ET LA GRIPPE AVIAIRE; OU EN EST'ON ????
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- manchoisPerdreau
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ET LA GRIPPE AVIAIRE; OU EN EST'ON ????
Dim 6 Déc 2009 - 19:08
Avez-vous remarqué que depuis que la grippe du porc est arrivée (grippe H1N1) la grippe aviaire a disparu?
Ou alors on n'en parle plus. Bizarre, cher cousin j'aurais dit bizarre....comme c'est bizarre....
A moins qu'elle ne ressurgisse comme les années passées aux alentours du 15 janvier, un cygne ou deux en Suisse, Allemagne ou Belgique ayant été retrouvés morts.Fermeture de la chasse au peu de gibier d'eau qui reste par anticipation....Principe de précaution...DECIDEMMENT JE DIS BIZARRE.
Ou alors on n'en parle plus. Bizarre, cher cousin j'aurais dit bizarre....comme c'est bizarre....
A moins qu'elle ne ressurgisse comme les années passées aux alentours du 15 janvier, un cygne ou deux en Suisse, Allemagne ou Belgique ayant été retrouvés morts.Fermeture de la chasse au peu de gibier d'eau qui reste par anticipation....Principe de précaution...DECIDEMMENT JE DIS BIZARRE.
- bofCerf1000 Messages
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Re: ET LA GRIPPE AVIAIRE; OU EN EST'ON ????
Dim 6 Déc 2009 - 19:54
la grippe aviaire, qui touche beaucoup les caNARDS, vient de muter avec la grippe porcine qui bien sur touche les COchons, on craint une grosse épidemie sur les CO NARDS
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on ne ment jamais tant qu'avant les éléctions, pendant la guerre et aprés la chasse (Clemenceau)
- griffon33Cerf10 000 Messages
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Re: ET LA GRIPPE AVIAIRE; OU EN EST'ON ????
Dim 6 Déc 2009 - 19:55
bof a écrit:la grippe aviaire, qui touche beaucoup les caNARDS, vient de muter avec la grippe porcine qui bien sur touche les COchons, on craint une grosse épidemie sur les CO NARDS
- Bastoun73Cerf10 000 Messages
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Re: ET LA GRIPPE AVIAIRE; OU EN EST'ON ????
Dim 6 Déc 2009 - 20:51
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la chasse aux sangliers et les montagnes une vraie passion , la convivialité un mode de vie !!!
Re: ET LA GRIPPE AVIAIRE; OU EN EST'ON ????
Dim 6 Déc 2009 - 21:11
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LA CHASSE ET LA CUISINE MES DEUX PASSIONS.
- dydy77Cerf3000 Messages
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Re: ET LA GRIPPE AVIAIRE; OU EN EST'ON ????
Dim 6 Déc 2009 - 22:23
TROP FORT ^^
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- piedsdevignesCerf1000 Messages
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Re: ET LA GRIPPE AVIAIRE; OU EN EST'ON ????
Dim 6 Déc 2009 - 22:31
ce n'est qu'une histoire de média!!
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le ferme!! ce mot si bref , a l'intensité si forte [img]
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- PepitoCerf3000 Messages
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Re: ET LA GRIPPE AVIAIRE; OU EN EST'ON ????
Dim 6 Déc 2009 - 22:58
Après petite recherche sur la grippe aviaire les autorités disent que c'est la meme souche que la grippe H1N1 ça me laisse coi!! et récemment il y a un élevage de canards qui a été exterminé à cause de leur contamination
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A plus Max
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- CCKSanglier
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Re: ET LA GRIPPE AVIAIRE; OU EN EST'ON ????
Lun 7 Déc 2009 - 18:24
En ce qui concerne la grippe aviaire voici un point de:
Epidémie de grippe aviaire A (H5N1)
Point au 4 mars 2009
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L’influenza aviaire
L’influenza aviaire est une maladie infectieuse de l’animal provoquée par un virus grippal qui comprend plusieurs genres (ou types) dont influenza virus A. Celui-ci est divisé en sous-types parmi lesquels H5 et H7. Cette infection peut toucher presque toutes les espèces d'oiseaux, sauvages ou domestiques. Elle peut être fortement contagieuse, surtout chez les poulets et les dindes, et peut entraîner une mortalité extrêmement élevée, en particulier dans les élevages industriels. Les virus de l’influenza aviaire infectent parfois d'autres espèces animales, notamment le porc. Les canards domestiques, chez qui l'infection est le plus souvent asymptomatique, pourraient jouer un rôle important dans la dissémination du virus en servant de réservoir silencieux.
