La FGAO ne rembourse plus les dégats

Le saviez-vous ? Depuis le 24 octobre, ne comptez plus sur le Fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages (FGAO) pour vous indemniser en cas de collision avec un sanglier ou un chevreuil ! Confronté à une flambée du nombre d’accidents impliquant un gibier, dans un contexte de prolifération de certaines espèces, le FGAO ne rembourse plus les dégâts. En 2008 en Côte-d’Or, 693 accidents de la circulation impliquant un sanglier, un chevreuil, un cerf ou un animal sauvage ont été déclarés à ses services. En 2009, les chiffres ont explosé sur le plan national. Aussi est-il vivement conseillé de souscrire une assurance tous risques sous peine de se retrouver avec un véhicule accidenté, avec toutes les réparations à payer de sa poche. De plus en plus fréquents, les accidents avec gibier surviennent en particulier en période de chasse (de fin septembre à février), ou de reproduction (en avril et en mai). Les animaux chassés la journée regagnent les territoires quittés au début de la nuit, ou en période crépusculaire, où le risque de traversée de routes est le plus important.

Victime de quatre collisions depuis 2003, dont deux récemment avec des sangliers dans les cantons d’Is-sur-Tille et de Selongey, une automobiliste côte-d’orienne témoigne : « J’ai eu la chance de ne pas avoir de choc frontal : ni mes enfants ni moi n’avons été blessés. L’année dernière, j’en ai eu pour 4 300 euros de dégâts, qui m’ont été intégralement remboursés. Le 17 novembre, j’ai eu un autre accident dans le brouillard, et cette fois, le devis s’élève à 1 800 €…Je vais acheter des sifflets à ultrasons conçus pour repousser les gibiers et en équiper ma voiture au plus vite ! » Et de recommander à chacun la prudence : « Quand je vois que je ne peux éviter le choc, j’évite de donner un coup de volant, qui aurait pour conséquence de me faire partir dans le fossé au risque de faire des tonneaux, ou de percuter un arbre en bordure de route… »

Marc Voinson, chef du service départemental de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) précise que le Code de l’environnement autorise un conducteur, qui vient de percuter mortellement un sanglier, un cerf ou un chevreuil, à l’emporter pour en faire un usage strictement personnel, à condition d’avoir préalablement prévenu la gendarmerie ou la police. « S’il y fait entorse, l’automobiliste peut être soupçonné de braconnage. » Si l’animal est blessé, on peut alerter les gendarmes, ses services (1), ou l’Union nationale pour l’utilisation des chiens de rouge (2), afin qu’une recherche soit effectuée dans le but d’abréger son agonie. Sachez que si l’animal est retrouvé, le conducteur du véhicule accidenté peut « en revendiquer la propriété ».

neltir a écrit:OUi mais , car il y a un mais , c'est que le choc se produit souvent la nuit et alors la nuit la gendarmerie je sais pas si vous avez deja essayé , mais c'est pas gagné de l'avoir au tel ! si vous faites le 15 c'est régional et là c'est pas gagné non plus car ils ne savent rien de tout cela ! prévenir oui , mais il yà du travail ........surtout la nuit si t'es dans les bois ,voiture Hs !!!

En 1976 , j'avais percuté une genisse sur une route départementale de la Creuse en pleine nuit et par brouillard .....j'attends encore les gendarmes et le propriétaire de la génisse qui semble t il avait préféré se taire que de payer ! j'aurais du emporter l'animal ...