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Les pieds-nickelés à La Ramade

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Lun 29 Mai 2017 - 23:09
Voilà un p’tit moment qu’on en causait de se faire une petite semaine pêche-détente avec John et Puné (les surnoms de mes copains), ça va nous changer des sessions dans des lieux un peu plus hostiles en terme de confort où l’on a pourtant fait nos plus belles pêches. On a choisi le plan d’eau de La Ramade, situé à cheval sur le Puy-de-Dôme et la Creuse, et qui s’étend sur un peu plus de 80 hectares et on a réservé pour 96 heures de pêche, afin d’y taquiner Dame Carpe. La difficulté de pêche y est d’un niveau que l’on qualifiera de moyen et avec une densité de poissons de plus de 10 kg relativement importante.
Le Pajéro est plein à craquer, pourtant c’est un sept places quand je décolle seul de la maison. J’ai une heure de route pour me rendre chez John, notre lieu de rendez-vous d’où on va décoller ensemble, à 3 voitures quand même puisqu’elles sont toutes chargées à bloc.
J’arrive à l’heure, Puné est déjà là, je reconnais la clio dont les portières sont sur le point d’exploser tellement la voiture est bondée de matos. La zx break de John n’est guère plus vide.
Un p’tit café, le temps de faire un rapide débrief pour être sûr de ne rien oublier, c’est surtout en ce qui concerne l’apéro (j’ai déjà pris une réflexion de madame avant de partir de la maison quand elle a vu la quantité de boissons que j’emmenais, et je me suis bien gardé de lui dire que les copains en emmenaient tout autant que moi, elles ne seront pas là pour vérifier notre consommation) et le casse-croûte, pour le matos, chacun ses affaires, évidemment, on s’en prêtera si l’un de nous a oublié quelque chose, mais en général, on est au point.
Nous voilà partis, John en tête, suivi de Puné, je ferme la marche . On arrive sur place 1h30 plus tard, un peu avant midi, on a eu le propriétaire au téléphone la veille, notre post n’étant pas pris depuis quelques jours, il nous a autorisé à arriver quelques heures en avance.
Le temps de régler les formalités et 15 minutes plus tard, on arrive sur le post. Le lieu est beau, on est en sous-bois, ce qui nous procurera de l’ombre de manière certaine, avec une clairière quand même, si on décidait de prendre le soleil. Notre post nous donne environ 400 mètres de rive, et on peut tendre les cannes depuis 5 endroits différents. On tourne tous les trois sur les différents spots offerts . Rapidement, chacun trouve sa place. On a eu beau dire qu’on venait ici sans prise de tête, en détente totale, rapidement, les instincts reprennent le dessus. Les cannes à sonder sont sorties, chacun jauge les spots. Je trouve une belle cassure avec un fond très propre, sable ou gravillon très fin avec une belle profondeur, je serai quasiment à fond de canne, à environ 110 mètres du bord. J’y placerai un montage avec une belle bille (bouillette). Mes deux autres cannes seront placées en escalier, en revenant vers le bord, une à environ 80 mètres, l’autre à 50. L’amorçage commence, léger car on est en pleine été et que ce n’est pas la période où les poissons se nourrissent le plus, mais précis, cobra et bait-rocket uniquement, bouillettes, noix tigrées, amorce, maïs et lupin composeront le mien. Les copains font le leur, comme ils le souhaitent, on est éloignés d’environ 100 mètres les uns des autres.
Comme je fais presque toujours, j’amorce un quatrième spot que je ne pêche pas dans un premier temps, ils annoncent un orage en milieu de semaine, et ce genre d’incident climatique a tendance à modifier le comportement des poissons, à provoquer chez eux une frénésie de quelques heures pendant ou après l’orage, durant lesquelles, il nous est arrivé de faire des cartons alors qu’on avait rien pris depuis deux jours. Je choisis de jeter quelques poignées de noix tigrées seules, le long de la berge à 1m50 du bord, avec une profondeur d’1 mètre, presque sous mes pieds, en-dessous des branches d’un arbre car ce spot m’inspire si l’orage a bien lieu, j’y déposerai un montage.
Une fois le matos de pêche fini d’installer, les amorçages réalisés, reste plus qu’à sortir le matos de camping et monter la toile de tente. J’ai pris la grande, le biwi est bien pour dormir car il prend peu de place, est vite monté et démonté mais je sais que les copains n’ont que ça, et en cas d’averses on sera bien contents de pouvoir s’abriter tous les 3 dedans pour manger, jouer aux cartes etc.
John me rejoins alors que je suis encore en train de monter ma tente, lui a déjà fini.
« T’as pris le mobil-home ? » me lance-t-il en se marrant.
« Tu seras bien content de le trouver quand il va se mettre à flotter ! »
Il me file un coup de main à finir de la monter et on rejoint tous les 2 Puné, qui vient de déplier la table et de sortir la glacière et qui nous tend d’autorité une bière chacun. Il est environ 17h, tout est en place, ça pêche, et on peut commencer à se détendre et savourer le moment.
Quelques bières plus tard, alors qu’on allait commencer l’apéro, Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiippppppppppppp !!! Un détecteur de Puné s’emballe, il saute de son siège, court jusqu’à sa batterie, lève la canne sur laquelle a lieu le départ et ferre. La canne plie, elle est au bout. On se regarde, les sourires sont sur toutes les bouches, on est bien !
Quelques minutes plus tard, une splendide miroir de 17 kg viendra à l’épuisette. Petite séance photo et elle retrouve son habitat naturel.
Bon, l’apéro peut attaquer, quelques tournées de jaune, puis on fait quelques pièces de viande à la poêle sur le réchaud, les feux étant interdits, et c’est logique, vu la sécheresse. Quelques godets de rosé accompagneront le tout. Après ça, un p’tit café, on a pas fini de le boire que : Bip ! Bip ! Biiiiiiiiiiiiiiiippppppppppppp !!! Encore une canne de Puné, rebelote, de nouveau une miroir à l’épuisette, le peson donne le verdict, 18 kg, Puné tout heureux, vient de battre son record personnel. Elle retrouvera sa liberté elle aussi après les photos. On refait le monde pendant encore quelques heures, en avalant quelques verres, puis, chacun regagne sa case pour la nuit.
