Un petit week-end dans les Pyrénées.
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Un petit week-end dans les Pyrénées.
Mer 1 Nov 2017 - 14:59
J'ai toujours voulu chasser le cerf au brame mais, avec mon métier, cela n'est pas évident de réserver un séjour à l'avance à cette période.
Cette année, en revanche, mon planning me permet d'envisager cette possibilité. La taille du trophée n'étant pas ma première priorité, je décide donc de prospecter vers les Pyrénées car, d'une part le brame est plus tardif que par chez moi ce qui m'arrange d'autant plus, et quoi de plus beau que la chasse en montagne
J'ai eu la chance de chasser de nombreux animaux, mais, pour les cerfs élaphes, je dois dire que je n'ai jamais été très chanceux avec eux. J'en ai plein chez moi, mais où je chasse, nous n'avons pas beaucoup de bracelets et ils sont réservés uniquement pour la battue. En 14 ans, je n'ai tué que deux daguets et stoppé un quatre cors qui avait été blessé par mon voisin de ligne juste avant, mais je ne peux pas m'attribuer cet animal.
J'ai eu une autre opportunité sur un très gros douze cors, mais comme je n'étais pas certain au niveau de la sécurité, je n'ai pas tiré. Après, les prix des chasses du coin augmentent très rapidement, pour dépasser parfois les 10 000 €, donc je préfère oublier
J'ai donc contacté Julien Saint-Supéry de Sud-Chasse pour réaliser ce rêve.
La densité d'animaux est importante dans les Pyrénées, et il m'a conseillé de venir trois jours pour mes objectifs. Nous ne pouvons pas tirer les animaux au-dessus de 8 cors, les sociétés de chasse ayant décidé de préserver les plus beaux individus, car en l'absence d'un plan de chasse qualitatif, il y a eu un trop grand prélèvement des plus beaux sujets dans le passé.
6 octobre 2017. Je prend la route en direction du sud. C'est un long trajet mais ça ne me pose pas de problème particulier, et la journée passe très rapidement. Vers 18 heures, je suis sur place à l'hôtel. Je rencontre Julien un peu plus tard et il m'informe qu'il lui reste un bracelet de cerf en plus. J'étais initialement venu pour chasser un cerf et deux biches ou faons, mais si l'occasion se présente, je suis partant pour chasser un autre cerf.
7 octobre 2017: Nous sommes sur place alors qu'il fait encore sombre. Il a gelé ce matin et le thermomètre annonce - 2°C. . Pour ce séjour, j'ai pris ma bonne vieille R93 Professional en .300 Winchester magnum équipée d'une détente Bix'n Andy et surmontée d'une Swarovski Z6i 3-18x50 Sr BT. Les munitions sont rechargées par mes soins avec des Nosler Accubond de 180 gr sur des douilles Norma et la poudre Reload Swiss 70.
Ça brame de partout, et on tente une première approche vers une clairière. Un animal est repéré mais il est très proche. Il marche en lisière puis rentre dans le bois de notre côté et s'arrête derrière des arbres qui masquent sa poitrine.
Je me mets en position mais avec la faible distance, il nous repère et s'enfuit.
Il s'arrête un peu plus loin mais des branches le masquent. Je n'ai pas le temps de me décaler qu'il repart. Je n'ai pas été bon sur le coup, mais c'est la chasse, et, dans un sens, conclure trop vite aurait été une petite déception .
Les cerfs se manifestaient tout autour de nous, et après avoir vu plusieurs animaux et pas mal marché, nous voyons un groupe de biches et faons au loin en crête. Après une belle approche en forêt, nous nous retrouvons en contrebas d'eux. La distance est assez importante mais pour l'instant, le cerf n'est pas là et les animaux ne brament plus, car il fait désormais bien jour et la chaleur arrive.
On jumelle, quand Julien voit le cerf arriver sur la droite. Je me mets en position bien calé sur un rocher. Pour cette première sortie, je n'avais pas pris mon bipied Harris vu que nous allions chasser en forêt mais je dois dire que j'étais très stable dans cette position. Le cerf passe dans la trouée et s'arrête. C'est un beau 8 cors et on me donne l'autorisation de tirer.
Au tir, je vois le cerf faire un saut prodigieux en l'air, pour disparaitre de notre vue. Il était loin, au début je pensais 200 mètres, mais mon guide est certain que ma balle est parfaite. J'avais oublié mon télémètre dans le véhicule mais la distance après coup a été estimée à 250 mètres avec un angle assez important
Un isard que nous n'avions pas vu s'enfuit et s'arrête sur un rocher à environ 150 mètres de nous. Je le mets dans la lunette, mais pas de bracelet sur cette chasse. C'est un très beau mâle, mais qu'importe un cerf me suffit pour cette matinée.
Nous attaquons la pente pour arriver sur les lieux du tir. C'est raide, mais, bizarrement, ça n'a pas été aussi compliqué que je ne le pensais 8O Pas besoin de chercher le sang, nous voyons le cerf mort à une quarantaine de mètres de là où il se tenait.
Il a un tout petit andouiller en haut du bois gauche, mais comme il est loin de faire 5 cm, il ne compte pas. C'est donc bien un 8 cors.
La balle a traversé les deux épaules et, lors de l’éviscération, nous voyons qu'elle a touché le haut du cœur et fait de gros dégâts aux poumons. Avec des cordes, nous tirons l'animal sur quelques centaines de mètres, jusqu'à un espace dégagé, pour venir le chercher avec le 4x4.
On charge l'animal dans le pick-up puis on l'amène vers une chambre froide. La chance a été avec nous, ce matin, et nous allons donc manger dans un restaurant du village.
