Néo ruraux et touristes, vous voilà prévenus.

sim a écrit:Je vais m'arrêter là aussi, visiblement tu n'as pas vécu ce genre de situation. Il y a une différence énorme entre un coq qui chante 3 ou 4 fois le matin au lever du jour à 50, 100 ou 200m de ta maison, et un coq qui hurle toutes les 2 minutes dès 3h du matin à 5m de tes fenêtres.

C'est là toute la différence, dont l'article bien sûr ne fait pas de précision.

D'autant plus qu'il y a des systèmes d'ouverture automatique des poulaillers, qui règlerait pas mal de conflit de voisinage.

J'ai moi-même un poulailler, je n'ai acheté que des poules. Mon chien a un collier anti aboiement, je respecte les heures pour faire du bruit (tonte, motoculteur, taille de haie etc...), et j'habite depuis toujours le même village.

Dire qu'il faut accepter n'importe quel bruit sous prétexte qu'on est à la campagne, c'est comme devoir tolérer le tapage nocturne et la musique à fond toute la nuit en vacances sous prétexte que les vacances sont faites pour ça.

+1000 avec ta façon de voir les choses.
Sa me gonfle de supporter mon voisin passer la tondeuse à 9h du soir ou le dimanche, l’autre qui sort son chien à 22h30 23h dans une furie d’aboiements et de crie pour le faire taire.
Je ferme mes chiens la nuit et quand il me foute le bordel c’est collier anti aboiement. J’arrête de bricoler bruyamment à 19h, etc...
Le fait d’être à la campagne ne soustrait pas les personnes au bon sens et au respect d’autrui.

peut être que une simple discussion autour d'un verre entre voisins aurait tout réglé ...

on ne se parle plus !!!

un de mes fils vient d'acheter une maison... eh bien je lui ai dit d'aller voir ses voisins pour faire connaissance et se présenter...

il a deux chats donc les chats et les jardins vous savez comment ça fonctionne...en prévenant les voisins et en discutant il n'y a

généralement pas de problème... évidemment... si les partis en présence sont   i n t e l l i g e n t s

Perso j'habite en plein centre d'un village.
Dans la propriété de l'autre coté de la route à 30-40m : poules coqs et oies.
A 80m au niveau du rond point: des deux roues.
Pour le vivre, avant de flinguer un coq ou une oie, je flinguerai quelques deux roues bien avant.

Il me semble que l'on est dans le mélange des genres. S'il est de bon sens et aisé sauf pour les abrutis,  de ne pas faire fonctionner les engins de motoculture à n'importe quelles heures du jour et de la nuit, d'intervenir quand ses chiens aboient, il n'en est pas de même pour les volailles, l'âne, la vache, les grenouilles, les cigales… Et les cloches de l'église, le klaxon du boulanger, les cris des gosses sur la place le mercredi, les rafales d'armes automatiques le soir du deuxième tour… Moi, tout ce brouhaha rural me convient quand je suis au village et s'il venait à disparaitre, cela signifierait que mon village est mort et ça jamais! 
Bon, il faut dire que je n'ai pas à me plaindre du voisinage, la maison la plus proche de chez moi est à deux kilomètres, hors mis les brebis qui ronchonnent de mes ronflements lorsque je dors la fenêtre ouverte et m'ont menacées d'une grève du lait; mais la brebis est mauvaise coucheuse, comme chacun sait.

Comme en tout il faut raison garder
La femme d'un voisin et ami est entrée en dépression car le chien de leur voisin aboyait à longueur de journée...
C'était lancinant
Et comme moi ce n'était pas un néo rural
Mais il y a tout simplement le fait d'adopter un comportement civique qui permet le vivre ensemble
Je me suis séparé une fois d'un de mes chiens qui pleurait lorsque je n'étais pas à la maison et la nuit...
Ce sont mes enfants qui se sont plaints...j'ai dormi une fois dans la chambre de mes garçons : l'horreur ! les voisins avaient été très patients...

Le bruit quel qu'il soit si il est trop fort, trop continue, à des horaires anormaux peux devenir un réel problème. Comme le dit sim il y a une notion de distance vis à vis du bruit que ce soit un engin, un coq, un chien ou des grenouilles.
Les coqs sont un plaisir à entendre le matin au petit jour par contre si il y en a un sous mes fenêtres je ne penserais qu'à lui tordre le cou alors qu'à 20-30-50m ce n'est plus un problème.

et si votre gamin hurle toute la nuit parce qu'il met des dents (c'est du vécu), vous en faites quoi ?