Voilà une bonne heure que je suis couché mais je n’arrive toujours pas à dormir, je me fais attaquer par une armée de moustiques gros comme des libellules et j’ai oublié ma bombe.
Il ne doit pas y avoir longtemps que j’ai réussi à trouver le sommeil quand j’entend bricoler dans mes appâts qui se trouvent à côté, dans la « salle à manger » de la tente. J’allume immédiatement ma lampe frontale que je ne quitte pas de la nuit en session de pêche en direction du bruit, 2 yeux me regardent fixement, un rat qui venait picorer mes appâts et que je chasse immédiatement. La plupart du temps, j’ai le chien avec moi, ce genre de visites nocturnes ne m’arrive donc pas (ça évite aussi de se réveiller un matin avec le rod pod vide des cannes parce qu’un voyou silencieux les a embarquées dans la nuit) mais là, je ne l’ai pas emmené avec moi.
Tant pis, je ferme la moustiquaire pour pouvoir dormir un peu, même si je sais que c’est risqué en cas de départ en pleine nuit, et ça se vérifiera quelques heures plus tard, alors que je dors comme un bébé, Biiiiiiiiipppppp, un de mes détecteurs s’emballe, je bondis du bedchair, allume la frontale, j’ai gardé, comme toujours, mes chaussures dans les pieds, je me rue sur la fermeture de la moustiquaire, qui se coince, le détecteur continue de hurler, je secoue la fermeture dans tous les sens mais elle reste bloquée, ça dure bien 30 secondes, tant pis, je tire un grand coup et j’explose la fermeture, je pousse la moustiquaire un grand coup et bondis hors de la tente, je prends la canne et ferre, c’est au mou, elle a dû se décrocher juste avant que je ne ferre, j’ai au moins 300 mètres de fil sorti du moulinet. Mon John arrive dans la foulée, seulement quelques secondes après moi alors que son campement est à 100 bons mètres du mien.
« -Bon sang, qu’est-ce que tu foutais ? T’as vu pendant combien de temps ça a déroulé ? Tu t’es pas reveillé ?
-Non, j’avais la fermeture de la moustiquaire coincée.
-C’est pour ça que de loin, dans la lumière de la frontale, je voyais le mobil-home qui se secouait dans tous les sens. Comme si tu savais pas qu’il faut pas fermer sa tente. »
Je lui explique ma mésaventure avec les moustiques et le rat, mais lui est le genre de gars à préférer laisser rentrer un serpent à sonnette dans sa tente, plutôt que de louper un départ, alors je ne le convaincs pas. Enfin, je relance ma canne un peu au pif dans la nuit, et chacun rejoint sa tente
Le lendemain, lever aux aurores, je remonte mes cannes, les rejette comme il faut, léger réamorçage, John en a fait de même, on s’est levés à peu près en même temps, il me rejoint et on va ensemble vers le campement de Puné, où se trouve la table, les glacières, etc. vu qu’on y a laissé les voitures.
Arrivé à quelques dizaines de mètres de la batterie du Puné, une scène cocasse s’offre à nous. Puné est tout habillé dans l’étang, à 50-60 mètres du bord, de la flotte jusqu’à la taille, avec la canne pliée en 2. On sait bien ce qui se passe, on court jusqu’à son post.
« Qu’es-ce tu fous à l’eau tout habillé ? » lui lance ironiquement John.
Puné ne répond pas, il est en plein combat, il parvient à mettre le poisson dans l’épuisette, qu’il a pensé à prendre avant de se jeter à la baille, ce qui n’est pas toujours le cas.
Il revient vers la terre ferme, ce qu’il a dans l’épuisette paraît long, très long. Lorsqu’il est à quelques dizaines de mètres de nous, plus de doutes, il s’agit d’un splendide amour blanc, qui ne pèse « que » 15 kg, mais fait 1M30 de long, une torpille toute en muscle.
Lorsque Puné bien essouflé nous rejoint, il s’explique, même si on se doute fortement de ce qui s’est passé.
« Purée, il m’a vidé la bobine, impossible de le brider, un vrai char d’assault, j’ai été obligé de sauter à la baille pour reprendre du fil, sans quoi, je me faisais casser. »
Le poisson est superbe, et après la courte cérémonie pesée, mesure, photos, il rejoindra les eaux.
Il est 8h du matin, on pêche depuis un peu plus de 12h, et Puné, qui est parti sur les chapeaux de roue fait une super pêche.
Vers midi, alors qu’on attaque l’apéro, Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiipppppppppppppppppppp, c’est sur une de mes cannes, j’ai 100 bons mètres à faire pour les rejoindre. En pêche plus sérieuse, on est tout le temps « au cul » des cannes, sans quoi, c’est la cata, sur des fonds abîmés, avec des obstacles, etc. Mais là, on est en pêche repos et détente, alors on se permet quelques écarts. Je tape quand même un sprint jusqu’à mes cannes durant lequel le détecteur ne mollit pas. J’arrive au moment ou ça s’arrête de dérouler, j’attends un peu, le repère de touche reste en haut, preuve de tension du fil et que donc, c’est toujours au bout, ça repart, je saisis la canne et ferre fort, car j’ai bien la moitié du moulinet vide, soit plus de 200 mètres de fil dehors, ce qui fait une sacrée élasticité. La canne se plie, puis très rapidement, plus rien, décroché, je l’ai senti 1 ou 2 secondes tout au plus au bout. C’est encore la canne que j’ai tendu sur la cassure qui a donné, comme cette nuit, mais bon sang, à chaque fois, le temps pour que le ferrage soit fait a été bien trop long. Je suis en colère contre moi-même, 2 départs loupés sur 2, c’est pas du joli tout ça. Je rejette, réamorçage très léger et retourne à l’apéro.
L’après-midi se déroulera calmement, pétanque, molki, etc. nous occupent gentiment, les canettes s‘entassent, on va à tour de rôle au bar d’accueil où des machines à glace sont mises à dispo ainsi que des douches.
Rien jusqu’au lendemain début d’aprem, à part le calme, le beau temps, les occupations à refaire quelques montages, amorçages, quelques jeux, de bonnes bouffes malgré des moyens de camping et surtout…..Pas mal d’apéros, de ce côté-là, on ne mollit pas.
Voilà 48 heures qu’on pêche, on a donc passé la moitié du séjour. John et Puné vont ensemble au bar d’accueil pour faire le plein de glace, je reste surveiller les cannes.
