- InvitéInvité
Bravo ! çà se passe dans le Rhône
Lun 26 Nov 2018 - 13:28
A lire sur le Progrès du Rhône, ils se sont fait parfumer.
Rhône
Les agriculteurs déversent du lisier sur des militants anti-viande pour les faire fuir
Une centaine d'agriculteurs de la région sont venus faire barrage à des militants vegans, cette nuit, aux abattoirs Secat (Saint-Romain-de-Popey).
A 2h30, devant l'abattoir Secat de Saint-Romaine-de-Popey. Photo Dorothée ROBINE
préc.suiv.
1 / 10
A 2 heures, ce lundi matin, une centaine d'agriculteurs ont convergé aux abattoirs Secat, à Saint-Romain-de-Popey (près de Tarare), pour faire barrage à une action anti-viande programmée par l'association "Lyon animal save".
"L'objectif était d'être là avant eux pour ne pas qu'ils s'installent", a a lors expliqué Pascal Girin, président de la FDSEA69. " Nous sommes mobilisés et remontés (...). Pourquoi aujourd'hui on changerait d'alimentation à cause d'une minorité? " Les gendarmes de la brigade de Tarare et du PSIG de la compagnie de Villefranche-sur-Saône sont venus encadrer cette "rencontre".
Onze militants vegan sont arrivés après 3 heures. L'un d'eux nous a expliqué: "Nous avons des méthodes pacifistes et non-violentes. Notre action a d'ailleurs été déclarée. Nous ne voulons pas empêcher de travailler, mais les ralentir entre 1 à 3 minutes pour pouvoir filmer ce que vivent les animaux pour ensuite partager des images sur les réseaux sociaux et sensibiliser les gens sur leurs souffrances. On aimerait échanger avec les agriculteurs... On est ouvert au dialogue et on l'encourage. Les gendarmes nous découragent d'aller voir les agriculteurs car ils sont beaucoup plus nombreux."
En guise de réponse, les agriculteurs ont déversé du lisier sur les manifestants et leurs véhicules. Ces derniers ont alors quitté les lieux.
Revivez, ci-dessous, le direct des événements.
5h45 : le dispositif mis en place par les agriculteurs est levé. Ils ont tous quitté l'abattoir de Saint-Romain-de-Popey.
5h04 : Les membres de "Lyon save animal" sont partis. "Nous avons débriefé. Nous allons partir, mais on va s'organiser pour mettre en place plus d'événements pour faire passer notre message."
4h50 : "Nos amis sont repartis", lance Pascal Girin président de la FDSEA. "Ils vont avoir un peu d'odeur en rentrant chez eux. Ca les a découragés. Ce qui est regrettable, c'est qu'on a du prendre les choses en main à la place de l’État. Si on n'était pas intervenus, ils auraient eu toute capacité à intervenir et à bloquer les lieux. On va demander un rendez-vous au Préfet, avec Jacques Lespinasse, président de l'abattoir, pour que cessent ces persécutions et qu'on laisse les gens travailler. On va pouvoir lever le camp. Merci de votre participation nombreuse. Restons en veille."
S'il faut, on reviendra
Un agriculteur
"Sachez que cet outil, on y tient", conclut le président de l'abattoir. "Il a tout a fait son rôle dans la région pour développer le circuit court entre autres. Attention, ils communiquent très vite entre eux. Communiquons aussi des choses positives sur notre filière."