On porte plainte contre ses parents chris01
Avoir un minimum de correction vis à vis des voisins , c'est bien mais quand on habite en ville (NANTES) et que l'on rentre séché d'un stage d'un mois et demi , d'une campagne de 10 ou 15 jours ..... On parte plainte à qui pour les 375 bus par jour qui passent dans la rue  , qui freinent aux feux tricolore à 60 m de la fenêtre et qui redémarrent pour prendre la cote .
On porte plainte contre qui à Fort de France quand les moustiques volent nuit et jour pendant 365 jours et que les petites grenouilles qui vivent dans toute la végétation et les caniveaux de la ville lacent leur chant puissant et mélodieux .
On porte plainte contre qui quand les centaines de cigales nous font la sérénade dans le sud . On porte plainte contre qui quand les gerfauts viennent vous voler la nourriture dans les plateaux entre la sortie des cuisines et la salle à manger .
ET BIEN ON VIE AVEC OU ON SE RETIRE CHEZ LES MOINES .
Arrêtez de vous plaindre de tout et rien .

+1000 avec toi titou 66 ( et puis les boules Quiès ça existe )

Le temps de la construction de ma maison j'ai été un an à peu de chose près à 20 mètres de l'église dont les cloches sonnaient

à toutes les heures, toutes les heures +2 minutes et toutes les demi heures !!

ben ...Les deux/trois premiers jours tu entends ensuite on s'habitue

dialogue de sourds ce post    

bonne analyse !!!! ÉRIC29

Seth49 a écrit:+1000  avec toi titou 66 ( et puis les boules Quiès ça existe )

Le temps de la construction de ma maison j'ai été un an à peu de chose près  à 20 mètres de l'église dont les cloches sonnaient

à toutes les heures, toutes les heures +2 minutes et toutes les demi heures !!

ben ...Les deux/trois premiers jours tu entends  ensuite on s'habitue

Les boules quiès ? Et comment fais tu quand tu as un réveil toute la semaine pour aller travailler ?

On peut inverser le problème: que ceux qui ont poules et coq commencent par les enfermer le soir et les sortir le matin, en respectant les horaires pour les "bruit de voisinage", ou fasse installer des portes automatiques s'il ne veulent pas assumer leur animaux, des mesures simples qui permette aussi de régler pas mal de problème.

Dialogue de sourd, mais c'est normal car il faut le vivre pour savoir vraiment de quoi on parle (comparer des cloches qui sonnent toutes les demi heures à un coq qui chante toutes les minutes...). Comme dormir les fenêtres fermées en pleine canicule dans une chambre à 35° car le coq viens chanter juste en dessous.

"En même temps, il est bien c.. le néo rural, il a qu'a s'acheter une clim' au lieu de gueuler..."

j'ai bossé une partie de ma carrière "de nuit", couché 5h30/6h00, l'heure où le "monde" s'active, j'habite la campagne, par choix, conscient que s'il y a des bons cotés il y a des inconvénients, (la situation de  ma maison n'était pas dans une pochette surprise), l'heure où on sort le bétail de l'étable après la traite, que les gens partent au boulot, les gosses à l'école.. les chantiers voisins, tronçoneuses, perfos, etc...la vie quoi...même les jours de chasse (je bossais un week-end sur deux), les tirs de mes collègues, les chiens, etc...(faut dire que, entre les maïs et ma propriété je passe juste à pied et que les sangliers venant la nuit en déclanchant les hurlements de me chiens et ceux du voisinage ne tiennent pas compte des horaires autorisés) et puis, comme c'était une période où (pour des raisons de remettre" le bateau à flot"), je bossais en double, 8h00 dans ma boite, 5h00 à coté), donc, les petits désagréments de tous les jours étaient éteinds par la fatigue, et même sans çà, faut-il continuer à descendre tous ces (petits) inconvénients qui participent au plaisir d'une vie nature ? continuez et vous rejoindrez bientôt nos "excellents anti-tout".
je sais, à mon âge !!!mais relisez les paroles de Brassens : "le temps ne fait rien à l'affaire".
pour moi dialogue de "sourd" terminé, à quoi bon d'ailleurs ?

Oui, oui et oui!!! + 10000!!!

chris01 a écrit:j'ai bossé une partie de ma carrière "de nuit", couché 5h30/6h00, l'heure où le "monde" s'active, j'habite la campagne, par choix, conscient que s'il y a des bons cotés il y a des inconvénients, (la situation de  ma maison n'était pas dans une pochette surprise), l'heure où on sort le bétail de l'étable après la traite, que les gens partent au boulot, les gosses à l'école.. les chantiers voisins, tronçoneuses, perfos, etc...la vie quoi...même les jours de chasse (je bossais un week-end sur deux), les tirs de mes collègues, les chiens, etc...(faut dire que, entre les maïs et ma propriété je passe juste à pied et que les sangliers venant la nuit en déclanchant les hurlements de me chiens et ceux du voisinage ne tiennent pas compte des horaires autorisés) et puis, comme c'était une période où (pour des raisons de remettre" le bateau à flot"), je bossais en double, 8h00 dans ma boite, 5h00 à coté), donc, les petits désagréments de tous les jours étaient éteinds par la fatigue, et même sans çà, faut-il continuer à descendre tous ces (petits) inconvénients qui participent au plaisir d'une vie nature ? continuez et vous rejoindrez bientôt nos "excellents anti-tout".
je sais, à mon âge !!!mais relisez les paroles de Brassens : "le temps ne fait rien à l'affaire".
pour moi dialogue de "sourd" terminé, à quoi bon d'ailleurs ?