Les virus de l’influenza aviaire peuvent exceptionnellement être transmis à l'homme. Cette transmission s'effectue essentiellement lors de contacts fréquents et intensifs avec des secrétions respiratoires et des déjections d'animaux infectés. Le tableau clinique (dénommé « grippe aviaire ») chez l'homme est marqué par une infection respiratoire aiguë sévère, d'évolution souvent fatale. L'infection peut également prendre d'autres formes cliniques (digestives ou neurologiques, par exemple), voire être asymptomatique. Le diagnostic biologique est réservé à certains laboratoires spécialisés. Des traitements antiviraux peuvent, dans certaines situations, avoir une certaine efficacité en prévention ou dans la prise en charge thérapeutique.
Le risque majeur représenté par les virus aviaires A(H5N1) est qu'ils s'adaptent à l'homme et qu'une transmission interhumaine s'installe. Ce virus peut s'adapter de deux façons : soit en mutant progressivement, soit en se recombinant avec une souche virale humaine. Cette recombinaison pourrait survenir chez un hôte intermédiaire (porc) ou chez l'homme à l'occasion d'une coïnfection. Une souche recombinée ou qui aurait mutée pourrait acquérir une capacité de transmission interhumaine. Le risque de dissémination deviendrait alors important, compte tenu de l'absence d'immunité de la population mondiale vis-à-vis de cette nouvelle souche.
En décembre 2003, une souche virale de type A(H5N1) hautement pathogène a été identifiée dans des foyers de grippe aviaire en République de Corée et signalée à l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE). De nombreux autres foyers aviaires causés par ce virus ont été depuis identifiés dans plusieurs pays d'Asie, d’Europe, d’Afrique et du Moyen-Orient. Cette épizootie a été à l'origine de plusieurs centaines de cas humains (voir situation épidémiologique) dans les pays touchés.
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Situation de l'épizootie A(H5N1) (épidémie animale)
Depuis le début de l'épizootie (décembre 2003), 63 pays ou territoires ont notifié des infections chez des oiseaux sauvages ou d’élevage : Afghanistan ; Albanie ; Allemagne ; Arabie Saoudite ; Autriche ; Azerbaïdjan ; Bangladesh ; Bénin ; Birmanie ; Bosnie-Herzégovine ; Bulgarie ; Burkina Faso ; Cambodge ; Cameroun ; Chine ; Chypre ; Côte d’Ivoire ; Corée du Sud ; Croatie ; Danemark ; Djibouti ; Egypte ; Espagne ; France ; Géorgie ; Ghana, Grèce ; Hong-Kong ; Hongrie ; Inde ; Indonésie ; Irak ; Iran ; Israël ; Italie ; Japon ; Jordanie ; Kazakhstan ; Koweït ; Laos ; Malaisie ; Mongolie ; Népal ; Niger ; Nigeria ; Pakistan ; Palestine ; Pologne ; Roumanie ; Royaume-Uni ; Russie ; Serbie ; Slovaquie ; Slovénie ; Soudan ; Suède ; Suisse ; Thaïlande ; Tchéquie ; Togo ; Turquie ; Ukraine ; Vietnam.
L’infection par le virus a également été identifiée chez un chien en Thaïlande et chez des chats domestiques en Allemagne, en Autriche, en Roumanie, en Irak et en Indonésie. Des infections chez des félins avaient déjà été identifiées en Asie en 2003-2004. Aucun de ces cas n'a été à l'origine d'une transmission documentée à l'homme.
Une infection a également été documentée chez des mustélidés (vison et fouine) en Allemagne et en Suède. Ces animaux sauvages très sensibles aux virus de la grippe se sont probablement infectés en mangeant des cadavres d’oiseaux porteurs du virus.
Un point actualisé de la situation mondiale de l’épizootie est disponible dans le dernier Bulletin hebdomadaire international ( http://www.invs.sante.fr/international/index.htm ).
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Situation des cas humains
En Asie - A ce jour, des cas humains ont été identifiés dans 9 pays d’Asie : le Bangladesh, la Birmanie, le Cambodge, la Chine, l’Indonésie, le Laos, le Pakistan, la Thaïlande et le Vietnam.