"Les agriculteurs n’ont pas compris notre action"
Nous avons pu les recontacter à 7 heures, ce lundi matin. Louis Rousseeuw et Emeline Regottaz, responsables de l'antenne lyonnaise de "The save movement", regrettent la tournure des événements. "Les agriculteurs nous ont déversé du lisier dessus et sur nos voitures. C’est ridicule et stupide de leur part. On était ouvert au débat. Au lieu de ça, ils nous ont insultés et ont fait preuve de violence. La Préfecture a été dangereuse en autorisant ces deux manifestations en même temps. Car elle était forcément au courant que les agriculteurs allaient venir en même temps que nous. Et elle ne nous a pas prévenus de ça. C’est irresponsable ! Ça nous motive encore plus pour revenir. Notre but n’était pas de faire stopper l’activité ou de détériorer les lieux. Mais d’accompagner les animaux, de montrer leur sort, leur souffrance et ce qu’ils subissent. On voulait juste filmer dans le calme et la paix. On s’attendait à ce que les agriculteurs soient là puisqu’ils nous avaient menacés de ça il y a un mois. Mais ils n’ont pas compris notre action. »
3h50 : les agriculteurs s'approchent des manifestants "anti-viande", qui sont sur la nationale 7 au lieu dit La Poste, non loin de l'abattoir. Ils ont déversé du lisier sur les manifestants et leurs véhicules. Ces derniers ont alors quitté les lieux. Les agriculteurs ne quittent pas l'entrée de l'abattoir.
3h30 : les manifestants de "Lyon animal save" sont arrivés sur place. Ils sont onze.
"Nous faisons partie d'une association mondiale : "The save movement". Nous avons des méthodes pacifistes et non-violentes. Notre action a d'ailleurs été déclarée. Nous ne voulons pas empêcher de travailler, mais les ralentir entre 1 à 3 minutes pour pouvoir filmer ce que vivent les animaux pour ensuite partager des images sur les réseaux sociaux et sensibiliser les gens sur leurs souffrances. On aimerait échanger avec les agriculteurs... On est ouvert au dialogue et on l'encourage. Les gendarmes nous découragent d'aller voir les agriculteurs car ils sont beaucoup plus nombreux."
Pour eux, l'élevage des animaux est "inacceptable". "On demande l'abolition de l'exploitation animale." Pour autant, ils disent être "conscients des difficultés des éleveurs". "Personne n'y trouve son compte aujourd'hui. Pourquoi ne pas produire plus durable, plus écologique?"
"La viande n'est pas indispensable"
Et de faire un parallèle avec le mouvement des "Gilets jaunes". Louis Rousseeuw et Emeline Regottaz, responsables de l'antenne lyonnaise de "The save movement", poursuivent : "Si la voiture est aujourd'hui indispensable à beaucoup de gens pour aller travailler, la viande, elle, ne l'est pas."
"C'est pour sauver le climat qu'il faut arrêter de produire de la viande comme ça", lance un autre membre du groupe.
3 heures : après une intervention de Pascal Girin, c'est Jacques Lespinasse, président de deux abattoirs (Secat à Saint-Romain-de-Popey et Cibevial et directeur de Sopacel, qui a pris la parole.
"Je vous remercie d'être tous présents et de vous mobiliser pour la filière. Tout le monde a ses idées. Mais chacun doit se respecter. On n'a pas le droit de les laisser faire [NDLR : les anti-viande]. Donc si l'Etat ne fait rien... Il faut que l'on soit le contre pouvoir. Il faut que l'on envoie des messages positifs sur notre filière. Sinon c'est toute une économie qui va être fichue en l'air. Et ça suffit que l'on tire à boulets rouges sur les abattoirs. On reste un abattoir, mais on n'a rien à cacher. Pendant des années, des choses maladroites ont été faites. Mais aujourd'hui, on est dans les rails. Il y a eu une prise de conscience de la filière."
Les services vétérinaires mis en place sont évoqués. "Aujourd'hui, on est tellement montrés du doigt qu'il devient même difficile de recruter. La filière est dénigrée; ça fait mal au cœur. Alors que c'est une fierté de se lever le matin pour nourrir le monde. Tout ça a cause de lobbys qui voudraient apprendre à nos enfants à manger différemment."
"La filière est dénigrée. Ca fait mal au cœur"
2h30 : Pascal Girin, président de la FDSEA69, est déjà sur le site de l'abattoir Secat, situé à Saint-Romain-de-Popey. Prévenus d'une action anti-viande par l'association Lyon animal save, les agriculteurs arrivent peu à peu sur place.
