Le dogo, un vrai chien de chasse

A cette époque là, tous les chiens avaient une utilité et le florilège de race pas aussi étoffé qu'aujourd'hui. L'ancêtre du caniche mais aussi du York avait une utilité.

Pour ce qui est des oreilles, si l'ours peut accrocher les oreilles (les chiens de protection d'Asie Centrale ont les oreilles coupées), ce peut être le cas également avec le sanglier.
Une photo prise en Argentine ... où il n'y a pas encore d'ours (on ne sait jamais )

la couleur de robe blanche du chien est presque une constante dans le choix des auxiliaires destinés à attaquer les fauves:le patou est blanc pour ne pas se prendre un coup de fusil par son maitre lors d'une attaque de loup,tout comme le comondor ou le bergamasque...etc...

Tout à fait !
Le wolfhound et le Rhodesian Ridgeback étant les exceptions qui confirment la régle.

Bonsoir ,
Je débarque un peu dans le sujet, mais il se trouve que là où je traque (en Yvelines) un collègue est venu une fois avec un dog argentin, ce jour là on avait aussi 6 courants anglos/ français, et bien entendu comme d'habitude des jagd terriers, des épagneuls, des griffons, un teckel et 1 basset des alpes.

Et bien ce jour la ce fut le foutoir à cause des grands anglo/français, qui sont partis comme des dingues au cul d'un chevreuil en début de traque , emmenant derrière eux tous les autres chiens sauf le Dogo et le basset des Alpes. (les 2 seuls pas "français")

Moi je traque depuis peu mais je suis passionnée par les chiens de chasse depuis suffisamment longtemps... [EDIT Adrien > Suppression du lien]

Je trouve regrettable d'entendre dire qu'on doit faire ceci ou cela , que les chiens doivent faire ceci ou cela , que telles races est bonne pour ceci ou cela.
Même s'il est vrai que les races ont des spécificités régionales parfois, ou de tradition le plus souvent,il n'en reste pas moins que les chiens venant d'ailleurs ne font pas pour autan ombrage à ceux de nos provinces ou régions, ils ont des qualités et des défauts comme nos chiens "du cru".

Mais si ces chiens venus d'ailleurs sont excellents , si leurs maitres sont passionnés, si le plaisir de chasser perdure où donc est le problème?

A mes yeux la vraie chasse c'est un chasseur et un chien quelque soit sa race pourvu que le couple fonctionne et se fasse plaisir.

Ou est le mal?

L'étique et les traditions ne sont pas pour autant bafouées, la chasse ressort grandie par la diversité.

Bonne soirée à tous

entiérement d'accord avec toi !

De même !

Diwan78 a écrit:A mes yeux la vraie chasse c'est un chasseur et un chien quelque soit sa race pourvu que le couple fonctionne et se fasse plaisir.

Faire connaître une nouvelle race impose de s'ouvrir aux autres races.

Cavalier, je me renseigne beaucoup sur la chasse à courre.
Je suis désormais dans le S-E, c'ets le pays des courants.
J'y apprends beaucoup de chose mais aussi à laisser les chimères et les légendes de côté.

J'ai entrainé mes chiens dans un parc qui acceuillent très souvent les jagds terriers.
ayant chassé en IdF, ils sont obligés de laisser tomber les courants pour les terriers.

Un esprit d'ouverture permet de se former rapidement.

Il y a un an, dans une revue de chasse, je découvre un chasseur avec des chiens d'Ours de Carélie.
Je l'ai rencontré à St Martin de Vésubie.
Malheureusement, je n'ai pu chasser avec lui mais je peux vous dire qu'il "trimbale" ses chiens commes 'il avait des courants, des terriers, ou autres.
Il s'est adapté à ses chiens qui se sont adaptés à sa façon de faire et il est très satisfait.

Pourtant, quand vous le voyez de loin, on se demande ce qu'il fait avec des huskies

Cet été, une revue spécialisée chasse du sanglier a fait un reportage sur ces races un peu anecdotiques du groupe 5.
Il y a bien sûr les chiens nordiques mais aussi les chiens lévroïdes appelés chiens de garenne.

L'essentiel est de s'adapter au biotope, au gibier et à la pratique mise en place.
L'histoire de la chasse démontre que celle-ci est en perpétuelle évolution.

Je me nourris de cette large diversité.
Actuellement je me renseigne sur les capacités de l'AIREDALE.

En tous cas , merci de ton partage , d'expliquer ta passion pour tes chiens en détaille , j'ai lu tout le sujet et je te souhaite une bonne continuation !!