Au Moyen Orient / Caucase - A ce jour, des cas humains ont été confirmés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans trois pays de cette région du monde : l’Azerbaïdjan, l’Irak et la Turquie.
En Afrique - Depuis le début de l’année 2006, des cas humains ont été notifiés dans trois pays africains : Djibouti, Egypte et Nigeria.
En zone tempérée, une recrudescence hivernale de la circulation virale, tant chez l’homme que chez l’animal, est observée chaque année depuis le début de l’épidémie en 2003. En zone intertropicale (Indonésie notamment), des cas peuvent survenir tout au long de l’année.
Pour la plupart des cas humains décrits, la contamination a pour origine des contacts avec des animaux malades ou morts, ou avec leurs déjections. Néanmoins, une quarantaine d'épisodes de cas groupés familiaux ont été décrits depuis le début de l'épidémie, impliquant au total une centaine de cas confirmés. Ces cas humains groupés ont été décrits dans 12 pays : Azerbaïdjan, Cambodge, Chine, Egypte, Indonésie, Irak, Laos, Nigéria, Pakistan, Thaïlande, Turquie et Vietnam. Il s’agit dans la majorité des situations de cas avec une exposition commune à de la volaille malade.
Une transmission interhumaine limitée, liée à des contacts étroits et répétés au sein de groupes familiaux, a été documentée dans 4 épisodes distincts survenus en Indonésie, en Chine, au Pakistan et en Thaïlande. Aucun de ces 4 épisodes n’a donné lieu à une transmission communautaire secondaire. L’hypothèse d’une susceptibilité génétique des familles concernées a été évoquée. Les études réalisées après la survenue des derniers épisodes de transmission interhumaine (Chine et Pakistan) confirment que la souche de virus A(H5N1) garde des caractéristiques strictement « aviaires » (la souche n’a donc pas acquis les mutations qui lui permettrait d’être plus facilement transmissible de personne à personne).
A ce jour, les informations dont l’Institut de veille sanitaire dispose sur les nouveaux cas notifiés n’apportent aucun élément en faveur d’une modification des modes de transmission de la maladie. Selon l’OMS, le niveau d’alerte pandémique reste inchangé (phase 3).
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Les mesures de contrôle
Sur le plan animal, les mesures recommandées consistent en une mise en quarantaine des foyers animaux identifiés, puis leur abattage, ainsi que celui des animaux potentiellement exposés. Afin d’éviter une contamination de ferme à ferme, il est nécessaire d’appliquer rigoureusement des procédures de décontamination du matériel utilisé dans ces fermes (vêtements, voitures…). Une conférence internationale, sous l’égide de l’OMS, de l’OIE et de la FAO, s’est tenue en juillet 2005 afin de statuer sur les mesures nécessaires pour prévenir la transmission du virus. Les principales recommandations insistaient sur la nécessité d’élever les différentes espèces animales séparément, en évitant notamment tout contact entre les volailles et les porcs, de mener de larges campagnes de vaccination sur ces animaux dans les zones à haut risque de transmission, et d’encourager les éleveurs à signaler les cas suspects de grippe aux autorités en prévoyant un dédommagement adéquat pour le préjudice financier subi en cas d’abattage.
Sur le plan humain, des mesures de précaution individuelles sont recommandées pour les personnes exposées à des volailles infectées. De même, pour les voyageurs se rendant dans des zones où il existe des foyers animaux, il convient de respecter certaines précautions (http://www.grippeaviaire.gouv.fr). A l’heure actuelle, il n’existe aucun vaccin humain contre la grippe aviaire A(H5N1)
Le risque de pandémie grippale est pris en compte par les pays de la Communauté Européenne, et notamment par la France qui dispose d’un plan gouvernemental de lutte élaboré dans la perspective d’un tel événement (http://www.grippeaviaire.gouv.fr).
Pour plus d’informations (en particulier sur les mesures de précautions à prendre pour les voyageurs en Asie) :
- le site du ministère de la Santé et des Sports : http://www.sante.gouv.fr/
- le site de l’Organisation mondiale de la santé : http://www.who.int/csr
- le site de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) : http://www.oie.int/fr/fr_index.htm
- la conduite à tenir devant un cas suspect de grippe aviaire (document à l’attention des professionnels de santé).