Voilà une bonne heure qu’ils sont partis et ils ne reviennent toujours pas, bizarre. Au loin, j’entends de la musique, on dirait qu’il y a un événement au bar. Je vais chercher mes jumelles afin de voir ce qu’il en est. Quelle n’est pas ma surprise de découvrir mes deux compères, pas compliqué de les reconnaître, les 2 seuls c..s habillés en kaki alors que tous les autres sont en blanc, en pleine danse de la chenille sur la terrasse du bar. Pfffffff, ces 2 hurluberlus se sont tapés l’incruste dans une espèce de chouille d’après-midi, avec ce qu’on a bu depuis la fin de matinée, à faire les andouilles en plein soleil, ils vont revenir jolis garçons.
Je reste seul un bon moment, j’en profite pour faire une p’tite sièste. Tout à coup mon téléphone sonne, c’est John, il y a près de 3 heures qu’ils sont partis. Je réponds.
« T’es où mon vieux ? » me demande-t-il, son élocution ne laisse aucun doute quand à l’état dans lequel ils se trouvent maintenant.
« -A ton avis ! Je suis toujours au même endroit, y’a tout le matos, les cannes pêchent, je risquais pas de partir !
-On arrive !
-Ok. »
Effectivement, 2 minutes plus tard, la clio passe sur la route en face de notre poste, Tut ! Tut ! Ces 2 couillons klaxonnent et me font coucou, quelques secondes plus tard, alors qu’ils sont passés derrière des arbres qui les font sortir de mon champ de vision Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Un grand crissement de pneu, puis plus rien.
« Quelle bande d’abrutis ! Ils vont avoir trouvé le moyen de se foutre au tas en faisant 500 mètres ! »
En disant ces mots, j’ai déjà sorti les clefs du pajéro, toujors les sangles dans le coffre, et m’apprête à sauter dedans pour aller faire un dépannage en catastrophe, car si je ne suis pas inquiet pour leur santé (ils sont passés tout doucement en face de moi, je n’ai entendu aucun bruit de tôle qui aurait cogné), je me dis que s’ils se sont foutus au fossé, il va falloir que je les sorte rapidement de là, avant que les gendarmes ne soient appelés ou qu’ils passent ici par hasard, car si tel était le cas, le séjour pêche de mes compères finirait en séjour au poste……. De police .
A ce moment-là, j’entends la clio redémarrer, faire marche arrière, puis repartir, je les vois sortir de derrière les arbres, et j’entends en même temps des cris et des sifflets qui proviennent de la terrasse du bar, car leur petit coup de klaxon pré-tête à queue a attiré l’attention de la terrasse et ainsi, tout le monde a pu contempler leur exploit. 30 secondes plus tard, les voilà revenus. Ils descendent tous les 2, morts de rire et surtout morts-saouls.
« On a fait un tête à queue ! Arrivent-ils à me sortir au milieu de leur fou-rire.
« J’avais remarqué, et tout le plan d’eau aussi, vu que vous avez été suffisamment malins pour klaxonner 3 secondes avant de vous vautrer ! »
Finalement, comme le fou-rire est communicatif, je l’attraperais moi aussi.
Le soir, après qu’ils se soient reposés un peu, on réattaque l’apéro et rapidement, l’orage annoncé survient. On finit dans le mobil-home, je lui avait bien dit à John qu’il serit bien content de le trouver, sans quoi c’était chacun dans sa tente, car dans les biwis, une fois le bedchair déplié, plus rien ne rentre. On finit la soirée tranquillement, calmement même pour une fois.
L’orage dure une bonne partie de la nuit, presque jusqu’au matin. Dès que j’aperçois les premières lueurs du jour, je sors. Il est grand temps de tendre une canne sur le spot que j’ai continué d’amorcer 2 fois par jour de manière très précise ( pas difficile à moins de 2 mètres du bord), sans pêcher, maintenant que l’orage a eu lieu.
Aussitôt dit, aussitôt fait, mon montage avec 2 noix tigrées est déposé pile poil dans ma zone ciblée avec l’amorçage.
Je vais ensuite rejoindre John qui m’annonce qu’il a fait un poisson cette nuit, avec l’orage, je n’ai même pas entendu ses bips. Je suis donc maintenant le seul à être capot. Effectivement, il sort le sac de conservation de l’eau et en sort une jolie linéaire, 13 kgs à la pesée, 2 ou 3 photos, et la voilà libre.
On rejoint Puné pour le café. Il me reste 24 heures pour sauver le capot.
La matinée se déroule sans grande activité de notre part. L’apéro du midi et le repas étant passés, on se prépare un café quand Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiipppppppppppppppppppp, un détecteur brise le calme du plan d’eau, c’est sur mes cannes, encore une fois, j’en suis à 100 mètres. Je pars en trombe, suivi de mes 2 copains, ma casquette s’envole en chemin, pas le temps de la ramasser. J’arrive aux cannes, ça continue de dérouler à plein tube, c’est ma canne de bordure que j’ai placé le matin-même sur ma zone d’amorçage de secours qui a donné, je la saisis, bloque la bobine du moulinet et ferre. La canne se plie, elle est au bout ! Je n’ai pas le droit de perdre ce poisson, il n’est pas nerveux mais paraît lourd, il ne met pas de grands coups de nez, mais quand il veut repartir, je suis obligé de lui redonner du fil pour ne pas risquer la casse, en plus, je ne veux pas risquer une casse en le bridant trop rapidement, je choisis d’opter pour la méthode douce, pas d’obstacles qui m’obligent à serrer fort, elle a, heureusement pour moi, choisis de prendre le large, c’est généralement ce qu’elles font en plan d’eau, les bords étant plutôt synonymes de présence avec le bruit, et donc de danger, le milieu du plan d’eau leur semble salutaire en cas de problème, pourtant, si elle avait décidé de longer la bordure, avec les branches, les souches qui y sont présentes, je l’aurai très probablement perdue, d’autant que je suis repassé en fil nylon, quand on est en rivière ou lac de barrage, c’est bobine complète en tresse, sans quoi, 9 poissons sur 10 sont perdus.
Je continue de la fatiguer progressivement, puis quand le moment est opportun, John baisse l’épuisette, j’y glisse gentiment Dame Carpe qui, maintenant c’est sûr, ne pourra plus s’échapper.
Il s’agit d’une belle commune boule qui accuse tout de même 16 kg à la pesée. Quelques photos, et elle rejoindra rapidement ses congénères.

