Quand ça veut pas...ça veut pas !

Aujourd'hui c'était mon ouverture...et quelle journée !

Tout avait bien commencé. J'arrive chez le président de l'acca où j'ai pris l'invitation et surprise il me dit qu'il m'a mi une bague de lièvre de coté.
Je suis aux anges et pleins d'espoir !

9h on attaque la plaine ! Accompagnée de sa chienne, une springer, nous faisons les bordures.
Un pigeon me passe a 10 mètres, je le double et il prend tout dans les pates...ce qui ne l'empêche nullement de continuer sa route.
Ca sera pour plus tard, je suis optimiste, je veux mon lièvre ! Je n'en ai encore jamais tiré !
Un peu plus tard deux faisans s'envolent, mais on a pas prévu le coup on est trop loin pour pouvoir en tirer un seul...et quand un troisième s'envole il est a 1m50 du sol avec la chienne dans l'axe...bref ces trois là ne sont pas pour nous non plus.

Un peu plus tard, la chance tourne ! En bordure de maïs, un beau coq m'arrive plein face ! Je tire, il accuse le coup...je double et le touche encore et mon voisin lui envois également une cartouche et fait mouche ! 3 tirs tous dedans ...il "plane" jusqu'au sol a 5 mètres de nous et arrive juste a l'entrée du maïs...dans lequel il disparait sans qu'on puisse le retrouver ! On est embêté car clairement il est cuit!

Un quart d'heure après, le temps se gâte et il pleut de trombes. Alors je ferme bien ma veste pour rester au sec. Jusqu'à ce que je me rende compte que cette veste que je pensais imperméable ne l'est pas du tout. Je suis trempé, il n'est pas encore 11h la journée risque d'être longue. (Bien sur avec une veste que je pensais imperméable je n'ai pas pris de rechange...sinon c'est pas drôle.)

Un peu plus tard encore, un lièvre démarre dans les pieds de mon voisin qui le manque, on est pas verni.

Midi on se quitte sous les trombes d'eau se donnant rendez vous a 14h. Je vais au restaurant, avec un ami chasseur, toujours trempé et j'ai bien le temps de refroidir. Heureusement on y mange bien. Et puis cet après midi je ne peux pas être plus mal chanceux...

14h30 On prend les mêmes et on recommence. On oublie un peu les bordures, mon accompagnateur veut que je fasse un lièvre alors en avant dans le chaume et le labour. Au passage près d'un bosquet je tire une grive, un peu loin, mais je la tue sur mon 2e coup et elle tombe dans le chaume. Enfin quelque chose ! Ou pas ! Impossible encore de la retrouver ! Pourtant c'est assez clair, mais la chienne ne la retrouve pas. Pas plus que nous qui l'avons vu tomber. Décidément on est pas verni. Saint Hubert nous boude.

Plusieurs lièvres nous nargueront au loin, avant de rentrer dans les maïs sans qu'on ai un espoir des les en déloger. Alors le fusil sur l'épaule qui commence a peser, j'avance encore et encore a travers champs avec un kilo de terre sur chaque botte.

Arrive 18h, je suis toujours trempé, j'en ai plein le dos, plein les bottes je suis cassé et bredouille...mais je suis content. C'est aussi ça la chasse.  

Legio a écrit:

Un peu plus tard encore, un lièvre démarre dans les pieds de mon voisin qui le manque, on est pas verni.

Encore heureux ! Vu les incroyables ruse que dame nature lui a donner, c'est vraiment dommage qu'il ne doive son salut qu'à la maladresse d'un tireur !


Pour le reste, c'est la chasse ! Bon courage ça ne poura être que mieux la prochaine fois !

Et oui c'est aussi ça la chasse... Merci pour ton récit !  

huhuh on croirais ma sortie lievre de dimanche ^^ je ferais le récit un peu plus tard car mal partout j'aime pas les labours quand il a plus ...

très beau récit...
ah les lièvres, le petit gibier que je préfère. il est en déclin mais on rattrapera la situation.
rusé, son tir bien plus compliqué qu'on ne le dit trop devant, trop derrière...