- les documents postés dans les aéroports à l’attention des voyageurs se rendant dans un pays affecté par la grippe aviaire : http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/grippe_aviaire/affiches.htm
- le site de l'European Centre Disease Prevention and Control (ECDC) : http://www.ecdc.eu.int/
- l'agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) : http://www.afssa.fr/
Bonne lecture
Charles
Source (Harvard style):
Institut national de veille sanitaire (INVS). (2009) Epidémie de grippe aviaire A (H5N1) - Point au 4 mars 2009. [online] Retrieved 7 december 2009 from: http://www.invs.sante.fr/surveillance/grippe_dossier/points_situation_internationale/grippe_aviaire_040309/index.html
Epidémie de grippe aviaire A (H5N1)
Point au 4 mars 2009
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L’influenza aviaire
L’influenza aviaire est une maladie infectieuse de l’animal provoquée par un virus grippal qui comprend plusieurs genres (ou types) dont influenza virus A. Celui-ci est divisé en sous-types parmi lesquels H5 et H7. Cette infection peut toucher presque toutes les espèces d'oiseaux, sauvages ou domestiques. Elle peut être fortement contagieuse, surtout chez les poulets et les dindes, et peut entraîner une mortalité extrêmement élevée, en particulier dans les élevages industriels. Les virus de l’influenza aviaire infectent parfois d'autres espèces animales, notamment le porc. Les canards domestiques, chez qui l'infection est le plus souvent asymptomatique, pourraient jouer un rôle important dans la dissémination du virus en servant de réservoir silencieux.
Les virus de l’influenza aviaire peuvent exceptionnellement être transmis à l'homme. Cette transmission s'effectue essentiellement lors de contacts fréquents et intensifs avec des secrétions respiratoires et des déjections d'animaux infectés. Le tableau clinique (dénommé « grippe aviaire ») chez l'homme est marqué par une infection respiratoire aiguë sévère, d'évolution souvent fatale. L'infection peut également prendre d'autres formes cliniques (digestives ou neurologiques, par exemple), voire être asymptomatique. Le diagnostic biologique est réservé à certains laboratoires spécialisés. Des traitements antiviraux peuvent, dans certaines situations, avoir une certaine efficacité en prévention ou dans la prise en charge thérapeutique.
Le risque majeur représenté par les virus aviaires A(H5N1) est qu'ils s'adaptent à l'homme et qu'une transmission interhumaine s'installe. Ce virus peut s'adapter de deux façons : soit en mutant progressivement, soit en se recombinant avec une souche virale humaine. Cette recombinaison pourrait survenir chez un hôte intermédiaire (porc) ou chez l'homme à l'occasion d'une coïnfection. Une souche recombinée ou qui aurait mutée pourrait acquérir une capacité de transmission interhumaine. Le risque de dissémination deviendrait alors important, compte tenu de l'absence d'immunité de la population mondiale vis-à-vis de cette nouvelle souche.
En décembre 2003, une souche virale de type A(H5N1) hautement pathogène a été identifiée dans des foyers de grippe aviaire en République de Corée et signalée à l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE). De nombreux autres foyers aviaires causés par ce virus ont été depuis identifiés dans plusieurs pays d'Asie, d’Europe, d’Afrique et du Moyen-Orient. Cette épizootie a été à l'origine de plusieurs centaines de cas humains (voir situation épidémiologique) dans les pays touchés.
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Situation de l'épizootie A(H5N1) (épidémie animale)
Depuis le début de l'épizootie (décembre 2003), 63 pays ou territoires ont notifié des infections chez des oiseaux sauvages ou d’élevage : Afghanistan ; Albanie ; Allemagne ; Arabie Saoudite ; Autriche ; Azerbaïdjan ; Bangladesh ; Bénin ; Birmanie ; Bosnie-Herzégovine ; Bulgarie ; Burkina Faso ; Cambodge ; Cameroun ; Chine ; Chypre ; Côte d’Ivoire ; Corée du Sud ; Croatie ; Danemark ; Djibouti ; Egypte ; Espagne ; France ; Géorgie ; Ghana, Grèce ; Hong-Kong ; Hongrie ; Inde ; Indonésie ; Irak ; Iran ; Israël ; Italie ; Japon ; Jordanie ; Kazakhstan ; Koweït ; Laos ; Malaisie ; Mongolie ; Népal ; Niger ; Nigeria ; Pakistan ; Palestine ; Pologne ; Roumanie ; Royaume-Uni ; Russie ; Serbie ; Slovaquie ; Slovénie ; Soudan ; Suède ; Suisse ; Thaïlande ; Tchéquie ; Togo ; Turquie ; Ukraine ; Vietnam.