"L'objectif était d'être là avant eux pour ne pas qu'ils s'installent. Nous sommes mobilisés et remontés. Les abattoirs sont les derniers lieux pour les animaux et leur élevage, avant consommation. Les hommes mangent de la viande depuis la préhistoire. Ca a permis le développement de l'espère humaine! Pourquoi aujourd'hui on changerait d'alimentation à cause d'une minorité. On vit de cette activité pour nourrir la population et on voudrait nous en empêcher?"
Pour le président de la FDSEA69, cette minorité vegan est trop mise en avant. "On vit cette pression au quotidien dans nos élevages. On n'a de cesse de dénoncer nos façons de travailler. L'animal ne donne que ce qu'il a reçu. On les traite bien pour qu'ils nourrissent bien après." Il dénonce ensuite la pression qui serait également faite sur les personnels qui travaillent dans les abattoirs. "C'est pesant. Au bout d'un moment c'est insupportable."
Les gendarmes de la brigade de Tarare et du PSIG de la compagnie de Villefranche-sur-Saône sont sur place.
Déjà une action il y a un mois
Il y a un mois, fin octobre, une première action avait été organisée par l'association "Lyon animal save", dans ce même abattoir. 15 manifestants de l'association y avaient participé. Cinq agriculteurs étaient venus sur place. Les militants de "Lyon animal save" s'étaient approchés des grilles qui entourent l'abattoir pour filmer l'activité des lieux et l'arrivée des animaux. Tout s'était passé dans le calme.
Les militants avaient alors promis de revenir tous les mois. Chose faite ce 26 novembre.
- InvitéInvité
Re: Bravo ! çà se passe dans le Rhône
Lun 26 Nov 2018 - 13:35
+100000 aux éleveurs, pour la prochaine visite de ces saligos, la paille au cul et le feu dedans!!!
- vendéenCerf3000 Messages
- Nombre de messages : 5903
Age : 76
Localisation : vendée côte
Date d'inscription : 10/03/2013
Re: Bravo ! çà se passe dans le Rhône
Lun 26 Nov 2018 - 13:45
culombu2A a écrit:+100000 aux éleveurs, pour la prochaine visite de ces saligos, la paille au cul et le feu dedans!!!
Au moins
_________________
Guy, alias "vendéen"
Ce n'est pas parce que l'homme a soif d'amour qu'il doit se jeter sur la première gourde ...
- InvitéInvité
Re: Bravo ! çà se passe dans le Rhône
Lun 26 Nov 2018 - 13:52
ça c'est du bon boulot, il; faut leur faire manger de la merde à défaut de viande!!!
- arc04Sanglier
- Nombre de messages : 686
Age : 49
Localisation : à la chasse ou à cheval
Date d'inscription : 13/04/2009
Re: Bravo ! çà se passe dans le Rhône
Lun 26 Nov 2018 - 14:12
Abattoir de Sisteron, "On sait qui c'est, ça s'arrête là"
Alors si quelques "pacifistes" sentent la bouse je vais pas les plaindre.
Alors si quelques "pacifistes" sentent la bouse je vais pas les plaindre.
- InvitéInvité
Re: Bravo ! çà se passe dans le Rhône
Lun 26 Nov 2018 - 14:18
Dahu05 a écrit:ça c'est du bon boulot, il; faut leur faire manger de la merde à défaut de viande!!!
Ils le font d'eux même ces tarés, regarde un peu ça si tu ne l'as pas encore fait:
https://youtu.be/qs92ZD8TcIo
- InvitéInvité
Re: Bravo ! çà se passe dans le Rhône
Lun 26 Nov 2018 - 14:24
putain j'ai une idée: pourquoi ne pas faire un camp de rééducation en Corse pour ces jobards dans un élevage de cochons, ils mangerons le lisier, tu m'embauche comme gardien et on ira à la chasse aux grives pendant qu'ils digèrent
- véroneCerf1000 Messages
- Nombre de messages : 1605
Age : 58
Localisation : loire 42
Date d'inscription : 24/02/2015
Re: Bravo ! çà se passe dans le Rhône
Lun 26 Nov 2018 - 16:21
oh merde
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum