Premiers pas...
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Mélanie
Corentin 27
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southern13
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- southern13Bécasse
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Premiers pas...
Mar 18 Déc 2012 - 12:24
Oh là là, maintenant que je chasse, je n’arrive plus à venir poster…. Les week-ends sont chargés (déjà qu’avant la vie de famille était prenante…), et en plus au boulot c’est une période plutôt active.
Mais depuis 1 mois et des cacahuètes que j’ai le permis en poche, il s’en est passé. Mon premier week-end, je l’avais résumé dans « vos premières fois ». La battue des jeunes permis de ma fédé, 3 chevreuils de levés et pas un coup de feu tiré, mais un moment très agréable avec nos « tuteurs » et le personnel de la fédé. Et le dimanche soir une première passée aux canards, où je n’ai pas osé tirer (trop conditionné par le permis). Eh ben là, ceux qui aiment lire des pavés, régalez vous, parce que je crois que j’en ai pour quelques lignes quand même vu le retard que j’ai à rattraper…
Deuxième week-end, les invitations fusent, lâcher de faisans en plaine, battue, chasse au chien d’arrêt, malheureusement toutes les invitations étant pour le samedi matin. Mais celle que je retiendrais ce jour là, est une invitation PLC d’Elviejo que j’avais déjà suivi en tant qu’accompagnant en plaine avec sa chienne Floé (voir le post « première sortie d’accompagnant »). En effet, pour soigner mon problème psychologique de blocage de l’index droit, il a eu l’excellente idée de m’inviter à aller faire un tour aux alouettes. Rendez vous pris, on se retrouve sur un de ses territoires habituels le samedi matin.
Il fait un peu trop chaud pour les alouettes, et le vent n’est pas bon, mais on va tenter quand même. Des croissants pour prendre des forces (décidemment il pense à tout), et on y va. Première partie de la matinée, le territoire est « périurbain », les champs sont encadrés par l’autoroute, une usine désaffectée, des routes de campagne, pour un « nouveau permis », c’est impressionnant, même si finalement, on est quand même à des distances qui permettent le tir en toute sécurité. Quelques alouettes mêlées de moineaux se lèvent dans un champ, et nous tournent autour. Rien de tirable, mais là déjà je prends encore plus conscience du fait qu’avec le permis en poche et même un double 21, on ne sait pas chasser. Je suis tout à fait incapable de différencier les moineaux et les alouettes. A force de les observer en les faisant tourner, je commence à distinguer l’écart de gabarit, un peu le chant. Mais entre un moineau de près et une alouette de loin, ce n’est pas encore ca… Finalement, on va marcher un peu, en passant dans des champs différents. Elviejo tire une alouette à cul levé, et en profite pour me montrer des « petits trucs » pour éviter de la perdre, vu la difficulté à la retrouver une fois à terre. Encore un peu de marche, une alouette isolée passe et Elviejo me laisse tirer. 2 coups derrière. J’ai bloqué mon swing, forcement ca ne pardonne pas. Tant mieux pour elle, elle partira tranquille, quand a moi, une première leçon, bien penser à accompagner la trajectoire sans m’arrêter. Puis on retourne au premier champ, en vain. Elles nous tournent autour en restant juste à la limite de notre portée de tir. Par contre à force de les observer, j’arrive de mieux en mieux, presque a coup sûr, a repérer les alouettes, la forme de leur queue, leur vol, leur chant, et a ne plus confondre avec les moineaux. On décide de changer d’endroit et, en regagnant la voiture, Elviejo en aura une deuxième, qui passait au dessus de lui.
Arrivés au deuxième endroit, ca change pas mal, toujours du périurbain, mais ce coup ci, une bande de champs en longueur, maïs, blé, friche, verger, entourée par une route et un chemin de terre hyper fréquenté par les promeneurs. Mais je commence à me décoincer, et j’ai quand même un angle de tir très sûr dans la longueur des champs. Et puis on tire presque a la verticale, la portée n’est pas longue. On remontera les champs à 2, légèrement espacés, en se faisant tourner autour par les alouettes et avec les moineaux qui passent au dessus. Au bout d’un moment, nous finissons par nous figer entre 2 champs, un de maïs coupé raz, et un de blé tout juste semé. Assis ou accroupis à la limite des deux. A force de patience, quelques alouettes nous passent dessus de temps en temps. Les premières cartouches feront choux blanc, puis je commence à intégrer le « swing », et le fait de prendre de l’avance. Une première alouette tombe, mon premier gibier, trop fier !!!! Enfin !!! Puis une deuxième que je ne pense pas avoir touchée, et que je perds des yeux un instant, a fini sa course a l’autre bout du champ, impossible à repérer. Une leçon de plus dans la journée, quand j’ai tiré, ne pas quitter des yeux, ca ne tombe pas toujours net. Je finirais avec une troisième à contre jour, tombée net au premier coup. Elviejo lui en aura fait une de plus dans ce champ. Finalement 20 cartouches au total, les 10 premières dans le vide, et les 10 suivantes pour 2 de tombées et la 3ème de perdue (Grrrr sur ce coup là je m’en veux, mais il fallait –je pense- que ca m’arrive pour comprendre la leçon et ne plus laisser perdre de gibier). Et avec sa gentillesse habituelle, Elviejo m’a proposé de revenir avec lui à l’occasion, peut être pour chasser avec Floé cette fois-ci.
Retour à la maison avec mes alouettes et celles d’Elviejo, alors j’avoue, je n’ai pas réussi à les plumer correctement, du coup j’ai dépecé… Et au bout de 3, ca commençait à être propre comme dépeçage, du coup j’ai accentué la concentration sur la 4ème, et la 5ème (la première que j’avais tirée) était parfaitement propre…. Du coup, passage à la pharmacie pour acheter du Borax, et elle est en cours de naturalisation par mes soins :p :p :p D’ailleurs si y’en a qui ont des idées pour faire les yeux… Je suis preneur…
Sur le reste du week-end, je suis surtout parti en repérage, essayer de repérer les parkings de mon ACCA, et voir ce qu’il y a comme biotope autour, avec quelques ballades, mais vraiment pas grand-chose de vu. En même temps, à part les alouettes, je ne sais pas encore reconnaitre grand chose. En fait il y a eu 2 grives, mais à ce moment là, je ne savais pas, donc je n’ai pas tiré.