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Je suis bien content, les copains aussi, on a tous fait au moins un poisson, et de plus, il s’agit de beaux poissons. Après ça, j’avoue qu’on a sérieusement taper dans le reste de boissons en tous genres qu’il nous restait notre dernier jour sera riche en déconnade, Puné retournera même habillé à la baille, pas à cause d’un poisson, non juste en se penchant au-dessus de ses cannes pour vérifier le bon réglage d’un de ses freins, mais l’apéro faisant, il perdra l’équilibre et prendra donc son second bain habillé du séjour.
Les détecteurs resteront muets jusqu’au départ le lendemain midi. On passera au bar pour signaler notre départ, où on apprit que notre session était en fait la meilleure de la semaine sur le plan d’eau en cette période de quasi-canicule, puisque sur les 15 équipes présentes sur la semaine, seules 2 avaient fait 5 poissons (les autres moins certaines aucun), mais l’autre équipe avait une moyenne de 9 kg, alors que nous , une modeste moyenne de près de 16 kg.
Pendant qu’on était en train de dire au revoir au propriétaire, on entendit un gars au comptoir parler à un autre, d’un mec qui avait eu une belle frayeur 2 jours avant à son post, lorsqu’une voiture avait fait un tête à queue dans le virage sur la route juste au-dessus de lui, et qu’il avait bien cru qu’il allait la prendre sur le museau.
Ainsi se termine notre sympathique séjour qui nous a rappelé que la pêche de la carpe peut rester un très agréable moment de détente, ce que la recherche du « spécimen » nous avait fait un peu oublier.
Je précise que, comme vous avez pu le lire, nous pratiquons la pêche de la carpe en no-kill uniquement, sachant que nous faisons le maximum pour que les poissons ressentent le moins possibles de souffrances et de stress lors de leur capture. On utilise des hameçons sans ardillons (ce qui a peut-être favoriser mes 2 décrochés, vu, de plus, le temps qu’il m’a fallu pour aller ferrer), on les laisse le moins de temps possible en dehors de l’eau, en sachant que des poissons comme ceux-là, peuvent rester plusieurs dizaines de minutes en-dehors de l’eau sans mourir, on les pose sur des matelas de réception, spécifiquement prévus pour ne pas qu’elles se blessent en se cognant la tête si elle se débattent une fois dessus, on mouille ce tapis avant de les poser dessus, afin de leur éviter une sensation de « brûlure » que provoque le tissu sec sur elles. On prend au moins autant de plaisir, sinon plus, à les remettre à l’eau qu’à les glisser dans l’épuisette après un beau combat. On ne compte plus le nombre de poissons que l’on a repris plusieurs mois ou années après les avoir déjà capturés, et qui avaient pris du poids entre temps, signe que leur capture ne leur avait laissé aucun traumatisme, tant physique que psychologique.