L’infection par le virus a également été identifiée chez un chien en Thaïlande et chez des chats domestiques en Allemagne, en Autriche, en Roumanie, en Irak et en Indonésie. Des infections chez des félins avaient déjà été identifiées en Asie en 2003-2004. Aucun de ces cas n'a été à l'origine d'une transmission documentée à l'homme.
Une infection a également été documentée chez des mustélidés (vison et fouine) en Allemagne et en Suède. Ces animaux sauvages très sensibles aux virus de la grippe se sont probablement infectés en mangeant des cadavres d’oiseaux porteurs du virus.
Un point actualisé de la situation mondiale de l’épizootie est disponible dans le dernier Bulletin hebdomadaire international ( http://www.invs.sante.fr/international/index.htm ).
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Situation des cas humains
En Asie - A ce jour, des cas humains ont été identifiés dans 9 pays d’Asie : le Bangladesh, la Birmanie, le Cambodge, la Chine, l’Indonésie, le Laos, le Pakistan, la Thaïlande et le Vietnam.
Au Moyen Orient / Caucase - A ce jour, des cas humains ont été confirmés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans trois pays de cette région du monde : l’Azerbaïdjan, l’Irak et la Turquie.
En Afrique - Depuis le début de l’année 2006, des cas humains ont été notifiés dans trois pays africains : Djibouti, Egypte et Nigeria.
En zone tempérée, une recrudescence hivernale de la circulation virale, tant chez l’homme que chez l’animal, est observée chaque année depuis le début de l’épidémie en 2003. En zone intertropicale (Indonésie notamment), des cas peuvent survenir tout au long de l’année.
Pour la plupart des cas humains décrits, la contamination a pour origine des contacts avec des animaux malades ou morts, ou avec leurs déjections. Néanmoins, une quarantaine d'épisodes de cas groupés familiaux ont été décrits depuis le début de l'épidémie, impliquant au total une centaine de cas confirmés. Ces cas humains groupés ont été décrits dans 12 pays : Azerbaïdjan, Cambodge, Chine, Egypte, Indonésie, Irak, Laos, Nigéria, Pakistan, Thaïlande, Turquie et Vietnam. Il s’agit dans la majorité des situations de cas avec une exposition commune à de la volaille malade.
Une transmission interhumaine limitée, liée à des contacts étroits et répétés au sein de groupes familiaux, a été documentée dans 4 épisodes distincts survenus en Indonésie, en Chine, au Pakistan et en Thaïlande. Aucun de ces 4 épisodes n’a donné lieu à une transmission communautaire secondaire. L’hypothèse d’une susceptibilité génétique des familles concernées a été évoquée. Les études réalisées après la survenue des derniers épisodes de transmission interhumaine (Chine et Pakistan) confirment que la souche de virus A(H5N1) garde des caractéristiques strictement « aviaires » (la souche n’a donc pas acquis les mutations qui lui permettrait d’être plus facilement transmissible de personne à personne).
A ce jour, les informations dont l’Institut de veille sanitaire dispose sur les nouveaux cas notifiés n’apportent aucun élément en faveur d’une modification des modes de transmission de la maladie. Selon l’OMS, le niveau d’alerte pandémique reste inchangé (phase 3).
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Les mesures de contrôle
Sur le plan animal, les mesures recommandées consistent en une mise en quarantaine des foyers animaux identifiés, puis leur abattage, ainsi que celui des animaux potentiellement exposés. Afin d’éviter une contamination de ferme à ferme, il est nécessaire d’appliquer rigoureusement des procédures de décontamination du matériel utilisé dans ces fermes (vêtements, voitures…). Une conférence internationale, sous l’égide de l’OMS, de l’OIE et de la FAO, s’est tenue en juillet 2005 afin de statuer sur les mesures nécessaires pour prévenir la transmission du virus. Les principales recommandations insistaient sur la nécessité d’élever les différentes espèces animales séparément, en évitant notamment tout contact entre les volailles et les porcs, de mener de larges campagnes de vaccination sur ces animaux dans les zones à haut risque de transmission, et d’encourager les éleveurs à signaler les cas suspects de grippe aux autorités en prévoyant un dédommagement adéquat pour le préjudice financier subi en cas d’abattage.