Le chasseur du 46 a écrit:En tous cas , merci de ton partage , d'expliquer ta passion pour tes chiens en détaille , j'ai lu tout le sujet et je te souhaite une bonne continuation !!

Exactement ca

Arnauld a écrit:

Je me nourris de cette large diversité.
Actuellement je me renseigne sur les capacités de l'AIREDALE.

Bonjour Arnauld,

ton discours me plait, on sent la passion du chasseur qui aime les chiens, et je suis à 200% avec toi.

Faut pas seulement regarder ce qui ce fait ou qu'il est de bon goût de faire mais il faut se faire plaisir et si c'est avec une race rare ou étrangère ou encore une race qu'on n'imaginait pas dans ce genre d'activité et bien ou est le problème, puisque le but du jeux est de se faire plaisir à deux (en plus avec les chiens on n'a pas besion d'apprendre la langue d'origine c'est comme pour la musique , le langage est international!)


Airedale Terrier le chasseur de loutre, je t-aurais bien mis un lien pertinent mais je vais me faire jeter!!


plus sérieusement, c'est un joli chien et c'est le plus grand des terriers, en France il est très peu utilisé.

Au départ il chassait la loutre, croisement d'Otterhound et de Old Rough-coated working Terrier, avec un peu de Bull Terrier dans le sang, l'Airedale -Terrier devenait un spécialiste de la loutre en Angleterre

Un standard établi en 1886 en Angleterre il fut adopter en France un peu plus tard dans les années trente.
Chien à l'expression vive, rapide en action, toujours sur le qui- vive au moindre mouvement. L'expression des yeux, le port des oreilles et de la queue révèlent et dénotent le caractère bien trempé.
Chien musclé, actif, haut sur pattes sans en avoir l'air et long de corps.
Sa ligne est pure ; il est musclé, de longueur et d'épaisseur moyenne ; il s'élargit graduellement vers les épaules ; il est exempt de fanon.
Tempérament : Sociable et confiant amical, courageux et intelligent. En éveil à tout moment, pas agressif mais intrépide.

Voilà ce que j'en connais, je ne les ai jamais rencontrés qu'en ville , jamais à la chasse et pourtant ils en ont les capacités.

Bonne journée

Airedale Terrier le chasseur de loutre, je t-aurais bien mis un lien pertinent mais je vais me faire jeter!!
Quand tu as peur de te faire jeter, comme tu dis,bien que ce ne soit pas le style du forum et de plus pour une charmante Diane,tu envoies un MP à Adrien pour te rassurer

Bonjour gxa68

gxa68 a écrit:Airedale Terrier le chasseur de loutre, je t-aurais bien mis un lien pertinent mais je vais me faire jeter!!
Quand tu as peur de te faire jeter, comme tu dis,bien que ce ne soit pas le style du forum et de plus pour une charmante Diane,tu envoies un MP à Adrien pour te rassurer

je ne voulais pas dire cela méchamment,

l'autre jour j'ai mis le lien de mon forum sur un post, c'était maladroit sans doute de ma part et Adrien l' a supprimé je ne lui en veux pas il gère son forum comme il l'entend normal c'est lui le boss.

Et ça ne m'empêche pas de continuer à parcourir ce forum au demeurant fort complet.

Tous les forums ne fonctionnant pas de la même manière ce que je conçoit fort bien, je m'adapte.

Bonne journée à toi

Diwan,
puisqu'il n'y a pas de pb, envoie le lien, je suis preneur.

Arnauld,comme Diwan t'a dit qu'Adrien avait supprimé le lien,je ne pense pas qu'elle le remette avant qu'ils en discutent ensemble

OK

Salut,

C'est fait, j'ai répondu à son MP !

Le lien arrive !

@micalement,
Adrien

La dernière sortie,
en montagne entre 700 et 1000 m,
avec les deux dogos (dont le vieux de 12 ans) , le jack et un équipage de Foxs teribles.

Les daiblotins


Un peu de mise en scène avec le dogo sur la caisse à l'arrière du BJ


Les 3 miens avant de redescendre sur l'ubac


Le vieux que l'on a laissé au chenil l'après-midi,

il a profit du soleil pour bronzer.
Sur la pointe de l'épule, la cicatrice d'il y a un mois.

Foxs et dogos s'entendent bien, on circule autour du chef de traque


Et oui, la montagne, ça grimpe.


Mais quand faut y aller, tout le monde démarre, même si ça grimpe.


Pas de sanglier rencontré,
Juste un chevreuil prélevé, pour 2 ou 3 autres sans occasion de tir,
mais ce petit monde se dérobait attentivement, de telle sorte qu'il n'y a pas eu de belle menée.