Tu as tout dit Christian, c'est pour ça que je n'ai pas pris part à tous ces dialogues de sourds qui n'aboutiront à absolument rien !

chris01 a écrit:j'ai bossé une partie de ma carrière "de nuit", couché 5h30/6h00, l'heure où le "monde" s'active, j'habite la campagne, par choix, conscient que s'il y a des bons cotés il y a des inconvénients, (la situation de  ma maison n'était pas dans une pochette surprise), l'heure où on sort le bétail de l'étable après la traite, que les gens partent au boulot, les gosses à l'école.. les chantiers voisins, tronçoneuses, perfos, etc...la vie quoi...même les jours de chasse (je bossais un week-end sur deux), les tirs de mes collègues, les chiens, etc...(faut dire que, entre les maïs et ma propriété je passe juste à pied et que les sangliers venant la nuit en déclanchant les hurlements de me chiens et ceux du voisinage ne tiennent pas compte des horaires autorisés) et puis, comme c'était une période où (pour des raisons de remettre" le bateau à flot"), je bossais en double, 8h00 dans ma boite, 5h00 à coté), donc, les petits désagréments de tous les jours étaient éteinds par la fatigue, et même sans çà, faut-il continuer à descendre tous ces (petits) inconvénients qui participent au plaisir d'une vie nature ? continuez et vous rejoindrez bientôt nos "excellents anti-tout".
je sais, à mon âge !!!mais relisez les paroles de Brassens : "le temps ne fait rien à l'affaire".
pour moi dialogue de "sourd" terminé, à quoi bon d'ailleurs ?

Ca reste un cas particulier, les bruits dont tu parles sont fait pendant des périodes LEGALES.

On ne peut pas non plus mélanger activité professionnelle et activités de loisirs, en l’occurrence l'élevage de volailles (ou de chiens, de chats, de chevaux...).

Il ne s'agit pas de descendre les "petits inconvénients" qui participe au plaisir d'une vie nature, mais d'éviter certaine dérive comme on peut en voir partout à la campagne: comme ceux qui recueillent des chats à la pelle et les laissent vagabonder partout, ceux qui font de la moto maintenant même en pleine nuit, la liste est longue.

Encore une fois, difficile de faire la différence quand on ne comprends pas les nuisances que ça peut avoir, et non les "petits désagrément".

Alors oui un coq chante, un chien aboie, mais quand c'est du non stop, il faut être responsable et respectueux des autres et régler le problème.

sim Il ni a pas de dialogue de sourds . Comme tu le dis il y a parfois des avancés technologiques qui nous permettent de vivre en bon voisinage . Collier anti aboiement , ouverture de porte programmées mais il y a des cas ou nous sommes obligé de "supporter" bus , moustiques , cigales , grenouilles et j'en passe.
Il y a aussi des cas qui sont typiques de notre culture , les cloches par exemple .
Il y a enfin les nécessitées de la vie , problèmes de vaches ou d'un quelconque élevage fauchage des céréales de nuit ....
Nos anciens ont vécu avec , sans double vitrage ni clim . A nous de choisir , quand cela  nous est possible , de vivre avec ou de déménager .

Je ne comprends pas, si c'est un dialogue de sourds le bruit ne devrais pas vous gener.
J'ai passe une bonne partie de ma vie dans un petit village, c'etait bruyant a souhait, tout le monde le supportait et surtout dialoguait cela aplanissait bien des tensions.
J'ai fait Paris pendant plusieurs années et là j'ai trouvé un milieu tres bruyant, et sans humanite.
Maintenant que le village a perdu une grande partie de ses agriculteurs et gagné en néo ruraux ça s'est bien dégradé.....