Sur le plan humain, des mesures de précaution individuelles sont recommandées pour les personnes exposées à des volailles infectées. De même, pour les voyageurs se rendant dans des zones où il existe des foyers animaux, il convient de respecter certaines précautions (http://www.grippeaviaire.gouv.fr). A l’heure actuelle, il n’existe aucun vaccin humain contre la grippe aviaire A(H5N1)
Le risque de pandémie grippale est pris en compte par les pays de la Communauté Européenne, et notamment par la France qui dispose d’un plan gouvernemental de lutte élaboré dans la perspective d’un tel événement (http://www.grippeaviaire.gouv.fr).
Pour plus d’informations (en particulier sur les mesures de précautions à prendre pour les voyageurs en Asie) :
- le site du ministère de la Santé et des Sports : http://www.sante.gouv.fr/
- le site de l’Organisation mondiale de la santé : http://www.who.int/csr
- le site de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) : http://www.oie.int/fr/fr_index.htm
- la conduite à tenir devant un cas suspect de grippe aviaire (document à l’attention des professionnels de santé).
- les documents postés dans les aéroports à l’attention des voyageurs se rendant dans un pays affecté par la grippe aviaire : http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/grippe_aviaire/affiches.htm
- le site de l'European Centre Disease Prevention and Control (ECDC) : http://www.ecdc.eu.int/
- l'agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) : http://www.afssa.fr/
Bonne lecture
Charles
Source (Harvard style):
Institut national de veille sanitaire (INVS). (2009) Epidémie de grippe aviaire A (H5N1) - Point au 4 mars 2009. [online] Retrieved 7 december 2009 from: http://www.invs.sante.fr/surveillance/grippe_dossier/points_situation_internationale/grippe_aviaire_040309/index.html
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Re: ET LA GRIPPE AVIAIRE; OU EN EST'ON ????
Lun 7 Déc 2009 - 18:37
Merci CCK pour ces infos
Je crois que les autorités flippent car d'après certains scientifiques l'espèrance d'une vie sur terre est d'environ 1 million d'années et on a atteint cette espèrance de vie!!
Je crois que les autorités flippent car d'après certains scientifiques l'espèrance d'une vie sur terre est d'environ 1 million d'années et on a atteint cette espèrance de vie!!
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- CCKSanglier
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Re: ET LA GRIPPE AVIAIRE; OU EN EST'ON ????
Lun 7 Déc 2009 - 19:26
Si tu veux savoir pourquoi les autorités sont sur le pied de guerre, ceci est peut etre une des raisons:
Estimation de l’impact d’une pandémie grippale
et analyse de stratégies
Aoife Doyle, Isabelle Bonmarin, Daniel Lévy-Bruhl, Yann Le Strat, Jean-Claude Desenclos
1. Introduction
Une pandémie grippale, forte augmentation mondiale des cas de grippe due à un nouveau virus et accompagnée d’une mortalité élevée, survient 3-4 fois par siècle. La grippe peut entraîner des complications fatales liées au virus lui-même ou/et aux surinfections bactériennes. La dernière pandémie grippale remonte à 1968 et a entrainé en 18 000 décès directs avec une surmortalité globale estimée à plus de 30 000 en France (décès directs et liés aux complications [1]). A la demande de l’OMS, chaque pays doit élaborer un plan de lutte contre les pandémies. Ce plan inclut les points suivants : organisation, alerte, surveillance, prise en charge des patients, mesures de prévention, information et communication. En France, il existe depuis 1997 un plan de lutte contre une pandémie grippale qui a été révisé récemment.
Les interventions à mettre en oeuvre pendant une pandémie ont pour but de diminuer la transmission du virus et de diminuer le nombre de formes cliniques graves.
Différentes interventions peuvent être envisagées. La vaccination grippale est l’option de choix mais le délai de plusieurs mois pour la production d’un vaccin contre un nouveau virus ne la rend pas opérationnelle en tout début de pandémie. La vaccination contre le pneumocoque peut diminuer le nombre d’infections sévères et de décès liés à la surinfection. Le traitement antiviral curatif et prophylactique sont également des mesures de contrôle à considérer et les inhibiteurs de la neuraminidase sont alors préférables à l’amantadine car il y a peu de résistance. Les autres interventions telles que fermetures des endroits publics (écoles), restriction des voyages, port de masques, etc. sont des mesures importantes à ne pas négliger. L’impact des interventions dépend d’un grand nombre de facteurs : leur efficacité intrinsèque, leur couverture, le stade de la pandémie et ses caractéristiques épidémiologiques.