Dernière édition par AFONDEBALLE36 le Mar 30 Mai 2017 - 0:04, édité 1 fois

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Lun 29 Mai 2017 - 23:12
PS : Si un de nos sympathiques modos pouvait replacer la photo dans le bon sens, car c'est une photo d'une photo (l'histoire ayant 6 ans), et même en la remettant dans le bon sens sur le PC, elle se retourne quand je l'insère dans le sujet Les pieds-nickelés à La Ramade 813500
Merci d'avance Les pieds-nickelés à La Ramade Wink

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Mar 30 Mai 2017 - 0:03
AFONDEBALLE36 a écrit:PS : Si un de nos sympathiques modos pouvait replacer la photo dans le bon sens, car c'est une photo d'une photo (l'histoire ayant 6 ans), et même en la remettant dans le bon sens sur le PC, elle se retourne quand je l'insère dans le sujet Les pieds-nickelés à La Ramade 813500
Merci d'avance Les pieds-nickelés à La Ramade Wink

Allez, c'est bien parce que c'est toi mon petit Alex! Les pieds-nickelés à La Ramade Wink
Je l'ai même "astiquée" un peu sur Photoshop!

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Mar 30 Mai 2017 - 0:19
Salut Antoine, merci Les pieds-nickelés à La Ramade Wink

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Mar 30 Mai 2017 - 0:20
Bon , et bien on vois un peu mieux à qui on a affaire .
Pour la photo il faut la laisser comme ça , c'est assez proche de la réalité , en vrac comme les bonhomme .

Petite astuce pour emporter des boissons à la pêche . Les pieds-nickelés à La Ramade Siffle

https://www.youtube.com/watch?v=zqiPKBJMeJY

Bon à la carpe c'est limite mais à la truite ça passe . Les pieds-nickelés à La Ramade 35149

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Mar 30 Mai 2017 - 0:35
C'est bien pour les capsules, mais le reste ? Les pieds-nickelés à La Ramade Rire
Je précise quand même, que quand on pêche en lacs de barrages ou en rivière, ce qui est la pêche qu'on préfère et qu'on pratique la majeure partie du temps (la bassine, ça va une fois histoire de rigoler entre potes), même si voilà un bout de temps que je n'ai pas trempé les fils, on est beaucoup plus sérieux et attentifs Les pieds-nickelés à La Ramade Pensif parce qu'on a beaucoup moins de marge de manoeuvre, mais un récit de ce genre de pêche, hormis pour un passionné de pêche à la carpe et encore, risquerait d'être ennuyeux et très répétitifs. La déconnade et un peu d'apéro ont pour avantage que certaines péripéties viennent s'ajouter à la pêche ! Bien évidemment, je n'incite personne à la boisson, que ce soit à la pêche ou ailleurs, et bien pire, au volant, même si on a que 500 mètres à faire, la preuve, même si mes copains s'en sont heureusement sortis indemnes !

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Mar 30 Mai 2017 - 8:08
Super ces quelques jours entre potes et récit superbement raconté
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Mar 30 Mai 2017 - 9:26
Merci Fabrice Les pieds-nickelés à La Ramade Wink

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Mar 30 Mai 2017 - 10:09
Ca me rappelle de bon souvenir, merci pour ton récit ! Les pieds-nickelés à La Ramade Wink
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Mar 30 Mai 2017 - 12:49
Une super session Alex. On était avec vous à te lire. Les pieds-nickelés à La Ramade Wink Les pieds-nickelés à La Ramade 1938

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Mar 30 Mai 2017 - 14:08
Merci pour ce beau récit je me voyais au bord de l'eau, je pratiques aussi la pêche de la carpe en no kill mais à la grande canne avec élastique. Les pieds-nickelés à La Ramade Content
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Mar 30 Mai 2017 - 20:10
Merci Adrien, Antony et Charles, content que ça vous ai plu Les pieds-nickelés à La Ramade Wink
Charles, n'ayant jamais pratiqué avec l'élastique, j'imagine que ça doit être du sport !

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Mar 30 Mai 2017 - 20:27
Super CR. Les pieds-nickelés à La Ramade Wink

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Mar 30 Mai 2017 - 21:00
Très bon récit Alex! Les pieds-nickelés à La Ramade Rire Je n'avais pas encore lu ta prose avant de remettre ta photo dans le bon sens, c'est pour cela que je n'avais pas donné mon avis. Les pieds-nickelés à La Ramade Oups
Ta royale est magnifique dis-donc! ... où alors tu as les bras longs... Les pieds-nickelés à La Ramade Pensif

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Mar 30 Mai 2017 - 21:58
Je viens seulement de prendre le temps de te lire Alex ... Belle escapade entre potes , et belles prises !

