TRANSMETTRE SA PASSION

Salut,

D'accord ben une belle ouverture !!!!!

Merci d'avoir répondu...

@micalement,
Adrien

Bonjour
Adrien sans rancune mon ami…. Tu me connais un peu maintenant, j’ai pas pu résister à te charrier un peu…trop beau…

Bravo Chtalain mais on attendait une histoire à baver et pas un tableau…une histoire mon ami…un joli récit svp.

salut,
une histoire j'en ai pas mal la meilleur c'est d'avoir fait 26canards et 8 oies en une nuit a 3 fusil par vent nord est a 60km/h et le lendemain plus rien

Salut,

PYROTECHO a écrit:Bonjour
Adrien sans rancune mon ami…. Tu me connais un peu maintenant, j’ai pas pu résister à te charrier un peu…trop beau…

Non non sans rancune, au contraire....

C'est mieux de s'entendre de cette façon que de se bouffer le nez....

chtalain a écrit:salut,
une histoire j'en ai pas mal la meilleur c'est d'avoir fait 26canards et 8 oies en une nuit a 3 fusil par vent nord est a 60km/h et le lendemain plus rien

Ben voilà, mais faut nous la raconter cette journée...Nous faire baver un peu....

@micalement,
Adrien

Bonjour
Ben voilà personne ne se lance alors zi va..
Mon premier sanglier. Lisez bien, c’est une nouvelle version….non.... mais j’aime bien cette blague les soirs de croque au chalet de chasse (c’est tellement vrai).


C’était durant la saison de chasse 1983. Les premiers jours de gelées étaient déjà là. Les chiens, la semaine d’avant avaient pris une raclée par un sanglier qui semblait de bonne taille et mon grand griffon avait été décousus. Ce week-end là je n’étais pas là (pour cause de chasse à la biche coiffée..).
Ce samedi là donc (le week-end où j’avais laissé tombé la chasse des f… enfin des g…. enfin jetais là quoi). Je suis au poste. Les copains (+ mon père et mon frangin) m’ont expliqué comment mon chien a mis au ferme la bête et à quel endroit elle a été levée. J’ai décidé de me poster pas loin de là. Mon chien commence une menée avec le chien de mon frère. Les chiens stoppent net et j’entends une bagarre terrible. J’entends surtout claquer des dents et affûter des moustaches (lire ici des défenses) Je cavale comme un fou au travers des ronces et des épineux. Lorsque j’arrive sur place, je vois les deux chiens. Le griffon est de nouveau décousus au niveau d’une cuisse. Je ne vois pas de sanglier et puis d’un coup, je vois une masse noire qui sort en trombe d’un roncier minuscule. Comment faisait’il pour se cacher là dedans?? je ne l’avais pas vu. Les deux chiens saute sur la bête noire…..Difficile de tirer…impossible. J’attrape les deux queues des chiens pour ramener le tout vers moi, j’ai un petit espace pour tirer. J’envoie au sanglier une balle Bondeau avec mon fusil mono coup (d'une main ....aille les doigts)……...laissez moi respirer……….je ne me rappelle pas de la fin de cette journée…premier ferme. Premier sanglier et très mal à la tête le lendemain…ça en fait des souvenirs.

Salut,

Quel beau récit !!!

Félicitation pour cette journée qui pour toi est inoubliable !!

@micalement,
Adrien

Bonjour,
Une histoire qui a bercé mes souvenirs d'enfance.
Durant la dernière guerre mondiale, mon père était puisatier et allait à la demande creuser des puits dans les fermes.
Un jour accompagné de mon beau-frère, en allant travailler, ils entendent des chiens mener au loin. Connaissant parfaitement le secteur, ils en déduisent le nom du propriétaire et le type de gibier levé. Il faut dire qu'à cette époque bien que le gibier soit en nombre suffisant, certains n'hésitaient pas à se placer devant les chiens du voisin pour caloter le lièvre et se sauver. C'était justement une habitude de ce chasseur.
Un seul regard suffit à nos deux acolytes pour se venger des méfaits dont ils avaient été victimes. Au même moment le lièvre débouche devant eux et se jette dans la cloture d'ursus (cloture à brebis rare à cette époque dans notre région). Mon père saute de son vélo et attrappe le lièvre étourdi, lui donne un coup derrière les oreilles et le confie à mon beau frère encore tout étonné sur son vélo.
Pour éviter se se faire surprendre par le meneur de chiens, il met le lièvre assomé sur son guidon, tenant les pattes de devant d'un côté, les pattes arrières de l'autre main.
N'écoutant que leur instinct, voilà mes deux gaillards appuyant de toutes leurs forces sur les pédalles.
Au bout de quelques dizaines de mètres, le lièvre se réveille et mord le pouce de mon beau frère qui se met à crier. Ne pouvant pas s'arrêter à cause de l'autre chasseur, il doit continuer à souffir.
Mon père qui n'avait pas vu le réveil du capucin ne comprenait pas l'attitude du grand gaillard qui s'époumonait et sprintait comme un champion cycliste.
Enfin au bout de quelques minutes et à l'abri des regards, il mirent fin aux souffrances du champion et assomèrent définitivement le capucin. De nombreuses années plus tard, on pouvait encore voir sur le pouce la petite marque laissée par le lièvre.
Malheureusement, les deux compères ont rejoint trop tôt le grand Saint-Hubert. Mais cette histoire les aura fait revivre quelques instants et dans la bonne humeur comme ils aimaient...

Il s'agit là d'une histoire vraie et j'espère qu'elle vous fera sourire
Bruno

Je vois que tu es descendant d'une famille de bons, de vrais, bien de chez nous, Moi j'ai été bercé par les c...ies de mon père forestier, à la même époque, il m'en est resté un "grain"

Salut,

Très belle histoire Bruno...

J'imagine le moment...

Merci...

@micalement,
Adrien

Salut

The King m’a invité à expliquer ma passion de la chasse. Comment faire ça. Ca me parait mission impossible. Il faut raconter une vie complète. D’abord une enfance. Pas toujours facile... Et puis la passion dévorante de mon père…. La chasse … pourquoi ?? sais pas …Un jour le p’tiot pyrotecho est sur les épaules de son père pour traverser un ruisseau. Un canard décolle. Pyrotecho qui a sept ou huit ans se cramponne au coup de son paternel qui tombe le canard avec son vieux auto cinq Browning (merde c’est pt’ète ça mon amour pour ces flingues…il l’a encore ce tromblon). Plus tard Pyrotecho tues son premier oiseau (un pigeon) puis son premier lièvre (avec un copain qui avait des problèmes de santé). Un jour je passe mon permis. C’était plus simple à l’époque. Juste des diapos façon code la route et Pyrotecho fini deuxième du 88 avec une seule faute (merde je voulais faire premier). Le garde chasse discute avec moi. A cette époque ces messieurs ne sont pas mes amis (autre époque autre façon de voir et de penser). En tout état de cause, il me félicite.
La première année de chasse…Inavouable ici. Il n’y avait pas de battue. On chassait en petit groupe. Nous, juste le paternel, mon plus grand frangin (qui ne chassera jamais plus malheureusement Mauvais fusil mais un vrais sens de la chasse et du poste) et moi. Première année quelques chevreuils et un sanglier dont je vous ai déjà parlé. Chasse cueillette. Pas de consigne car pas de battue. Ou plus exactement la consigne était « pas de prisonnier »…A bon entendeur..
Et puis tout a évolué rapidement. Les mentalités surtout. De chasse cueillette, nous sommes arrivés à chasse gestion. Plus de fusil mais des carabines non pas pour chercher la longueur des tirs mais le respect du gibier avec une mort nette. Mon plus grand frangin n’était plus là mais l’autre s’y ai mis et nous a montré ce qu’était un vrai tireur ( y fait peur lui avec sa H&K en 9,3*62).
J’ai vu et fait évoluer également des chiens. D’abord des grands courants genre tricolores et autre porcelaines puis des Jagds terrier. Mes deux derniers étaient de teignes. Ils étaient tellement mordants que je les avais baptisé Bonnie et Clide. Le premier mort sous une voiture et sa sœur suite à un ferme sur un grand sanglier. Ils m’en ont tellement fait tuer au ferme. … impensable. Chiens fous à l’image du maître.
..Eh The king je ne peux pas raconter tout d’un coup. J’en garde un peu sous le coude…

Salut,

En tout cas très beau résumé! On voit bien que la passion est là !

@micalement,
Adrien

Super résumé PYROTECHO,

un de ces quatres tu devrait écrire un bouquin, t'est sur la bonne vois pour ce qui est de captiver le lecteur !!!