Pour mon deuxième week-end, Je n’ai fait que de l’exploration, a pieds, en voiture, aller d’un endroit à l’autre de la commune, repérer un maximum encore de parkings (ils sont obligatoires), j’ai vu un faisan se poser un peu trop loin de moi et se cacher dans des ronciers (pas retrouvé), un vol de pigeons (des ramiers et des pigeons de ferme mélangés, interdits de tir ici, donc je n’ai pas osé tirer). Et le vendredi soir, un voisin m’a proposé de l’accompagner (en « accompagnant », sans fusil) sur un territoire avec quelques étangs, avec ses appelants, pour essayer de faire poser quelques canards. Pas grand-chose de vu, mais une expérience plutôt sympa. Avec la découverte d’un coin hallucinant, une bande de terre entre 2 lacs, des cygnes, des castors, des ragondins… J’y retournerais probablement pour faire de la photo aux beaux jours.
Le 3ème week-end à été sous le signe de la battue.
Le samedi, une invitation dans le Vercors, pour une battue aux sangliers. Départ à 8h, 3/4h de route, j’arriverais sous la neige. Et quelle neige, 15 à 20 cm, avec du vent, la golf cabriolet du 13 n’était pas franchement a son aise. Je me suis garé au bord du chemin qui mène à la cabane, sur un parking où j’avais rendez vous pour être emmené a la cabane en 4x4. Seulement le 4x4, il n’a pas aimé la route qui monte à la cabane, avec la neige, et une plaque de glace en dessous… En arrivant, j’ai appris par téléphone qu’il était planté… Du coup me voilà parti à pieds habillé chaudement avec arme et bagages et casse croute. Arrivé quasiment en haut, je découvre le 4x4 planté dans le bas coté au bord des champs en pente raide, la remorque pliée, et le proprio des terrains qui arrivait avec son tracteur. Je salue en passant, toute l’équipe est là… avec les désistements, nous serons… 5 … quelle équipe !! Mais ambiance sympa quand même. Je fini de gravir les quelques mètres qui me séparent de la cabane, je vais poser mes affaires et je redescends filer un coup de main… Finalement, le tracteur est aussi bloqué par la couche givrée sous la neige, on commence par le débloquer lui, puis le 4x4, le début de matinée est physique. Après un café et les présentations avec ceux que je ne connais pas encore, on décide d’aller quand même faire les pieds. On se sépare en 3 groupes chacun d’un coté du territoire, et on va a la recherche de traces de sanglier fraîches. Avec la neige qui tombe, ce n’est pas gagné. Au final, après plusieurs heures à balader dans la neige, et une pause casse croûte entre temps au chaud, nous n’aurons repéré que des traces de chevreuil. Pas de battue donc. Mais de très bon moments, des discussions intéressantes, une belle ballade dans les montagnes enneigées, avec un super décor, ma première fois à faire les pieds, et on aura profité de la ballade pour que mon accompagnant (un garde chasse avec qui j’ai adoré discuter) m’apprenne à reconnaitre au chant quelques draines et litornes qui passaient par là. Le retour à la voiture à été plus facile, un tracteur chasse neige étant passé. Et j’ai été invité à revenir chaque fois que je le pourrais.
En rentrant à la maison juste à temps pour aller faire une petite passée aux canards, j’en ai enfin vu passer à ma portée. 2 coups partis mais j’ai raté celui que je visais. De peu, vu les mouvements d’aile, ca a dû lui siffler pas loin, du coup je l’ai bien suivi du regard (leçon de l’alouette) mais il a rejoint ses collègues et a disparu dans l’horizon.
Le dimanche, mon beau-père, passionné de gros gibier, vient me chercher, à la base pour un tour en plaine, les invitations dans son équipe de battue étant toutes réservées pour ce jour là. Par acquis de conscience, il décide de passer quand même à la cabane de chasse. Un invité s’étant désisté, finalement, il y a de la place pour moi. Nous serons une trentaine de participants. Mon beau-père a donc décidé de nous y inscrire, depuis le temps qu’il rêvait de m’emmener à une de ses battues. Heureusement, quand je pars en invitation, je prévois toujours de quoi m’adapter, en vêtements et en équipements. Parce que là, il n’y a pas de neige, mais le vent est là, et il est glacé !!! D’ailleurs je n’ai pas trop compris le concept pour le coup d’aller chercher des traces sur des chemins complètement gelés depuis 2 jours, dans lesquels rien ne marque. Mais bon, dixit les anciens, les organisateurs ne voulaient rien faire ce jour là (ils ont peur de trop prélever cette année) donc ils ne sont pas allés du coté où sont les sangliers quand il fait ce temps là. Bref, on tire les postes au hasard, mon beau-père est placé a coté de moi. Gros avantage, on est placés sur des chemins de terre, il n’y a pas trop a marcher, et sur du propre. Désavantage, on est placés tous les 200m au moins, avec des virages et a flanc de montagne, donc on peut se déplacer, mais l’angle de 30°, vu qu’on a un chemin de 3m de large et 100m à couvrir de chaque coté on peut s’assoir dessus, il faut vraiment tirer au saut de la route et coté amont pour être fichant. On prend les postes à 10h30. De là où je suis, je surplombe la traque, et je me régale à entendre les chiens travailler. Le vent me glace mais un rayon de soleil est quand même bien agréable. Ca aboie de tous les cotés, mais pas vraiment de menée, même si j’essaye de suivre le mouvement sur ma ligne de déplacement au cas où quelque chose sorte. Vers 12h30, la traque arrive à moi, et je vois le traqueur et ses chiens sortir sur mon chemin de terre et redescendre. Ensuite, je n’ai pas compris, il parait que certains chiens ont été relâchés, mais je n’ai rien vu ni entendu, en plus le soleil s’est caché derrière la montagne. Là pour le coup, ca a duré encore une heure, et elle m’a semblée bien longue. Plus rien à voir ni entendre, le froid et le vent… Je n’ai pas entendu le signal de fin de battue avec le vent, mais j’ai été bien content de voir passer le 4x4 d’un organisateur qui faisait le tour pour signaler la fin. Là nous sommes redescendus à la cabane pour un bon casse croute bien mérité et se réchauffer au coin du feu. Et on m’a proposé de revenir aux battues encore 2 week-ends où il restait des places avant la fermeture des invitations.
En partant, nous irons faire un tour dans quelques champs avec la chienne de mon beau-père Caramel, des fois qu’un lièvre se lève pour le dernier jour, mais nous ne verrons rien passer ni a poil ni a plume.
Le 4ème week-end, qui vient juste de s’achever, j’ai du redescendre chez moi en bord de mer. Mais du coup, j’ai profité que ma validation soit nationale pour gratter une invitation. J’espérais un petit tour tranquille en après midi, et passer le reste du week-end en famille. Finalement, je suis invité pour une chasse au gibier d’eau en marais, avec waders et grenaille d’acier, à 6h30 le dimanche !!! En plus je subis le vendredi et le samedi une gastro fulgurante, autant vous dire que dimanche, le réveil à 6h du mat’ n’a pas été facile. Mais après le Vercors sous la neige, ajouter l’expérience de la Camargue dans les marais, ca motive à se lever !!! Pour le coup d’ailleurs, je suis bien content d’avoir pris un Baïkal, ca m’aurait bien fait ch*** d’emmener un fusil cher ou de prestige dans la neige et l’eau salée. Au moins, celui là est conçu pour fonctionner même dans la toundra sibérienne, ca ne devrait pas lui faire peur… Arrivé au rendez vous, j’enfile les waders, je charge les cartouches acier et zinc, quelques sauvestre au cas où (ca grouille de sangliers les marais de Camargue) et je pars avec mon hôte dans sa voiture rejoindre son secteur de chasse. Nous arrivons sur place et commençons notre petite marche nocturne, histoire de nous enfoncer dans les marais pour la passée du matin. Son jeune chien Strike nous court autour, s’éloigne, revient, il déborde d’énergie, et ca se voit qu’il prend son pied (enfin… sa patte) dans les marais. Le parcours se fait sur le sec, enfin… sec, c’est vite dit, c’est quand même bien boueux, avec des trous de ragondins, c’est limite du funambulisme. Après une petite demi-heure, nous arriverons dans un coin abrité par les roseaux et les tamaris juste avant que le soleil ne pointe. Rien ne nous passera au dessus de la tête, du moins qui soit tirable, mais l’éveil des marais a quelque chose de magique. Les bruits qui montent, les chants d’oiseaux, des passages de faucons, de cormorans, de goélands. Une fois le soleil levé, nous décidons de changer d’endroit et d’aller faire le tour d’un autre marais sur lequel mon hôte est en repérage. Le retour à la voiture se fait en baptisant le wader pour faire quelques trous d’eau en longeant les rives jusqu’au chemin de terre qui nous amène à la voiture.
On arrive au deuxième marais, c’est bien humide là encore, j’ai de l’eau jusqu’aux genoux voir à mi-cuisse selon les zones. Strike qui n’avait couru « que » 2 heures est à fond les ballons, il court, il saute, il nage, ce chien est effrayant d’énergie. On progresse en papotant, quand au bout d’un moment, je vois Strike – qui était parti loin - devant revenir vers nous en courant, ou plutôt en bondissant dans l’eau a toute vitesse. Un oiseau qui me parait noir et blanc, avec un joli vol bien rapide nous arrive dessus à 1m à peine au dessus de l’eau. Heureusement, nous sommes seuls dans ces marais, le tir a hauteur d’homme est possible tant qu’on a la visibilité. Mais mon hôte qui n’a rien vu est devant moi, je ne peux pas tirer sinon je vais lui déboucher les oreilles avec le bruit, il aurait l’embouchure du canon près des oreilles. Je lui tape dans le dos en lui disant « avise ( ‘’fais attention’’ en sudiste) ca arrive » et me prépare à épauler au cas où il ne réagisse pas. Juste quand l’oiseau nous croise et que je suis dans un bon angle, je commence à épauler mais je n’ai pas le temps d’aller au bout. Mon hôte fera tomber net ce bel oiseau d’un superbe tir d’instinct. Strike nous le ramène tout content, c’est impressionnant, en vol il paraissait aussi gros qu’une pie (sans la queue quand même), et là ca parait petit, mince, en fait les plumes sont épaisses, et le corps est fin. Et là, ben … gros blanc… « C’est quoi ca ? » Mon hôte n’en avait jamais vu me dit-il. Là bas les consignes sont assez simples, pour le tirable ou pas tirable : « Ce qui vole vite c’est tirable, ce qui vole lentement, non… » Apparemment aucun limicole protégé ne fréquente ces marais. Du coup, permis théorique frais de quelques mois, je me creuse la tête, mais je n’ai appris que sur photo. Mais bon, un bec et des pattes rouge, des plumes brunes dessus, un ventre moucheté… J’annonce sans être sûr de moi un chevalier, sûrement un gambette. La vérification de photos sur internet me donnera raison, mais j’imaginais ca vraiment plus gros. Et c’est vrai qu’en vol ca faisait gros, finalement, l’envergure est presque celle d’une pie, le dessous des ailes est noir et blanc aussi, mais ca pèse 2 fois moins. Eh ben celui là je saurais le reconnaitre à coup sûr maintenant. On continue à avancer, en se séparant, je prendrais une bande de sec, lui continue dans l’eau. La progression est quand même sportive, entre les ronciers, les trous dans le sol, je me suis même enfoncé la main sur un genêt sec, la Camargue c’est une terre dure (j’en sais quelque chose, j’ai la croix de Camargue tatouée) mais là ca commence à peser. Pas tant le fusil ou les cartouches, je commence à être bien habitué… Mais les waders, ce n’est vraiment pas fait pour la terre. Ca pèse à chaque pas, et ca tire sur les épaules au bout de quelques heures. On fini le tour du marais, en alternant l’humide et le sec, Strike toujours a fond lèvera un deuxième chevalier gambette tiré par mon hôte, et je ferais l’expérience de l’embourbage dans la vase, les deux pieds coincés comme par des ventouses, tomber a genoux et être heureux de n’avoir pas pris des cuissardes. De retour à ma voiture, j’étais bien content de pouvoir enlever mes waders, boire un coup, et tenter de me remettre, physiquement éprouvé, mais en tout cas j’avais des superbes images plein la tête, et une proposition de renouveler l’invitation en janvier.
Voilà donc pour mon premier mois d’expériences de la chasse. Un petit tableau d’alouettes, mais dont je suis ravi quand même, et plein de superbes souvenirs en tête de lieux, de chasses, de personnes, de gibiers, des expériences en tout genre, et manifestement quand je vois que j’en suis à plus de 3400 mots (merci les stat sur word), ca me fait pas mal de choses à raconter.
Je posterais quelques photos dès que je pourrais, mais je n’ai pas accès à cette fonction depuis l’ordi duquel je poste. En tout cas, bravo et merci à ceux qui auront eu le courage de lire mon récit. Je sais que quelques uns aiment les pavés, ils ont dû être servis.
A bientôt tout le monde, je repasserais vous conter mes futures expériences !!!
Mais depuis 1 mois et des cacahuètes que j’ai le permis en poche, il s’en est passé. Mon premier week-end, je l’avais résumé dans « vos premières fois ». La battue des jeunes permis de ma fédé, 3 chevreuils de levés et pas un coup de feu tiré, mais un moment très agréable avec nos « tuteurs » et le personnel de la fédé. Et le dimanche soir une première passée aux canards, où je n’ai pas osé tirer (trop conditionné par le permis). Eh ben là, ceux qui aiment lire des pavés, régalez vous, parce que je crois que j’en ai pour quelques lignes quand même vu le retard que j’ai à rattraper…
Deuxième week-end, les invitations fusent, lâcher de faisans en plaine, battue, chasse au chien d’arrêt, malheureusement toutes les invitations étant pour le samedi matin. Mais celle que je retiendrais ce jour là, est une invitation PLC d’Elviejo que j’avais déjà suivi en tant qu’accompagnant en plaine avec sa chienne Floé (voir le post « première sortie d’accompagnant »). En effet, pour soigner mon problème psychologique de blocage de l’index droit, il a eu l’excellente idée de m’inviter à aller faire un tour aux alouettes. Rendez vous pris, on se retrouve sur un de ses territoires habituels le samedi matin.
Il fait un peu trop chaud pour les alouettes, et le vent n’est pas bon, mais on va tenter quand même. Des croissants pour prendre des forces (décidemment il pense à tout), et on y va. Première partie de la matinée, le territoire est « périurbain », les champs sont encadrés par l’autoroute, une usine désaffectée, des routes de campagne, pour un « nouveau permis », c’est impressionnant, même si finalement, on est quand même à des distances qui permettent le tir en toute sécurité. Quelques alouettes mêlées de moineaux se lèvent dans un champ, et nous tournent autour. Rien de tirable, mais là déjà je prends encore plus conscience du fait qu’avec le permis en poche et même un double 21, on ne sait pas chasser. Je suis tout à fait incapable de différencier les moineaux et les alouettes. A force de les observer en les faisant tourner, je commence à distinguer l’écart de gabarit, un peu le chant. Mais entre un moineau de près et une alouette de loin, ce n’est pas encore ca… Finalement, on va marcher un peu, en passant dans des champs différents. Elviejo tire une alouette à cul levé, et en profite pour me montrer des « petits trucs » pour éviter de la perdre, vu la difficulté à la retrouver une fois à terre. Encore un peu de marche, une alouette isolée passe et Elviejo me laisse tirer. 2 coups derrière. J’ai bloqué mon swing, forcement ca ne pardonne pas. Tant mieux pour elle, elle partira tranquille, quand a moi, une première leçon, bien penser à accompagner la trajectoire sans m’arrêter. Puis on retourne au premier champ, en vain. Elles nous tournent autour en restant juste à la limite de notre portée de tir. Par contre à force de les observer, j’arrive de mieux en mieux, presque a coup sûr, a repérer les alouettes, la forme de leur queue, leur vol, leur chant, et a ne plus confondre avec les moineaux. On décide de changer d’endroit et, en regagnant la voiture, Elviejo en aura une deuxième, qui passait au dessus de lui.
Arrivés au deuxième endroit, ca change pas mal, toujours du périurbain, mais ce coup ci, une bande de champs en longueur, maïs, blé, friche, verger, entourée par une route et un chemin de terre hyper fréquenté par les promeneurs. Mais je commence à me décoincer, et j’ai quand même un angle de tir très sûr dans la longueur des champs. Et puis on tire presque a la verticale, la portée n’est pas longue. On remontera les champs à 2, légèrement espacés, en se faisant tourner autour par les alouettes et avec les moineaux qui passent au dessus. Au bout d’un moment, nous finissons par nous figer entre 2 champs, un de maïs coupé raz, et un de blé tout juste semé. Assis ou accroupis à la limite des deux. A force de patience, quelques alouettes nous passent dessus de temps en temps. Les premières cartouches feront choux blanc, puis je commence à intégrer le « swing », et le fait de prendre de l’avance. Une première alouette tombe, mon premier gibier, trop fier !!!! Enfin !!! Puis une deuxième que je ne pense pas avoir touchée, et que je perds des yeux un instant, a fini sa course a l’autre bout du champ, impossible à repérer. Une leçon de plus dans la journée, quand j’ai tiré, ne pas quitter des yeux, ca ne tombe pas toujours net. Je finirais avec une troisième à contre jour, tombée net au premier coup. Elviejo lui en aura fait une de plus dans ce champ. Finalement 20 cartouches au total, les 10 premières dans le vide, et les 10 suivantes pour 2 de tombées et la 3ème de perdue (Grrrr sur ce coup là je m’en veux, mais il fallait –je pense- que ca m’arrive pour comprendre la leçon et ne plus laisser perdre de gibier). Et avec sa gentillesse habituelle, Elviejo m’a proposé de revenir avec lui à l’occasion, peut être pour chasser avec Floé cette fois-ci.
Retour à la maison avec mes alouettes et celles d’Elviejo, alors j’avoue, je n’ai pas réussi à les plumer correctement, du coup j’ai dépecé… Et au bout de 3, ca commençait à être propre comme dépeçage, du coup j’ai accentué la concentration sur la 4ème, et la 5ème (la première que j’avais tirée) était parfaitement propre…. Du coup, passage à la pharmacie pour acheter du Borax, et elle est en cours de naturalisation par mes soins :p :p :p D’ailleurs si y’en a qui ont des idées pour faire les yeux… Je suis preneur…
Sur le reste du week-end, je suis surtout parti en repérage, essayer de repérer les parkings de mon ACCA, et voir ce qu’il y a comme biotope autour, avec quelques ballades, mais vraiment pas grand-chose de vu. En même temps, à part les alouettes, je ne sais pas encore reconnaitre grand chose. En fait il y a eu 2 grives, mais à ce moment là, je ne savais pas, donc je n’ai pas tiré.
Pour mon deuxième week-end, Je n’ai fait que de l’exploration, a pieds, en voiture, aller d’un endroit à l’autre de la commune, repérer un maximum encore de parkings (ils sont obligatoires), j’ai vu un faisan se poser un peu trop loin de moi et se cacher dans des ronciers (pas retrouvé), un vol de pigeons (des ramiers et des pigeons de ferme mélangés, interdits de tir ici, donc je n’ai pas osé tirer). Et le vendredi soir, un voisin m’a proposé de l’accompagner (en « accompagnant », sans fusil) sur un territoire avec quelques étangs, avec ses appelants, pour essayer de faire poser quelques canards. Pas grand-chose de vu, mais une expérience plutôt sympa. Avec la découverte d’un coin hallucinant, une bande de terre entre 2 lacs, des cygnes, des castors, des ragondins… J’y retournerais probablement pour faire de la photo aux beaux jours.
Le 3ème week-end à été sous le signe de la battue.
Le samedi, une invitation dans le Vercors, pour une battue aux sangliers. Départ à 8h, 3/4h de route, j’arriverais sous la neige. Et quelle neige, 15 à 20 cm, avec du vent, la golf cabriolet du 13 n’était pas franchement a son aise. Je me suis garé au bord du chemin qui mène à la cabane, sur un parking où j’avais rendez vous pour être emmené a la cabane en 4x4. Seulement le 4x4, il n’a pas aimé la route qui monte à la cabane, avec la neige, et une plaque de glace en dessous… En arrivant, j’ai appris par téléphone qu’il était planté… Du coup me voilà parti à pieds habillé chaudement avec arme et bagages et casse croute. Arrivé quasiment en haut, je découvre le 4x4 planté dans le bas coté au bord des champs en pente raide, la remorque pliée, et le proprio des terrains qui arrivait avec son tracteur. Je salue en passant, toute l’équipe est là… avec les désistements, nous serons… 5 … quelle équipe !! Mais ambiance sympa quand même. Je fini de gravir les quelques mètres qui me séparent de la cabane, je vais poser mes affaires et je redescends filer un coup de main… Finalement, le tracteur est aussi bloqué par la couche givrée sous la neige, on commence par le débloquer lui, puis le 4x4, le début de matinée est physique. Après un café et les présentations avec ceux que je ne connais pas encore, on décide d’aller quand même faire les pieds. On se sépare en 3 groupes chacun d’un coté du territoire, et on va a la recherche de traces de sanglier fraîches. Avec la neige qui tombe, ce n’est pas gagné. Au final, après plusieurs heures à balader dans la neige, et une pause casse croûte entre temps au chaud, nous n’aurons repéré que des traces de chevreuil. Pas de battue donc. Mais de très bon moments, des discussions intéressantes, une belle ballade dans les montagnes enneigées, avec un super décor, ma première fois à faire les pieds, et on aura profité de la ballade pour que mon accompagnant (un garde chasse avec qui j’ai adoré discuter) m’apprenne à reconnaitre au chant quelques draines et litornes qui passaient par là. Le retour à la voiture à été plus facile, un tracteur chasse neige étant passé. Et j’ai été invité à revenir chaque fois que je le pourrais.
En rentrant à la maison juste à temps pour aller faire une petite passée aux canards, j’en ai enfin vu passer à ma portée. 2 coups partis mais j’ai raté celui que je visais. De peu, vu les mouvements d’aile, ca a dû lui siffler pas loin, du coup je l’ai bien suivi du regard (leçon de l’alouette) mais il a rejoint ses collègues et a disparu dans l’horizon.
Le dimanche, mon beau-père, passionné de gros gibier, vient me chercher, à la base pour un tour en plaine, les invitations dans son équipe de battue étant toutes réservées pour ce jour là. Par acquis de conscience, il décide de passer quand même à la cabane de chasse. Un invité s’étant désisté, finalement, il y a de la place pour moi. Nous serons une trentaine de participants. Mon beau-père a donc décidé de nous y inscrire, depuis le temps qu’il rêvait de m’emmener à une de ses battues. Heureusement, quand je pars en invitation, je prévois toujours de quoi m’adapter, en vêtements et en équipements. Parce que là, il n’y a pas de neige, mais le vent est là, et il est glacé !!! D’ailleurs je n’ai pas trop compris le concept pour le coup d’aller chercher des traces sur des chemins complètement gelés depuis 2 jours, dans lesquels rien ne marque. Mais bon, dixit les anciens, les organisateurs ne voulaient rien faire ce jour là (ils ont peur de trop prélever cette année) donc ils ne sont pas allés du coté où sont les sangliers quand il fait ce temps là. Bref, on tire les postes au hasard, mon beau-père est placé a coté de moi. Gros avantage, on est placés sur des chemins de terre, il n’y a pas trop a marcher, et sur du propre. Désavantage, on est placés tous les 200m au moins, avec des virages et a flanc de montagne, donc on peut se déplacer, mais l’angle de 30°, vu qu’on a un chemin de 3m de large et 100m à couvrir de chaque coté on peut s’assoir dessus, il faut vraiment tirer au saut de la route et coté amont pour être fichant. On prend les postes à 10h30. De là où je suis, je surplombe la traque, et je me régale à entendre les chiens travailler. Le vent me glace mais un rayon de soleil est quand même bien agréable. Ca aboie de tous les cotés, mais pas vraiment de menée, même si j’essaye de suivre le mouvement sur ma ligne de déplacement au cas où quelque chose sorte. Vers 12h30, la traque arrive à moi, et je vois le traqueur et ses chiens sortir sur mon chemin de terre et redescendre. Ensuite, je n’ai pas compris, il parait que certains chiens ont été relâchés, mais je n’ai rien vu ni entendu, en plus le soleil s’est caché derrière la montagne. Là pour le coup, ca a duré encore une heure, et elle m’a semblée bien longue. Plus rien à voir ni entendre, le froid et le vent… Je n’ai pas entendu le signal de fin de battue avec le vent, mais j’ai été bien content de voir passer le 4x4 d’un organisateur qui faisait le tour pour signaler la fin. Là nous sommes redescendus à la cabane pour un bon casse croute bien mérité et se réchauffer au coin du feu. Et on m’a proposé de revenir aux battues encore 2 week-ends où il restait des places avant la fermeture des invitations.
En partant, nous irons faire un tour dans quelques champs avec la chienne de mon beau-père Caramel, des fois qu’un lièvre se lève pour le dernier jour, mais nous ne verrons rien passer ni a poil ni a plume.
Le 4ème week-end, qui vient juste de s’achever, j’ai du redescendre chez moi en bord de mer. Mais du coup, j’ai profité que ma validation soit nationale pour gratter une invitation. J’espérais un petit tour tranquille en après midi, et passer le reste du week-end en famille. Finalement, je suis invité pour une chasse au gibier d’eau en marais, avec waders et grenaille d’acier, à 6h30 le dimanche !!! En plus je subis le vendredi et le samedi une gastro fulgurante, autant vous dire que dimanche, le réveil à 6h du mat’ n’a pas été facile. Mais après le Vercors sous la neige, ajouter l’expérience de la Camargue dans les marais, ca motive à se lever !!! Pour le coup d’ailleurs, je suis bien content d’avoir pris un Baïkal, ca m’aurait bien fait ch*** d’emmener un fusil cher ou de prestige dans la neige et l’eau salée. Au moins, celui là est conçu pour fonctionner même dans la toundra sibérienne, ca ne devrait pas lui faire peur… Arrivé au rendez vous, j’enfile les waders, je charge les cartouches acier et zinc, quelques sauvestre au cas où (ca grouille de sangliers les marais de Camargue) et je pars avec mon hôte dans sa voiture rejoindre son secteur de chasse. Nous arrivons sur place et commençons notre petite marche nocturne, histoire de nous enfoncer dans les marais pour la passée du matin. Son jeune chien Strike nous court autour, s’éloigne, revient, il déborde d’énergie, et ca se voit qu’il prend son pied (enfin… sa patte) dans les marais. Le parcours se fait sur le sec, enfin… sec, c’est vite dit, c’est quand même bien boueux, avec des trous de ragondins, c’est limite du funambulisme. Après une petite demi-heure, nous arriverons dans un coin abrité par les roseaux et les tamaris juste avant que le soleil ne pointe. Rien ne nous passera au dessus de la tête, du moins qui soit tirable, mais l’éveil des marais a quelque chose de magique. Les bruits qui montent, les chants d’oiseaux, des passages de faucons, de cormorans, de goélands. Une fois le soleil levé, nous décidons de changer d’endroit et d’aller faire le tour d’un autre marais sur lequel mon hôte est en repérage. Le retour à la voiture se fait en baptisant le wader pour faire quelques trous d’eau en longeant les rives jusqu’au chemin de terre qui nous amène à la voiture.
On arrive au deuxième marais, c’est bien humide là encore, j’ai de l’eau jusqu’aux genoux voir à mi-cuisse selon les zones. Strike qui n’avait couru « que » 2 heures est à fond les ballons, il court, il saute, il nage, ce chien est effrayant d’énergie. On progresse en papotant, quand au bout d’un moment, je vois Strike – qui était parti loin - devant revenir vers nous en courant, ou plutôt en bondissant dans l’eau a toute vitesse. Un oiseau qui me parait noir et blanc, avec un joli vol bien rapide nous arrive dessus à 1m à peine au dessus de l’eau. Heureusement, nous sommes seuls dans ces marais, le tir a hauteur d’homme est possible tant qu’on a la visibilité. Mais mon hôte qui n’a rien vu est devant moi, je ne peux pas tirer sinon je vais lui déboucher les oreilles avec le bruit, il aurait l’embouchure du canon près des oreilles. Je lui tape dans le dos en lui disant « avise ( ‘’fais attention’’ en sudiste) ca arrive » et me prépare à épauler au cas où il ne réagisse pas. Juste quand l’oiseau nous croise et que je suis dans un bon angle, je commence à épauler mais je n’ai pas le temps d’aller au bout. Mon hôte fera tomber net ce bel oiseau d’un superbe tir d’instinct. Strike nous le ramène tout content, c’est impressionnant, en vol il paraissait aussi gros qu’une pie (sans la queue quand même), et là ca parait petit, mince, en fait les plumes sont épaisses, et le corps est fin. Et là, ben … gros blanc… « C’est quoi ca ? » Mon hôte n’en avait jamais vu me dit-il. Là bas les consignes sont assez simples, pour le tirable ou pas tirable : « Ce qui vole vite c’est tirable, ce qui vole lentement, non… » Apparemment aucun limicole protégé ne fréquente ces marais. Du coup, permis théorique frais de quelques mois, je me creuse la tête, mais je n’ai appris que sur photo. Mais bon, un bec et des pattes rouge, des plumes brunes dessus, un ventre moucheté… J’annonce sans être sûr de moi un chevalier, sûrement un gambette. La vérification de photos sur internet me donnera raison, mais j’imaginais ca vraiment plus gros. Et c’est vrai qu’en vol ca faisait gros, finalement, l’envergure est presque celle d’une pie, le dessous des ailes est noir et blanc aussi, mais ca pèse 2 fois moins. Eh ben celui là je saurais le reconnaitre à coup sûr maintenant. On continue à avancer, en se séparant, je prendrais une bande de sec, lui continue dans l’eau. La progression est quand même sportive, entre les ronciers, les trous dans le sol, je me suis même enfoncé la main sur un genêt sec, la Camargue c’est une terre dure (j’en sais quelque chose, j’ai la croix de Camargue tatouée) mais là ca commence à peser. Pas tant le fusil ou les cartouches, je commence à être bien habitué… Mais les waders, ce n’est vraiment pas fait pour la terre. Ca pèse à chaque pas, et ca tire sur les épaules au bout de quelques heures. On fini le tour du marais, en alternant l’humide et le sec, Strike toujours a fond lèvera un deuxième chevalier gambette tiré par mon hôte, et je ferais l’expérience de l’embourbage dans la vase, les deux pieds coincés comme par des ventouses, tomber a genoux et être heureux de n’avoir pas pris des cuissardes. De retour à ma voiture, j’étais bien content de pouvoir enlever mes waders, boire un coup, et tenter de me remettre, physiquement éprouvé, mais en tout cas j’avais des superbes images plein la tête, et une proposition de renouveler l’invitation en janvier.
Voilà donc pour mon premier mois d’expériences de la chasse. Un petit tableau d’alouettes, mais dont je suis ravi quand même, et plein de superbes souvenirs en tête de lieux, de chasses, de personnes, de gibiers, des expériences en tout genre, et manifestement quand je vois que j’en suis à plus de 3400 mots (merci les stat sur word), ca me fait pas mal de choses à raconter.
Je posterais quelques photos dès que je pourrais, mais je n’ai pas accès à cette fonction depuis l’ordi duquel je poste. En tout cas, bravo et merci à ceux qui auront eu le courage de lire mon récit. Je sais que quelques uns aiment les pavés, ils ont dû être servis.
A bientôt tout le monde, je repasserais vous conter mes futures expériences !!!
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- LegioPalombe
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Re: Premiers pas...
Mar 18 Déc 2012 - 18:53
Eh bah... ça en fait des choses tout ça. Fellicitations pour ton premier gibier !
Ya un tas de choses qui semblent interessantes a faires, j'ai encore beaucoup a voir du coup j'en suis content !
Merci pour ton récit ( a ce niveau là on peut parler de roman non? )
On attend la suite !
Ya un tas de choses qui semblent interessantes a faires, j'ai encore beaucoup a voir du coup j'en suis content !
Merci pour ton récit ( a ce niveau là on peut parler de roman non? )
On attend la suite !
- Corentin 27Cerf1000 Messages
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Re: Premiers pas...
Mar 18 Déc 2012 - 20:03
Ba dit donc sacré récit l'ami, bravo a toi !
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Re: Premiers pas...
Mar 18 Déc 2012 - 20:05
On peut appeler cela un sacré récit ! En tout cas merci pour le partage
Et bien entendu bravo à toi, on attend la suite de tes prochaines expériences !
Et bien entendu bravo à toi, on attend la suite de tes prochaines expériences !
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- al78Cerf1000 Messages
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Re: Premiers pas...
Mar 18 Déc 2012 - 20:10
beau récit tu pourrais écrire pour le chasseur français et félicitations pour ton premier gibier ça me rappelle des bons souvenirs...
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- Corentin 27Cerf1000 Messages
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Re: Premiers pas...
Mar 18 Déc 2012 - 21:53
al78 a écrit:beau récit tu pourrais écrire pour le chasseur français et félicitations pour ton premier gibier ça me rappelle des bons souvenirs...
+1
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Re: Premiers pas...
Mar 18 Déc 2012 - 22:07
Merci pour ce beau récit plein d'émotions et bravo pour tes premiers pas de chasseur . Bonne continuation dans ton apprentissage .
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- alexisdu12450Palombe
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Re: Premiers pas...
Mer 19 Déc 2012 - 7:10
Jolies récits.
C'est ça la vie d'un vrai chasseur^^
Même si entre temps il faut aller travailler pour manger vivre et surtout acheter des cartouches et le permis
C'est ça la vie d'un vrai chasseur^^
Même si entre temps il faut aller travailler pour manger vivre et surtout acheter des cartouches et le permis
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On comprendra le rituel magique de la chasse lorsque nous comprendrons que tuer c'est aussi laisser vivre.
- Corentin 27Cerf1000 Messages
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Re: Premiers pas...
Mer 19 Déc 2012 - 14:16
alexisdu12450 a écrit:Jolies récits.
C'est ça la vie d'un vrai chasseur^^
Même si entre temps il faut aller travailler pour manger vivre et surtout acheter des cartouches et le permis
Tu a tout a fait raison on n'a besoin de travailler pour pratiquer notre passion qui coûte assez chère fait dire
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- alexisdu12450Palombe
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Re: Premiers pas...
Mer 19 Déc 2012 - 16:49
Ouais c'est vrai et je rajouterais que sa devient de plus en plus cher.
Mais bon qu'on on aime on ne compte pas mais il faut faire attention^^
En plus bientôt les vacances de noël.
J'ai mon emploi du temps tous les jours chasse même le jour de noël direct au corneille^^
Mais bon qu'on on aime on ne compte pas mais il faut faire attention^^
En plus bientôt les vacances de noël.
J'ai mon emploi du temps tous les jours chasse même le jour de noël direct au corneille^^
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- Corentin 27Cerf1000 Messages
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Re: Premiers pas...
Mer 19 Déc 2012 - 16:52
Moi pareil tous mes jours durant les vacances sont pris par la chasse... Comme tu dis quand on n'aime on compte pas certes mais le portefeuille est la, pour nous le rappeler.
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Re: Premiers pas...
Mer 19 Déc 2012 - 16:54
quel récit ! On attend d'autres récits.
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Re: Premiers pas...
Mer 19 Déc 2012 - 18:11
Merci à toutes et à tous !!!
Franchement, j'étais même pas sûr que des gens aient le courage de tout lire, parce que je fais souvent long (même si en fait j'essaye de résumer) mais là j'ai quand même pêté des records. Mais ca encourage de voir que non seulement c'est lu mais en plus apprécié, je continuerais mes proses avec plaisir !!!
Legio > Mis à part que ce n'est pas de la fiction, oui, ca mérite sûrement le titre de "roman" surtout pour un post Par contre je vais peut être mettre ces textes de coté pour pouvoir publier à mes vieux jours ma cynégétigraphie (je sais même pas si ca existe, ca)
Al78 > Le chasseur français ou n'importe quel autre magazine de chasse, c'est sûr que ca doit être sympa de pouvoir être publié dans un magazine sur une passion que l'on a et que l'on aime partager. Et puis là je serais pas obligé de résumer, il faudra faire long et pour chaque sortie J'espère surtout que ma verve et mes ressentis ne s'émousseront pas au fil de ma vie de chasse, et que même si je ne le fais pas systématiquement, je serais toujours capable de raconter de belles histoires de mes sorties. Après, je sais que certaines sorties vont forcemment se ressembler, il n'y aura pas de quoi rajouter de chapitres entiers à chaque fois pour des gens qui pratiquent la chasse.
Alexis et Corentin > Vous touchez du doigt un dilemne qui suit presque tout le monde au fil de la vie. Bosser pour avoir les moyens de se payer sa passion, je suis à une phase de ma carrière ou je peux largement me permettre de payer ce qu'il faut payer, j'ai dû ces derniers mois dépenser plusieurs centaines voir milliers d'euros (ca va vite) pour m'équiper de pied en cap, et être en mesure de répondre à des invitations aussi variées. Et c'est pas fini en plus. Par contre pas de vacances pour moi à Noël, comme souvent. Et encore, je suis en France, et dans ma région, je peux chasser presque tous les week ends, mais selon mes futures missions, je n'aurais peut être que 3 ou 4 semaines de chasse dans l'année. Eh oui, pour presque tout le monde, soit on a les moyens pour ses loisirs, soit le temps de les vivre, mais rarement les deux en meme temps... Certains sages disaient "celui qui fais de sa passion un métier ne travaillera jamais de sa vie". Helas, les métiers passion sont devenus rares, pas frocemment bien payé ou presque inaccessible. On doit souvent faire le choix de prendre un métier qui permette de bien gagner sa vie, pour pouvoir se payer sa passion chaque fois qu'on a du temps de libre... Les deux choses n'étant pas toujours compatible... A chacun de gérer au mieux selon ses choix, et les phases de sa vie.
Franchement, j'étais même pas sûr que des gens aient le courage de tout lire, parce que je fais souvent long (même si en fait j'essaye de résumer) mais là j'ai quand même pêté des records. Mais ca encourage de voir que non seulement c'est lu mais en plus apprécié, je continuerais mes proses avec plaisir !!!
Legio > Mis à part que ce n'est pas de la fiction, oui, ca mérite sûrement le titre de "roman" surtout pour un post Par contre je vais peut être mettre ces textes de coté pour pouvoir publier à mes vieux jours ma cynégétigraphie (je sais même pas si ca existe, ca)
Al78 > Le chasseur français ou n'importe quel autre magazine de chasse, c'est sûr que ca doit être sympa de pouvoir être publié dans un magazine sur une passion que l'on a et que l'on aime partager. Et puis là je serais pas obligé de résumer, il faudra faire long et pour chaque sortie J'espère surtout que ma verve et mes ressentis ne s'émousseront pas au fil de ma vie de chasse, et que même si je ne le fais pas systématiquement, je serais toujours capable de raconter de belles histoires de mes sorties. Après, je sais que certaines sorties vont forcemment se ressembler, il n'y aura pas de quoi rajouter de chapitres entiers à chaque fois pour des gens qui pratiquent la chasse.
Alexis et Corentin > Vous touchez du doigt un dilemne qui suit presque tout le monde au fil de la vie. Bosser pour avoir les moyens de se payer sa passion, je suis à une phase de ma carrière ou je peux largement me permettre de payer ce qu'il faut payer, j'ai dû ces derniers mois dépenser plusieurs centaines voir milliers d'euros (ca va vite) pour m'équiper de pied en cap, et être en mesure de répondre à des invitations aussi variées. Et c'est pas fini en plus. Par contre pas de vacances pour moi à Noël, comme souvent. Et encore, je suis en France, et dans ma région, je peux chasser presque tous les week ends, mais selon mes futures missions, je n'aurais peut être que 3 ou 4 semaines de chasse dans l'année. Eh oui, pour presque tout le monde, soit on a les moyens pour ses loisirs, soit le temps de les vivre, mais rarement les deux en meme temps... Certains sages disaient "celui qui fais de sa passion un métier ne travaillera jamais de sa vie". Helas, les métiers passion sont devenus rares, pas frocemment bien payé ou presque inaccessible. On doit souvent faire le choix de prendre un métier qui permette de bien gagner sa vie, pour pouvoir se payer sa passion chaque fois qu'on a du temps de libre... Les deux choses n'étant pas toujours compatible... A chacun de gérer au mieux selon ses choix, et les phases de sa vie.
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- math26Cerf1000 Messages
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Re: Premiers pas...
Mer 19 Déc 2012 - 20:03
merci pour ce beau recit!!!
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A la chasse comme en amour, on commence quand on veut et on finit quand on peut.
- ElviejoCerf3000 Messages
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Re: Premiers pas...
Mer 19 Déc 2012 - 20:44
Sacré récit Aurélien, un réel plaisir à lire
A ce que j'ai lu, tu as pu faire une chasse Camarguaise, qui sont relativement sportive
Dommage qu'il n'y est pas eu plus d'alouettes que ça le jour où nous y sommes allés ! Mais c'est ça la chasse
Content que tu es pût faire ton premier gibier lors de cette sortie !
La saison n'est pas encore fini, et je pense que tu va encore avoir quelques belles chasses avant la fermeture
Je t'ai envoyé un MP pour une futur sortie!
Amicalement,
Elviejo
A ce que j'ai lu, tu as pu faire une chasse Camarguaise, qui sont relativement sportive
Dommage qu'il n'y est pas eu plus d'alouettes que ça le jour où nous y sommes allés ! Mais c'est ça la chasse
Content que tu es pût faire ton premier gibier lors de cette sortie !
La saison n'est pas encore fini, et je pense que tu va encore avoir quelques belles chasses avant la fermeture
Je t'ai envoyé un MP pour une futur sortie!
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- springer60Cerf10 000 Messages
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Re: Premiers pas...
Jeu 20 Déc 2012 - 1:16
Comme tu dis southern13 il faut faire des choix pour le boulot.
Perso j'ai choisi un boulot qui me laisse du temps et qui est pas trop mal payé (surtout pour la région). Je pourrai très certainement gagner encore un peu plus ailleurs mais j'aurai moins de temps pour chasser alors je préfère continuer comme ça, j'arrive à vivre et j'ai du temps libre donc sa me va!!
Perso j'ai choisi un boulot qui me laisse du temps et qui est pas trop mal payé (surtout pour la région). Je pourrai très certainement gagner encore un peu plus ailleurs mais j'aurai moins de temps pour chasser alors je préfère continuer comme ça, j'arrive à vivre et j'ai du temps libre donc sa me va!!
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Magie de l'oiseau en vol
Mystère de l'instinct de chasse
Longtemps je serai encore au sol
A l'affût de l'oiseau qui passe.
T. Delefosse
- alexisdu12450Palombe
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Re: Premiers pas...
Jeu 20 Déc 2012 - 7:11
Moi je sais que depuis mes 15 et 6 mois revolut les vacances d'été je travaille au garage RENAUD pour pouvoir me payé tout ce qui est chasse et sa va vite.
Mais bon faut savoir ce qu'on veut je travaille de 8 heure 30 a 19heure30.
Le matin sa me laisse le temps d'aller a l’affût au goupil.
Les prochaine vacances d’été le FDC 12 ma appelé pour aller y travaillé^^
La chasse sa ce vie au quotidien.
Mais bon faut savoir ce qu'on veut je travaille de 8 heure 30 a 19heure30.
Le matin sa me laisse le temps d'aller a l’affût au goupil.
Les prochaine vacances d’été le FDC 12 ma appelé pour aller y travaillé^^
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