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Mar 30 Mai 2017 - 22:04
Excellent récit, j'ai adoré , on s'y croirait Les pieds-nickelés à La Ramade Content

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Mar 30 Mai 2017 - 22:04
Merci Springer60.
Antoine, merci à toi aussi, le poisson est celui de mon récit, 16 kg, ce qui commence à être un poids honorable. Si tu regardes bien, j'ai les coudes appuyés sur les cuisses, la meilleure position pour tenir correctement un poisson qui commence à peser un certain poids, impérativement accroupi car debout, s'il se débat, on ne peut le retenir et une chute d'1m50 de haut lui ferait beaucoup de mal voir le tuerait. Si le copain avait collé l'objectif sur le poisson (ce qui n'est pas le cas, même si j'aime bien que la largeur de la photo soit tout juste supérieure à la longueur du poisson) ou si, comme tu l'as dit, j'avais des bras très longs (je fais presque 1m90 donc j'ai les bras qui vont avec mais quand même), il y a un détail qui ne trompe pas quand certains veulent "tricher" avec la photo : La taille des mains, des doigts. Une fois, un gars a voulu me faire passer une carpe avec laquelle il s'était fait prendre en photo et qui ne devait pas faire plus de 4-5 kg pour une mémère de plus de 15 kg, bras tendus (pas facile avec un poisson lourd) objectif collé sur le poisson, la supercherie était plutôt bien faite, mais il avait oublié cet élément, je l'ai regardé en rigolant et je lui ai dit : "Tiens, j'avais pas remarqué que tes mains étaient grosses comme une pelle à charbon !" lol!
Je ne connaissais pas l’appellation carpe "royale", tu veux dire par-là celles qui sont entièrement recouvertes d'écailles ?
Nous, on appelle ça "commune", mais celle-ci est probablement issue d'un croisement entre une commune et une miroir.

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Mar 30 Mai 2017 - 22:05
Merci Didier et Stéphane Les pieds-nickelés à La Ramade Wink

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Mar 30 Mai 2017 - 23:46
AFONDEBALLE36 a écrit:Merci Springer60.
Antoine, merci à toi aussi, le poisson est celui de mon récit, 16 kg, ce qui commence à être un poids honorable. Si tu regardes bien, j'ai les coudes appuyés sur les cuisses, la meilleure position pour tenir correctement un poisson qui commence à peser un certain poids, impérativement accroupi car debout, s'il se débat, on ne peut le retenir et une chute d'1m50 de haut lui ferait beaucoup de mal voir le tuerait. Si le copain avait collé l'objectif sur le poisson (ce qui n'est pas le cas, même si j'aime bien que la largeur de la photo soit tout juste supérieure à la longueur du poisson) ou si, comme tu l'as dit, j'avais des bras très longs (je fais presque 1m90 donc j'ai les bras qui vont avec mais quand même), il y a un détail qui ne trompe pas quand certains veulent "tricher" avec la photo : La taille des mains, des doigts. Une fois, un gars a voulu me faire passer une carpe avec laquelle il s'était fait prendre en photo et qui ne devait pas faire plus de 4-5 kg pour une mémère de plus de 15 kg, bras tendus (pas facile avec un poisson lourd) objectif collé sur le poisson, la supercherie était plutôt bien faite, mais il avait oublié cet élément, je l'ai regardé en rigolant et je lui ai dit : "Tiens, j'avais pas remarqué que tes mains étaient grosses comme une pelle à charbon !" lol!
Je ne connaissais pas l’appellation carpe "royale", tu veux dire par-là celles qui sont entièrement recouvertes d'écailles ?
Nous, on appelle ça "commune", mais celle-ci est probablement issue d'un croisement entre une commune et une miroir.

Bonsoir Alex,
Je plaisantais pour le "coup des bras longs"! Les pieds-nickelés à La Ramade Wink Je ne voulais pas du tout insinuer que tu avais voulu tricher! Pas comme certaines photos de "gros" sangliers avec la bête en premier plan et le chasseur avec la tête qui dépasse à peine... mais 10m derrière!

Pour l'appellation "carpe royale", alors là, je ne vais pas me poser en expert carpiste... Mon record est et restera sans doute bloqué à 5,5kg alors que je pêchais le sandre en Corse au vif avec une gambusie sur 16/100... Pas vraiment une technique reconnue pour les cyprinidés... Les pieds-nickelés à La Ramade Pensif Je tiens l'appellation de "carpe royale" de Jêrôme Nadaud dans "La Pêche" aux éditions Larousse (édition de ...1955). Durant ma jeunesse, c'est un des livres qui avait élu domicile permanent aux côtés du catalogue de la Manuf, dans les toilettes! Cet ouvrage me rappelle tant de souvenirs que je l'ai ramené ici et qu'il a sa place (un peu plus digne que par le passé!) dans ma bibliothèque!
Voici donc ci-dessous la page sur laquelle il est fait référence à la carpe royale - cette appellation sans doute un peu vieillotte  semble cependant être plutôt rare et quasiment confinée à ce livre! Donc, je pense sincèrement que "Carpe Commune" est un terme beaucoup plus juste...  