Les chiesn ont tout de même fait de beaux démarrage sur des odeurs chaudes qui semblaient être celles des fuyards aperçu quelques secondes plus tard.

Salut,

Encore un joli petit récit, merci !

@micalement,
Adrien

Une belle compagnie de daiblotins

Adrien a écrit:Salut,

Encore un joli petit récit, merci !

@micalement,
Adrien

+1

Merci pour tes reportages.
Je pense que bon nombre de personnes qui les liront se feront une autre idée du dogo.
Merci pour eux.

Personnellement je ne connaissais pas du tout ..

ben moi je ne connaissais absolument pas et encore un fois j'ai appris quelquechose sur PLC ! en plus avec un reportage au top !

plus 1

Une autre sortie,
on commence à grimper par là :


Au bout de 10 mn de grimpette, on se retourne et on admire la brume matinale qui se lève


Arrivé au sommet de la crête, ce que l'on observe

On commence à broussailler sur la crête.



Soudain, le courant, en éclaireur, donne de la voix
Avec ce genre d'animal, il convient d'être prudent car il peut prendre un pied assez ancien, une voie de renard, de blaireau.
Les chiens, surplombant l'aplomb rocheux écoutent

Je n'aurais pas le temps de doubler la photo car les foxs sont déjà lancer derrière les aboiements du courant.
Ils s'enfilent dans une petite cheminée étroite, ils font de la luge sur les buis et genêts. C'est bon signe, c'est que la voie est chaude, tout le monde est en ébulition.
Le courant persiste à donner dans ses aboiements, ce qui confirme également que c'était une voie fraîche.
Athéna entreprend de descendre par le même cheminée.



Malheureusement, les buis et genêts n'effectuent pas le même freinage sur ses 40 kg. Je crains qu'elle ne dégringole.
Mais elle est prudente.
Finalement elle parvient sous la corniche sous laquelle nous sommes.
Et là, au lieu d'emboiter le pas à la meute, elle remonte la piste pour être au plus dense des genêts.
Et juste sous notre aplomb rocheurx elle se mete a inspecté chaque cm², chaque feuille.
Comme des gamins imitant lesindiens, avec le chef de traque, nous sommes allongés sur la pointe rocheuse. Nous ne laissons dépasser que la tête, ce qui nous permet d'examiner le travail de la chienne.

Le chef de traque est "ému", il me dit "regarde ta chienne travailler".
Le gros solitaire de nous avons vu samedi dernier était sans doute remisé là.
J'aurais préféré qu'elle suive la meute pour donner un coup de main en cas de ferme.
Mais non me dit-il, si le courant à donner de la voie comme cela, c'est que le sanglier venait juste de partir à notre arrivée, il avait déjà trop de distance pour espérer un ferme. C'est une opportunité pour les tireurs postés.
Sans doute la chienne le pressent-elle et elle préfère s'enivrer des fortes odeurs qui règnent ici.

Le sanglier qu'il a déniché samedi dernier était exactement remisé comme cela.
Au pied d'une barre rocheuse, sur un rebord étroit.
La corniche le protége de la pluie
La végétation dense limite l'accès d'éventuels prédateurs à deux pattes.
Et s'ils sont à 4 pattes, ils ne peuvent arriver ni par derrière car il est acculé à la falaise, ni par devant parce que c'est le ravin.
Il n'y a donc que deux entrées possibles.
Pour peu que le roche fasse un décroché, le sanglier s'accule et il n'y a qu'une seule arrivée sur ses violents coups de butoir.
C'est pour cela qu'on appelle la remise du sanglier son fort.

Compte tenu de l'excitation des chiens et de la configuration de la remise, il y a fort à parier que c'était le fameux solitaire que l'on cherche.
nous n'entendrons aucun coup de feu.

L'après-midi, Otto a l'autorisation de nous accompagner.
Il se deroulera le même type de ruse.
Le courant prend un pied, la meute suit, le posté entend et voit passer la meute qui s'arrête vite.
C'était la voie chaude d'un gibier qui s'est dérobé juste avant l'arrivée du posté.
La meute essaie de démêler la piste de départ

Si Otto et Athéna s'appliquent également à sentir comme cela, c'est probablement un sanglier.
Malheureusement, la terre caillouteuse, rugueuse et craquante comme du Parmezan ne nous livre aucune trace interprétable.

En plein soleil, tous les chiens passent à la buvette


Il est l'heure de sonner la fin de battue.

Merci pour le récit et les photos !

Superbe recit merci pour le partage