrement que je tire ^^, dommage que sur les carabines il n'y a pas une option caméra/appareil photo car j'aurai eu de beaux clichés

Je te remercie Baptiste pour ce récit! et n'hésite pas si tu en as d'autres!
J'imagine sans peine le regard interrogatif des voisins...;-) Il ne te reste plus qu'à bricoler pour installer un appareil photo sur ta carabine...;-)

l'année derniere , j'etait au lievre et c'etait le jours de la fermeture.
on a donc décidé d'aller a un endroit ou on leve toujours un lievre mais impossible de le tiré.
on le traqué depuis le debut de la saison , mais rien a faire , il etait plus malin que nous .
en fin d'aprés midi , les chiens le leve et une menée magnifique commence .
sa part loin puis sa commence a revenir quand a 40 metre de moi , je voit un lievre enorme (j'en ai jamais vu un aussi gros) et magnifique arrive tranquillement en trotinant droit sur moi .
je leve mon fusil , le cale bien contre mon épaule et attend qu'il se rapproche .
il viendrat jusqu'a un dizaine de metre ou il s'arretera durant quelque seconde.j'avait le coeur qui battait a 100 a l'heure , le doigt sur la detente prés a faire feu , mais j'ai baissait tout doucement mon arme , et ai regarder le lievre sans aller tranquillement , comme il etait venu .
j'ai attendu un bon quart d'heure et les chien sont arrivé sur le pied .il commencer a faire nuit, je l'ai ai recuperait et on est rentré a la maison .
quand les collegue m'ont demandé si je l'avait vu , j'ai repondut que non , j'etait arriver trop tard.

je ne sait pas si tu a lu les recit de louis du 33 , mais je l'ai trouve tres bien ecrit ,meme si ce n'est peut etre pas ce que tu cherche sa pourrait peut etre t'interressais .
https://www.passionlachasse.com/t18326-une-journee-comme-les-autres

https://www.passionlachasse.com/t17098-le-petit-prince

https://www.passionlachasse.com/t15464-un-matin-d-hiver

Merci beaucoup Math pour ton récit!
Et également pour les liens des récits de Louis!

Au plaisir de continuer à lire vos récits.

Trés bonne initiative Isabelle   

Allez n'hésitez pas à nous partager vos moments de chasse

Bon je post le mien.   

Cette dâte me reste en tête et nous sommes le 4 Janvier 2014. Nous venons tout juste de souhaiter la bonne année et vous voilà au plein milieu de l'hiver partis pour une chasse au gros gibier. Je suis bien accompagné ce jour là au post et décide de faire voir de A à Z les facettes de la chasse à une personne de ma famille; mon père. Cette initiative de sa part me touche beaucoup et souhaite d'autant plus partager ma passion avec lui. Il est 8 heures et nous buvons le café pour se réchauffer. Nous ne comptons pas sur le poil pour nous réchauffer car il n'est pas encore allumé.

Bref, le blouson et les chaussettes feront l'affaire. Les consignes sont données et nous voilà réparties sur une zone donnée. Nous sommes aujourd'hui en battue et chassons renards et chevreuils. Je suis aujourd'hui le chef de ligne et poste mes collègues en leur répétant les règles de sécurité.

Il fait froid mais ce n'est pas grave; aujourd'hui je suis avec mon père et souhaite vraiment lui faire voir du gibier. Mon post n'est pas vraiment adapté au tir longue distance, je peux tirer dans mes pieds mais vois toute la traque d'où je suis.
Il est 9 heures quand les choses sérieuses commencent. Un silence complet, les oiseaux ne chantent même pas ce matin ( fait-il trop froid ? ) . Surement pas car maitre lièvre vient nous faire un petit coucou à une quinzaine de mètres. Nous le saluons et restons concentré. Ce n'est pas très évident avec ce froid et mon papa me parle de tout et n'importe quoi !!! "Papa c'est pas le moment de parler, ça bouge dans le bois, les geais ont crié! Tais-toi ! ". J'espère que mes paroles porterons leur fruits car je souhaite vraiment montrer du gros gibier à mon père qui pour la première fois vient avec moi à la chasse. 1 heure de traque sans rien voir et je motive mon papa qui désespère.  La vois des chiens résonne dans le bois et j'aperçois une belle chevrette suitée. Je montre à mon coéquipier et miracle      la chasse tourne pour venir vers nous. Voilà dame chevrette et un autre chevreuil nous venant dessus. Je ne bouge pas, ne respire presque plus et vois mon père aussi concentré que moi. Le palpitout bas comme jamais et contempler ces deux animaux. Ce 4 Janvier, le sol est gelé, les animaux passent en crête et nous avons décidé de ne pas tirer les femelles et leur petit.
Nous verrons que ce petit lièvre et ces deux chevreuils passer devant nous ce jour-ci, jour qui m'est chère car mon père ne chasse pas, se moque de la chasse et ne vient jamais avec moi.

Je n'ai certes pas tirer de gibier mais est eu l'honneur de faire partager ce moment fort avec mon père qui je l'espère reviendra avec moi pour une partie de chasse.

Ce jour-ci, des animaux seront manqués, un sera prélevé par un collègue mais le plus important pour moi aura été d'être accompagné par une des personnes qui ne s'intéresse en aucun cas à ma passion.