Photos tirées du livre "La Pêche" de Jérôme Nadaud aux éditions Larousse (1955)
Les pieds-nickelés à La Ramade Dscf9013

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Mer 31 Mai 2017 - 0:34
J'avais bien compris que tu charriais Antoine Les pieds-nickelés à La Ramade Wink
Mais j'ai quand même donné une petite précision sur la façon de facilement démasquer un "faussaire".
Je ne connaissais pas cet ouvrage, malgré que la "carpe royale" qui s'y trouve ait été prise par chez moi. J'avoue que voir des carpes ainsi pendouiller après un fil est une image qui me fait un peu mal au coeur, mais je comprends bien qu'à cette époque, même une carpe était la promesse d'un repas (même si ce poisson n'est pas réputé pour ses qualités culinaires). Je préfère, et de loin, les relâcher, et me dire qu'elles vivront encore de beaux jours, faisant peut-être le bonheur futur d'un autre pêcheur, voir le mien si elles venaient à retomber dans un de mes pièges. Comme je l'ai précisé, j'ai choisi de vous raconter cette session car elle est "tout publique", même quelqu'un qui ne pratique pas cette pêche peut le lire, sans trop s'ennuyer, du moins je l’espère. Maintenant, il faut savoir, comme je l'ai écrit plus haut, que cette session ne représente pas notre manière préferée de traquer ce merveilleux poisson. Ici, même si le plan d'eau est relativement grand, les densités et tailles des poissons sont connus. Ce qu'on préfère, c'est aller chercher des poissons complètement sauvages, vierges de tout hameçon, habitués à nager dans les courants, et qui dès qu'ils se sentent piqués, se battent comme des forcenés pour s'en défaire. Chercher un spot prometteur, en étudiant les fonds et la topographie des lieux, tailler quelques branches sur le bord pour pouvoir passer les cannes, réaliser un amorçage pendant des semaines sans pêcher, afin de faire venir et garder les poissons sur les lieux jusqu'à notre venue, marcher pendant des dizaines de minutes avec le matos sur le dos (en se chargeant bien moins que là car on pouvait y amener les voitures) à travers la végétation. Passer des nuits presque blanches dans des conditions de confort pour le moins rudimentaires, pêchant au milieu de nombreux obstacles naturels, souvent obligés de rester constamment collés aux cannes, le frein presque serré à fond, parce qu'on sait que 2 mètres derrière notre montage, se trouve un arbre immergé ou une grosse souche, en se parlant presque pas car on est tendus à quelques mètres du bord, sans jamais être sûr que l'on a pas fait tout ça pour "rien" (c'est jamais pour rien, mais peut-être pour ne pas avoir une seule touche pendant des jours). Dans ces conditions, chaque prise prend une dimension bien différente que dans le genre de pêche de mon récit, tant dans sa combativité que dans ce que l'on a fait pour la réaliser. Je reprendrais la phrase de signature de Stéphane (@Domuz38), à laquelle j'adhère totalement, en la modifiant un poil pour l'adapter à mon propos : "La valeur d'une carpe ne se pèse pas en kilos. Pour moi, c'est l'investissement personnel, la difficulté pour l'obtenir et les personnes avec qui on partage ce moment, qui en font sa vraie valeur". Une carpe sauvage de 7 kg prise dans les conditions que je viens d'évoquer prendra une dimension infiniment supérieure, à celles, pourtant bien plus grosses, que l'on a prises durant notre séjour que je vous ai conté. Même si nous avons passé une excellente semaine.

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Mer 31 Mai 2017 - 20:23
AFONDEBALLE36 a écrit:J'avais bien compris que tu charriais Antoine Les pieds-nickelés à La Ramade Wink
Mais j'ai quand même donné une petite précision sur la façon de facilement démasquer un "faussaire".
Je ne connaissais pas cet ouvrage, malgré que la "carpe royale" qui s'y trouve ait été prise par chez moi. J'avoue que voir des carpes ainsi pendouiller après un fil est une image qui me fait un peu mal au coeur, mais je comprends bien qu'à cette époque, même une carpe était la promesse d'un repas (même si ce poisson n'est pas réputé pour ses qualités culinaires). Je préfère, et de loin, les relâcher, et me dire qu'elles vivront encore de beaux jours, faisant peut-être le bonheur futur d'un autre pêcheur, voir le mien si elles venaient à retomber dans un de mes pièges. Comme je l'ai précisé, j'ai choisi de vous raconter cette session car elle est "tout publique", même quelqu'un qui ne pratique pas cette pêche peut le lire, sans trop s'ennuyer, du moins je l’espère. Maintenant, il faut savoir, comme je l'ai écrit plus haut, que cette session ne représente pas notre manière préferée de traquer ce merveilleux poisson. Ici, même si le plan d'eau est relativement grand, les densités et tailles des poissons sont connus. Ce qu'on préfère, c'est aller chercher des poissons complètement sauvages, vierges de tout hameçon, habitués à nager dans les courants, et qui dès qu'ils se sentent piqués, se battent comme des forcenés pour s'en défaire. Chercher un spot prometteur, en étudiant les fonds et la topographie des lieux, tailler quelques branches sur le bord pour pouvoir passer les cannes, réaliser un amorçage pendant des semaines sans pêcher, afin de faire venir et garder les poissons sur les lieux jusqu'à notre venue, marcher pendant des dizaines de minutes avec le matos sur le dos (en se chargeant bien moins que là car on pouvait y amener les voitures) à travers la végétation. Passer des nuits presque blanches dans des conditions de confort pour le moins rudimentaires, pêchant au milieu de nombreux obstacles naturels, souvent obligés de rester constamment collés aux cannes, le frein presque serré à fond, parce qu'on sait que 2 mètres derrière notre montage, se trouve un arbre immergé ou une grosse souche, en se parlant presque pas car on est tendus à quelques mètres du bord, sans jamais être sûr que l'on a pas fait tout ça pour "rien" (c'est jamais pour rien, mais peut-être pour ne pas avoir une seule touche pendant des jours). Dans ces conditions, chaque prise prend une dimension bien différente que dans le genre de pêche de mon récit, tant dans sa combativité que dans ce que l'on a fait pour la réaliser. Je reprendrais la phrase de signature de Stéphane (@Domuz38), à laquelle j'adhère totalement, en la modifiant un poil pour l'adapter à mon propos : "La valeur d'une carpe ne se pèse pas en kilos. Pour moi, c'est l'investissement personnel, la difficulté pour l'obtenir et les personnes avec qui on partage ce moment, qui en font sa vraie valeur". Une carpe sauvage de 7 kg prise dans les conditions que je viens d'évoquer prendra une dimension infiniment supérieure, à celles, pourtant bien plus grosses, que l'on a prises durant notre séjour que je vous ai conté. Même si nous avons passé une excellente semaine.