domdu79 Nous sommes ici quelques uns à avoir passé un certain age , à avoir eu une vie qui en 50 / 60 ans a beaucoup changé et ces dernières années beaucoup plus vite que dans notre jeunesse . Oui on est des vieux cons  , je sais .
On est passé du téléphone sans cadran mais avec les opérateurs et leur fiches pour nous connecter au portable partout , tout le temps et immédiatement . On est passé de la cabane au fond du jardin avec ses feuilles de journal découpé au beaux rouleaux de papier cul , avec parfum s'il vous plais . Mais on est aussi passé de l'eau que l'on pouvait boire dans les ruisseaux et puiser au puits à l'eau minérale en bouteilles car celle du robinet n'est pas très bonne et a un gout de javel . Bénéfice de la chose , on paye l'eau qui était gratuite mais on ne porte plus le seau mais des packs d'eau (cherchez l'erreur )
Toi comme moi et d'autres ici nous avons déménagé combien de fois . Moi 14 , en France et à l’étranger ,en ville et en brousse .
On n'avait pas de clim , pas d'appartement insonorisé mais on était jeune , fatigué en fin de journée et pas seulement en fin de semaine . 48h maintenant , combien quand on était jeune et qu'on travaillé à la tache  
La modernité nous a apporté du bon , des moyens nouveaux , un certain confort , il faut savoir en profiter .
Mais la modernité nous a aussi apporté l'individualisme et nous ne savons plus communiquer , nous ne savons plus nous parler  , d'homme à homme , face à face .
Maintenant si tu viens me parler , tu m’offense , tu me vexe et je te met au tribunal .
Triste monde "soit disent moderne"
Avent , on s’engueulé au bistro ou sur la place , devant tout le monde , à voix forte , avec des grands gestes .Chacun défendait son point de vue mais celui qui avait tord rentait chez lui et en douce commençai à arrondir les angles .
Mais c’était  avent  

et oui titou tu as bien résumé et j'ajouterai l'humour aujourd'hui qui n'est visiblement pas toujours bien perçu

Allez , je vous la joue romantique et sentimentale
https://www.youtube.com/embed/cpCUvKDw60E
Je sais c'est un peu nionion mais j'ai que ça en magasin

L'édito de Jean-Marc Raffaëlli, settimana, Corse matin.




                                                                      Le cri qui tue



à la campagne, la vache meugle, l'âne brait, la cigale criquète, le cochon couine, les cloches tintent. Pour les habitants, c'est le décor sonore familier et rassurant qui rythme leur quotidien; pour les visiteurs, c'est la mélodieuse bande-son des vacances. Sauf, que notre société a tendance à perdre la boule et ce n'est pas seulement un bruit qui court.
Depuis, quelque temps, les plaintes les plus incongrues pour tapages se propagent comme une contagion et même si elle a d'autres chats, qui miaulent ou pas, à fouetter, la justice ne peut pas faire la sourde oreille. Mais ici, les crimes sont des sketches.
En Dordogne, un couple a été attaqué par des voisins perturbés par les grenouilles qui coassent. Il a été sommé de reboucher la mare de sa propriété. En Haute-Savoie, le conseil municipal a du déménager l'abreuvoir du village de plusieurs centaines de mètres pour mettre de la distance avec les grelots présumés assourdissants des vaches qui paissent. Alors que plusieurs maires ont engagé un bras de fer avec l'état pour empêcher les exploitants agricoles d'avoir recours aux pesticides à proximité immédiate des habitations, un maire varois, lui, a dû repousser les assauts répétés des touristes qui réclamaient des bombes d'insecticide pour mettre fin au chant des cigales. Dans la pieuse localité de Foix, la bien nommée, les clarines de l'abbatiale ont été... priées de la mettre en sourdine après une série de plaintes pour tapage nocturne. Les vraies cloches ne sont pas celles qu'on croit. Par bonheur, le coassement des grenouilles de bénitier n'est pas en cause. Et comment passer… sous silence, le cas douloureux de Maurice, le coq charentais(mais pas pantouflard) propulsé de son poulailler au box des accusés au motif qu'il réveillait le voisinage aux premières lueurs de l'aube. Les magistrats, en mode papa poule, ont relaxé Maurice. Ouf!
Désertification ou pas, la Corse rurale aime ses animaux jusqu'à les laisser divaguer. Elle n'a pas le cri sélectif. Exception faite des rares cas de maltraitance, on abat que les sangliers qui grommellent et les grives qui babillent, chasse dominicale oblige. A l'approche d'une autre campagne, on s'accommodera même du candidat qui psalmodie sainte des votes et de l'électeur qui houspille au clair de lune.
Il nous reste à suggérer à Emmanuel Macron, notre président dernier cri, de proposer, à la faveur du prochain G7, l'inscription des bruits de la ruralité au patrimoine immatériel de l'Humanité au même titre que nos paghjelle.

ça, c'est le cri du cœur.

CQFD ,Rien a rajouter...

Si le chant du coq est si agréable pourquoi les gens qui construisent des poulaillers les mettent le plus loin possible de leur maison ? Quitte à le mettre sous les fenêtres du voisins. 

J’ai vécu avec un poulailler à 6m de ma chambre et ce n’est pas agréable quoi qu’on en dise.