Buck Fever

Bonsoir a tous

Nous avons tous un jour ou l'autre été touché par cette montée d'adrénaline, ces tremblements parfois incontrôlables a la vue ou le bruit d'un gibier ! L'avez vous déja ressenti ?
Avez vous des "astuces" pour apprendre a le maitriser ?

Au plaisir de lire vos réponses

Oui sa m'ai déjà arrivé, plusieurs fois mais franchement cette montée d'adrénaline, je ne sais pas si sa ce controle mais en tous cas la sensation n'est pas mal et sa fait parti de la chasse je pense

impossible a contrôlé je pense

Salut

évidemment, j'ai déjà eu cette fièvre. C'est surtout le truc des tireurs affûts / approche.

d'abord on s'abstient de tirer tant que cela perdure.

Baisser son arme. Respirer profondément. Souvent reprendre son souffle d'ailleurs. Se calmer. Poser un genou au sol. Penser à son arme. Le poids de détente. Le lâcher du coup... et ensuite seulement si c'est passer....on tire.

Je ne connais rien d'autre mais je suis preneur.

oui ça m'arrive , quand je vois ou j'entends un gibier , il y a est il y aura toujours un peu d'adrénaline ce qui est plus que normal , mais ça va je reste toujours concentrer et sur de moi

C'est vrai que l'affût permet d'apprendre à se canaliser... Mais bon pas toujours si simple !

Moi c est plutôt la battue qui me fout des coups de pression!

Le " Jagdfieber " comme on l'appelle chez nous, bien évidemment je l'ai déjà eut, et l'ai parfois encore, mais plus pour les mêmes raisons.
Pour commencer je reprendrais les mots de mon grand-père, mon premier maître en matière de chasse, il disait que si un jour cette fièvre ne me prenais plus, je devrais arrêter la chasse n'étant plus "Chasseur"...
J'ai souvent repensé à ce qu'il disait, car, si autrefois cette fièvre me prenait dès que je voyais un trophée que je convoitais, aujourd'hui ce n'est plus le cas, le plus beau des trophées me laisse stoïque, même quand il a hanté mes rêves, dès que je suis en situation de pouvoir prélever l'animal je deviens serein, peut être parce que je ne me met plus la pression. En fait, prélever un animal m'apporte autant de peine que de joie ou de satisfaction, alors plus l'instant fatidique est loin, mieux c'est, de toute manière le prélèvement rompt toujours le charme de la quête!
Il m'arrive d'avoir cette fièvre, quand je guide un autre chasseur, inquiet de son tir, peur qu'il ne blesse l'animal. Moi même seul, parfois suis pris de cette fièvre quand je fais des tirs de sélection sur des kitzs (chevrillards), les ayant vu grandir tout l'été, cela me peine de les prélever, mais la gestion l'exige, alors je me résous.
Comment combattre cette fièvre ? ... Poser la carabine, respirer profondément, peser le pour et le contre, et, quand la symbiose est atteinte, la fièvre disparaît, reste à décider si on doit effectuer le prélèvement ou non !

Merci pour vos réponses les amis

Vu que le tir est pour moi l'éqal de casser le jouet et fin de la chasse, en général je n'ai plus du tout cette monté des épices !
Par contre, je l'ai eu l'été dernier sur un renard !
Un approche en plein champ, tout à découvert, approche dans son dos. j'ai réussi à l'approcher à 15 m ! ! ! ! !
A n'importe quel moment il aurait pu se retourner, me voir et filler. Et surtout j'aurais pu lâcher ma balle depuis longtemps ! mais non, j'ai préférer aller jusqu'où je pouvais. Et bien au moment de tirer, j'avais tellement le coeur qui tapait que... bon bref... j'aurais mieux fait de mettre une baionnette et jetter la carabine ! lol

Je dirais juste que le jour où je n'es plus cette montée d'adrénaline quand je vais à la chasse, je n'irais plus.

Comme les autres l'ont dit ça fait parti de la chasse et c'est ce qui la rend si belle en quelque sorte.
Pour ma part j'ai pas de technique pour canaliser ça parce que jusqu'à présent ça ne m'est pas arrivé au moment du tir. Je connait ça au moment où le gibier arrive mais à partir du moment où j'ai pris la décision de tirer je retrouve vite le calme.
Mais je veux bien croire qu'à l'approche ou à l'affut ce soit plus dur car le tir est encore plus réfléchi

moi sa m'arrive plus souvent a l'affût/ approche que en battue , d’ailleurs j'ai jamais eu cette fièvre en battue ou alors je n'est pas le temps de m'en rendre compte .