Salut à tous,
Journée "Quand ça veut pas...." hier  

Avec le collègue on décide de se posté au palombes, lui prés d'un tournesol, et moi un peu plus loin, près d'un autre tournesol plus petit, les palombes arrivent mais sur mon coté   , elles me repère à 10km, je décide de changer d'angle, j'ai des soucis de piquets qui ne plante pas, le filet et tout mou et baille, les piquets ne tienne pas, là arrive 2 chasseurs avec des chiens qui battent la plaine devant nous à 100m, bon c'est mort, on remballe, je rejoins le collègue, je lui tien son fusil pour qu'il puisse enlever les formes et coques sur les têtes de tournesol, quand me passe une jolie palombe à 20 mètres ( peut être moins) je l'a mets en joue avec le A400 XPLOR du collègue ( le mien je l'ai en bandoulière) et clic... pas de cartouche dans la chambre  
On décide de changer d'endroit, lui, choisi un autre terrain, moi après avoir tourner en voiture, y avait du monde partout, je décide de revenir au 1er lieu, là je me poste sans piquet ni filet, juste dans une trouée d'une haie, j'ai grave envie de faire pipi, je me positionne pour faire ma petite besogne, quand passe une palombe à 15m de travers, aie !! je peux pas arrêter, la vessie est trop pleine  
1h passe, il est pas loin de 11h, il y a moins de monde, plus de palombes dans le ciel, je vais me faire les bordures de tournesols, 30mn plus tard, je rejoins le chemin qui mène au voiture, il me reste 150m à faire, j'ai le fusil en bandoulière, j'entends très distinctement le chant d'un perdreau, ça provient proche d'une haie qui borde le champs de tournesol , il doit être à 50m maxi, je localise le chant de rappel le long d'une haie, je décide de prendre le coté gauche de la haie, je marche très lentement, le chant devient de plus en plus audible et proche genre à 20m, c'est bon, je vais l'avoir    un pas de plus et j'entends le bruit caractéristique du battement d'ailes du perdreau de l'autre coté de la haie  

L’après midi, je décide de revenir aux alentours de 17/18h,
le collègue est deja là, go pro fixée sur la tête, il envoi un coup de fusil sur un ramier, je ne le vois pas tomber, mais j'entends le bruit des ailes battrent dans la haie, on cherche, rien,introuvable, pffffffffff !! vert de rage   , il s'en va sur un autre poste à quelques km de là, on doit se filé la poisse tout les 2 , ce n'est pas possible !!
Moi, je me poste comme le matin dans la haie de peupliers ( là ou j'avais prélevé les 4 palombes à l'ouverture) le téléphone sonne, c'est ma mère, le temps de chercher dans quelle poche est ce maudit téléphone, un joli ramier me montre ses jolie bandes blanches à 10/15m, j'en peux plus , j'en rage, et d'un autre coté, je suis mdrr par tout ce qu'il m'arrive, bref, il est 19h15, c'est calme, plus rien ne passe, hormis le vol incessant des hirondelles, je décide de lever le "camp", je fais un pas pour sortir de ma "trouée" quand soudain, j'entends un claquement d'ailes au dessus de moi, yess    , pile poil, elle fuit de mon coté, je prends le temps de l'ajusté, je lâche une Tunet 32g en pb6 à 20/25m env, elle tombe séchée net dans le champs de Bardane (la plante qui s'accroche tel un velcro au poil des chiens) c'est assez "propre", je vais la retrouver sans problème?? Ben non, palombe introuvable, malgré mes allées et venues dans la Bardane, impossible de trouver cette foutue palombe, j'aurais dû aller l'a cherché de suite, je suis parti très déçu.     mais tellement de choses à raconté.    

C'est aussi ça la chasse

Sympas ces récits !! j'en aurai certainement à écrire aussi au cours de la saison ! en espérant ne pas en avoir à écrire sur cette page le 25 au soir... :p