Méthode de chasse

Kerviloti a écrit:... Faut arrêter les conneries, le merle n'est pas bon ...

Salut @raybrad
Mamie t'aurait fait ravaler tes grossièretés, mais tu aurais été invité à notre table et soixante ans plus tard ses merles au cidre t'auraient laissé un autre souvenir.
Je ne sais pas, les choses n'étant pas aussi tranchées que tu le suggères, peut être que nos merles, gavés de cerises et de framboises, avaient des qualités culinaires que ne connaissent pas ceux de tes garrigues.
Bien amicalement.

Bon quand on se retrouvera la haut tu demanderas a ta mamie de me faire gouter ses merles y'a pas d'urgence hein
Mais les merles en question au milieu du djebel algerien je sais pas ce qu'ils bouffaient mais certainement pas des cerises ni des framboises

Kerviloti a écrit:Les merles, c'est nous, les gamins, qui les capturions au verger avec des petits pièges ronds (restons calmes, il y a prescription !).
Mamie les cuisinait à la cocotte, mijotés au cidre, bien dorés et farcis d'une petite cuiller de rillettes.
Servis avec les premiers petits pois du jardin c'était un régal.

De tête je crois que le délais de prescription est de 6ans, alors je confirme, pour moi aussi il y a prescription 
Perso, je les attrapais avec de petits pièges rond appelés ferrous ou à la tendelle. 
Dès que j'en avais l'occasion, je me faisais une réserve d'œufs de fourmis en faisant très attention de ne pas abimé la fourmilière. En compensation, on laissait à la colonie de quoi manger. 
Je n'ai pas connu meilleur appât pour les ferrous.
A la tendelle, quelque baies de cades. C'est ce qui marchait encore le mieux.
Et quand, par un énorme hasard on prenait une caille ou une perdrix....
Ce n'ets pas pour rien que j'attachais les piéges avec un petite corde fine 

Punaise j'étais gosse. Je devais avoir quoi 6 ans. Et on partait parcourir la campagne avec un autre gamin du coin pour poser et relever les pièges, couteau en poche et carnier en bandouliére avec une bouteille d'eau vide, un morceau de pain, une boite d'"Olida" et une tablette de chocolat pour le casse croute. L'eau on la prenait sur place aux quelques sources que l'on connaissait et qui se sont taries ou oubliées depuis. Elle avait meilleur gout que l'eau à la maison issue du robinet.

C'est un autre temps, une autre époque, que nos enfants, petits enfants et descendants ne connaitrons pas.