Cet après midi, nous irons sur un autre territoire, à la recherche d'une biche ou d'un faon.
Je repasse à l’hôtel pour changer de carabine. Oui, je suis un peu fou, j'ai une arme extra pour la chasse en montagne, et que je connais très bien pour avoir tiré des centaines et centaines de balles avec tout ça, pour prendre une nouvelle arme, dont la fonction première est la chasse d'animaux dangereux
Je voulais tester ma nouvelle Blaser R8 en .458 Lott sur un animal, et c'était une belle occasion d'autant qu'elle est équipée d'une Zeiss 3-12x56. L'arme est lourde mais le chargement avec les Barnes TSX de 350 gr est très précis puisqu'à 100 mètres, trois balles forment un gros trou 4 cm au dessus du point visé. Tout cela permet de tirer jusqu'à 150 mètres sans aucune correction. L'arme est lourde, mais j'aime bien passer pour un original
Nous allons sur un secteur bien précis, et nous commençons à gravir la montagne à la recherche de notre proie. Les cerfs brament un peu partout mais pour l'instant on ne voit rien. Nous avançons en crête, puis nous voyons un vieux cerf au petit trophée, mais il n'y a plus de bracelet de cerf sur ce territoire, donc nous n'insistons pas. On continue, et décidons de faire un affût sur un point culminant. Finalement, on décide d'aller voir un peu plus loin car le point de vue semble meilleur. Une fois sur place, mon guide ne tarde pas a repérer une biche. On approche un peu, puis il met en place son tripode maison, réalisé avec 3 tuteurs à tomates.
J'ai oublié mon Viper-flex, nettement plus stable en arrière, et je n'ai plus vraiment l'habitude de tirer avec ce support, plus classique et moins stable. La biche est à exactement 153 mètres, je prends ma visée et quand la biche se tourne, je lâche ma balle. Mon guide me dit que je l'ai loupé, je réarme aussitôt et reprends la biche qui revient vers nous. Je tire une seconde balle, puis elle disparait de ma vue. Cette seconde balle a touché une pierre, et a provoqué un beau nuage blanc, mais a-t-elle touché la biche ? J'ai déjà rechargé mais mon guide me dit qu'elle est morte.
Nous allons voir sur place et, après avoir un peu cherché à cause de cette végétation basse mais assez dense, nous retrouvons la biche morte. La balle est trop en arrière, tout du moins la sortie. On la retourne, et l'entrée est juste derrière l'épaule. Je pense que c'est ma première balle, car il m'a semblé l'avoir vue accuser le coup, mais mon guide n'en est pas certain. Nous en avons reparlé par la suite, mais le doute persiste, car il n'y a pas vraiment de sang visible sur la piste 8O Vu l'angle, j'ai désormais tendance à penser que c'est en réalité la seconde qui a fait mouche J'aurai préféré placer une belle balle pour baptiser cette carabine, mais parfois on se rate
La biche est vidée sur place, et nous constatons que la balle a fait de gros dégâts dans la panse 8O Nous la redescendons ensuite vers la route, en nous relayant. Une fois en bas, je reste sur place pendant que mon guide va chercher son 4x4. Nous la chargeons, alors que l'obscurité est déjà bien présente puis nous l'emmenons vers la chambre froide. Une journée riche en émotions dans un paysage magnifique.
8 octobre 2017
Ma R8 ayant été baptisée, je reprend la R93, et nous partons le matin de bonne heure sur la commune où nous avons tué la biche, car il n'est pas possible de chasser le dimanche sur le territoire où j'ai tué le cerf la veille.
Nous allons donc chasser dans la forêt ce matin, à la recherche d'une biche ou d'un faon sur le versant opposé à celui où j'ai tué la biche. Les cerfs brament pas mal, et nous montons vers une prairie qui est très appréciée par les animaux. Une fois sur place, on voit un cerf portant 6 cors avec des bois longs et massifs. C'est un vieil animal à n'en pas douter, car son cou est énorme et son port de tête est très bas. Hélas, plus de bracelets de cerfs destinés à la chasse à l'approche sur cette commune, et l'animal est seul. On attend un peu mais rien, il finit par disparaitre et, après, on décide de tourner dans la forêt mais l'activité diminue rapidement. La nature a repris son calme alors que la température monte. A l'exception d'un petit cerf portant 4 cors, nous ne verrons rien d'autre, pourtant les indices de présence ne manquent pas.
L'après midi, nous retournons au même endroit. On tente d'abord un affût sur la prairie mais rien ne se présente. C'est très calme, trop calme même. On décide d'aller voir ailleurs, là où des biches avaient été vues la veille dans des prairies en bordure de route lors de notre retour. On se met en place mais rien. La luminosité décline et là, le brame reprend. Nous voyons un cerf courser une biche à distance de tir puis beaucoup plus loin un autre cerf brame avec des biches et faons autour de lui. Beaucoup trop loin et trop tard pour tenter une approche. Nous décidons d'arrêter là pour aujourd'hui. Nous verrons même des sangliers sur le chemin du retour.
9 octobre 2017
Nous partons un peu plus tôt, car nous avons pas mal de route et de piste à faire ce matin. Nous nous arrêtons dans une vallée et nous écoutons, alors qu'il fait encore nuit. Il y a de l'activité au loin et nous partons donc vers les raires en suivant un chemin. Mais une fois là où nous pensions avoir entendu le dernier appel, le ruisseau, qui coule juste en dessous de nous, empêche de localiser précisément où est le cerf. On attaque la pente tout doucement mais le jour a du mal à percer. On jumelle la forêt attentivement à la recherche de l'animal puis après une belle ascension, Julien fini par repérer le cerf. On ne voit que les bois et il semble correspondre aux critères de tir.
Je me prépare par sécurité, et je vois alors le cerf bouger et se diriger vers la droite, tout doucement.
C'est un beau 8 cors mais je ne vois toujours que ses bois et le haut de sa tête. Il part au petit pas et sans s'arrêter mais aucune fenêtre ne me permet de voir son épaule et de placer une balle malgré la faible distance. Il disparait comme un fantôme dans le sous bois. Nous tenterons de le retrouver mais sans succès, il a su profiter de la végétation pour s'évanouir dans la montagne. On décide d'abandonner cet animal pour tenter notre chance ailleurs. Nous partons donc sur la gauche car, plus loin, il y a une zone très dégagée où il y a peut-être des animaux.
Une fois sur place, nous voyons effectivement des animaux au loin. Il y a, au moins, deux cerfs mais difficile de juger les trophées à cette distance. On se rapproche un peu pour voir. Il y a également des biches et faons mais, pour l'instant, ils ne nous intéressent pas. L'un des cerfs semble être un 6 ou un 8 l'autre par contre est beaucoup plus gros, et doit être un 10 cors. On monte un peu et, accroupis pour ne pas se faire repérer, jusqu'à un petit bosquet d'arbres pour mieux les observer et être à leur niveau, car la pente est raide.
Le petit cerf est bien un 8 cors, l'autre est un très beau 10 cors quand soudain un énorme cerf sort derrière les rares arbres présents 8O Il est magnifique avec des bois et un cou énorme, mais il a la chance d'être protégé par le règlement intérieur de la chasse. Qu'importe, je me décide pour le petit 8 cors même s' il est jeune, tandis que le 10 cors se dirige vers la vallée pour rejoindre le versant opposé qui est très boisé.
Seulement, où nous sommes, il est impossible de tirer coucher sur mon bipied, à cause du relief entre nous et les animaux. On rampe donc un peu, puis je passe devant. Encore une fois, la pente très raide n'aide pas vraiment à se positionner de manière confortable pour tirer. Je déplie mon bipied Harris et je me mets en position. C'est là que l'on apprécie encore plus la tête mobile qui s'adapte au terrain. Je suis encore un peu bas à cause de cette végétation, j'augmente un peu la hauteur des pieds, et c'est bon.
Le cerf commence à entamer la descente pour rejoindre le 10 cors. Je donne un coup de télémètre puis, après quelques clics sur ma lunette, je me positionne, mon coude est bien appuyé et l'armeur de ma carabine est poussé. L'animal continue d'avancer pour finalement s'arrêter près de deux arbres. Il n'y a pas de vent, je suis stable, le point orange se pose sur son épaule, et le roulement de tonnerre se répand dans la montagne, immédiatement suivi du "ploc" caractéristique. Le cerf est foudroyé et dévale la pente pour s'arrêter un peu plus bas. Je reprends mon télémètre et vérifie la distance: 293 mètres.
Le gros cerf, lui, n'a pas été effrayé par le coup de carabine et en compagnie d'une biche et d'un faon s'éloigne, en même temps que la chaleur arrive. Lui ne se dirige pas vers la forêt mais à l'opposé de nous et s'arrête fréquemment.
Nous allons ensuite voir notre cerf, ma balle est parfaite car elle rentre dans l'épaule et ressort à la base du cou. Le trophée n'a rien d’exceptionnel mais ce n'est pas le plus important. La beauté de la chasse dans un tel endroit reste un privilège, et puis un cerf reste un cerf.
On redescend ensuite l'animal dans la vallée, ce qui est très facile vu la pente. Une fois en bas, Julien retourne chercher son 4x4 pendant que je reste sur place pour éviter que les vautours ne viennent se repaitre de notre animal. Je verrai un de ces grands oiseaux, qui est arrivé de nulle part, tourner un court instant au-dessus de moi avant de repartir.
Image
Un autre cerf brame tout en haut du versant boisé. Il est à plus de 700 mètres de moi, d'après le télémètre, mais malgré le grossissement x18 de ma lunette je n'arrive pas à voir si c'est le beau 10 cors ou un autre animal.
Julien finit par arriver. Il vide l'animal et on le charge dans son pick-up pour aller à la chambre froide. Le paysage est tout simplement magnifique, que ce soit au sommet des cimes où au fond de la vallée.
Cet après-midi, on décide de retourner sur le même territoire que la veille à la recherche d'un faon ou d'une bichette. Nous allons prospecter la forêt et à peine arrivé, les animaux sont déjà actifs. On prend un sentier pour aller voir un peu à quoi ressemble le cerf qui a une grosse voix en haut de la montagne puis soudain on entend un animal se manifester sur notre droite. Ce doit-être le gros 6 que nous avons vu la veille. On a le temps et on décide de retourner le voir et peut-être nous serrons chanceux. On approche silencieusement, mais il n'y a rien dans la pâture. On se poste donc dans le fossé près du ruisseau quelques instants pour voir si un jeune animal ne se présente pas.
Le cerf est sur la gauche et brame à pleins poumons dans la forêt mais pour l'instant il reste invisible comme les autres cervidés. Mais l'attente n'est pas très longue et dans une trouée Julien repère un animal. Je prend mon télémètre qui m'indique 212 mètres. C'est un faon, mais d'où je suis je ne peux pas tirer sur mon bipied qui est un peu haut pour l'occasion. Je décide de ramper un peu pour sortir du fossé et trouver une position stable. Je me cale mais l'animal semble regarder dans ma direction.Trop tard, le coup part. Avec le relèvement de l'arme je n'ai pas vu la réaction de l'animal ni même le bruit de l'impact de ma balle. J'ai un doute sur mon tir mais Julien me dit que l'animal est bien mort et a roulé plus bas. J'ai beau regarder, je ne vois rien du tout.
Nous allons voir au résultat et effectivement l'animal est mort . C'est un faon mâle.
Nous faisons quelques photos, puis on vide l'animal.
Prévenu par téléphone, deux chasseurs de la société viennent au résultat et l'un d'eux se propose de redescendre l'animal tout seul à la route en suivant le ruisseau 8O Ça lui fait plaisir donc on accepte car cet homme est visiblement une force de la nature et adore rendre service 8O
On retourne au véhicule en prenant un chemin différent et plus raide, avec le brame des cerfs tout autour de nous. Arrivés à proximité du 4x4 nous verrons une biche et son faon suivis d'un cerf qui traversent le chemin à 20 mètres du 4x4. C'est vraiment le paradis des cervidés ici. Nous redescendons le chemin pour reprendre la route, et l'homme est déjà arrivé 8O
Ainsi s’achève mon séjour dans les Pyrénées. Un super week-end riche en souvenirs, et qui ne sera pas le dernier. Parfois certains sont tentés de chasser un cerf en parc, mais pour le même tarif, autant venir en chasser un en territoire ouvert, dans un cadre aussi magnifique.
Cette année, en revanche, mon planning me permet d'envisager cette possibilité. La taille du trophée n'étant pas ma première priorité, je décide donc de prospecter vers les Pyrénées car, d'une part le brame est plus tardif que par chez moi ce qui m'arrange d'autant plus, et quoi de plus beau que la chasse en montagne
J'ai eu la chance de chasser de nombreux animaux, mais, pour les cerfs élaphes, je dois dire que je n'ai jamais été très chanceux avec eux. J'en ai plein chez moi, mais où je chasse, nous n'avons pas beaucoup de bracelets et ils sont réservés uniquement pour la battue. En 14 ans, je n'ai tué que deux daguets et stoppé un quatre cors qui avait été blessé par mon voisin de ligne juste avant, mais je ne peux pas m'attribuer cet animal.
J'ai eu une autre opportunité sur un très gros douze cors, mais comme je n'étais pas certain au niveau de la sécurité, je n'ai pas tiré. Après, les prix des chasses du coin augmentent très rapidement, pour dépasser parfois les 10 000 €, donc je préfère oublier
J'ai donc contacté Julien Saint-Supéry de Sud-Chasse pour réaliser ce rêve.
La densité d'animaux est importante dans les Pyrénées, et il m'a conseillé de venir trois jours pour mes objectifs. Nous ne pouvons pas tirer les animaux au-dessus de 8 cors, les sociétés de chasse ayant décidé de préserver les plus beaux individus, car en l'absence d'un plan de chasse qualitatif, il y a eu un trop grand prélèvement des plus beaux sujets dans le passé.
6 octobre 2017. Je prend la route en direction du sud. C'est un long trajet mais ça ne me pose pas de problème particulier, et la journée passe très rapidement. Vers 18 heures, je suis sur place à l'hôtel. Je rencontre Julien un peu plus tard et il m'informe qu'il lui reste un bracelet de cerf en plus. J'étais initialement venu pour chasser un cerf et deux biches ou faons, mais si l'occasion se présente, je suis partant pour chasser un autre cerf.
7 octobre 2017: Nous sommes sur place alors qu'il fait encore sombre. Il a gelé ce matin et le thermomètre annonce - 2°C. . Pour ce séjour, j'ai pris ma bonne vieille R93 Professional en .300 Winchester magnum équipée d'une détente Bix'n Andy et surmontée d'une Swarovski Z6i 3-18x50 Sr BT. Les munitions sont rechargées par mes soins avec des Nosler Accubond de 180 gr sur des douilles Norma et la poudre Reload Swiss 70.
Ça brame de partout, et on tente une première approche vers une clairière. Un animal est repéré mais il est très proche. Il marche en lisière puis rentre dans le bois de notre côté et s'arrête derrière des arbres qui masquent sa poitrine.
Je me mets en position mais avec la faible distance, il nous repère et s'enfuit.
Il s'arrête un peu plus loin mais des branches le masquent. Je n'ai pas le temps de me décaler qu'il repart. Je n'ai pas été bon sur le coup, mais c'est la chasse, et, dans un sens, conclure trop vite aurait été une petite déception .
Les cerfs se manifestaient tout autour de nous, et après avoir vu plusieurs animaux et pas mal marché, nous voyons un groupe de biches et faons au loin en crête. Après une belle approche en forêt, nous nous retrouvons en contrebas d'eux. La distance est assez importante mais pour l'instant, le cerf n'est pas là et les animaux ne brament plus, car il fait désormais bien jour et la chaleur arrive.
On jumelle, quand Julien voit le cerf arriver sur la droite. Je me mets en position bien calé sur un rocher. Pour cette première sortie, je n'avais pas pris mon bipied Harris vu que nous allions chasser en forêt mais je dois dire que j'étais très stable dans cette position. Le cerf passe dans la trouée et s'arrête. C'est un beau 8 cors et on me donne l'autorisation de tirer.
Au tir, je vois le cerf faire un saut prodigieux en l'air, pour disparaitre de notre vue. Il était loin, au début je pensais 200 mètres, mais mon guide est certain que ma balle est parfaite. J'avais oublié mon télémètre dans le véhicule mais la distance après coup a été estimée à 250 mètres avec un angle assez important
Un isard que nous n'avions pas vu s'enfuit et s'arrête sur un rocher à environ 150 mètres de nous. Je le mets dans la lunette, mais pas de bracelet sur cette chasse. C'est un très beau mâle, mais qu'importe un cerf me suffit pour cette matinée.
Nous attaquons la pente pour arriver sur les lieux du tir. C'est raide, mais, bizarrement, ça n'a pas été aussi compliqué que je ne le pensais 8O Pas besoin de chercher le sang, nous voyons le cerf mort à une quarantaine de mètres de là où il se tenait.
Il a un tout petit andouiller en haut du bois gauche, mais comme il est loin de faire 5 cm, il ne compte pas. C'est donc bien un 8 cors.
La balle a traversé les deux épaules et, lors de l’éviscération, nous voyons qu'elle a touché le haut du cœur et fait de gros dégâts aux poumons. Avec des cordes, nous tirons l'animal sur quelques centaines de mètres, jusqu'à un espace dégagé, pour venir le chercher avec le 4x4.
On charge l'animal dans le pick-up puis on l'amène vers une chambre froide. La chance a été avec nous, ce matin, et nous allons donc manger dans un restaurant du village.
Cet après midi, nous irons sur un autre territoire, à la recherche d'une biche ou d'un faon.
Je repasse à l’hôtel pour changer de carabine. Oui, je suis un peu fou, j'ai une arme extra pour la chasse en montagne, et que je connais très bien pour avoir tiré des centaines et centaines de balles avec tout ça, pour prendre une nouvelle arme, dont la fonction première est la chasse d'animaux dangereux
Je voulais tester ma nouvelle Blaser R8 en .458 Lott sur un animal, et c'était une belle occasion d'autant qu'elle est équipée d'une Zeiss 3-12x56. L'arme est lourde mais le chargement avec les Barnes TSX de 350 gr est très précis puisqu'à 100 mètres, trois balles forment un gros trou 4 cm au dessus du point visé. Tout cela permet de tirer jusqu'à 150 mètres sans aucune correction. L'arme est lourde, mais j'aime bien passer pour un original
Nous allons sur un secteur bien précis, et nous commençons à gravir la montagne à la recherche de notre proie. Les cerfs brament un peu partout mais pour l'instant on ne voit rien. Nous avançons en crête, puis nous voyons un vieux cerf au petit trophée, mais il n'y a plus de bracelet de cerf sur ce territoire, donc nous n'insistons pas. On continue, et décidons de faire un affût sur un point culminant. Finalement, on décide d'aller voir un peu plus loin car le point de vue semble meilleur. Une fois sur place, mon guide ne tarde pas a repérer une biche. On approche un peu, puis il met en place son tripode maison, réalisé avec 3 tuteurs à tomates.
J'ai oublié mon Viper-flex, nettement plus stable en arrière, et je n'ai plus vraiment l'habitude de tirer avec ce support, plus classique et moins stable. La biche est à exactement 153 mètres, je prends ma visée et quand la biche se tourne, je lâche ma balle. Mon guide me dit que je l'ai loupé, je réarme aussitôt et reprends la biche qui revient vers nous. Je tire une seconde balle, puis elle disparait de ma vue. Cette seconde balle a touché une pierre, et a provoqué un beau nuage blanc, mais a-t-elle touché la biche ? J'ai déjà rechargé mais mon guide me dit qu'elle est morte.
Nous allons voir sur place et, après avoir un peu cherché à cause de cette végétation basse mais assez dense, nous retrouvons la biche morte. La balle est trop en arrière, tout du moins la sortie. On la retourne, et l'entrée est juste derrière l'épaule. Je pense que c'est ma première balle, car il m'a semblé l'avoir vue accuser le coup, mais mon guide n'en est pas certain. Nous en avons reparlé par la suite, mais le doute persiste, car il n'y a pas vraiment de sang visible sur la piste 8O Vu l'angle, j'ai désormais tendance à penser que c'est en réalité la seconde qui a fait mouche J'aurai préféré placer une belle balle pour baptiser cette carabine, mais parfois on se rate
La biche est vidée sur place, et nous constatons que la balle a fait de gros dégâts dans la panse 8O Nous la redescendons ensuite vers la route, en nous relayant. Une fois en bas, je reste sur place pendant que mon guide va chercher son 4x4. Nous la chargeons, alors que l'obscurité est déjà bien présente puis nous l'emmenons vers la chambre froide. Une journée riche en émotions dans un paysage magnifique.
8 octobre 2017
Ma R8 ayant été baptisée, je reprend la R93, et nous partons le matin de bonne heure sur la commune où nous avons tué la biche, car il n'est pas possible de chasser le dimanche sur le territoire où j'ai tué le cerf la veille.
Nous allons donc chasser dans la forêt ce matin, à la recherche d'une biche ou d'un faon sur le versant opposé à celui où j'ai tué la biche. Les cerfs brament pas mal, et nous montons vers une prairie qui est très appréciée par les animaux. Une fois sur place, on voit un cerf portant 6 cors avec des bois longs et massifs. C'est un vieil animal à n'en pas douter, car son cou est énorme et son port de tête est très bas. Hélas, plus de bracelets de cerfs destinés à la chasse à l'approche sur cette commune, et l'animal est seul. On attend un peu mais rien, il finit par disparaitre et, après, on décide de tourner dans la forêt mais l'activité diminue rapidement. La nature a repris son calme alors que la température monte. A l'exception d'un petit cerf portant 4 cors, nous ne verrons rien d'autre, pourtant les indices de présence ne manquent pas.
L'après midi, nous retournons au même endroit. On tente d'abord un affût sur la prairie mais rien ne se présente. C'est très calme, trop calme même. On décide d'aller voir ailleurs, là où des biches avaient été vues la veille dans des prairies en bordure de route lors de notre retour. On se met en place mais rien. La luminosité décline et là, le brame reprend. Nous voyons un cerf courser une biche à distance de tir puis beaucoup plus loin un autre cerf brame avec des biches et faons autour de lui. Beaucoup trop loin et trop tard pour tenter une approche. Nous décidons d'arrêter là pour aujourd'hui. Nous verrons même des sangliers sur le chemin du retour.
9 octobre 2017
Nous partons un peu plus tôt, car nous avons pas mal de route et de piste à faire ce matin. Nous nous arrêtons dans une vallée et nous écoutons, alors qu'il fait encore nuit. Il y a de l'activité au loin et nous partons donc vers les raires en suivant un chemin. Mais une fois là où nous pensions avoir entendu le dernier appel, le ruisseau, qui coule juste en dessous de nous, empêche de localiser précisément où est le cerf. On attaque la pente tout doucement mais le jour a du mal à percer. On jumelle la forêt attentivement à la recherche de l'animal puis après une belle ascension, Julien fini par repérer le cerf. On ne voit que les bois et il semble correspondre aux critères de tir.
Je me prépare par sécurité, et je vois alors le cerf bouger et se diriger vers la droite, tout doucement.
C'est un beau 8 cors mais je ne vois toujours que ses bois et le haut de sa tête. Il part au petit pas et sans s'arrêter mais aucune fenêtre ne me permet de voir son épaule et de placer une balle malgré la faible distance. Il disparait comme un fantôme dans le sous bois. Nous tenterons de le retrouver mais sans succès, il a su profiter de la végétation pour s'évanouir dans la montagne. On décide d'abandonner cet animal pour tenter notre chance ailleurs. Nous partons donc sur la gauche car, plus loin, il y a une zone très dégagée où il y a peut-être des animaux.
Une fois sur place, nous voyons effectivement des animaux au loin. Il y a, au moins, deux cerfs mais difficile de juger les trophées à cette distance. On se rapproche un peu pour voir. Il y a également des biches et faons mais, pour l'instant, ils ne nous intéressent pas. L'un des cerfs semble être un 6 ou un 8 l'autre par contre est beaucoup plus gros, et doit être un 10 cors. On monte un peu et, accroupis pour ne pas se faire repérer, jusqu'à un petit bosquet d'arbres pour mieux les observer et être à leur niveau, car la pente est raide.
Le petit cerf est bien un 8 cors, l'autre est un très beau 10 cors quand soudain un énorme cerf sort derrière les rares arbres présents 8O Il est magnifique avec des bois et un cou énorme, mais il a la chance d'être protégé par le règlement intérieur de la chasse. Qu'importe, je me décide pour le petit 8 cors même s' il est jeune, tandis que le 10 cors se dirige vers la vallée pour rejoindre le versant opposé qui est très boisé.
Seulement, où nous sommes, il est impossible de tirer coucher sur mon bipied, à cause du relief entre nous et les animaux. On rampe donc un peu, puis je passe devant. Encore une fois, la pente très raide n'aide pas vraiment à se positionner de manière confortable pour tirer. Je déplie mon bipied Harris et je me mets en position. C'est là que l'on apprécie encore plus la tête mobile qui s'adapte au terrain. Je suis encore un peu bas à cause de cette végétation, j'augmente un peu la hauteur des pieds, et c'est bon.
Le cerf commence à entamer la descente pour rejoindre le 10 cors. Je donne un coup de télémètre puis, après quelques clics sur ma lunette, je me positionne, mon coude est bien appuyé et l'armeur de ma carabine est poussé. L'animal continue d'avancer pour finalement s'arrêter près de deux arbres. Il n'y a pas de vent, je suis stable, le point orange se pose sur son épaule, et le roulement de tonnerre se répand dans la montagne, immédiatement suivi du "ploc" caractéristique. Le cerf est foudroyé et dévale la pente pour s'arrêter un peu plus bas. Je reprends mon télémètre et vérifie la distance: 293 mètres.
Le gros cerf, lui, n'a pas été effrayé par le coup de carabine et en compagnie d'une biche et d'un faon s'éloigne, en même temps que la chaleur arrive. Lui ne se dirige pas vers la forêt mais à l'opposé de nous et s'arrête fréquemment.
Nous allons ensuite voir notre cerf, ma balle est parfaite car elle rentre dans l'épaule et ressort à la base du cou. Le trophée n'a rien d’exceptionnel mais ce n'est pas le plus important. La beauté de la chasse dans un tel endroit reste un privilège, et puis un cerf reste un cerf.
On redescend ensuite l'animal dans la vallée, ce qui est très facile vu la pente. Une fois en bas, Julien retourne chercher son 4x4 pendant que je reste sur place pour éviter que les vautours ne viennent se repaitre de notre animal. Je verrai un de ces grands oiseaux, qui est arrivé de nulle part, tourner un court instant au-dessus de moi avant de repartir.
Image
Un autre cerf brame tout en haut du versant boisé. Il est à plus de 700 mètres de moi, d'après le télémètre, mais malgré le grossissement x18 de ma lunette je n'arrive pas à voir si c'est le beau 10 cors ou un autre animal.
Julien finit par arriver. Il vide l'animal et on le charge dans son pick-up pour aller à la chambre froide. Le paysage est tout simplement magnifique, que ce soit au sommet des cimes où au fond de la vallée.
Cet après-midi, on décide de retourner sur le même territoire que la veille à la recherche d'un faon ou d'une bichette. Nous allons prospecter la forêt et à peine arrivé, les animaux sont déjà actifs. On prend un sentier pour aller voir un peu à quoi ressemble le cerf qui a une grosse voix en haut de la montagne puis soudain on entend un animal se manifester sur notre droite. Ce doit-être le gros 6 que nous avons vu la veille. On a le temps et on décide de retourner le voir et peut-être nous serrons chanceux. On approche silencieusement, mais il n'y a rien dans la pâture. On se poste donc dans le fossé près du ruisseau quelques instants pour voir si un jeune animal ne se présente pas.
Le cerf est sur la gauche et brame à pleins poumons dans la forêt mais pour l'instant il reste invisible comme les autres cervidés. Mais l'attente n'est pas très longue et dans une trouée Julien repère un animal. Je prend mon télémètre qui m'indique 212 mètres. C'est un faon, mais d'où je suis je ne peux pas tirer sur mon bipied qui est un peu haut pour l'occasion. Je décide de ramper un peu pour sortir du fossé et trouver une position stable. Je me cale mais l'animal semble regarder dans ma direction.Trop tard, le coup part. Avec le relèvement de l'arme je n'ai pas vu la réaction de l'animal ni même le bruit de l'impact de ma balle. J'ai un doute sur mon tir mais Julien me dit que l'animal est bien mort et a roulé plus bas. J'ai beau regarder, je ne vois rien du tout.
Nous allons voir au résultat et effectivement l'animal est mort . C'est un faon mâle.
Nous faisons quelques photos, puis on vide l'animal.
Prévenu par téléphone, deux chasseurs de la société viennent au résultat et l'un d'eux se propose de redescendre l'animal tout seul à la route en suivant le ruisseau 8O Ça lui fait plaisir donc on accepte car cet homme est visiblement une force de la nature et adore rendre service 8O
On retourne au véhicule en prenant un chemin différent et plus raide, avec le brame des cerfs tout autour de nous. Arrivés à proximité du 4x4 nous verrons une biche et son faon suivis d'un cerf qui traversent le chemin à 20 mètres du 4x4. C'est vraiment le paradis des cervidés ici. Nous redescendons le chemin pour reprendre la route, et l'homme est déjà arrivé 8O
Ainsi s’achève mon séjour dans les Pyrénées. Un super week-end riche en souvenirs, et qui ne sera pas le dernier. Parfois certains sont tentés de chasser un cerf en parc, mais pour le même tarif, autant venir en chasser un en territoire ouvert, dans un cadre aussi magnifique.
- InvitéInvité
Re: Un petit week-end dans les Pyrénées.
Mer 1 Nov 2017 - 16:22
Merci du partage, très beau récits accompagné de belles photos, week end intensif mais réussi!
- Blaser93Cerf10 000 Messages
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Re: Un petit week-end dans les Pyrénées.
Mer 1 Nov 2017 - 16:36
Effectivement Kévin ; "petit" week-end comme tu dis ...
Ton premier cerf , estimé 3ème tête ( 3 ans et demi ) par ton guide ? La biche donne quant à elle l'impression d'être une "vieille" biche ...
Beau week-end , beaux tirs et beau récit !
Ton premier cerf , estimé 3ème tête ( 3 ans et demi ) par ton guide ? La biche donne quant à elle l'impression d'être une "vieille" biche ...
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- PierrotMCerf1000 Messages
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Re: Un petit week-end dans les Pyrénées.
Mer 1 Nov 2017 - 17:34
Félicitations et merci pour ce beau récit et les photos dans ce magnifique paysage.
- ludovic375Cerf1000 Messages
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Re: Un petit week-end dans les Pyrénées.
Mer 1 Nov 2017 - 17:48
Blaser93 a écrit:Effectivement Kévin ; "petit" week-end comme tu dis ...
Ton premier cerf , estimé 3ème tête ( 3 ans et demi ) par ton guide ? La biche donne quant à elle l'impression d'être une "vieille" biche ...
Beau week-end , beaux tirs et beau récit !
On a pas vraiment parlé d'âge. Les animaux ne sont pas très gros là-haut comparé aux cerfs de plaine sauf exception.
Le premier cerf est un peu plus âgé mais pour cela il faudrait le confirmer avec une coupe dentaire. Le second lui doit être une deuxième ou troisième tête au maximum. La biche avait du blanc sur le sommet de la tête mais après j'ai pas regardé la dentition
- Domuz38Modérateur3000 Messages
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Re: Un petit week-end dans les Pyrénées.
Mer 1 Nov 2017 - 17:54
Merci Kevin, quel beau week-end et superbement raconté.
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La valeur d’un trophée de sanglier ne se mesure pas en centimètres. Pour moi c’est l’investissement personnel,la difficulté pour l’obtenir et les personnes avec qui on partage ces moments,qui en font sa vraie valeur.
- antonyCerf3000 Messages
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Re: Un petit week-end dans les Pyrénées.
Jeu 2 Nov 2017 - 7:47
Bravo pour ton récit. Vraiment top; un week-end riche en émotion.
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La chasse n' est pas seulement un moyen de régulation; c' est avant tout une communion entre l' Homme, l' animal et la Nature.
Amicalement, Antho.
- Albaron13Perdreau
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Re: Un petit week-end dans les Pyrénées.
Jeu 2 Nov 2017 - 18:05
Merci pour ce beau récit Ludovic ainsi que pour ces Belles Photos
- stephchaCerf3000 Messages
- Nombre de messages : 3292
Age : 52
Localisation : Au bois
Date d'inscription : 14/11/2012
Re: Un petit week-end dans les Pyrénées.
Mar 7 Nov 2017 - 17:47
Bonjour@tous.
Félicitation Ludovic.
J'en revient, nous avons fait notre quota de 6 biches en 2 jours, çà grouille littéralement, c'était très dure physiquement, nous avons crapahuter dans des pentes de 30 à 45° entre 1.000 et 1.800 m d'altitude.
J'y retournerai au brame uniquement pour le défi physique et l'approche.
Stéphane
Félicitation Ludovic.
J'en revient, nous avons fait notre quota de 6 biches en 2 jours, çà grouille littéralement, c'était très dure physiquement, nous avons crapahuter dans des pentes de 30 à 45° entre 1.000 et 1.800 m d'altitude.
J'y retournerai au brame uniquement pour le défi physique et l'approche.
Stéphane
- LescuyerCerf1000 Messages
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Age : 32
Localisation : Marne
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: Un petit week-end dans les Pyrénées.
Mar 7 Nov 2017 - 18:05
Un beau récit et un très beau « week end » ...
- Marcus2Perdreau
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Re: Un petit week-end dans les Pyrénées.
Mer 8 Nov 2017 - 12:18
Bonjour. Merci pour le partage. Il est vrai que dans les Pyrénées nous avons une bonne densité de "grandes pattes". Je suis du Nord Est exilé en Ariège je ne m'en plaint pas (au contraire) Pour le prix de mon AICA jamais je n'aurait pu faire 7 cerfs dans l'Est que j'aime tant pour 85€ l'an.
- gabioneur59Perdreau
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Re: Un petit week-end dans les Pyrénées.
Mer 8 Nov 2017 - 13:56
Bonjour, très beau récit de chasse. En ce qui concerne les tarifs d'un voyage comme celui la qu'elle est la fourchette de prix? Tu dois garder de superbes souvenirs de ce voyage.
- ludovic375Cerf1000 Messages
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Re: Un petit week-end dans les Pyrénées.
Jeu 9 Nov 2017 - 19:37
Merci
Je suis aussi du nord-est (51) et quand je vois dans les Pyrénées la densité d'animaux, les attributions et les surfaces, je n'ose pas imaginer le prix d'une action si notre système était le même là-haut Vous avez beaucoup de chance et faites tout votre possible pour garder la chasse abordable
Marcus2 a écrit:Bonjour. Merci pour le partage. Il est vrai que dans les Pyrénées nous avons une bonne densité de "grandes pattes". Je suis du Nord Est exilé en Ariège je ne m'en plaint pas (au contraire) Pour le prix de mon AICA jamais je n'aurait pu faire 7 cerfs dans l'Est que j'aime tant pour 85€ l'an.
Je suis aussi du nord-est (51) et quand je vois dans les Pyrénées la densité d'animaux, les attributions et les surfaces, je n'ose pas imaginer le prix d'une action si notre système était le même là-haut Vous avez beaucoup de chance et faites tout votre possible pour garder la chasse abordable
- Robert lingotCerf1000 Messages
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Re: Un petit week-end dans les Pyrénées.
Jeu 9 Nov 2017 - 20:34
Merci beaucoup pour le partage, comme d'habitude un régal.
Robert
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- Marcus2Perdreau
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Re: Un petit week-end dans les Pyrénées.
Jeu 9 Nov 2017 - 20:35
Bonsoir. le grand avantage est que les parcelles de terrain restent modestes et que la densitées ,des forêts , n'a aucune comparaison avec le Nord Est ainsi que la "culture" sylvicole....ludovic375 a écrit:MerciMarcus2 a écrit:Bonjour. Merci pour le partage. Il est vrai que dans les Pyrénées nous avons une bonne densité de "grandes pattes". Je suis du Nord Est exilé en Ariège je ne m'en plaint pas (au contraire) Pour le prix de mon AICA jamais je n'aurait pu faire 7 cerfs dans l'Est que j'aime tant pour 85€ l'an.
Je suis aussi du nord-est (51) et quand je vois dans les Pyrénées la densité d'animaux, les attributions et les surfaces, je n'ose pas imaginer le prix d'une action si notre système était le même là-haut Vous avez beaucoup de chance et faites tout votre possible pour garder la chasse abordable
- FontenelayBécasse
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Re: Un petit week-end dans les Pyrénées.
Ven 10 Nov 2017 - 21:20
Superbe récit ! félicitations pour ton beau week end !
Re: Un petit week-end dans les Pyrénées.
Mar 14 Nov 2017 - 22:05
Merci pour ton récit et félicitations !
- AFONDEBALLE36Cerf1000 Messages
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Age : 37
Localisation : indre
Date d'inscription : 05/07/2016
Re: Un petit week-end dans les Pyrénées.
Mar 14 Nov 2017 - 22:55
Euh..... C'est quoi un gros week-end alors ?
Bravo et merci pour ton récit et tes superbes photos
Bravo et merci pour ton récit et tes superbes photos
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ALEX
Celui qui ne veut rien faire trouve une excuse, celui qui veut faire trouve une solution !
- RobinCCerf1000 Messages
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Age : 31
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Re: Un petit week-end dans les Pyrénées.
Mer 15 Nov 2017 - 7:22
Félicitations pour ce week-end et ce récit trés complet!
Trés jolis partage !
Trés jolis partage !
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La chasse est vieille comme le monde, respectons cela, mais surtout, continuons !
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