Je comprend tout à fait ton point de vue. Les pieds-nickelés à La Ramade Wink Et on peut également l'adapté à d'autres pêches et même à la chasse. Les pieds-nickelés à La Ramade Wink

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Mer 31 Mai 2017 - 22:11
springer60 a écrit:
AFONDEBALLE36 a écrit:J'avais bien compris que tu charriais Antoine Les pieds-nickelés à La Ramade Wink
Mais j'ai quand même donné une petite précision sur la façon de facilement démasquer un "faussaire".
Je ne connaissais pas cet ouvrage, malgré que la "carpe royale" qui s'y trouve ait été prise par chez moi. J'avoue que voir des carpes ainsi pendouiller après un fil est une image qui me fait un peu mal au coeur, mais je comprends bien qu'à cette époque, même une carpe était la promesse d'un repas (même si ce poisson n'est pas réputé pour ses qualités culinaires). Je préfère, et de loin, les relâcher, et me dire qu'elles vivront encore de beaux jours, faisant peut-être le bonheur futur d'un autre pêcheur, voir le mien si elles venaient à retomber dans un de mes pièges. Comme je l'ai précisé, j'ai choisi de vous raconter cette session car elle est "tout publique", même quelqu'un qui ne pratique pas cette pêche peut le lire, sans trop s'ennuyer, du moins je l’espère. Maintenant, il faut savoir, comme je l'ai écrit plus haut, que cette session ne représente pas notre manière préferée de traquer ce merveilleux poisson. Ici, même si le plan d'eau est relativement grand, les densités et tailles des poissons sont connus. Ce qu'on préfère, c'est aller chercher des poissons complètement sauvages, vierges de tout hameçon, habitués à nager dans les courants, et qui dès qu'ils se sentent piqués, se battent comme des forcenés pour s'en défaire. Chercher un spot prometteur, en étudiant les fonds et la topographie des lieux, tailler quelques branches sur le bord pour pouvoir passer les cannes, réaliser un amorçage pendant des semaines sans pêcher, afin de faire venir et garder les poissons sur les lieux jusqu'à notre venue, marcher pendant des dizaines de minutes avec le matos sur le dos (en se chargeant bien moins que là car on pouvait y amener les voitures) à travers la végétation. Passer des nuits presque blanches dans des conditions de confort pour le moins rudimentaires, pêchant au milieu de nombreux obstacles naturels, souvent obligés de rester constamment collés aux cannes, le frein presque serré à fond, parce qu'on sait que 2 mètres derrière notre montage, se trouve un arbre immergé ou une grosse souche, en se parlant presque pas car on est tendus à quelques mètres du bord, sans jamais être sûr que l'on a pas fait tout ça pour "rien" (c'est jamais pour rien, mais peut-être pour ne pas avoir une seule touche pendant des jours). Dans ces conditions, chaque prise prend une dimension bien différente que dans le genre de pêche de mon récit, tant dans sa combativité que dans ce que l'on a fait pour la réaliser. Je reprendrais la phrase de signature de Stéphane (@Domuz38), à laquelle j'adhère totalement, en la modifiant un poil pour l'adapter à mon propos : "La valeur d'une carpe ne se pèse pas en kilos. Pour moi, c'est l'investissement personnel, la difficulté pour l'obtenir et les personnes avec qui on partage ce moment, qui en font sa vraie valeur". Une carpe sauvage de 7 kg prise dans les conditions que je viens d'évoquer prendra une dimension infiniment supérieure, à celles, pourtant bien plus grosses, que l'on a prises durant notre séjour que je vous ai conté. Même si nous avons passé une excellente semaine.

Je comprend tout à fait ton point de vue. Les pieds-nickelés à La Ramade Wink  Et on peut également l'adapté à d'autres pêches et même à la chasse. Les pieds-nickelés à La Ramade Wink

Oui bien sûr ! Tous les types de pêche et de chasse peuvent transmettre ce genre d'émotion, si on les pratique avec respect et même une certaine forme d'adoration pour l'animal que l'on recherche. Le voir comme un simple objet de distraction, ce n'est pas le respecter, c'est du moins ce que j'en pense.

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