l'histoire du grand mâle parti en revant

fin novembre,moins dix, 2000m d'altitude,l'aurore était légere, il faisait
presque beau.
je decide d'aller tenter ma chance aux chamois de forêt,
qui ne s'aventurent que rarement dans les pics.
deux heures plus tard, je sort en crête, apres avoir été évanté par deux chevreuils et un sanglier.
là deux solutions: soit encore du bois,mais vue le vent tournant peu de chance,soit quelques falaise abrute.j'opte pour le vertical.
alors commence le jumelage.
muni de ma nouvelle monoculaire zeiss 10x25 à cause du poids,
je scrute chaque rocher,chaque cheminée,chaque replat,j'aperçois à 600m
3 chamois,un bonne approche.je remet mon sac à dos ,me redresse,
à ce moment là sous moi dans le vide ,une pierre roule,
vite je klipe ma lunette sur ma carabine à un coup cal 5.6x50 mag.
je m'avance le plus possible pour voir la bête qui entre dans une
langue de bois 100m à droite.apres une course de 50m,j'espere la voir sortir,mais rien,je suis tout essouflé et rien.
un coup de monoculaire et serré contre un arbre,60m en contrebas
une tête enorme,regarde dans ma direction,qu'une tête, le corps etant caché deriere un bloc de roche.avec un si petit calibre de toute façon je suis obligé de tirer toujours ta tête ou le cou.
je remonte ma carabine et s'allume dans ma lunette un mouflon énorme
je pose la croix entre les deux yeux et je dechire le silence, de ce matin blème la détonation fait eccho dans toutes les barres.
le grand bêlier s'affaisse, mais bizzarement,je change la cartouche et devale la distance qui nous sépare.
arrivé sur le corps, pas d'impacts,vite c'est une balle de corne,je sort mon laguiole et saigne ce bel animal dans son sommeil.
il quitta ce beau pays, dans un songe, sans avoir entendu aucun bruit.

Bonjour,belle histoire mais je doute que tu aies deux fois la même chance!

On ne saigne pas un gibier. Il mérite un peu plus de respect.

Salut,

Et belle histoire...

Le moment devait intense...

Dommage que tu l'as saigner et pas daguer l'acte est peu plus joli....

Merci pour se résumer...

@micalement,
Adrien

bonjour
la chasse en haute montagne est entourée d'impératifs:
1er ,charger le moins possible un sac de 80litres,
alourdi d'accesoires de montagne,corde,piton,couverture,sangle
rechange,lampe etc etc.
une dague serait donc vraiment superflue vue que l'on ne s'en sert que rarement (une fois par an)
2eme imperatif s'assurer coûte que coûte que l'animal ne dégringole pas un ravin, une gorge ou pire que tout, qu'il saute une falaise,
il faut donc le tenir et fermement, pour les chamois c'est encore pire,bien plus dangeureux.
j'ai dû tuer quelques sanglier à l'épieu,et j'affirme que c'est pire
qu'une lame affutée sur une carotide

Il s'agit de pratiques réservées aux poulets et autres cochons de ferme.

Le gibier ne se saigne pas, c'est lui manquer de respect.

Une lame derrière l'épaule est plus efficace qu'un sourire cabylle qui amène une agonie lente le temps que le corps se vide au ryhme des battements du coeur...

TJ a écrit:Il s'agit de pratiques réservées aux poulets et autres cochons de ferme.

Le gibier ne se saigne pas, c'est lui manquer de respect.

Une lame derrière l'épaule est plus efficace qu'un sourire cabylle qui amène une agonie lente le temps que le corps se vide au ryhme des battements du coeur...

Salut;

Personnellement pour achever u ngrand gibier, je plante la pointe du couteau à l'arrière de la tête, il y a un creux.

J'enfonce d'un coups sec la lame et je tourne.

Propre, efficace, respectueux.

Amicalement : Jm.

++

Sur le chevreuil c'est jouable.

Pour un cerf ou un sanglier, c'est autre chose...

Salut;

Là, franchement, je ne sais pas car il est vrai que je ne l'ai fait que sur chevreuil !

Jamais encore achevé de sanglier, ni même tuer d'ailleurs...

Je ne pense pas tirer de cerf...

Sauf cas exceptionnel dans l'avenir...

Qui vivra verra !

Amicalement : Jm.

++