Le premier sanglier que j'ai tiré avec mon oncle pour la première fois , sa mets arriver , il m'en avait longuement parlé avent et que lui sa ne lui arrivais que très rarement ou alors a la vu d'un grand cerf malgré qu'il en tire assez a chaque saison la fièvre du chasseur lui tombe dessus au moment de prélevez sont cerf , une année il a tiré un très beau cerfs j'ai eu de la chance , quand je suis arriver cher lui il ma appeler et ma dit de monté en forêt car il avait tirer un cerfs , mais qu'il n'était pas aller voir et qu'il attendait un moment , quand je suis arrivé au chalet de chasse ou il m'attendait avec tous le monde 30 minute après le tir il tremblais encore ...


Pour moi la première fois , j'ai vu les sangliers monté a la place d’agrainage et la il ma dit les 3 sont bon a tirer tu a le choix , a partir de ce moment j'ai commencer a trembler , j'ai pris la carabine en main , puis je tremblais tellement et je bougés tellement qu'il on fini par nous voir et partir ... , par la suite il ma dit que même le mirador tremblais
il ma dit on attend encore un peu avec de la chance il y en auras d'autre qui vienne , 20 minute plu tard deux sanglier ce présente il me dit de rester calme , de prendre la carabine de seigneur en douceur , et la dans ma tête j'ai fait le vide complet ce vidé l'esprit ne pensé a rien et hop une fois l'arme en main je ne tremblais plus , je me suis installé j'ai tiré il est tombé sur place , j'ai voulus recharger il ma dit non c'est bon . et puis voilà j'étais quand même remplis d'émotion je me souviendrais toujours de ce jour si

Oui évidemment, surtout à l'affût; quand ça craque et que tout peut sortir : sanglier ? Chevreuil ? Blaireau ? Escadron de merles ?!
(Même si à force on apprend à reconnaître, n'exagérons rien ! ^^)

La semaine dernière encore..
Laisser la carabine de côté, respirer et se concentrer doit être la meilleure solution.

En battue plus rare, c'est déjà arrivé mais après le tir ! Et là j'aurais eu du mal à doubler si un deuxième gibier était arrivé de par la suite. A moins que la vue du gibier l'aurait inhibée ?

Pour reprendre Franz : "on préfère la chasse que la prise" disait Pascal.
Après j'ai toujours eu à l'esprit qu'il y avait deux jagdfieber, celle dont l'on parle; et la néfaste : la frénésie de la chasse incontrôlable : toujours plus chasser. À l'instar de certains chasseurs dans la mythologie.

Et en effet certains chasseurs devenus "tireurs froids" ont arrêté la chasse.

Je te conseille de lire l'ouvrage de B. HELL : entre chien et loup, je viens de le retrouver via une recherche google et je l'avais consulté de par le passé : très intéressant !

Idem que les collègues, ça fait partie de la chasse... Après plusieurs années de chasse c'est quan même différent qu'au début... Mais je crois que si on n'avait pas cette sensation là, ça ne serait pas pareil !

Pour moi,je ressent ça uniquement à l'affut et que sur renard...C'est bizarre,je suis un mordu de bécasse et pourtant,devant les chiens à l’arrêt,je suis détendu et à peu près sur de moi.Mais là,quand je le vois dans les pré fauché,j'ai le palpitant qui monte dans les tours,les mains qui tremblent et il me faut deux trois minutes pour retrouver mes esprits.....

Pour ma part , ça m'arrive très souvent d'être submergé par l'émotion (ce qui m'a valu de formidables loupés) , mais heureusement , car ça veut dire que notre passion nous anime ...

Ce ne serait pas sur un volatile au long bec tes loupés magistraux par hasard?....

Le moindre craquement de branchement, un bruit de pas suspect c'est vrai que çà fait monté l'adrénaline. Mais je reste complètement concentré car il m'est arrivé d'entendre des bruits de pas dans un petit carré de bois dans mon dos alors qu'il y avait aucun traqueurs, c'était tout simplement des gens qui habitent pas loin de ce bois qui faisaient leur petite promenade matinale. un "tendu de la gachette" comme il y a chez par moi aurait certainement pointer l'arme sur eux.
Il est arrivé tellement d'histoire par chez moi de mauvaise canalisation surtout lors de battue de sangliers que moi, jeune chasseuse çà me fait réfléchir!

Mais sinon hors battue j'avais le coeur qui allait explosé quand j'avais ma chienne (décédée malheureusement) qui se mettait à l'arrêt devant des bécasses ou des lièvres. Et hors saison quand je vais faire des tours avec mon appareil photo, quand j'aperçois une biche ou autre grandes pattes, c'est génial cette sensation.

Pointer une arme,c est pas grave,sauf si elle est armée et de surcroît le doigt sur la queue de détente.

Je pars sur le principe que même à vide ça ne se fait pas...

Tout a fait,mais a un moment ou a un autre,faut bien être prêt!
Je laisse toujours ma carabine culasse ouverte,après y à plus qu'à!

Tout à fait... Tu n'as pas tord !