[...]
Source (Harvard style):
-Doyle, A ; Bonmarin, I ; Lévy-Bruhl, D ; Le Strat, Y ; Desenclos, JC. (2005). Estimation de l’impact d’une pandémie grippale et analyse de stratégies. Paris, Institut National de Veille Sanitaire (INVS). [online] retrieved 7th December 2009 from : http://www.invs.sante.fr/publications/2005/pandemie_grippale_170205/rapport_pandemie_grippale.pdf
Estimation de l’impact d’une pandémie grippale
et analyse de stratégies
Aoife Doyle, Isabelle Bonmarin, Daniel Lévy-Bruhl, Yann Le Strat, Jean-Claude Desenclos
1. Introduction
Une pandémie grippale, forte augmentation mondiale des cas de grippe due à un nouveau virus et accompagnée d’une mortalité élevée, survient 3-4 fois par siècle. La grippe peut entraîner des complications fatales liées au virus lui-même ou/et aux surinfections bactériennes. La dernière pandémie grippale remonte à 1968 et a entrainé en 18 000 décès directs avec une surmortalité globale estimée à plus de 30 000 en France (décès directs et liés aux complications [1]). A la demande de l’OMS, chaque pays doit élaborer un plan de lutte contre les pandémies. Ce plan inclut les points suivants : organisation, alerte, surveillance, prise en charge des patients, mesures de prévention, information et communication. En France, il existe depuis 1997 un plan de lutte contre une pandémie grippale qui a été révisé récemment.
Les interventions à mettre en oeuvre pendant une pandémie ont pour but de diminuer la transmission du virus et de diminuer le nombre de formes cliniques graves.
Différentes interventions peuvent être envisagées. La vaccination grippale est l’option de choix mais le délai de plusieurs mois pour la production d’un vaccin contre un nouveau virus ne la rend pas opérationnelle en tout début de pandémie. La vaccination contre le pneumocoque peut diminuer le nombre d’infections sévères et de décès liés à la surinfection. Le traitement antiviral curatif et prophylactique sont également des mesures de contrôle à considérer et les inhibiteurs de la neuraminidase sont alors préférables à l’amantadine car il y a peu de résistance. Les autres interventions telles que fermetures des endroits publics (écoles), restriction des voyages, port de masques, etc. sont des mesures importantes à ne pas négliger. L’impact des interventions dépend d’un grand nombre de facteurs : leur efficacité intrinsèque, leur couverture, le stade de la pandémie et ses caractéristiques épidémiologiques.
[...]
Source (Harvard style):
-Doyle, A ; Bonmarin, I ; Lévy-Bruhl, D ; Le Strat, Y ; Desenclos, JC. (2005). Estimation de l’impact d’une pandémie grippale et analyse de stratégies. Paris, Institut National de Veille Sanitaire (INVS). [online] retrieved 7th December 2009 from : http://www.invs.sante.fr/publications/2005/pandemie_grippale_170205/rapport_pandemie_grippale.pdf
- PepitoCerf3000 Messages
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Re: ET LA GRIPPE AVIAIRE; OU EN EST'ON ????
Lun 7 Déc 2009 - 20:02
Salut
Un virus est un organisme vivant!
Comme tout organisme vivant il cherche à survivre le plus longtemps possible et bien sur à se reproduire c'est pour celà qu'il mute!
Et son but n'est pas de tuer l'hote son but est de cohabiter à terme avec son hote donc de devenir inoffensif pour lui!
Qu'il tue est donc juste un accident de mutation!!
Un virus est un organisme vivant!
Comme tout organisme vivant il cherche à survivre le plus longtemps possible et bien sur à se reproduire c'est pour celà qu'il mute!
Et son but n'est pas de tuer l'hote son but est de cohabiter à terme avec son hote donc de devenir inoffensif pour lui!
Qu'il tue est donc juste un accident de mutation!!
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A plus Max
Conseil d’un chasseur : pour chasser le lapin, mettez-vous derrière un arbre et imitez le cri de la carotte ! Pierre Doris
Re: ET LA GRIPPE AVIAIRE; OU EN EST'ON ????
Mar 8 Déc 2009 - 0:36
bien joué cck
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