Salut c'est en effet un post intéressant... Je m'en vais donc vous raconter la mienne.
C'était il y a trois ans vers décembre. Une belle journée froide et ensoleillé. Allez c'est parti, les trois setters dans le berlingo, les cloches, le cuissards, le sifflet, le Darne et je suis parti voir si La rousse des bois est dans le coin.
Une heure de traque intensive à travers les combes raides et le calcaire gelé du Quercy sans un moindre coup de nez. Misère
Puis le plus vieux se bloque, ses deux coéquipiers le rejoigne pour un bel arrêt collectif. J’appelle donc le doyen de cette troupe pour qu'il m'indique le chemin d'un hochement de tête (pour faire sonner la cloche) à travers les buis pour les rejoindre . Ça y est, sont là les cabots, raides comme des i, concentré comme jamais. Dans ma tête je me dis que là LA,LA ça sent très bon!
1/2 minutes plus tard flaflaflap la gitane décolle dans un fracas d'ailes, Pim Pam...........Manqué!
m*r*e!!
Bon allez on continue, s'en suivra une dizaine d'arrêt avec neuf cartouches de plus envoyées dans le tronc des chênes! Celle-ci elle s'accrochai je vous le dis!

J'avais perdu espoir depuis demi heure de ne pas l'avoir retrouver, on est tous fatigué et il est temps d'allez se restaurer Quand j'entends les chiens se bloquer à côté de moi,à une vingtaine de mètres. La bécasse décolle, toujours aussi vive à ma droite. Et là , Vide intérieur, je ne penses plus à rien et je ne sais toujours pas pourquoi mais je n'ai pas tiré. Elle est passé à coté de moi sur 180° en plein découvert, j'ai pu observer tout ses détails, son oeil noir, ses couleurs. Le tir le plus facile de la mâtiné.
Alors des fois on doit être un peu poète parce je ne sais toujours pas pourquoi mais elle m'a laissé de glace sans que je puisse faire un seul geste durant une bonne minute. Je me souviendrai toujours de cette image qui restera gravé comme une photo dans ma tête.
L'année d'après sur la même place je prélèverai une bécasse mais j'espère au fond de moi que ce n'était pas celle qui m'a rusé et dont j'ai laisser finir le voyage pour ses beaux yeux...

Merci Antho et TocardGF pour vos beaux récits!
Encore une fois, ils illustrent bien votre passion et toute sa complexité...

Salut isabelle 76 , je pense que mon histoire " Etats d'âme de l'affût du 20 septembre 2014 " devrait t'intéresser !

Ce matin 8h30 il fait beau , aller je vais faire un tour
10h30 ,je n'ai rien vu de particulier ni au bois ni dans le vallon, je n'ai pas envie de rentrer.
Tien , est si j'allais faire un renard ,les petits sont ou serons bientôt indépendants , je sais ou est le terrier , si il y en a un au soleil ....
Apres une approche longue et silencieuse j 'arrive en vu de la gueule ,un petit est la , au soleil , 35/40 mètres . Je prends la visée , l'arme callée contre un tronc ,je suis à bon vent , sa vas tomber , c'es sur
Mais un mouvement sur la gauche attire mon attention , deux boules de poil sont en train de se courser sous l'œil indifférant de celui que je tien dans ma ligne de mire .
Je baisse ma carabine , j'étais un peu venue pour en tirer un pourtant mais ils sont trop rigolo avec leurs gestes et leurs bonds à la fois vifs et encore pataud
Allez on ce reverras plus tard , amusez vous bien et profitez encore quelque temps du soleil
Et je suis renté cher moi serein

Isabelle, tu peux voir "l'histoire de coco" et "la fin de l'histoire de coco" que j'ai posté dans les histoires de chasse.

Avec ma nouvelle chienne Irina qui a remplacé mon Léonard , parti vers les territoires des chasses éternelles, on est de drôles de chasseurs écolos des collines ! mais ça je posterai le pourquoi dans les histoires plus tard !!!
Super ton idée en tout cas.
a+
jean paul

Petite histoire que jusqu'alors seule mon épouse connaissait.
Il y a environ cinq ans nous faisions une battue chevreuils après le 15 octobre date à laquelle nous pouvons aussi tirer les chevrettes.
Au plan de chasse trois chevrillards imposés par la fédération et le reste en indifférents.
Je suis posté à mi pente contre un gros chêne entre deux sapinières et dans des fougères assez hautes.
Les chiens mènent un peu partout quand une menée parait venir dans ma direction, le ne bouge pas adossé à mon arbre quand soudain je vois une grosse chevrette suivie de son petit arriver droit sur moi dans la coulée entre les fougères, je ne bouge pas d'un millimètre et la chevrette s'arrête à deux mètres de moi écoutant les chiens, le petit s'avance devant sa mère il est à peine à un mètre de moi et j'ai tout le loisir de les contempler comme jamais je n'ai pu le faire.
Au bout de quelques secondes le désir est trop fort je tends la main pour essayer de toucher le petit mais les deux démarrent en même temps remontant la pente.
je les ai regardé partir tout deux, sauter sur la société voisine et ne n'ai même pas eu l'envie de lever la carabine.
Après la battue un posté pas très loin de moi me demandera ce qui est passé vu que les chiens sont pratiquement montés sur mes pieds.
Je lui ai répondu qu'il m'avais semblé apercevoir un renard dans les fougères mais n'étant pas sur je n'ai pas tiré.